Vaud
Recours rejetés contre le parc éolien de Sainte-Croix
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Le Tribunal fédéral (TF) rejette pour l'essentiel les recours des opposants au parc éolien de Sainte-Croix. Deux mesures supplémentaires sont cependant imposées pour la protection des oiseaux et le respect des normes anti-bruit.
Dans un arrêt publié mercredi, la 1ère Cour de droit public estime que la procédure d'autorisation n'est pas critiquable. L'octroi du permis de construire peu après l'adoption du plan d'affection cantonal est admissible, dès lors que ces deux étapes ont été examinées sans restriction par les instances de recours. En outre, la coordination des procédures a été respectée.
Les juges de Mon Repos rejettent aussi les préoccupations liées à la protection de la nature et du paysage. Ils rappellent que certaines atteintes aux biotopes dignes de protection sont admises par la législation sur l'environnement, à condition qu'elles soient inévitables, que le projet soit d'intérêt public et qu'il ne puisse pas être réalisé ailleurs.
Intérêt national
Or la loi sur l'énergie prévoit que le développement des énergies renouvelables revêt un intérêt national. Ce dernier est reconnu pour les parcs éoliens à partir d'une production moyenne attendue de 20 gigawattheures (GWh) par an. Ce seuil fixé par le Conseil fédéral n'est pas critiquable, estime la Cour. La fixation d'un seuil plus élevé rendrait la réalisation de parcs éoliens pratiquement impossible en Suisse, ajoute le tribunal
En l'occurrence, le parc de Sainte-Croix, avec ses six éoliennes de 150 mètres, devrait produire entre 20 et 26 GWh par an. Il remplit ainsi la condition de l'intérêt national. Le Tribunal fédéral juge appropriées les mesures de protection des oiseaux, tel le contrôle radar permanent avec arrêt des hélices en période de forte migration.
Les magistrats imposent cependant une mesure complémentaire, soit l'extension de la fermeture hivernale de la route du col de l'Aiguillon jusqu'au 31 mai afin de garantir la tranquilité des espèces. En outre, un allégement des normes anti-bruit devra être accordé pour un emplacement qui ne les respecte pas.
La 1ère Cour de droit public rejette ainsi les recours déposés par l'Association pour la défense des Gittaz et du Mont-des-Cerfs, Birdlife, Helvetia Nostra, une commune et de nombreux particuliers. Le parc éolien est un projet de Romande Energie.
Projets en attente
Le verdict du TF sur Sainte-Croix était particulièrement attendu sachant que d'autres projets éoliens vaudois sont en attente d'une décision de justice. Le parc du Mollendruz (12 éoliennes) se trouve aussi dans les mains du TF, tout comme celui de Sur Grati (6) dans la région de Vallorbe ou encore EolJorat Sud (8) sur les hauts de Lausanne.
De son côté, le Tribunal cantonal vaudois a jusqu'ici rejeté les recours des associations environnementales. A une exception toutefois, le projet Eoljoux (7) dont les opposants ont obtenu gain de cause il y a un mois devant la justice vaudoise.
Culture
Crissier: la métamorphose urbaine vue par de jeunes photographes
Dix-huit nouveaux quartiers de la région lausannoise ont été immortalisés par des étudiants en photographie dans le cadre de l'exposition Horizon Ouest. Les panneaux grand format sont visibles dans l'espace public à Crissier (VD) jusqu'au 23 avril.
Des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) ont mis en lumière les premiers instants de 18 nouveaux quartiers de l'Ouest lausannois. Ils répondaient à l’initiative de l’association "Ouest lausannois: Prix Wakker 2011", indique un communiqué.
Chaque étudiant s’est vu attribuer un lieu spécifique: nouveau quartier, chantier ou bâtiment singulier, sur lequel il a travaillé durant l’année académique 2023-2024. Au-delà de devoir photographier des lieux parfois peu photogéniques, le défi était d'appréhender la dynamique particulière aux lieux en mutation.
Les photos exposées partagent ainsi des regards singuliers sur ces espaces de vie. Elles invitent tant les habitants de longue date que les nouveaux arrivants à parcourir ces quartiers, tout en s'interrogeant sur la façon dont on se les approprie.
L'exposition a d'abord été présentée à Bussigny. Après son passage à Crissier, elle fera halte à Ecublens, puis à Renens, jusqu’au 21 mai prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
PIB: perspectives assombries par la guerre commerciale
Le ciel se couvre sur les perspectives de l'économie vaudoise, son produit intérieur brut (PIB) et sa croissance, en raison des incertitudes liées à la guerre commerciale des tarifs douaniers. Si le rythme de croissance s'annonce faible, aucune récession ne semble en revanche pointer à l'horizon à ce jour.
La croissance devrait à nouveau s'inscrire cette année en dessous de la moyenne des quinze dernières années, vraisemblablement entre 1,2% et 1,7% pour 2025, ont indiqué mardi à Lausanne les partenaires de Conjoncture vaudoise, la Banque cantonale vaudoise (BCV), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud.
L'accélération envisagée autour de 1,8% l'an dernier lors des dernières prévisions annuelles n'aura donc certainement pas lieu. Les nuages d'incertitudes ne devraient d'ailleurs pas se dissiper pour 2026, avec une fourchette encore assez prudente et large à la fois, entre 0,8% et 1,9% pour le canton de Vaud.
"Vents contraires très puissants"
"Cela fait deux ans que le rythme de croissance est faible, qu'il patine et manque d'élan", a commenté Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la BCV. "Nous faisons face à des vents contraires qui sont très puissants. Dans notre canton, on sait les affronter, mais cette fois-ci ce sera un peu plus dur de les affronter" ces deux prochaines années, a-t-il illustré.
Dans ces perspectives "assombries" par une "incertitude de plus en plus élevée" à la suite de la guerre commerciale mondiale et les annonces américaines sur les droits de douane, une récession n'est pas à l'ordre du jour, selon les partenaires de Conjoncture vaudoise. L'économie vaudoise peut en outre compter sur le soutien d'une demande intérieure solide, ont-ils expliqué.
Et difficile de dire si la fameuse robustesse de l'économie du canton risque d'atteindre ses limites avec cette nouvelle crise. La diversité et l'hétérogénéité des entreprises sur sol vaudois, dont le tissu économique s'est adapté, dynamisé et constamment régénéré depuis la crise des années 90 et celles des années 2000, restent malgré tout un atout.
"Les fondamentaux sont là. Les finances publiques sont structurellement bonnes, elles sont saines, tout comme les bases économiques du canton", a rappelé Patrick Zurn, responsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie. Le taux de chômage demeure peu élevé (4,5%) et l'inflation est faible, a-t-il aussi souligné.
Pessimisme dans l'industrie
En raison du degré d'incertitude, les prévisions par branche sont à considérer avec prudence, selon les spécialistes. Toutefois, certaines tendances se dégagent, qui pourraient continuer de se vérifier cette année. La marche des affaires dans le secteur de l'industrie devrait être la plus touchée.
Dans les branches manufacturières, l'industrie des machines, la fabrication d'instruments de précision et l'horlogerie faisaient en effet déjà face à des vents contraires en raison du manque d'élan de la conjoncture mondiale. De nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer ces difficultés. C'est dans ces domaines que les entrepreneurs sont les plus pessimistes, selon M. Baechler.
En revanche, le fait que les médicaments en soient, en tout cas provisoirement, exemptés pourrait permettre à la chimie-pharma de continuer à "croître fortement" cette année. Le "med-tech" est "bien positionné" aussi. La construction bénéficie, elle, d'une demande "relativement solide".
Dans les services, l’hôtellerie-restauration pourrait voir son activité se "tasser" après le rebond suivant la crise du Covid-19 et les transports être "freinés par l'incertitude".
Les autres activités relevant du tertiaire, soit les services aux entreprises et les activités immobilières, les services financiers, les services publics et parapublics ainsi que le commerce devraient, eux, bénéficier d'une demande domestique "robuste".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Morges: un excédent de charges limité en 2024
La Ville de Morges (VD) a enregistré un excédent de charges de 3,5 millions de francs dans ses comptes 2024. Comme lors de l’exercice précédent, la commune a perçu davantage de recettes fiscales par rapport au budget, mais doit s’acquitter de charges péréquatives plus élevées.
Ce résultat, bien que négatif, se révèle significativement meilleur que le budget 2024. Ce dernier prévoyait un excédent de charges de 11,1 millions de francs, écrit la Municipalité mardi dans un communiqué.
Comme en 2023, cet écart s’explique en grande partie par des revenus d’impôt bien supérieurs aux attentes. Les revenus fiscaux ont atteint 81,5 millions en 2024, alors que le budget tablait sur 71,5 millions. Une fois encore, c’est l’impôt sur le bénéfice des personnes morales qui explique en majeure partie ce bon résultat.
Par conséquent, en vertu de ses rentrées fiscales plus élevées, la Ville de Morges doit davantage participer à la péréquation intercommunale. Sa contribution atteint 25,9 millions, soit 7,2 millions de plus que ce qui avait été budgétisé, ce qui affecte significativement le résultat.
Pour leur part, les charges maîtrisables effectives affichent une grande stabilité. Elles se sont montées à 44,1 millions en 2024, contre 44 millions budgétisé.
Les dépenses d’investissement se montent à 21,2 millions, financés à plus d’un tiers par les fonds propres. Près de la moitié (10,4 millions) concerne la rénovation et reconstruction du collège de Chanel, précise la Ville.
Enfin la dette nette s’élève à 93,8 millions. Son poids reste faible grâce à la baisse des taux d’intérêt.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Les juges s'intéressent à la course de cochons de l'Olma
La course de cochons de l'Olma n'est pas une compétition et ne peut pas être autorisée en tant que pari sportif local par Saint-Gall. Tel est le point de vue que l'Autorité intercantonale de surveillance des jeux a défendu avec succès devant le Tribunal fédéral.
Lors de ce point fort de la foire agricole, les cochons doivent courir aussi vite que possible jusqu'à la mangeoire en bout de piste sous les encouragements des spectateurs qui misent sur leurs favoris. Pour l'Autorité intercantonale de surveillance des jeux d'argent (GESPA), cet évènement populaire qui soulève tant d'enthousiasme doit être autorisé sous une désignation conforme à la loi sur les jeux d'argent.
Déboutée par le Tribunal administratif de Saint-Gall qui n'est pas entré en matière sur sa plainte, l'autorité s'est adressée au Tribunal fédéral. Ce dernier admet le recours et estime que l'autorité est en droit de contrôler si les mises sur les cochons Allegra, Ribeli ou Grunzula relèvent du pari ou de la loterie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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