Culture
Viceversa Littérature, trésor de la richesse littéraire suisse
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Depuis une dizaine d'années, le portail en ligne Viceversa Littérature, ainsi que la revue homonyme née en 2007, promeut la littérature suisse dans trois langues nationales afin de montrer sa richesse. Keystone-ATS en a parlé avec Ruth Gantert, rédactrice en chef.
En octobre prochain, le portail en ligne Viceversa littérature fêtera ses 10 ans. Il est né en 2012 pour prendre la suite du site romand cultureactif.ch, "lié au magazine Se croiser, qui avait pour but de faire connaître la littérature suisse", explique la rédactrice en chef Ruth Gantert au téléphone.
La mission de Viceversa Littérature est la même, mais elle vise également à promouvoir la littérature suisse dans les trois langues nationales. Existant sous la forme d'une plateforme en ligne et d'un magazine, le portail est un projet de l'association Service de Presse Suisse, dont Mme Gantert est également la directrice artistique.
Service de Presse Suisse est soutenu par des fonds publics provenant de l'Office fédéral de la culture (OFC) et de Pro Helvetia. Les soutiens proviennent aussi des cantons et des fondations privées comme la Fondation Leenaards.
Vision pragmatique
"Nous avons une idée très pragmatique de la littérature suisse", explique Ruth Gantert. "Nous considérons comme tel tout ce qui a été écrit dans l'une des quatre langues nationales. Indépendamment de la nationalité de l'auteur"; un auteur qui doit néanmoins vivre au sein de la Confédération ou y avoir été actif pour des motifs professionnels. "Il ne faut pas oublier non plus que la littérature helvétique existe aussi dans d'autres langues", ajoute-t-elle.
Viceversa Littérature veut également "susciter l'intérêt des maisons d'édition", indique la rédactrice en chef. Par exemple, en présentant des nouveaux auteurs qui pourront ensuite être publiés ou traduits dans d'autres langues nationales.
La rédaction est composée d'un groupe de douze personnes qui proviennent de toute la Suisse, auquel s'ajoutent des contributions venant de plus loin, ajoute Ruth Gantert.
Est-ce que la littérature suisse se distingue des autres? "La forme courte est peut-être une particularité suisse", explique-t-elle, citant l'exemple de Massimo Daviddi qui, comme beaucoup d'autres auteurs, privilégiait la poésie. Mme Gantert précise en outre que la forme courte touche à la fois la poésie et la prose.
Base de données impressionnante
Le portail en ligne possède une richesse notoire: pas moins de 4402 auteurs et 18'041 livres sont recensés dans la base de données, alimentée par les contacts avec les écrivains eux-mêmes, les maisons d'édition, les radios et les journaux, détaille la rédactrice en cheffe. La plateforme contient la bibliographie complète des auteurs, dont les oeuvres sont sélectionnées pour la critique.
"Nous accordons beaucoup d'importance à la traduction", explique Ruth Gantert. En ligne, les critiques sont rédigées dans la langue dans laquelle le livre est écrit, déclare-t-elle, mais le résumé de l'oeuvre est traduit dans les trois langues.
Le site n'existe pas en romanche, principalement car "les personnes qui parlent romanche connaissent toute également une autre langue", indique la rédactrice en chef. Il y a aussi le problème de savoir lequel des cinq dialectes existants utiliser, souligne-t-elle.
Le magazine
Le magazine annuel Viceversa Littérature, publié en français, allemand et italien, est divisé en plusieurs sections. Parmi celles-ci figure "Ici et ailleurs", une rubrique consacrée à des auteurs étrangers, parfois du passé, explique Mme Gantert. L'édition de cette année présente, par exemple, un texte de l'écrivaine française Marie-Hélène Lafon.
Quant au thème du numéro 16, "La part sauvage", Ruth Gantert déclare que "nous nous sommes intéressés à la nature à une époque où nous la détruisons". C'est également ce qu'affirme l'éditorial de Natalia Proserpi, rédactrice en chef pour la section italienne: "Le retour à la nature nous fait prendre conscience de notre action destructrice, précisément lorsque, émerveillés à la vue d'une empreinte, nous découvrons nos traces dans des endroits cachés".
On doit les dessins de ce dernier numéro au Genevois Tom Tirabosco. La nature sauvage et les rapports entre les êtres humains et l'environnement sont au centre de ses préoccupations.
La section "Ecrivains" contient des "portraits d'auteurs reconnus", explique la rédactrice en chef. Dans ce numéro, il s'agit de Tommaso Soldini, Silvia Ricci Lempen et Christoph Gleiser. Dans la rubrique "carnets inédits", on peut découvrir des textes d'auteurs émergents tels que Matteo Ferretti ou Rebecca Gisler.
Le magazine propose également la rubrique "L'année littéraire suisse 2021", qui passe brièvement en revue les différentes publications parues dans les quatre langues nationales au cours de l'année précédente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Quatre jours pour découvrir la Croix-Rouge et ses valeurs
Les valeurs humanitaires seront à l'honneur à Genève du 7 au 10 mai à l'occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (JMCR). Spectacles et visites guidées figurent au programme de ces quatre journées.
Le 8 mai est le jour anniversaire de la naissance du fondateur du Mouvement de la Croix-Rouge, le Genevois Henry Dunant. L'occasion, pour le comité de la JMCR, de mettre en avant les valeurs humanitaires ainsi que l'engagement de plus de 16 millions de volontaires dans le monde. Au vu des enjeux qui pèsent sur la Genève internationale, cette édition se veut aussi signe d'espoir.
Du mercredi au samedi, le parc des Bastions abritera un "village" où les différents acteurs du mouvement présenteront leurs activités sur des stands d'information. Contes, exercices de simulation cardiaque, jeu de piste ou encore démonstrations avec des chiens de sauvetage figurent parmi les animations qui seront proposées.
Sphère miroir
Le jeudi, le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR) organisera, dans ses murs, des ateliers et une visite de l'exposition temporaire. Le samedi, des visites guidées au centre-ville feront le tour des lieux où le plus grand mouvement humanitaire au monde a vu le jour et où le droit humanitaire international s'est développé.
Côté artistique, le parc des Bastions accueillera un spectacle de danse sur le thème de l'universalité, une pièce de théâtre de Serge Bimpage sur la vie d'Henry Dunant, incarné par Vincent Aubert, et un concert de la Fanfare du Loup. Et une sphère miroir de dix mètres de diamètre, créée par François Abélanet et reflétant les principes fondamentaux du mouvement, y sera installée.
Tous les événements sont gratuits, sauf ceux au MICR, et certains d'entre eux nécessitent une inscription préalable. A noter encore que le drapeau du mouvement flottera sur de nombreux édifices, que le Jet d'eau sera illuminé de rouge et que les statues des pères fondateurs du premier comité de la Croix-Rouge seront drapées pour la JMCR.
www.croix-rouge-ge.ch/nos-evenements
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Grandson met en lumière ses liens invisibles avec le Japon
A découvrir jusqu'à la fin mai à Grandson (VD), "Yatagarasu Grandson-Japon, une histoire de corbeaux" propose un dialogue entre patrimoine suisse et culture japonaise. A travers des arts visuels, des conférences et des ateliers participatifs, la manifestation rend hommage au Yatagarasu, le corbeau mythologique japonais.
"Yatagarasu" propose un parcours immersif mêlant installations, photographies, calligraphies et empreintes naturelles. Ce projet s'inspire des similitudes entre le blason de Grandson et la mythologie japonaise, ainsi que par la forte présence du corbeau dans ces deux cultures.
Une rencontre littéraire avec Corinne Atlan, traductrice et spécialiste du Japon, sera organisée autour de son livre "Haïkus de Kyoto". Parmi les temps forts figurent également des échanges avec les auteurs Sophie Gallé-Soas, Guillaume Gagnière et Florence Marville.
Le public pourra prendre part à des ateliers de calligraphie, d'haïkus, d'origami et à une cérémonie du thé. De plus, un "popup store" sera dédié à l'artisanat japonais.
Patronné par l'Ambassade du Japon en Suisse, l'événement prendra place dans différents lieux à Grandson jusqu'au 28 mai 2025. Le vernissage de l'exposition est programmé le 1er mai à l'Ancien Couvent des Cordeliers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'UNIGE propose un nouveau festival culturel ouvert au public
Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.
Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.
Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.
L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français
Le Tessinois Luca Brunoni continue sa route d'écrivain, même s'il est toujours professeur de droit à la HEG de Neuchâtel. Après le succès de "Les silences" paru en 2023 et traduit de l'italien, il vient de sortir "En surface", son premier roman rédigé directement en français.
"Mon premier jet était en italien. Ma langue maternelle permet à l'écriture de fuser et de donner un rythme et ensuite, lorsque l’histoire est en place, je retravaille le tout en français", a déclaré à Keystone-ATS Luca Brunoni.
Avec "En surface", son premier roman écrit directement en français le 2e publié par Finitude, Luca Brunoni décrit le réveil d'une femme endormie qui vivait en surface et qui se demande si elle doit livrer son fils à la justice. L'intrigue principale se passe autour du lac, non situé par l'auteur, mais qui pourrait correspondre à celui de la Vallée de Joux (VD).
Les traitements, infligés par le passé aux personnes déclassées par la société, hantent les romans du Tessinois. Dans "les silences", la thématique des enfants placés chez des paysans d'un village de montagne était mise en lumière et dans "En surface" est abordée la question des filles mères, dont on donnait les enfants à l'adoption.
Plusieurs solitaires ou marginaux gravitent dans le roman, dont certains logent dans un camping d'une petite station touristique hors saison. Le livre se lit facilement avec des dialogues bien menés, des personnages attachants et une intrigue qui donne envie au lecteur d'avancer dans l'histoire.
En lice pour plusieurs prix
Le roman a eu un bon accueil au Festival du livre de Paris. Il est en lice pour plusieurs prix littéraires.
Les livres de Luca Brunoni s’insèrent dans l’univers du roman noir, même si ce ne sont pas des thrillers et même s'ils ne sont pas forcément très sombres. Avant "En surface", l'écrivain a sorti "Indelebile", écrit en italien, qui évoque la situation de Lugano, au début des années 2000, où il y avait alors de gros problèmes de trafic de drogue.
La version originale de "Les silences", en italien, a gagné le prix Leggimontagna et a connu une certaine notoriété. Il a tapé dans l'oeil de l'écrivain Joseph Incardona, qui a proposé à sa maison d'édition Finitude, basée à Bordeaux (F), de le traduire en français.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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