Suisse
Vers une votation que sur les avions de combat
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Le peuple devrait pouvoir trancher rapidement sur l'acquisition de nouveaux avions de combat, mais pas sur les moyens de défense sol-air. L'expert Claude Nicollier recommande de séparer les deux volets du projet à huit milliards de francs pour la défense aérienne.
La ministre de la défense Viola Amherd a dévoilé jeudi les résultats de plusieurs études. Elle les avait demandées pour se faire un tableau complet du dossier hérité de Guy Parmelin avant que le Conseil fédéral se penche à nouveau sur le dossier. Le gouvernement devrait trancher sur la forme des acquisitions avant l'été.
Pour l'ex-astronaute et pilote militaire Claude Nicollier, le rapport "Avenir de la défense aérienne" est très bon. La cheffe de la défense doit le sanctionner comme base reconnue pour les travaux, ce qui devrait mettre fin à bon nombre de polémiques nuisibles.
En revanche, la voie politique choisie doit être revue. L'année dernière, le Conseil fédéral avait opté pour un arrêté de planification pouvant être combattu par référendum pour l’achat combiné de nouveaux jets et de moyens de défense sol-air de longue portée.
Bataille émotionnelle
Selon M.Nicollier, ce processus nouveau et inconnu est judicieux pour l'avion de combat. Mais il est inutile de mêler un autre système d'armes à cette prochaine bataille qui ne concerne que l'avion et qui s'annonce "comme de coutume, bien plus émotionnelle que professionnelle".
Le dossier est déjà en retard de quinze ans sur la planification initiale, fait-il valoir. Si le projet Air2030 ne peut être réalisé à l'horizon prévu, cela signifiera la fin de la défense aérienne et la police du ciel dès 2030, avertit l'astronaute. Le pays ne pouvant prendre un tel risque, il est temps de se limiter à l'essentiel et à ce qui est réalisable.
Cette conclusion rejoint l'avis de plusieurs partis bourgeois. En consultation, le PLR et le PDC avaient critiqué l'idée de lier dans un même paquet l'achat de jets et le renouvellement de la défense sol-air.
Fin de vie
Tous les moyens de défense aérienne arrivant en fin de vie, l'expert soutient un renouvellement global. Selon lui, il faut tendre à l'acquisition d'une quarantaine d'avions avec un retrait progressif des F/A-18 et des F-5 Tiger lors de l'acquisition du prochain jet.
Le système de défense sol-air pourrait couvrir environ 15'000 km2 (surface du Plateau suisse). L'équilibre entre avions de combat et défense sol-air serait ainsi assuré. Cette solution est toutefois devisée par les experts à 9 milliards, et le Conseil fédéral a fixé un plafond de 8 milliards. Il faudra s'en approcher le plus possible.
Affaires compensatoires
Les affaires compensatoires sont un autre point sensible du dossier. Selon les exigences du Conseil fédéral, les entreprises étrangères avec lesquelles des contrats seront signés devront compenser 100% de la valeur des contrats par des affaires en Suisse.
Dans son rapport sur le sujet, l'ancien directeur du Contrôle fédéral des finances Kurt Grüter est sceptique sur un mécanisme qui enfreint le principe de la liberté du commerce et de l’industrie. Pour l'expert, seules les affaires compensatoires directes et les affaires compensatoires indirectes relatives à la technologie et à l’industrie de sécurité sont pertinentes.
Une compensation intégrale n'est en outre pas réalisable. Compte tenu d'un volume de 6 à 7 milliards de francs, il serait plus réaliste de fixer à 20% les affaires compensatoires directes et à 40% les affaires compensatoires indirectes destinées à la technologie et à l’industrie de sécurité. L'exemple du Gripen montre qu'une participation directe est difficile à mettre en place.
Pour augmenter l'efficacité des compensations, la durée devrait être limitée, à deux ans après l'expiration du commerce d'armement. Pour le F/A-18, elle avait été fixée à 10 ans, selon armasuisse. Une durée plus longue ne devrait être envisagée qu'avec des échéances.
KEYSTONE-ATS
Suisse
Une commission veut 1 milliard de plus pour des munitions
L'armée suisse devrait disposer d'un milliard de francs supplémentaire pour des munitions destinées aux systèmes de défense sol-air. La commission compétente du Conseil national a pris cette décision dans le cadre du message sur l'armée 2025.
La commission de politique de sécurité du National propose, par 16 voix contre 9, un crédit d'engagement supplémentaire d'un milliard de francs pour l'achat de munitions pour les systèmes DSA de longue et moyenne portées ainsi que pour des systèmes d’appui de feu indirect à moyenne distance, indique mardi un communiqué des services du Parlement.
L'objectif est d'augmenter la capacité à durer. Pour la majorité, il est impératif que la Suisse, grâce à une première tranche de crédit pour les munitions, puisse conclure des contrats en temps voulu et s'assurer ainsi des créneaux de livraison. Une partie des munitions peut être produite en Suisse.
Pour la minorité de gauche, un crédit supplémentaire ne peut être discuté que si une solution de financement a préalablement été trouvée.
Pas de renvoi
Le Conseil fédéral demande des crédits d'engagement de 1,69 milliard de francs pour 2025, dont 1,5 milliard pour le programme d'armement, notamment pour des nouveaux blindés. Ces dépenses se fondent sur l'objectif du Parlement d'allouer à l'armée 1% du PIB d'ici 2032.
Lors des débats de commission, la gauche a tenté en vain de renvoyer tout le paquet au Conseil fédéral, afin que celui-ci adapte le programme d’armement "aux défis réels en matière de politique de sécurité": menaces hybrides, cyberrisques, dangers terroristes et catastrophes graves. La majorité de la commission a rejeté la proposition par 17 voix contre 8, "en raison du caractère urgent des acquisitions du fait de la situation tendue en matière de politique de sécurité".
Le programme d'armement a finalement passé la rampe par 16 voix contre 6 et 3 abstentions. Il passera au Conseil national lors de la session d'été.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud: les députés écartent l'idée d'une stratégie égalité cantonale
Le Grand Conseil vaudois ne veut pas d'une stratégie cantonale en matière d'égalité. Un postulat de la gauche a été classé mardi par la majorité de droite, laquelle estime que les mesures actuelles suffisent.
Pour la postulante Muriel Thalmann, il n'est "pas suffisant" de s'appuyer sur la stratégie fédérale sur l'égalité. Et comme de "très nombreux cantons ou villes", Vaud devrait aussi élaborer sa propre stratégie. Celle-ci permettrait d'avoir une "vision d'ensemble" et de ne plus agir "au coup par coup", a relevé la socialiste.
Des objectifs cantonaux pourraient ainsi être fixés et faire l'objet de bilan. Une telle stratégie permettrait encore de "garantir l'ancrage institutionnel au sein de l'administration", a-t-elle ajouté.
Plus autres membres dans la gauche ont abondé dans le même sens, affirmant qu'il était "honteux" que le Canton de Vaud ne dispose pas d'une telle stratégie. "Beaucoup de choses ont déjà été réalisées, mais ces mesures sont dispersées. Il faudrait les réunir et leur donner un cap", a indiqué Céline Misiego (Ensemble à gauche - POP).
Plusieurs références
Pour les opposants en revanche, une telle stratégie cantonale serait redondante avec ce qui se fait déjà. Et notamment avec les objectifs figurant dans le Programme de législature du Conseil d'Etat.
Le Canton peut aussi s'appuyer sur le travail du Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH), la stratégie fédérale en matière d'égalité ou encore la Charte romande de l'égalité, signée en 2023. Par ailleurs, la mise en place d'une telle stratégie cantonale aurait un coût financier pour l'Etat de Vaud.
Au vote, le postulat a été refusé par 77 députés, contre 57 avis favorables et quatre abstentions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Perspectives amères pour le chocolat suisse
Les ventes de chocolat suisse ont stagné l'an dernier, avec une évolution des exportations jugée "alarmante" par la branche. D'autant plus que la flambée des prix du cacao et la pression réglementaire assombrissent les perspectives.
"La légère croissance du marché intérieur (+1,7%) a été contrebalancée par le surplace des exportations (+0,2%)", note la faîtière Chocosuisse mardi dans un communiqué. Et au vu de la part de 72,1% de ces dernières dans les ventes totales, cela "sonne comme un signal d'alarme pour la branche".
Au final, le volume de chocolat suisse vendu n'a que légèrement augmenté de 0,6% par rapport à 2023, s'établissant à 209'096 tonnes.
Le prix du cacao a quadruplé l'an dernier, culminant à 10'888 dollars la tonne fin 2024 après s'être longtemps maintenu entre 2000 et 3000 dollars, conduisant les fabricants de chocolat à répercuter ces coûts sur leurs prix. Les recettes se sont de ce fait nettement enrobées, de 13,3% à 2,2 milliards de francs.
Ces hausses devraient se poursuivre cette année: "le prix fort du cacao ne se répercutera pleinement sur les prix de vente que cette année, car en 2024, de nombreux fabricants de chocolat avaient encore en stock du cacao meilleur marché", peut-on lire.
Dans le même temps, la consommation par habitant en Suisse s'amincit (-2,4% à 10,6 kilos), avertit Chocosuisse. Reste à voir comment les consommatrices et consommateurs réagiront aux nouvelles hausses de prix.
La branche relève aussi le tour de vis réglementaire à venir. Dès la fin de l'année, le règlement européen sur les chaînes d'approvisionnement (EUDR) deviendra obligatoire, avec des exigences accrues en matière de traçabilité, dont les effets pour les entreprises sont encore incertains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Première détection du nouveau variant de mpox en Suisse
Un premier cas du nouveau variant de mpox (anciennement variole du singe), a été détecté en Suisse. La personne concernée a été isolée, a annoncé mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Il n'y a pas de risque de contagion pour l'entourage.
La personne touchée est un voyageur de retour d'Afrique. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le variant "clade Ib" est plus contagieux et plus dangereux que les précédents.
La maladie se propage depuis des mois dans plusieurs pays africains, ce qui a conduit l'OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale à la mi-août de l'année dernière.
Fin février, l'organisation a décidé de maintenir l'urgence de santé publique de portée internationale. Le nombre de cas augmente et le virus se propage, selon l'OMS. L'endiguement est entravé par les combats dans l'est de la République démocratique du Congo, d'où le clade Ib se propage depuis 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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