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Économie

Une assurance rembourse la contraception, coup marketing dénoncé

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Les moyens de contraception, comme la pilule, ne sont actuellement pas pris en charge par l'assurance de base (photo prétexte). (© KEYSTONE/DPA/ANNETTE RIEDL)

Groupe Mutuel propose de rembourser la contraception via une assurance complémentaire. La présidente de Santé sexuelle suisse reste sceptique. "C'est une très bonne proposition marketing qui permet d'attirer les "bons risques", a-t-elle commenté dans les médias ESH.

L'offre figure déjà sur le site de l'assurance. Toute contraception prescrite par une ordonnance médicale ou qui requiert l'intervention d'un médecin, comme le stérilet et la pilule, est prise en charge par l'assurance complémentaire, est-il indiqué.

Les frais de stérilisation sont également couverts. Le remboursement est prévu à hauteur de 90%, à concurrence de 500 francs par année.

Cette couverture ne peut toutefois pas être choisie indépendamment d'autres options. Pour voir ses frais de contraception remboursés, l'assuré doit donc payer une assurance complémentaire qui comprend d'autres options, comme le remboursement des lunettes, d'un abonnement de fitness ou encore de cures thermales.

Une femme entre 40 et 45 ans, séparée, qui vit avec ses deux enfants dans un appartement à Renens paiera ainsi en moyenne 86 francs par mois, soit 1032 francs par année (sans devoir payer de franchise), illustre, Jérôme Mariéthoz, directeur santé et prévoyance clients privés auprès du Groupe Mutuel mercredi dans les médias ESH.

"Pas les moyens"

"Les personnes aidées par les fonds d'aide pour la contraception de Santé sexuelle suisse n'ont pas les moyens de se payer une complémentaire à plusieurs dizaines de francs par mois", a réagi la présidente de Santé sexuelle suisse, Léonore Porchet. Et le fond est très sollicité. "Il a même été épuisé pendant la crise sanitaire", a-t-elle commenté.

Pour la conseillère nationale (Verts/VD), la nouvelle offre du Groupe Mutuel est "une très bonne proposition marketing qui permet d'attirer les 'bons risques' principalement dans une tranche d'âge jeune".

A ses yeux, la contraception devrait être prise en charge par l'assurance maladie de base. "Contrairement à l'acuponcture ou le fitness, la contraception concerne toute la population", a commenté l'élue vaudoise, avant d'ajouter: "Maîtriser sa propre fertilité est une question de santé, comme l'est l'avortement".

Ce souhait n'est pas réaliste, selon Jérôme Mariéthoz. "Les coûts de la santé à charge de l'assurance de base augmentent très fortement au fil des ans. Nous devons veiller à limiter la prise en charge de nouvelles prestations", a-t-il argumenté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Droits de douane: Pékin surtaxera les produits US à 84%

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Pékin n'a pas tardé à répliquer à la dernière salve de surtaxes douanières mises en place par Donald Trump, portant ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non pas à 34% comme initialement prévu. (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

La Chine a annoncé mercredi qu'elle allait porter ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non pas à 34% comme initialement prévu, ce qui constitue une nouvelle escalade dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington.

"Le taux de droits de douane supplémentaires" sera "relevé de 34% à 84%" à compter de jeudi à 12H01 heure chinoise (04H01 GMT), a indiqué le ministère chinois des Finances dans un communiqué.

Pékin n'a donc pas tardé à répliquer du tac-au-tac à la dernière salve de surtaxes douanières mises en place plus tôt dans la journée par Donald Trump.

Sur les 60 pays concernés par les droits de douane supplémentaires décidés par le président américain et entrés en vigueur mercredi, c'est la Chine qui était la principale visée: les surtaxes sur ses produits ont augmenté de 34% à 84%.

La nouvelle hausse décidée par Washington, qui s'ajoute aux 20% appliqués sur les biens importés de Chine depuis janvier, avait été décidée en représailles à l'annonce par Pékin d'une première riposte.

Vent de panique

"Cette escalade des droits de douane (lancée mercredi par les Etats-Unis) est une nouvelle erreur qui s'ajoute aux précédentes", a dénoncé le ministère chinois des Finances dans son communiqué.

"Elle porte gravement atteinte aux droits et intérêts légitimes de la Chine et sape le système commercial multilatéral fondé sur des règles", a-t-il déploré.

Le ministère dit avoir pris la décision de relever les surtaxes de rétorsion à 84% "conformément aux lois et règlements" chinois et "aux principes fondamentaux du droit international".

La Chine avait annoncé précédemment que des droits de douane supplémentaires de 34% seraient imposés à partir du 10 avril (ce jeudi) sur les produits américains.

Ce bras de fer entre Pékin et Washington fait craindre une chute de la croissance mondiale et souffler un vent de panique sur les marchés boursiers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le bitcoin continue de chuter dans la foulée des droits de douane

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Pour virtuel qu'il soit, le bitcoin n'est pas immunisé contre l'aversion aux risques exsudée par les détenteurs de capitaux ces derniers jours. (archive) (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Le cours du bitcoin poursuivait sa chute de la semaine dernière, en concomitance avec les bourses mondiales. La guerre commerciale débutée par Donald Trump faisait perdre des plumes à la plupart des cryptomonnaies.

Dans la matinée de mercredi, le bitcoin se négociait aux alentours de 77'425 dollars, en baisse de 8,4% par rapport à la semaine précédente. Lundi, la plus connue des cryptomonnaies avait chuté à 74'434 dollars, son plus bas niveau depuis novembre 2024. La capitalisation de marché se situait à environ 1,53 trillion, soit inférieure de 150 milliards à la valeur de la semaine précédente.

"Le bitcoin aime marcher dans la même direction que les marchés boursiers. Et c'est à nouveau le cas", écrit l'analyste d'IG Banque Christian Henke. "La dynamique baissière pourrait même s'accélérer", estime-t-il.

L'escalade dans la guerre commerciale pèse sur le bitcoin, mais moins que ce à quoi on aurait pu s'attendre, ajoute Tim Beer, analyste chez Crypto Finance. "Le bitcoin tient la barre dans la tempête". Dans les crises précédentes, le marché des cryptoactifs subissait des pertes plus importantes que celles essuyées par les marchés boursiers, or cela est moins marqué actuellement. Toutefois, on ne peut pas encore qualifier la reine des cryptomonnaies une valeur refuge, indique-t-il.

Les altcoins creusent leurs pertes

L'environnement actuel encourage à une réallocation des placements dans les altcoins vers le bitcoin, selon M. Beer. La capitalisation de marché de l'ethereum (ETH) en paye le plus lourd tribut. Par rapport à la semaine dernière, la cryptodevise lâche 20% à 1479 dollars.

La capitalisation de marché des 17'000 cryptoactifs répertoriés sur le portail spécialisé CoinGecko se situait autour de 2,5 trillions de dollars et soit environ 300 milliards de dollars de moins que la semaine dernière. La prépondérance du bitcoin sur le marché s'est encore renforcée, avec près de 61%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Blanchiment d'argent: Banque Reyl sous enquête pour des lacunes

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Des centaines de millions liés à des autocrates d'Asie centrale ou à des personnalités politiquement exposées en Russie auraient transité par des comptes gérés par Banque Reyl, selon un document consulté par un consortium de médias OCCRP (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La banque genevoise Reyl Intesa Sanpaolo est visée par une enquête de la Finma pour de multiples "faiblesses" en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et de contrôle de clients dits à risque.

La direction a confirmé coopérer avec les autorités de surveillance et dit s'efforcer d'améliorer ses processus et contrôles internes. Les articles publiés notamment par les journaux du groupe Tamedia "contiennent des informations confidentielles", a indiqué mercredi un porte-parole à l'agence AWP.

Se considérant lésée par la violation du secret bancaire, l'établissement a ainsi déposé "une plainte contre inconnu auprès des autorités suisses afin de protéger la Banque et ses clients".

Des centaines de millions liés à des autocrates d'Asie centrale ou encore à des personnalités politiquement exposées en Russie auraient transité par des comptes gérés par Banque Reyl, selon un document consulté par un consortium de médias OCCRP, dont le groupe Tamedia, le quotidien français Le Monde et l'homologue italien IrpiMedia.

L'ex-conseillère fédérale Ruth Metzler est directement citée. Elle a siégé huit ans au conseil d'administration de la banque et était notamment en charge d'écarter les clients problématiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les livraisons de ciment en légère hausse au premier trimestre

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Les livraisons de ciments ont poursuivi sur les trois premiers mois de l'année leur rebond amorcé fin 2024. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les livraisons de ciment en Suisse ont quelque peu augmenté sur un an au premier trimestre, poursuivant une tendance déjà observée au dernier trimestre 2024.

Cette légère reprise est due à la baisse des taux d'intérêts et aux perspectives positives de la demande de construction, selon les professionnels du secteur.

De janvier à fin mars, les livraisons de ciment helvétique ont connu une hausse de 0,74% à 792'265,6 tonnes, a indiqué mercredi dans un communiqué l'association suisse de l'industrie du ciment CemSuisse.

"Les prochains mois montreront si, et comment l'incertitude économique actuelle se répercute sur l'activité et la demande dans le secteur de la construction en Suisse. Contrairement à d'autres branches, le ciment est un produit fabriqué localement qui ne dépend pas de matières premières étrangères", souligne-t-elle.

CemSuisse ajoute en outre que la part du volume de ciment transporté par rail a diminué par rapport à la même période en 2023: au total, 36,3% du ciment suisse a été transporté par voie ferroviaire, contre 37,6%. "Il s'agit d'une conséquence directe de la dégradation des conditions de transport ferroviaire de marchandises pour l'industrie du ciment".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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