Climat
Viola Amherd au chevet des zones sinistrées, routes encore coupées
La présidente de la Confédération Viola Amherd s'est rendue ce lundi matin en hélicoptère en Valais dans les zones frappées par les intempéries du week-end, avant de rejoindre le Tessin. L'armée poursuit en outre son engagement, avec l'envoi d'unités spécialisées.
En Valais comme au Tessin, Viola Amherd s'en va assurer les personnes touchées du soutien de la Confédération, annonce le DDPS.
Les inondations dévastatrices provoquées par les pluies diluviennes dans la nuit de samedi à dimanche ont entraîné notamment des glissements de terrain, faisant au moins quatre morts: trois dans le Val Maggia (TI) et à proximité, et un dans le Haut-Valais, à Saas Grund, plus au moins deux disparus. Des centaines de personnes ont été évacuées.
La présidente de la Confédération sera accompagnée en Valais du conseiller d’Etat valaisan Frédéric Favre, en charge de la sécurité, des institutions et du sport. L’après-midi, elle sera au Tessin pour se faire une idée de la situation sur place avec le président du Conseil d’Etat Christian Vitta. Elle s’entretiendra aussi avec les présidents des communes et les forces d’intervention.
Dans les prochains jours, dans le cadre de l'aide militaire en cas de catastrophe et à la demande des cantons, des formations spécialisées seront déployées pour aider la population touchée et appuyer les autorités concernées.
Noria de camions
Les secours étaient à partout l'oeuvre lundi dans les zones sinistrées. A Chippis (VS), "entre 10 et 18 camions se relaient pour maîtriser le niveau du cours d'eau", qui tendait à monter sous l'effet des matériaux qui flottent, a expliqué à Keystone-ATS Marc-André Genolet, porte-parole de l'état-major de conduite des villages de St Léonard, Grône et Chippis.
Quelque 25'000 m3 de gravats avaient été évacués lundi matin de la Navizance, la rivière qui prend sa source à Zinal et se jette dans le Rhône.
Routes et cols fermés dans le Haut-Valais
Toujours dans le Valais Central, un tronçon de l'autoroute A9 restait fermé dans les deux directions lundi matin. Les eaux empêchaient également la circulation entre Sierre-Est et Sierre-Ouest. Des déviations ont été mises en place, a indiqué le TCS.
La route du col du Simplon était elle aussi toujours impraticable en raison d'un éboulement.
Du côté de Saas Fee, la route entre Saas-Baalen et Saas-Grund était bouclée, tout comme le col du Nefenen entre Ulrichen (VS) et Aurolo (TI). Zermatt en revanche demeurait atteignable,
En outre, la ligne ferroviaire entre Leuk et Gampel-Steg était toujours interrompue lundi en raison des inondations. Les trains interrégions entre Sierre et Brigue ne pouvaient pas circuler.
Survol militaire
Le DDPS rappelle que des hélicoptères de l’armée sont engagés depuis dimanche matin pour fournir aux autorités civiles des images complètes de la situation permettant d’évaluer l’ampleur des dégâts. En plus de la reconnaissance aérienne, l'aide de l'armée a aussi permis, via l'engagement de deux Super Puma, d'évacuer environ 300 personnes d’une zone coupée du monde, au Tessin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Alfred rétrogradé en dépression tropicale à l'approche de Brisbane
Le cyclone Alfred s'est affaibli samedi et a été rétrogradé en dépression tropicale en approchant de la côte est de l'Australie, soumise à des vents forts et balayée par la pluie. Il menace encore de provoquer des inondations majeures.
Alfred se trouvait samedi matin à environ 65 kilomètres au large de la capitale du Queensland, Brisbane, ont indiqué les prévisionnistes du gouvernement dans une dernière mise à jour. La tempête se déplaçait lentement vers le nord et devrait aborder les terres plus tard dans la matinée.
"Malgré son affaiblissement, de fortes pluies devraient continuer à tomber sur le sud-est du Queensland et le nord-est de la Nouvelle-Galles du Sud pendant le week-end", a déclaré le bureau australien de météorologie. Les pluies pourraient encore provoquer des crues subites, "dangereuses et potentiellement mortelles" sur les 400 kilomètres de littoral des deux Etats australiens, a-t-il ajouté.
Voiture emportée par une rivière
Un homme est porté disparu après que son 4x4 a été emporté par les flots alors qu'il traversait un pont sur une rivière en crue. Il a réussi à sortir de son véhicule et a tenté en vain de s'accrocher à une branche. "L'homme a été emporté par l'arbre et a été vu en train de sombrer dans l'eau et n'a plus été revu depuis", a précisé la police dans un communiqué.
"Bien que [le cyclone Alfred] ait été abaissé, des risques très sérieux subsistent et il est donc important que les [Australiens] ne considèrent pas cet abaissement comme une raison de se relâcher", a mis en garde le premier ministre australien Anthony Albanese. "Son impact sera grave et s'intensifiera au cours des prochaines heures et même des prochains jours".
Les pluies menacent les rivières engorgées de la région, a déclaré Daniel Hayes, du bureau australien de météorologie. A Lismore, dans le nord de la Nouvelles-Galles du Sud, la rivière Wilsons menace un barrage de 10,6 mètres de haut. "Il est tout à fait possible qu'elle atteigne le barrage et qu'elle passe par-dessus", a averti le météorologue.
En Nouvelles-Galles du Sud, environ 16'200 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer, selon les services d'urgence australiens. Près de 240'000 foyers dans le Queensland étaient privés d'électricité samedi matin après que les vents ont renversé des lignes. Plus au sud, environ 39'000 foyers et entreprises étaient plongés dans le noir dans l'Etat de la Nouvelles-Galles du Sud, de même source.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
La Chaux-de-Fonds: réaménagement post-tempête du parc des Crêtets
Le parc des Crêtets à La Chaux-de-Fonds (NE), dont 80% des arbres ont été détruits par la tempête de juillet 2023, sera réaménagé. Le montant total des travaux de réhabilitation et de replantation se monte à 7,6 millions de francs, dont un tiers provient de dons.
"Nous profitons de cette catastrophe pour redonner la splendeur d'antan à ce parc, mais en le rendant moderne", a déclaré vendredi à un vidéaste de Keystone-ATS Ilinka Guyot, conseillère communale en charge des espaces publics.
Ce projet est financé par deux crédits. La partie liée aux réparations post-tempête a été votée en août 2023. Elle se monte à plus de 4,6 millions de francs, dont 2 millions issu de dons, de prélèvements dans les fonds et de remboursements des assurances.
La 2e partie, dédiée aux améliorations du parc, est financée par un crédit octroyé par le Conseil général en février. Le montant pour ces travaux se monte à près de 3 millions, dont 2,5 millions à la charge de la Ville.
"Les nombreux dons ont largement financé le projet", a ajouté Ilinka Guyot. Ils proviennent de collectivités publiques, d'entreprises, de privés et notamment de l'association "Des arbres pour rêver demain" qui a prévu de verser 650'000 francs pour le parc des Crêtets.
Au total, l'association a collecté - grâce à 700 donateurs - 1,253 million de francs entre juillet 2023 et janvier 2025. "Un soutien crucial pour la renaissance du patrimoine arboré de La Chaux-de-Fonds", a précisé la Ville.
Favoriser la biodiversité
"Nous souhaitons replanter une végétation adaptée aux changements climatiques comme des pins, des platanes ou des chênes", a précisé Edgar Ramel, architecte paysagiste, responsable secteur vert. La biodiversité sera favorisée avec des plans d'eau, une cascade et une zone de biotope humide.
Les autorités ont expliqué que le programme de replantation urbaine s'est renforcé grâce à une collaboration inter-villes pour restaurer le caractère verdoyant de La Chaux-de-Fonds. En 2024, on compte 270 arbres majeurs plantés, 1600 jeunes plants et arbustes introduits, 5000 m2 de nouveaux espaces boisés créés et 2000 m2 de prairies urbaines installées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
La banquise mondiale atteint un nouveau plus bas historique
L'étendue cumulée de la banquise autour des deux pôles a atteint un nouveau minimum historique en février, a annoncé jeudi le réseau européen Copernicus. Le phénomène est particulièrement marqué dans l'Arctique.
Les trois mois correspondant à l'hiver de l'hémisphère nord (décembre-février) ont en outre été presque aussi chauds que le record de l'an dernier, précise dans son bulletin mensuel l'observatoire européen Copernicus.
"Février 2025 s'inscrit dans la lignée des températures records ou quasi records observées au cours des deux dernières années" sous l'effet du réchauffement climatique, souligne dans un communiqué Samantha Burgess, du centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).
"L'une des conséquences d'un monde plus chaud est la fonte de la glace de mer" conduisant "l'étendue mondiale de la banquise à un minimum historique", ajoute-t-elle. La banquise fond naturellement l'été (en Antarctique en ce moment) et se reforme l'hiver (Arctique), mais en des proportions désormais déclinantes.
Le 7 février, "un plus bas record a été atteint concernant la surface de banquise cumulée" autour de l'Arctique et l'Antarctique, indique Copernicus. Cette fonte des glaces est particulièrement marquée dans l'Arctique.
2024 année la plus chaude
La banquise de l'Antarctique, sans battre le record absolu, est néanmoins 26% moins importante que sa moyenne saisonnière au coeur de l'été austral. Le minimum annuel pourrait avoir été atteint à la fin février, indique Copernicus. "Si cela se confirme, il s'agirait du deuxième minimum le plus bas enregistré par les satellites".
La planète entame une troisième année d'affilée avec des températures historiquement élevées, après que 2024 est devenue l'année la plus chaude jamais mesurée, battant le record de 2023.
Les climatologues s'attendaient à ce que les températures mondiales exceptionnelles depuis deux ans s'atténuent après la fin du cycle du phénomène El Niño, synonyme de réchauffement supplémentaire, qui avait atteint son apogée en janvier 2024. Mais le thermomètre continue de battre ou de frôler les records.
Même si février 2025 n'est que le troisième mois de février le plus chaud des annales, il reste toutefois hors normes, plus chaud de 1,5 degré Celsius par rapport au niveau préindustriel, souligne Copernicus. Ce niveau figure dans l'accord de Paris sur le climat pour éviter la multiplication des catastrophes climatiques mondiales.
Contrastes régionaux
Selon l'ONU, le monde est en route pour franchir durablement ce seuil au début des années 2030. Mais des études récentes suggèrent que cette étape pourrait être dépassée avant la fin de cette décennie.
Février a été marqué notamment par d'importants incendies en Argentine et plusieurs cyclones dans le sud-est de l'Afrique et le Pacifique Sud. Les moyennes mondiales, élevées, cachent de forts contrastes.
Une grande partie de l'Arctique, les Alpes et l'Himalaya, ainsi que la Scandinavie, le nord du Chili et de l'Argentine, le Mexique, l'Inde ou la Floride ont connu des températures très chaudes pour un mois de février.
En revanche, une vague glaciale a été observée dans l'ouest des Etats-Unis et il a également fait froid en Turquie, Europe de l'Est et au Moyen-Orient, ainsi que dans une vaste part de l'Asie orientale.
Les océans restent anormalement chauds aussi. La température à la surface des mers a été la deuxième plus élevée jamais enregistrée en février, avec 20,88 degrés de moyenne mondiale. Les océans, régulateurs cruciaux du climat et puits de carbone, stockent plus de 90% de l'excès de chaleur causé par les émissions de gaz à effet de serre de l'humanité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
La Niña devrait être de "courte durée", selon l'ONU
La Niña, associée à des températures mondiales plus basses, devrait être de "courte durée", a indiqué l'Organisation météorologique mondiale (OMM) de l'ONU jeudi. Le phénomène a commencé à se manifester en décembre.
Selon les prévisions des centres mondiaux de production de prévisions saisonnières relevant de l'OMM, les températures de surface de l'océan Pacifique équatorial, qui sont actuellement inférieures à la moyenne, devraient rapidement revenir à la normale, affirme l'organisation dans un communiqué.
La probabilité de retour à des conditions dites "neutres - ne dénotant ni un épisode El Niño ni un épisode La Niña - s'élève à 60% pour la période de mars à mai" et "atteint 70% pour la période d'avril à juin".
Janvier, mois le plus chaud
En décembre dernier, l'OMM avait averti que l'arrivée de La Niña serait insuffisante pour compenser les effets du réchauffement climatique. Ainsi, janvier 2025 a été le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré, relève l'organisation dans son communiqué.
Le phénomène La Niña correspond au refroidissement à grande échelle des eaux de surface dans le centre et l'est du Pacifique équatorial, associé à des variations de la circulation atmosphérique tropicale, plus précisément des vents, de la pression et des précipitations, explique l'OMM. En règle générale, le phénomène La Niña produit des effets climatiques opposés à ceux d'El Niño, notamment dans les régions tropicales.
L'OMM estime aussi que la probabilité qu'un épisode El Niño apparaisse pendant la période de prévision, à savoir de mars à juin, est "négligeable".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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