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Double Face reçoit l'ambassadeur de la cuisine Louis Villeneuve

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Louis Villeneuve
Louis Villeneuve décoré de la médaille de l’ordre national du Mérite en 2005. / @Les Éditions Noir sur Blanc

L’emblématique maître de salle de l’Hôtel de Ville de Crissier prend sa retraite. Double Face l'a rencontré. Entres anecdotes, émotion et passion, Louis Villeneuve se raconte au micro de Valérie Ogier et d'Isabelle Bertolini à l'occasion de la sortie de son ouvrage "Monsieur Louis : souverain majordome" disponible le 6 juin.

Désigné meilleur directeur de salle du monde en 2017, Louis Villeneuve était l'invité de Double Face dimanche dernier sur LFM. Il est venu nous présenter son livre "Monsieur Louis : souverain majordome", disponible ce jeudi. Un ouvrage retraçant son étonnant parcours, de son enfance dans la ferme de ses parents en Bretagne à la haute gastronomie de l'Hôtel de Ville de Crissier.

Un établissement de renommée au sein duquel il a officié durant 46 ans. Âgé de 73 ans, il aura notamment vu passer Richard Nixon, Björn Borg, Jacques Brel, Alain Delon, Charlie Chaplin, Salvador Dalí ou encore Jean-Paul Belmondo. Il leur a annoncé successivement les plats signés Girardet, Rochat, Violier et Giovannini. Le 23 décembre aura lieu son dernier service et il prendra congé de Crissier où il a officié en tant qu'ambassadeur de la cuisine.

Avant cette date fatidique, Monsieur Louis surnommé par certains "l'Amiral" a partagé avec nous sa passion et son savoir-faire, extrait de son livre compilant ses souvenirs professionnels de directeur de salle et de maitre d'hôtel.

Une interview en 5 volets à retrouver, en podcasts, ci-dessous :

Double Face, Louis Villeneuve "Souverain Majordome" 3/5

Double Face, Louis Villeneuve, "Souverain Majordome" 4/5

Double Face: Louis Villeneuve "Souverain Majordome"  5/5

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Double Face : Olivier Geissler, docteur rêves d'"Etoile filante"

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Olivier Geissler, co-directeur d'"Etoile filante", était l'invité de Double Face. / @etoilefilante.ch

Olivier Geissler, co-directeur de la Fondation "Etoile filante", qui réalise les rêves des enfants malades ou en situation de handicap, était l'invité de Double Face.

L'humanitaire, l'entraide et l'associatif sont profondément ancrés dans l'ADN d'Olivier Geissler. Fort de 17 années d'expérience au Service Social International - Suisse, dont 4 ans en tant que directeur et coordinateur de l'action pour l'Ukraine pour l'association tipiti, il a su mettre son expertise au service des plus vulnérables. Depuis 3 ans, il occupe le poste de co-directeur pour la Suisse romande de la Fondation "Etoile filante", une organisation basée à Lausanne et Zürich, dédiée à l'amélioration des conditions de vie des enfants malades ou en situation de handicap.

Les droits de l'enfant ont toujours été au cœur de son parcours professionnel. À travers la fondation, Olivier Geissler s'efforce de proposer des actions positives pour ces jeunes. Il accorde un grand soin à s'intéresser aux enfants sous sa responsabilité, à leurs univers, ainsi qu' à la dynamique familiale qui les entoure.

La mission de la Fondation "Etoile filante" est de réaliser les rêves de ces enfants, en leur offrant des moments de joie et d'espoir. Chaque projet est le fruit d'un travail collectif, où l'équipe se nourrit de l'énergie de ces enfants, qui font preuve d'un courage remarquable face à des situations de vie difficiles. Heureusement, pour une partie d'entre eux, ces aléas de vie ne sont pas irrémédiables.

Au contact des familles, les rêves des enfants prennent vie grâce notamment à l'engagement dévoué de nombreux bénévoles. Chaque année, entre 250 et 300 rêves sont imaginés, organisés et concrétisés en Suisse, dont un tiers en Suisse romande. La Fondation "Etoile filante" témoigne de la grande diversité de souhaits des enfants, allant d'une tournée en camion poubelle pour l'un des bénéficiaires à la réalisation d'un clip professionnel de rap pour un autre, dont on peut retrouver les coulisses de son projet, dans la vidéo jointe à cet article. 2 exemples parmi d'autres de rêves réalisés, souvent uniques et personnalisés. Chaque action réalisée est une source de joie et d'émerveillement, non seulement pour les enfants, mais aussi pour ceux qui s'investissent dans cette aventure humaine.

La Fondation "Étoile filante", créée il y a 31 ans à Zürich et présente en Suisse romande depuis 2006 se distingue aussi par son engagement à offrir des loisirs aux familles, en situation de précarité financière, ayant à charge des enfants malades ou en situation de handicap.

Pour mener à bien ces différentes missions, Olivier Geissler évoque l'importance de posséder des qualités d'écoute, tant pour l'équipe que pour les bénévoles qui accompagnent ces familles. Une bonne capacité organisationnelle est également primordiale pour assurer le bon déroulement des activités proposées.

Bien que la fondation soit davantage connue en Suisse alémanique, son impact en Suisse romande est tout aussi significatif. Avec une équipe composée d'environ 70 bénévoles et 12 collaborateurs, "Étoile filante" brille de mille feux et aide les enfants à retrouver le sourire.

Olivier Geissler, engagé au sein de la Fondation "Etoile filante", partage avec nous l'importance de se ressourcer pour maintenir un équilibre dans sa vie. Entre ses responsabilités, il trouve du temps à passer en famille avec ses deux enfants et s'adonne parfois à la course à pied ou au badminton. Lors de notre entretien, il a également évoqué l'inspiration qu'il a tirée de Rolf Widmer, ancien Directeur puis Président du Service Social International. Leur rencontre, bien avant son arrivée à la fondation, a marqué son parcours, notamment dans l'accueil de nombreux réfugiés ukrainiens.

Enfin Double Face se conclut, comme à son habitude, avec le traditionnel "Tac-au-tac". Notre invité, au travers de quelques questions en rafales, posées par Valérie Ogier et Isabelle Bertolini, nous apprend, entre autres, qu'il aime se réfugier en montagne, que le mot bienveillance est un mot qu'il apprécie, ou encore que la phrase qu'il se dit parfois pour s'encourager est : "vas-y, t'as rien à perdre".

Plus d'informations sur la fondation : etoilefilante.ch

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Double Face: Nicolas Feuz et Marc Voltenauer unis dans l'écriture

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Nicolas Feuz et Marc Voltenauer signent un 1er roman à quatre mains. / @Keystone, Laurent Gillieron

Les deux écrivains romands Nicolas Feuz et Marc Voltenauer ont collaboré sur un premier roman à quatre mains intitulé : "Ultimatum". Un ouvrage présenté dans Double Face.

Les deux stars du polar helvétique et amis le Neuchâtelois Nicolas Feuz et le Vaudois Marc Voltenauer ont sorti un premier roman à quatre mains nommé : "Ultimatum". Ils avaient déjà œuvré ensemble précédemment lors d'un premier crossover entre leurs deux univers. Une idée imaginée en 2016 et concrétisée dans "Eunoto. Les noces de sang" et "Qui a tué Heidi ?". Leurs protagonistes se saluaient alors sur le parking du centre de la police cantonale vaudoise de la Blécherette. Un clin d'œil décliné ensuite dans les "Frissons suisses", une série de livres policiers destinés aux 10-12 ans, pour lesquels les deux auteurs écrivent également.

Nombre de lecteurs les avaient alors interpellé afin de savoir quand ils allaient collaborer ensemble. Ils n'en avaient pas le projet jusqu'à ce que l'idée murisse à l'automne 2023, période durant laquelle le scénario d'"Ultimatum" a pris forme, prédécoupé en chapitres selon une technique partagée par les deux auteurs. Chacun a écrit, ensuite, les parties qu'il souhaitait selon ses envies, ses affinités, ses compétences, comme le racontent nos deux compères au micro de Valérie Ogier et d'Isabelle Bertolini.

Dans le monde de la création littéraire, la collaboration entre auteurs peut parfois être tumultueuse. Cependant, pour nos deux acolytes, le processus de création s'est révélé être d'une fluidité remarquable. Comme ils l'ont expliqué, des centaines de messages échangés par e-mail, WhatsApp ou téléphone ont jalonné leur parcours, mais étonnamment, aucune tension n'est venue entacher leur collaboration.

La seule tension palpable se trouve dans les pages de leur polar "Ultimatum", où l'intrigue captivante met en scène leurs héros, Andreas Auer et le juge Norbert Jemsen. Un thriller qui aborde des thèmes d'actualité tels que la menace terroriste ou notamment la sécurité intérieure.

Avant de devenir collègues et amis, les 2 barrons et larrons du polar romand se connaissaient déjà via leurs œuvres respectives. Avec leurs héros distincts, le policier Andreas Auer et le juge Norbert Jemsen, ils totalisent à eux deux, près de 20 romans d’investigation. A les entendre dans Double Face, leur collaboration, sans faille, témoigne d'une admiration et d'un respect mutuel profond.

"Ultimatum" se déroule entre les cantons de Vaud et de Berne dont l'intrigue se calque sur le modèle des séries scandinaves ou danoises, par exemple, narrant des intrigues politiques, économiques, à un niveau national ce qui, selon les 2 auteurs, est plutôt rare en Suisse romande ou les récits se concentrent généralement à un niveau local, régional. Une histoire qui se prêterait bien à une adaptation cinématographique tant le récit est imagé, d'une part, qu'il est inspiré de personnages réels, d'autre part, toujours selon Nicolas Feuz et Marc Voltenauer.

Une œuvre littéraire commune évoquée dans Double Face mais déjà des projets solo à venir pour Nicolas Feuz qui a fait suivre récemment un nouveau projet à la maison d'édition de Joël Dicker, avec lequel il a déjà collaboré par le passé. Un nouvel ouvrage dont la date de sortie pourrait être octobre/novembre 2025 selon le Neuchâtelois. Néanmoins dans le même temps, il pourrait y avoir une suite à "Ultimatum", selon leurs 2 auteurs. Ils se verraient bien en écrire deux autres afin de réaliser une trilogie. Une interview qui s'achève sur LFM avec la séquence du "Tac-au-tac" qui nous apprend notamment les qualités et les défauts de l'un et de l'autre de nos deux invités.

"Ultimatum" de Marc Voltenauer et Nicolas Feuz est disponible aux éditions Istya & Cie.

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Double Face : Vincent Perez ou la passion du cinéma

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"Les Rencontres du 7ème art" ont été créée par Vincent Perez en 2018 à Lausanne. / @Keystone, Jean-Christophe Bott

Fondateur des "Rencontres du 7ème art" en 2018, Vincent Perez était l'invité de Double Face afin d'évoquer notamment cet événement qui aura lieu à Lausanne du 7 au 16 mars.

Acteur, réalisateur, scénariste, photographe, et résidant sur Paris, il est de passage sur "ses terres", comme il l'a dit au micro de Valérie Ogier et d'Isabelle Bertolini, pour la 8ème édition des "Rencontres du 7ème art", avec pour objectif de transmettre sa passion qu'est le cinéma.

Né en 1964 à Lausanne d'un père espagnol et d'une mère allemande, le Vaudois a passé une partie de son enfance à Penthaz, Cheseaux et non loin de Moudon avant d'avoir eu le parcours artistique qu'on lui connaît. Enfant, il s'imaginait plutôt peintre et a suivi jusqu'à ses 18 ans des cours de dessins avant de se tourner, en grandissant, vers la photographie et la comédie. Un univers créatif qui lui a permis de s'échapper du réel. Un quotidien d'enfant rêveur, cabotin, très solitaire, durant lequel il se rappelle s'être beaucoup ennuyé. Des instants précieux, propices à la création. Durant cette période, il rencontra notamment le peintre suisse Pierre Guisling. Egalement présentateur à la Télévision Suisse Romande (TSR) dans différentes émissions culture, il invita Vincent Perez à participer à quelques-unes d'entres elles, renforçant ainsi son lien avec le monde artistique.

Certains mentors jouent un rôle crucial dans le développement des artistes. Pierre Guisling a été l'un de ces figures marquantes pour Vincent Perez, agissant comme un second père, appuyant sa démarche de vouloir monter à Paris pour devenir comédien auprès de son père biologique. Un chemin professionnel qui l'a ainsi amené au Conservatoire de Paris après avoir intégré le Conservatoire de Genève avec l'envie de développer des capacités théâtrales expérimentées au préalable sur scènes, à l'école mais aussi auprès du Théâtre de Moudon. Fait surprenant, Vincent Perez n'avait jamais été spectateur de pièces de théâtre avant de s'engager dans cette voie.

Avant de se tourner vers le théâtre, Vincent Perez a passé 2 ans à Lausanne, où il a travaillé comme portraitiste auprès du photographe Roberto Ackermann dans son atelier photo Tornow, situé en haut du Petit-Chêne, face à la gare. Une période qui lui a permis de développer un regard artistique et une sensibilité qui allaient nourrir sa future carrière d'acteur.

Une carrière d'acteur empreinte de rôles mémorables. En 1990, il s'impose sur la scène internationale avec son interprétation dans "Cyrano de Bergerac", un rôle qui lui vaut une nomination au César du meilleur espoir masculin. 2 ans plus tard, il brille à nouveau dans "Indochine", un film qui remporte l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Sa filmographie continue de s'enrichir avec des œuvres devenues des classiques du cinéma français, telles que "Fanfan" en 1993 et "La Reine Margot" en 1994. Des succès cinématographiques qui ont influé sur la vie du Vaudois.

Vincent Perez ne se contente pas d'être uniquement devant la caméra. Son rêve de réalisation et d'écriture le pousse également à faire ses débuts en 1992 en tant que réalisateur avec le court métrage "L'échange" qui est nommé au prix du jury du court-métrage au Festival de Cannes. En 1999, il revient derrière la caméra avec "Rien dire", également nommé à Cannes, avant de réaliser son premier long métrage, "Peau d'ange", en 2002, pour lequel il est aussi coscénariste.

Au-delà de ses succès professionnels, il partage avec nous sa vision de la vie dans Double Face sur LFM. Pour lui, une existence riche se définit avant tout par une vie remplie d'amour. Il se dit fier de la famille qu'il a construite, du temps qu'il a pu investir auprès des siens.

Vincent Perez est un artiste obsessionnel, toujours en quête de nouveaux projets et d'expressions créatives. Bien qu'il soit profondément investi dans le monde du cinéma, il n'a jamais abandonné la photographie, renouant avec cet art dans les années 2000. C'est ainsi qu'2020, il a présenté au Musée suisse de l'appareil photographique de Vevey un projet de portraits intitulé "Identités", témoignant de son engagement continu envers la capture de l'essence humaine.

Vincent Perez est un artiste en permanence dans le mouvement, état d'esprit nécessaire selon sa femme Karine Silla, avec dans les tiroirs des dizaines de projets. Certains ont vu le jour, d'autres pas, abandonnés en cours de route mais la passion est toujours bel et bien là et perceptible au travers de cette interview.

Une passion qui l'amena en 2018 à créer "Les rencontres du 7ème art", sur le simple constant qu'étant originaire de Penthaz, ville dans laquelle se situe le centre de recherche et d'archivage de la Cinémathèque suisse, il était naturel, pour lui de valoriser le patrimoine du cinéma suisse.

Vincent Perez est convaincu que le cinéma a le pouvoir de changer le monde. Pour l'édition 2025, il a choisi le thème "Love", qui promet d'explorer les différentes facettes de l'amour à travers une sélection de films emblématiques. Pendant dix jours, le festival proposera une quinzaine de films, allant de "Quand Harry rencontre Sally" à "Casablanca", en passant par "Qui a peur de Virginia Woolf ?" et "Her". Avec une telle programmation, Vincent Perez souhaite rassembler les passionnés de cinéma autour de cette émotion universelle.

Une interview confidences qui s'achève par le traditionnel "Tac-au-tac". Vincent Perez nous apprend entre autres avoir été récemment impressionné par le film : "The Brutalist". Il nous confie qu'il aurait aimer être au casting du film : "Elephant man" ou encore qu'il a bien plus confiance en lui aujourd'hui à 60 ans qu'à ses débuts.  Il conclura par un conseil : celui de s'écouter, d'écouter son intuition.

Les "Rencontres du 7ème art" ont lieu à Lausanne du 7 au 16 mars.

Plus d'infos : www.rencontres7art.ch

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Double Face : Marina Viotti, une diva pas comme les autres

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Marina Viotti ou l'art de marier classique et metal. / @www.marinaviotti.com

Après avoir raflé le prix de l’artiste lyrique de l’année aux Victoires de la musique classique en 2023, notre invitée a été récompensée en février aux Grammy Awards. Marina Viotti est l'invitée de Double Face.

La chanteuse lyrique franco-suisse Marina Viotti a récemment captivé le public lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Sa performance mémorable en duo avec le célèbre groupe de metal Gojira a fait sensation. Cette prestation audacieuse lui a valu d'être récompensée lors de la 67ème cérémonie des Grammy Awards, où elle a remporté le prix de la meilleure prestation metal le 2 février dernier.

Encore émue par cette reconnaissance, Marina Viotti a accordé une interview à Valérie Ogier et Isabelle Bertolini depuis Los Angeles, quelques heures seulement après avoir reçu ce prix prestigieux.

Née dans une famille de musiciens classiques, notre invitée a grandi dans un environnement où la musique était omniprésente. Fille d'un chef d'orchestre et d'une violoniste, elle a d'abord exploré le monde du metal avant de revenir à ses racines classiques, perfectionnant son art à Lausanne et à Vienne. Le chant a toujours été une passion pour elle, nourrie par les souvenirs d'enfance où elle assistait notamment aux opéras dirigés par son père.

Aujourd'hui, le prix qu'elle a reçu la propulse sous les projecteurs, lui offrant des opportunités de collaborations internationales, notamment aux États-Unis. Depuis sa consécration dans la cité des anges, de nombreuses propositions artistiques lui sont déjà parvenues, témoignant de l'engouement suscité par son talent.

Malgré cette reconnaissance elle reste humble et ancrée dans la réalité. Marquée par des défis de vie personnels et familiaux, dont une lutte contre le cancer ou encore la perte de son père, elle s'est investie corps et âme dans la musique tel un refuge. Elle se remémore, pour nous, son parcours à ses débuts dans le metal. Un univers différent du classique mais partageant des similitudes, notamment de part leurs dimensions "théâtrale". Un mélange des genres inspirant auquel elle s'était déjà confrontée en tant que spectatrice du groupe After Forever au sein duquel évoluait l'actuelle chanteuse du groupe Nightwish, un groupe de métal symphonique finlandais. Un premier concert de métal à Strasbourg où tout a basculé, éveillant en elle le désir de suivre cette même voie.

Marina Viotti est une artiste qui incarne à merveille le mélange des genres, alliant avec brio les univers du metal et de la musique classique. Au fil de ses expériences crossover, elle a su puiser dans ces deux mondes pour nourrir sa créativité. Elle constate d'ailleurs que de nombreux artistes ont récemment emprunté cette même voie, témoignant d'une tendance croissante.

Du metal, Marina Viotti a appris l'importance du partage, du contact avec le public et l'amour inconditionnel que les fans portent à leur musique. En revanche, la musique classique lui a inculqué des valeurs telles que la discipline, le respect de l'artistique et l'amené à développer une sensibilité profonde.

Refusant d'être catégorisée, Marina Viotti souhaite avant tout faire ce qu'elle aime, avec passion et professionnalisme. Sa spontanéité et son naturel se reflètent non seulement dans sa musique, mais également dans sa vie quotidienne. Elle nous confie avec sincérité qu'elle est la même, que ce soit sur scène ou dans la vie privée.

La musique classique, selon notre invitée, est un environnement particulièrement ouvert qui lui a permis de s'épanouir tant en Suisse qu'à l'étranger. Dès la fin de ses études, elle a été sollicitée par un grand nombre d'institutions et de projets. Son emploi du temps est, à ce titre, bien rempli, et elle nous a confié qu'il était déjà organisé jusqu'en 2030.

Pour gérer ses divers engagements, elle jongle avec jusqu'à six rôles en parallèle, une tâche qui demande une grande capacité d'organisation. Une charge de travail qui peut parfois devenir écrasante, d'où un certain besoin de lâcher prise. C'est pourquoi, pour l'année 2025, elle a pris la résolution de se libérer d'une partie de cette charge mentale afin de trouver un meilleur équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle.

Fraîchement récompensée d'un Grammy Award, Marina Viotti prend le temps de savourer cette distinction unique qu'elle considère comme un événement qui n'arrive qu'une fois dans une vie. Ses quinze heures de vol vers la Suisse lui offriront certainement l'occasion de digérer cette reconnaissance. Avant de rentrer chez elle, elle a pris le temps de répondre encore à quelques questions lors de notre séquence du "tac-au-tac".

Au cours de cet échange, la franco-suisse âgée de 38 ans, a partagé son rêve de chanter au Hellfest, un souhait qui pourrait bientôt se concrétiser ayant été contactée par l'organisation du festival suite à sa récompense aux Grammy Awards. Elle en a profité pour révéler son intérêt pour un autre genre musical : le flamenco. Enfin, Maria Viotti a délivré un message inspirant aux jeunes talents : "Osez être qui vous êtes, créez et ne vous mettez aucune limite." Un appel à la créativité et à l'authenticité.

La chanteuse lyrique dont le dernier album intitulé "Melankhôlia" est paru il y a quelques semaines et dans lequel elle lie ses deux amours: le classique et le rock extrême.

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