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Suisse

Vers une taxe sur les billets d'avion

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La commission de l'environnement du Conseil national prend en compte les revendications des jeunes pour le climat en prônant notamment une taxe sur les billets d'avion (archives). (©KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les billets d'avion devraient être taxés. La commission compétente du Conseil national veut inscrire cette mesure de lutte contre le changement climatique dans la loi sur le CO2. Elle se rallie largement aux décisions prises par le Conseil des Etats l'automne dernier.

La commission de l'environnement, dans sa nouvelle composition, a empoigné cette semaine l'examen de la loi retoquée par le Conseil des Etats. Par 17 voix contre 8, elle a accepté l'introduction d'une taxe sur les billets d'avion, ont indiqué mercredi les services du Parlement. Une minorité s'y oppose néanmoins et une autre voudrait que son montant soit jusqu’à trois fois plus élevé.

La taxe incitative souhaitée par la majorité serait prélevée sur tous les vols en partance de la Suisse. Son montant variera entre 30 et 120 francs selon la distance parcourue et la classe de transport. En seront exemptés les vols de transit, les vols effectués à des fins médicales et ceux destinés à des fins souveraines.

Aviation d'affaires aussi

La commission rejoint le Conseil des Etats sur la taxation des vols privés. Mais contrairement aux sénateurs, la commission du National ne veut pas inclure les avions légers, les vols effectués à des fins de formation ainsi que les vols d’usine et le travail aérien.

Cette nouvelle taxe, visant principalement l'aviation d'affaires, ne devrait pas s'ajouter à la taxe sur les billets d’avion ni à l’impôt sur les huiles minérales. Elle s’appliquerait aux vols en partance de la Suisse et son montant se situera entre 500 et 5000 francs en fonction de la taille de l’appareil.

Plusieurs minorités se sont exprimées. Elles souhaitent étendre le champ d’application de la taxe, augmenter son montant maximal à 20'000 francs ou encore la supprimer.

Oui au fonds sur le climat

La commission du Conseil national est également favorable au nouveau fonds sur le climat. Par 17 voix contre 8, elle veut qu’un tiers des recettes provenant de la taxe sur le CO2 (450 millions de francs au maximum) et 49% de celles provenant de la taxe sur les billets d’avion soient dédiées à la protection du climat.

La commission propose, par 15 voix contre 10, que les prestations que les importateurs de véhicules devront verser s'ils n'atteignent pas les objectifs soient aussi consacrées à la protection de l’environnement. Ces sommes ainsi que d’autres recettes issues de sanctions et de mises aux enchères financeront des mesures pour prévenir certains dégâts résultant du changement climatique.

Une minorité souhaite que les recettes versées au Fonds sur le climat soient plafonnées à 900 millions de francs. La commission veut que les moyens du Fonds sur le climat soient aussi utilisés pour l’encouragement de la recherche et de l’innovation dans le domaine de l’aéronautique.

Valeurs limites

Grâce à la voix prépondérante de son président Bastien Girod (Verts/ZH), la commission a décidé d'inscrire dans la loi une disposition sur les installations qui génèrent une grande quantité de gaz à effet de serre. En cas de construction de nouvelles installations ou de rénovation, les émissions devront être limitées dans la mesure du possible.

La commission rejoint les sénateurs sur les valeurs limites d’émission de CO2 pour les poids lourds. Mais par 16 voix contre 9, elle propose de compléter la disposition de sorte que le Conseil fédéral puisse définir une valeur de base déterminante si la situation en Suisse diffère sensiblement de celle dans l’UE.

Les PME consommant beaucoup d'énergie, à l'instar des plus grandes entreprises depuis 2008, devraient être exonérées de la taxe sur le CO2 si elles s'engagent à limiter leurs émissions. La commission veut dès lors biffer la valeur seuil proposée par le Conseil des Etats et le Conseil fédéral.

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Hockey

Décimé, Lausanne n'a pas encore dit son dernier mot

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Coach du LHC, Geoff Ward croit encore en son étoile (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Lausanne veut y croire.

Malgré deux défaites de suite en prolongations et une infirmerie qui ne désemplit pas, le LHC espère refaire son retard dans sa demi-finale des play-off de National League face à Fribourg-Gottéron.

"Si vous jetez un oeil à la série, Fribourg n'a marqué que deux buts de plus que nous. Ces deux buts ont été marqués en deuxième prolongation. C'est une demi-finale extrêmement serrée, et c'est ça la beauté des play-off." Geoff Ward, l'entraîneur canadien des Lions vaudois, ne paraissait pas vraiment abattu après la défaite de ses hommes samedi à Fribourg (4-3 ap).

Mené 3-1 dans la série, le LHC n'a plus le choix. Le vainqueur de la saison régulière doit à tout prix s'imposer mardi à Malley (20h00) pour garder ses chances de disputer une deuxième finale consécutive.

"Nous pourrions très bien être en train de mener 3-1, mais c'est la réalité des play-off: il faut réussir le dernier tir", reprend Geoff Ward, qui n'avait pas grand-chose à reprocher à ses joueurs, revenus au score à cinq secondes de la fin du temps réglementaire. "Ce n'est pas comme si nous n'étions pas satisfaits de notre façon de jouer. Nous avons joué un bon match de hockey. Nous avons eu des occasions de marquer le dernier but. Nous ne l'avons pas fait, c'est comme ça."

Une "guerre d'attrition"

Tout comme celui de Gottéron, qui a déjà perdu son maître à jouer suédois Lucas Wallmark ainsi que son défenseur Maximilian Streule au cours de cette série, l'effectif lausannois se réduit à vitesse grand V. Les deux formations se livrent une "guerre d'attrition", pour reprendre les mots du défenseur américain de Fribourg Ryan Gunderson.

L'Autrichien Michael Raffl, Michael Hügli et Tim Bozon sont blessés depuis l'acte III et réévalués au jour le jour. Et samedi, Stefan Rüegsegger et Fabian Heldner n'ont pas terminé un match qu'Aurélien Marti, malade, n'a pas disputé.

Geoff Ward espère pouvoir récupérer l'un ou l'autre de ces hommes mardi pour un acte V déjà décisif. "Nous ne voyons pas au-delà de cette partie. La seule chose à faire, c'est de se retrousser les manches pour gagner un match", déclare le mentor du LHC.

Pas abattus par deux dénouements cruels en prolongations, les Lions veulent croire en leurs chances de renverser la mise. "Nous ne sommes pas au fond mentalement. Perdre 10-0 ou 4-3, à la fin, c'est une défaite", assure l'attaquant Benjamin Bougro. "Cette série est à notre portée. Fribourg ne l'a pas encore gagnée."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elle a coché les six bons numéros 4, 9, 21, 23, 24 et 34, a annoncé la Loterie romande.

Le pactole a été remporté en Belgique, l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le recours contre la loi vaudoise sur la mendicité rejeté

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Le recours contre la nouvelle loi vaudoise sur la mendicité a été rejeté (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Cour constitutionnelle du Tribunal cantonal vaudois a rejeté le recours déposé par un groupe de neuf personnes contre la nouvelle loi vaudoise sur la mendicité. Les juges estiment que le texte ne porte pas atteinte aux droits fondamentaux.

La nouvelle loi, adoptée en octobre dernier par le Grand Conseil, durcit le ton face à la mendicité avec une liste allongée des lieux où elle doit être interdite. Ce texte avait toutefois été attaqué par cinq mendiants (un Suisse et quatre Roumains) au motif qu'il restreignait leur droit de mendier.

Quatre autres personnes les avaient rejoints au nom du droit de faire l'aumône, dont Luc Recordon, ancien conseiller aux Etats vaudois. Leur recours vient d'être rejeté, peut-on lire dans un arrêt daté du 3 avril de la Cour constitutionnelle, révélé lundi par 24 heures.

Mesure adéquate et nécessaire

Selon la Cour, la loi constitue "une atteinte admissible à la liberté personnelle (...) dans la mesure où elle n'empêche pas la pratique de la mendicité". Elle se contente de la limiter "dans une mesure adéquate et nécessaire à la préservation de l'ordre public au sens large, en ménageant le droit de mendier aux personnes pauvres."

La Cour estime aussi qu'elle ne viole pas la liberté économique des personnes tendant la main, ni celle des requérants invoquant leur volonté de payer les mendiants. La loi modifiée ne viole pas non plus la liberté d'opinion et d'expression, ni l'interdiction de la discrimination à l'égard des mendiants.

Encore de nombreux lieux

De plus, si la liste prévue dans la loi concerne "des lieux nombreux et variés", elle ne revient pas à "interdire de facto la pratique de la mendicité dans les centres-villes", contrairement à ce qu'affirment les requérants. Le périmètre où la mendicité n'est pas autorisée est d'ailleurs "très restreint et clairement délimité", juge encore la Cour.

La mendicité passive pourra ainsi s'exercer "dans la plus grande partie de l'espace public", par exemple dans les environs des écoles, places de jeux, banques, bureaux de poste, distributeurs d'argent ou horodateurs, pour autant que ce ne soit pas "à proximité immédiate".

Elle pourra également se pratiquer devant les établissements publics, immeubles, magasins, musées et autres cinémas. Et ceci avec comme "seule restriction" que ce ne soit pas devant "l'entrée" de ces différents bâtiments, relèvent les juges cantonaux.

L'arrêt peut faire l'objet, dans les trente jours suivant sa notification, d'un recours au Tribunal fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Guy Parmelin a discuté avec le représentant américain au commerce

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Pour Guy Parmelin, cette première rencontre a été "une grande opportunité de discuter des relations bilatérales en matière de commerce" (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le conseiller fédéral Guy Parmelin a eu un premier entretien avec le représentant américain au Commerce Jamieson Greer. Les discussions vont continuer, a-t-il annoncé lundi sur le réseau social X.

Cette rencontre a été "une grande opportunité de discuter des relations bilatérales en matière de commerce", souligne le Vaudois. Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi des droits de douane de 31% sur les biens suisses. Les exportations sont taxées de 10% supplémentaires depuis samedi, puis de 21% en plus dès mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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