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Suisse

Une commission ne veut pas d'une caisse-maladie unique à Genève

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Le canton de Genève demande "d'expérimenter des modèles alternatifs de pilotage de la politique de la santé" (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Genève ne doit pas se doter d'une caisse-maladie publique unique. Par 7 voix contre 4 et une abstention, la commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats rejette une initiative cantonale de Genève, qui émet cette demande.

Le texte vise à mettre en place une base légale permettant aux cantons de créer des caisses cantonales uniques. Genève demande "d'expérimenter des modèles alternatifs de pilotage de la politique de la santé".

Dans un communiqué publié mardi, la commission estime que la création de caisses uniques au niveau cantonal comporterait d'importantes difficultés au niveau de la mise en oeuvre et de l'exécution. Elle émet également des doutes quant au fait qu'une telle mesure permette réellement de réduire les coûts de la santé.

Et encore de souligner que les coûts administratifs constituent aujourd'hui moins de 5% du volume des primes et que les cantons ont déjà la possibilité de fonder leur propre assurance-maladie en concurrence avec les autres. De plus, avant de prendre des mesures, elle souhaite attendre un rapport demandé par le conseiller aux Etats Mauro Poggia (MCG/GE).

Ce dernier propose une caisse de compensation des coûts cantonale, qui soit notamment chargée de fixer et percevoir les primes, ainsi que de financer les coûts de l'assurance maladie de base. Cette option vise à faire baisser les coûts de la santé ainsi qu'à anticiper une votation nationale sur une caisse unique et publique, dont certains cantons ne veulent absolument pas, selon le sénateur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Près de 7000 nouveaux civilistes en 2024 en Suisse

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La Suisse a enregistré près de 7000 nouveaux civilistes en 2024, pour un nombre record de jours de service (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le nombre d'admissions au service civil stagne à un nombre élevé, annonce la Confédération mardi. Près de 7000 personnes y sont entrées en 2024, pour un total de 1,9 million de jours de service, un record. La majorité a été accomplie dans le domaine social.

L'Office fédéral du service civil (CIVI) a enregistré 6799 admissions en 2024, contre 6754 en 2023, soit une hausse de 0,7%. Et 33,7% des personnes admises avaient déposé leur demande après avoir terminé l'école de recrues, contre 32,6% en 2023, lit-on dans un communiqué de CIVI.

Au total, près de 1,9 million de jours de service ont été réalisés l'année dernière, ce qui constitue un record; 51,6% ont été accomplis dans le domaine social, suivi par l'instruction publique (16,6%), la santé (14,8%), et la protection de l'environnement et de la nature (9,7%).

Une évolution que le Conseil fédéral juge problématique. Il veut désormais réduire le nombre d'admissions et a présenté des mesures en février pour mettre fin au libre choix entre le service militaire et le service civil.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Possible de fouiller les portables des requérants d'asile dès le 1er avril

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Une phase-test sera menée pendant trois mois dans les centres fédéraux d'asile de Chiasso, sur la photo, et de Bâle (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/DAVIDE AGOSTA)

Les autorités suisses pourront, dès le 1er avril, contrôler les téléphones portables ou les ordinateurs des requérants d'asile si c'est l'unique moyen d'établir leur identité, leur nationalité ou leur itinéraire. Le Parlement avait exigé ce changement de pratique.

Obligés de collaborer à la procédure d'asile et dans le cadre de l'exécution du renvoi, les requérants seront tenus d'autoriser cette démarche, a indiqué mardi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) dans un communiqué. Et de rappeler que, dans la pratique, dans environ 50% des cas, l'identité d'un requérant d'asile ne peut être établie avec certitude.

Une phase-test de trois mois aura lieu dans les centres fédéraux d'asile de Bâle et de Chiasso (TI). Après l'évaluation de cette phase-test, la pratique sera introduite dans tous les centres assumant des tâches procédurales.

Le SEM pourra analyser les adresses, les numéros de téléphone, les photos ou les documents d'identité pour établir l'identité et la nationalité d'un requérant d'asile, avait précisé le Conseil fédéral en mai dernier lorsqu'il avait adopté les modifications.

Si besoin, des photos, des enregistrements sonores, des documents de voyage ou des données issues de systèmes de navigation devront permettre de tirer des déductions sur l'itinéraire emprunté. Les données personnelles protégées par un secret professionnel ne peuvent par contre pas être analysées.

Garde-fous

Des garde-fous ont été prévus: le SEM devra systématiquement s'assurer au préalable qu'une telle analyse est nécessaire et proportionnée. Il devra d'abord essayer d'établir l'identité "par d’autres moyens", par exemple si la personne a fourni des indications précises ou s'il existe d’autres documents, comme un certificat de naissance ou un permis de conduire.

Seuls les collaborateurs du SEM expressément chargés de mener une procédure d'asile ou d'établir l'identité d'une personne pourront examiner les supports électroniques. L'appareil sera analysé en présence de l'intéressé pendant une audition. Celui-ci pourra indiquer par écrit qu'il renonce à participer au contrôle, tout en conservant le droit d'être entendu ultérieurement sur le résultat de l'analyse.

L'analyse des supports électroniques personnels constitue une atteinte grave au droit à la vie privée des personnes en quête de protection, avait critiqué l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés lors de la procédure de consultation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Genève Aéroport franchit le demi-milliard de recettes en 2024

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L'Aéroport de Genève veut "tourner la page de la crise sanitaire et aller de l'avant", selon son directeur général Gilles Rufenacht. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'aéroport de Genève a vu ses revenus et sa rentabilité décoller l'an dernier, portés par la croissance du trafic passagers. Dépassant le demi-milliard, les recettes sont nettement supérieures à celles d'avant la pandémie de coronavirus.

En glissement annuel, le chiffre d'affaires a progressé de 9% en 2024 pour atteindre 533,7 millions de francs, soutenu par la hausse du trafic passager et les adaptations de redevances. Les revenus d'avant-crise, en 2019, s'élevaient à 493,9 millions, rappelle l'entreprise mardi dans un communiqué.

"Nous pouvons désormais tourner la page de la crise sanitaire et aller de l'avant", se félicite son directeur général Gilles Rufenacht, en poste depuis octobre. Le secteur de l'aviation évolue dans un environnement complexe, exposé aux tensions géopolitiques et affecté par un manque de personnel qualifié et un réseau aérien européen globalement congestionné, poursuit-il, cité dans le rapport annuel.

Réduction de la dette

Dans le détail, les revenus aéronautiques, qui comptent pour les deux tiers des recettes totales, ont grimpé de 10,7% à 343,8 millions. Les recettes non aéronautiques, liées aux commerces, aux parkings et aux loyers, notamment, ont quant à eux augmenté de 6,1% à 189,9 millions.

La performance se solde par un bénéfice net de 110,4 millions, contre 88,6 millions en 2023, dont une moitié sera rétrocédée au canton, propriétaire de l'infrastructure. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) est passé à 211,1 millions, contre 188,9 millions en 2023 et la marge d'exploitation Ebitda s'est également étoffée à 39,6%, contre 38,6%.

Ces trois années de croissance consécutives ont permis à l'entreprise de réduire sa dette nette, passée de 685 millions en 2022 à 482 millions l'an dernier.

Hausse marquée des passagers

Pour ce qui est du trafic, Genève Aéroport a accueilli près de 17,8 millions de passagers, un chiffre en progression de 8% et presque équivalent à celui d'avant la crise sanitaire.

Le nombre de mouvements a cependant crû moins rapidement, "ce qui est réjouissant et constitue l'un des objectifs pour l'avenir", souligne encore la direction. La plateforme a enregistré 179'107 atterrissages et décollages, soit 3,6% de plus qu'en 2023.

Le fret aérien a lui aussi bondi, en dépit des tensions géopolitiques. Le tonnage annuel a totalisé 92'615 tonnes, signant une progression de 39,3% sur un an et s'inscrivant à son deuxième plus haut niveau historique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Vérossaz (VS): l'observatoire est à nouveau accessible au public

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En 2025, l'observatoire de Vérossaz proposera huit soirées permettant de découvrir le monde qui nous entoure (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le site de l’observatoire de Vérossaz reprend ses activités après une pause de neuf ans. Son conseil de fondation proposera, en 2025, huit soirées pour le grand public, à commencer par ce mardi soir.

Construit en 1990, le lieu avait été progressivement laissé à l’abandon dès 2016, l’association qui gérait les lieux ayant progressivement stoppé ses activités faute d’un nombre suffisant de membres. En 2018, la commune de Vérossaz avait choisi de réagir afin d’éviter une fermeture définitive des lieux, en lançant un appel à bénévolat. En quelques semaines, celui-ci avait permis de reformer un conseil de fondation et de trouver des passionnés prêts à faire revivre l'endroit.

De base, les activités publiques de l’observatoire de Vérossaz auraient dû reprendre dès 2020. Le Covid-19 étant passé par là, la réouverture a été différée, puis ce fut au télescope fixe de rendre l'âme. Depuis lors, seules des activités diurnes d'observation du soleil pour les enfants du passeport vacances ont été mises sur pied, dès 2018.

Un petit bijou de technologie

La nouvelle équipe à la tête de l’observatoire a pu acquéri -, grâce à des fonds communaux -, un nouveau télescope, véritable petit bijou technologique. "Sa mémoire contient les données du ciel en temps réel. Demandez-lui l’étoile que vous désirez observer et elle vous la présentera en quelques secondes", résume Pierre-André D’Andrès, le président du conseil de fondation interrogé par Keystone-ATS.

Situé sur le Plateau du même nom, entouré par les massifs des Dents de Morcles et des Dents-du-Midi, l'observatoire de Vérossaz offre différentes possibilités de découvrir l'astronomie: de la visite des installations, à des observations elles-mêmes (planètes, soleil, système solaire, ciel profond), ou via des projections vidéo et retransmissions d'images de l'observatoire projetées sur grand écran.

Futurs investissements

Pour cette année 2025, le comité propose huit soirées d'observation, à commencer par ce mardi. La démarche est ouverte à une vingtaine de personnes par soir, sur inscription préalable.

D’autres investissements sont envisagés comme le remplacement de la coupole par un mécanisme permettant d'actionner le télescope à distance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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