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Vaud

Direct: deuxième jour du procès dans l'affaire Mike Ben Peter

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L'épouse et le frère (à droite) de Mike Ben Peter arrivent au tribunal, accompagnés de leur avocat Simon Ntah (à gauche). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le procès en appel des six policiers dans l'affaire Mike Ben Peter se poursuit ce mardi avec l'instruction des faits et l'interrogatoire des policiers. Suivez notre direct.

15h40 : l'audience est suspendue

Devant le Tribunal, des manifestants sont toujours présents. Des membres du collectif Kiboko (collectif créé après la mort du Nigérian) sont sur place. La réaction d'une membre du collectif

SachaMembre du collectif Kiboko

14h52 : Le sixième et dernier policier s'exprime

Il dit ne pas avoir entendu de mots de Mike Ben Peter, uniquement des sons. Il est intervenu sur place en raison des ondes radios. Il constate que ses collègues étaient en difficulté. Tout comme ces autres collègues, il affirme la position oppositionnelle de Mike Ben Peter. Il dit ne jamais lui avoir donné de coup, ni même d'avoir exercé de pression sur le corps de Ben Peter.

14h05 : Au tour du cinquième policier

Il confirme avoir suivi des cours qui l'ont sensibilisés sur le DAP (asphyxie positionnelle). A son arrivée sur les lieux, il s'est positionné au niveau des jambes, car Mike Ben Peter se débattait fortement selon lui. Il dit ne pas se souvenir du menottage, car Mike Ben Peter se débattait, jusqu'à sa perte de conscience. Ce qui l'a impressionné, c'est la force de Mike Ben Peter. Selon son souvenir, il s'est arrêté soudainement de s'agiter, il n'y a pas eu de signe avant-coureur. Il dit rester surpris des deux minutes qui sont évoquées entre le menotage et la perte de conscience.

14h00: Reprise de l'audience

12h10 : Pause

Que pense Maitre Xavier de Haller des tensions au sein du Tribunal ?

Maitre Xavier de HallerAvocat

11h18 : Le quatrième policier s'exprime

Il estime que lorsqu'il est arrivé sur place, la situation n'était pas maitrisée. Il précise que la position ventrale et la plus sécurisante en général et que Mike Ben Peter était fortement en opposition. Il estime ne pas avoir vu de geste faux. Il s'agissait de vérifier le positionnement et de ne pas mettre de pression sur la nuque et les voix respiratoires.

Le ton monte entre les avocats des policiers et la Cour. La Cour demande au policier ce qu'il aurait fait si la personne interpellée avait dit "Stop". Il répond qu'il aurait pris en compte cet élément pour s'enquérir de son état de santé. Il dit se souvenir d'un état agité, de cris et d'une agitation du haut du corps.

Il a déclaré : "Je suis un être sensible, nous sommes des êtres humains, pas des robots."

10h14 : Au tour du troisième policier

Il dit que lorsqu'il arrive, un de ces collègues était mal pris. Il pense être le premier à avoir constaté la perte de conscience de Mike Ben Peter. Il précise : "Il y a des risques que la personne se blesse elle même" selon le policier. Il déclare également qu'il avait peu d'expérience a l'époque, et il dit avoir attendu que les policiers autour de lui plus expérimenté lui disent quoi faire. Le policier déclare également qu'il n'avait pas le sentiment que Mike Ben Peter avait du mal à respirer. Le policier affirme qu'il ne savait pas que Mike Ben Peter avait de la drogue sur lui. Une boulette de poudre blanche a été retrouvée proche de la bouche du Nigérian.

9h42 : interrogatoire du deuxième policier

Il a fait basculé Ben Peter sur le ventre. il s'est ensuite positionné sur son flanc gauche. il a appuyé ses tibias contre son flanc pour garder l'équilibre. Mike Ben Peter est parvenu à se soulever. Le policier lui a donné un coup de genou dans le flanc, ce qui n'a eu aucun effet, il lui en a donc donné un deuxième, qui a remis Ben Peter au sol. Il a procédé au menottage de la main gauche, mais ne se souvient pas qui a mis la menotte à la main droite. A ce moment là, Mike Ben Peter se débattait encore beaucoup selon le deuxième policier. Il précise que chaque policier peut donner son avis, mais lui ne prend pas de décision, sauf en ce qui le concerne. Il est toujours policier à Lausanne.

9h14 : interrogatoire du premier policier

D'abord seul sur les lieux, il a constaté que Mike Ben Peter avait résisté de manière "virulente" à son interpellation. Mike Ben Peter a d'abord reçu des coups de genou. Le premier policier déclare que la technique des coups de genoux dans les parties génitales est une technique enseignée à la police.  Il estime avoir donné la force nécessaire pour amener Ben Peter au sol. Le premier coup a donné un effet partiel ce qui a incité à donner un second coup, lequel a mis Ben Peter à quatre pattes. Ben Peter se relève, se débat. Le policier lui a donné un troisième coup de genou, qui n'a pas porté d'effet. Il change finalement de tactique et décide d'engager le spray au poivre. Mike Ben Peter a été menotté mais il était toujours agité, selon la police. Lorsque ce policier revient au près de Mike Ben Peter, quelqu'un lui a signalé qu'il ne bougeait plus, ou ne respirait plus. Il a quitté la police, depuis cette affaire.

9h13 : début de l'audition des policiers

La Cour interroge les policiers. Elle souhaite revenir sur l'intervention musclée survenue ce soir de février 2018.

9h08: reprise de l'audience

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Culture

Michel Vust, nouveau Monsieur culture du canton de Vaud

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Le Conseil d'Etat vaudois a trouvé un successeur à Nicole Minder, qui partira à la retraite à la fin du mois (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Michel Vust est le nouveau directeur général de la culture du canton de Vaud. Nommé par le Conseil d'Etat, il entrera en fonctions le 1er octobre à la place de Nicole Minder qui, après 8 ans à ce poste, partira à la retraite.

Agé de 48 ans, Michel Vust est depuis 2018 le chef du Service de la culture de la Ville de Bienne. Licencié en lettres et formé à l'université de Lausanne et Genève, il a notamment travaillé pour le festival du film de Locarco et celui du film fantastique de Neuchâtel. Il a ensuite passé plusieurs années chez Pro Helvetia, avant de rejoindre Bienne.

Il siège également dans de nombreuses organisations de politique culturelle, comme le comité du Forum Culture et Economie et celui de la Commission romande de diffusion des spectacles (Corodis).

"Sa grande compréhension du fonctionnement des institutions politiques, des enjeux et des défis auxquels est confronté le secteur culturel, ainsi que la clarté de sa vision pour y répondre ont convaincu le jury", écrit jeudi l'Etat de Vaud. Il a été choisi parmi 51 candidatures.

Dès son entrée en fonction, il aura pour mission de conduire la transformation de l'actuel Service des affaires culturelles (SERAC) en une Direction générale de la culture, "ainsi que de consolider et mettre en oeuvre les lignes directrices de la politique culturelle vaudoise", poursuit le communiqué.

Le Conseil d'Etat tient aussi à remercier de Nicole Minder après "une carrière entière dévouée à la conservation du patrimoine, à la promotion de la création artistique et à l'accessibilité à la culture." Elle partira à la retraite le 31 juillet. Jusqu'à l'arrivée de Michel Vust, la direction sera assurée de manière intérimaire par Aline Delacrétaz.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vevey: référendum contre la pose de nouveaux horodateurs

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Un comité référendaire veut "endiguer la politique de non-stationnement" menée, selon lui, à Vevey (photo d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Un référendum a été lancé à Vevey contre l'achat et la pose de 17 horodateurs (en plus de 4 horodateurs en réserve) dans le quartier de Plan-Dessus. Le Conseil communal avait validé cet achat le 13 juin, en acceptant un crédit de 110'000 francs.

Le comité référendaire écrit jeudi dans un communiqué qu'il conteste "la nécessité de faire payer le stationnement dans un quartier éminemment résidentiel." Il ajoute qu'il souhaite aussi "endiguer la politique de non-stationnement menée tambour battant par la Municipalité."

De son côté, l'exécutif veveysan annonce qu'il a autorisé la récolte des signatures. Le comité référendaire a jusqu'au 12 août pour récolter 2041 paraphes, correspondant au 15% du corps électoral. En cas d'aboutissement du référendum, la votation communale pourrait avoir lieu le 24 novembre prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Bancomat attaqué à Savigny, malfrats en fuite

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La police vaudoise annonce qu'un bancomat a été attaqué durant la nuit de jeudi à Savigny (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une explosion a endommagé un bancomat à Savigny (VD) dans la nuit de mercredi à jeudi. Les auteurs n'ont pas été retrouvés et le butin est, pour l’heure, inconnu.

Des traces de l'explosion sont visibles et la déflagration a provoqué de gros dommages à l'immeuble résidentiel et commercial, à la place du Forum, indique jeudi la police cantonale vaudoise dans un communiqué.

En raison de l'utilisation vraisemblable d'explosif, le Ministère public de la Confédération a été informé et mène la procédure avec les enquêteurs de fedpol et de la police vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Fribourg/Vaud: La Broye Hebdo fête son quart de siècle

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La Broye Hebdo, qui fête son quart de siècle cette année, appartient depuis 2015 au Groupe Saint-Paul (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Broye Hebdo, journal de la Broye et du Vully vaudois et fribourgeois, édité par la société St-Paul Médias, célèbre ses 25 ans. L'anniversaire donne l'occasion d'aller dès vendredi à la rencontre des lecteurs et annonceurs "d’un bout à l’autre de la région".

La Broye Hebdo a paru en effet pour la première fois en décembre 1999, a indiqué jeudi La Broye Hebdo et St-Paul Médias, éditeur également du quotidien La Liberté et du trihebdomadaire La Gruyère. Le titre est né de la fusion de la Feuille d’avis de Lucens, du Journal d’Estavayer et du Démocrate de Payerne, rappelle le communiqué.

D’un magazine encarté dans les trois publications, La Broye Hebdo devient un bihebdomadaire intercantonal puis un hebdomadaire. Le titre intègre le Journal de Payerne en 2002, la Feuille d’avis d’Avenches en 2010 et le Journal de Moudon en 2021. Le journal appartient au Groupe Saint-Paul, à Fribourg, depuis 2015.

Force de la proximité

En 25 ans d'histoire, le credo de La Broye Hebdo n’a pas changé: faire battre le c½ur de la région. Sa rédaction est composée de sept journalistes professionnels et est dirigée par Isabelle Kottelat, rédactrice en chef. Elle est installée dans des locaux se trouvant dans la zone industrielle La Palaz, à Payerne.

La Broye Hebdo tire à près de 9000 exemplaires chaque semaine, et de 25'500 une fois par mois en tout-ménage, note l'éditeur. Depuis toujours, sa force est constituée par "sa proximité avec ses lecteurs", grâce à un réseau de correspondants sillonnant la région de Corcelles-le-Jorat à Sugiez, de Cheyres à Léchelles.

Pages spéciales

Au-delà, et jusqu’à fin octobre, La Broye Hebdo fera honneur à son slogan "C’est arrivé près de chez toi!". Elle ira rencontrer ses lecteurs et annonceurs au volant de sa "Broye mobile". Son équipe sillonnera la région et fera halte dans huit localités de la Broye et du Vully vaudois et fribourgeois pour des moments d’échange.

Enfin, le 14 novembre, il sera possible de découvrir ou de redécouvrir l’histoire de La Broye Hebdo ainsi que les défis de toute une région dans les pages spéciales qui paraîtront ce jour-là.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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