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Économie

Un industriel suisse sur deux a revu sa chaîne d'approvisionnement

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Les perturbations dans les chaînes de livraison depuis l'éclatement de la pandémie ont poussé les industriels helvétiques à diversifier leurs sources d'approvisionnement. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

Le nombre d'entreprises industrielles suisses ayant ajusté leur chaîne d'approvisionnement en raison de la crise pandémique a considérablement augmenté depuis un an, avec pour corollaire une augmentation des achats réalisés dans le pays ou en Europe.

La reprise fulgurante de l'industrie helvétique s'est poursuivie en août, malgré un léger fléchissement de l'indice des directeurs d'achats (PMI) en août. L'indicateur concocté par Credit Suisse et la faîtière procure.ch affiche un repli de 3,3 points à 67,7 points, toujours nettement supérieur au seuil de croissance de 50 points refranchi il y a près d'une année.

La situation sur le front des achats demeure difficile, mais la montée des prix n'est plus aussi large qu'avant, signalent les auteurs de l'étude publiée mercredi. Près d'une entreprise sondée sur deux a indiqué avoir ajusté sa chaîne d'approvisionnement en raison de la crise sanitaire, contre une sur trois un an plus tôt.

Environ 18% ont déclaré avoir eu recours à plus de fournisseurs basées en Suisse, et 15% en Europe, alors que 9% assurent avoir réduit leurs achats en Asie et 3% aux Etats-Unis. "La tendance a été de diversifier plus largement la base de fournisseurs", estiment les experts.

La production a quelque peu ralenti, mais les carnets de commandes demeurent élevés, même si le sous-indice correspondant a perdu de sa superbe. La diminution des marchandises en stock semble également indiquer que la demande reste soutenue.

Le PMI pour le secteur des services a quant à lui légèrement progressé (+0,5 point) pendant le mois sous revue, à 61,3 points, un niveau qui reflète le redressement de la consommation intérieure à une large échelle. Le renchérissement a également ralenti dans le tertiaire, pour le deuxième mois de suite après le niveau record atteint en juin.

En rythme annuel, la progression du PMI s'est établie à 16,7 points pour l'industrie et 10,8 points pour les services.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le patron de Swiss Life a moins bien gagné que son prédécesseur

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Matthias Aellig a touché un salaire de 3,22 millions de francs, contre 4,04 millions pour le patron précédent, selon le rapport de gestion publié mercredi. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le directeur général de Swiss Life, Matthias Aellig, a gagné moins que son prédécesseur Patrick Frost pour sa première année de fonction. Il a touché 3,22 millions de francs, contre 4,04 millions pour le patron précédent, selon le rapport de gestion publié mercredi.

M. Aellig n'a toutefois pris ses fonctions de directeur général qu'en mai. Il était auparavant directeur financier de l'assureur-vie zurichois.

La rémunération de l'ensemble de la direction du groupe a aussi baissé, se montant à un total de 16,66 millions en 2024, contre 16,72 millions douze mois auparavant.

Au sein du conseil d'administration, le président Rolf Dörig a perçu une rémunération stable sur un an à 1,20 million de francs. L'ensemble du conseil d'administration a reçu 3,58 millions, soit à peu près autant que l'année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

PIB: perspectives assombries par la guerre commerciale

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Dans les branches manufacturières, l'industrie des machines, la fabrication d'instruments de précision et l'horlogerie (photo), de nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer les difficultés (image symbolique). (© Keystone/SANDRO CAMPARDO)

Le ciel se couvre sur les perspectives de l'économie vaudoise, son produit intérieur brut (PIB) et sa croissance, en raison des incertitudes liées à la guerre commerciale des tarifs douaniers. Si le rythme de croissance s'annonce faible, aucune récession ne semble en revanche pointer à l'horizon à ce jour.

La croissance devrait à nouveau s'inscrire cette année en dessous de la moyenne des quinze dernières années, vraisemblablement entre 1,2% et 1,7% pour 2025, ont indiqué mardi à Lausanne les partenaires de Conjoncture vaudoise, la Banque cantonale vaudoise (BCV), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud.

L'accélération envisagée autour de 1,8% l'an dernier lors des dernières prévisions annuelles n'aura donc certainement pas lieu. Les nuages d'incertitudes ne devraient d'ailleurs pas se dissiper pour 2026, avec une fourchette encore assez prudente et large à la fois, entre 0,8% et 1,9% pour le canton de Vaud.

"Vents contraires très puissants"

"Cela fait deux ans que le rythme de croissance est faible, qu'il patine et manque d'élan", a commenté Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la BCV. "Nous faisons face à des vents contraires qui sont très puissants. Dans notre canton, on sait les affronter, mais cette fois-ci ce sera un peu plus dur de les affronter" ces deux prochaines années, a-t-il illustré.

Dans ces perspectives "assombries" par une "incertitude de plus en plus élevée" à la suite de la guerre commerciale mondiale et les annonces américaines sur les droits de douane, une récession n'est pas à l'ordre du jour, selon les partenaires de Conjoncture vaudoise. L'économie vaudoise peut en outre compter sur le soutien d'une demande intérieure solide, ont-ils expliqué.

Et difficile de dire si la fameuse robustesse de l'économie du canton risque d'atteindre ses limites avec cette nouvelle crise. La diversité et l'hétérogénéité des entreprises sur sol vaudois, dont le tissu économique s'est adapté, dynamisé et constamment régénéré depuis la crise des années 90 et celles des années 2000, restent malgré tout un atout.

Le commerce vaudois en direction des Etats-Unis représente 20% des exportation, pour la Suisse c’est 18%. Quel impact peuvent avoir ces annonces ? La réponse de Claudio Bologna, chef de projet à Statistique Vaud.

Selon Patrick Zurn, responsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie, la Suisse peut également compter sur l’ouverture de ses marchés.

"Les fondamentaux sont là. Les finances publiques sont structurellement bonnes, elles sont saines, tout comme les bases économiques du canton", a rappelé Patrick Zurn, responsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie. Le taux de chômage demeure peu élevé (4,5%) et l'inflation est faible, a-t-il aussi souligné.

Pessimisme dans l'industrie

En raison du degré d'incertitude, les prévisions par branche sont à considérer avec prudence, selon les spécialistes. Toutefois, certaines tendances se dégagent, qui pourraient continuer de se vérifier cette année. La marche des affaires dans le secteur de l'industrie devrait être la plus touchée.

Dans les branches manufacturières, l'industrie des machines, la fabrication d'instruments de précision et l'horlogerie faisaient en effet déjà face à des vents contraires en raison du manque d'élan de la conjoncture mondiale. De nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer ces difficultés. C'est dans ces domaines que les entrepreneurs sont les plus pessimistes, selon M. Baechler.

En revanche, le fait que les médicaments en soient, en tout cas provisoirement, exemptés pourrait permettre à la chimie-pharma de continuer à "croître fortement" cette année. Le "med-tech" est "bien positionné" aussi. La construction bénéficie, elle, d'une demande "relativement solide".

Dans les services, l’hôtellerie-restauration pourrait voir son activité se "tasser" après le rebond suivant la crise du Covid-19 et les transports être "freinés par l'incertitude".

Les autres activités relevant du tertiaire, soit les services aux entreprises et les activités immobilières, les services financiers, les services publics et parapublics ainsi que le commerce devraient, eux, bénéficier d'une demande domestique "robuste".

Sophie Vassutine et KEYSTONE ATS

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Économie

Désaccords sous la Coupole fédérale autour de l'initiative SSR

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Les commissions parlementaires se disputent sur l'exonération des entreprises de la redevance radio-TV (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'exonération des entreprises de la redevance radio-TV continue de faire débat au Parlement. La commission des télécommunications du National y tient, tandis que son homologue du Conseil des Etats n'en veut pas. Cette dernière a refusé une proposition de compromis.

Tout part de l'initiative populaire "200 francs, ça suffit" (initiative SSR), qui veut faire passer la redevance de 335 à 200 francs par an et exonérer toutes les entreprises. La commission du National a proposé un contre-projet indirect instituant cette exonération complète.

Comme le Conseil fédéral, la commission du Conseil des Etats a dit non. La commission du National est revenue avec un nouveau contre-projet, qui vise à supprimer progressivement la redevance des entreprises afin que celles-ci soient toutes exonérées en 2035.

La commission du Conseil des Etats met à nouveau son veto, par 9 voix contre 3. Il n'est pas nécessaire de prendre des mesures supplémentaires, étant donné que le gouvernement a déjà prévu des allègements pour les entreprises, indique-t-elle mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Comco boucle deux premières enquêtes en matière de pouvoir de marché relatif

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Le libraire suisse Payot subit des prix abusifs de la part du groupe éditorial français Madrigall, selon la Comco (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Depuis l'introduction en 2022 du nouveau cadre légal en matière de pouvoir de marché relatif, la Comco a bouclé deux premières enquêtes dans ce domaine en 2024. La loi vise à ce que des prix surfaits imposés par des importateurs obligés ne pénalisent plus les Suisses.

En septembre, la Commission de la concurrence (Comco) a estimé que le groupe éditorial français Madrigall exigeait du libraire suisse Payot des prix bien plus élevés que ceux en France, rappelle-t-elle mardi dans son rapport annuel 2024. Or Payot, une des principales librairies en Suisse romande, est dépendante de Madrigall.

Le groupe français propose donc des prix abusifs, en vertu des nouvelles dispositions sur le pouvoir de marché relatif. Ces règles font office de contre-projet à l'initiative populaire pour des prix équitables, qui a été retirée. Madrigall a fait recours auprès du Tribunal administratif fédéral.

En revanche, la Comco a conclu qu'il n'y avait pas de pouvoir de marché relatif dans la deuxième enquête. Il est question de produits pharmaceutiques et de santé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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