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Suisse

Un 1er Mai malgré tout bruyant en Suisse

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Les balcons ont le plus souvent remplacé la rue en Suisse, comme ici à Zurich, pour ce 1er Mai à l'ère du coronavirus. (©Keystone/ALEXANDRA WEY)
Coronavirus oblige, il n'y a pas eu de grands rassemblements vendredi à l'occasion du 1er Mai en Suisse. Une première en 130 ans d'histoire des organisations de travailleurs helvétiques. La lutte s'est dès lors déplacée sur les réseaux sociaux et les balcons du pays.

Syndicats et partis ne sont en effet de loin pas restés les bras croisés. Ils ont donné rendez-vous à la population suisse virtuellement, en vidéoconférences et sur les réseaux sociaux, et physiquement, sur les balcons et aux fenêtres du pays. "La mobilisation n'a pas été moins forte", a affirmé l'Union syndicale suisse (USS) dans un communiqué.

A défaut de pouvoir donc descendre dans la rue, l'USS avait organisé "une grande manifestation numérique" lors d'un streaming en direct national. Des discours, des discussions, des tables rondes et des débats se sont tenus en ligne, sous le slogan "Solidarité, plus que jamais!".

Parmi les thèmes retenus: l'égalité, la situation dans les professions d'assistance et de soins, la garde des enfants et les voies pour sortir de la crise selon la gauche. Le président de l'USS Pierre-Yves Maillard, la vice-présidente du Parti socialiste et conseillère nationale Ada Marra, la présidente d’Unia Vania Alleva et le secrétaire général de la CGT en France Philippe Martinez ont été les grands animateurs de cette Fête du travail virtuelle.

"Justice et sécurité sociale"

Pour M. Maillard, la mobilisation du monde du travail en ce 1er Mai est plus nécessaire que jamais: "La seule sortie de crise possible est celle qui se fonde sur la justice sociale". Mme Alleva a, elle, souligné que "la sécurité sociale est ce qui nous rend forts, la solidarité est ce qui nous permet d'avancer: la crise que nous traversons le démontre une nouvelle fois".

Les syndicats en ont aussi profité pour lancer l'appel "Pour une sortie de crise solidaire". Il demande un remplacement à 100% des salaires jusqu’à 5000 francs nets et la garantie des emplois dans les entreprises qui perçoivent des indemnités de chômage partiel.

Tout au long de la journée, les syndicats et partis de gauche ont séparément multiplié leurs revendications via communiqués, constatant que la classe ouvrière avait été durement touchée. Augmentation du pouvoir d'achat et protection des travailleurs exposés au coronavirus ont été le plus souvent exigés.

Le Parti suisse du Travail - Parti Ouvrier et Populaire (PST-POP) a par exemple exigé l'instauration d'une taxe sur les grosses fortunes pour soutenir les victimes de la crise et que les dividendes servent à financer et renforcer la santé publique.

Les voeux d'Alain Berset

Dès le matin, le conseiller fédéral socialiste Alain Berset a, lui aussi, tenu à s'exprimer, sur Twitter, souhaitant "à toutes et à tous un beau 1er Mai". "Cette crise montre ce qui fait avancer notre pays: de solides institutions et des personnes qui, chaque jour, accomplissent inlassablement leur travail et font preuve de beaucoup de solidarité", a-t-il écrit dans les trois langues nationales.

Dans les cantons, ce 1er Mai "alternatif" s'est aussi décliné sur les réseaux sociaux et les balcons. Des concerts de casseroles à Zurich et Genève aux banderoles et chants militants ("Internationale", "Bella Ciao", etc) sur les balcons de plusieurs cantons, en passant par quelques actions physiques symboliques dans certaines villes, les initiatives ont été multiples.

Dans le canton de Vaud, l'idée était d'accrocher en journée aux fenêtres et balcons des banderoles ou pancartes, en reprenant le slogan "Notre santé avant leurs profits", selon une invitation en vidéo du mouvement Grève du climat. Enfin, nombreuses ont été les prises de parole sur les pages ou comptes des réseaux sociaux des sections cantonales des syndicats ou partis politiques de gauche ainsi que sur leurs chaînes YouTube.

Manifs dans les rues à Zurich et Bâle

A Zurich, malgré l'interdiction de rassemblements liée au coronavirus, des activistes se sont réunis pour plusieurs petites manifestations. La police municipale a dû utiliser des haut-parleurs pour disperser la foule et a arrêté plusieurs manifestants. Aucun débordement ni dégât n'ont été signalés.

C'est finalement à Bâle qu'a eu lieu le plus grand rassemblement en Suisse. Quelque 400 personnes, dont certaines portaient des masques, ont marché pacifiquement et à distance sociale respectée au centre-ville.

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Football

Super League: victoire impérative pour le LS au Letzigrund ce soir

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Ludovic Magnin: que faire pour que le LS se hisse dans le top 6? (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Lausanne-Sport doit gagner ce soir sur la pelouse du FC Zurich. Tout autre résultat signifierait quasiment la fin de ses espoirs de figurer du bon côté de la barre au soir de la 33e journée.

Il reste quatre matches avant que les équipes de Super League ne soient séparées en deux groupes. Le LS occupe actuellement le 7e rang avec 40 points, alors que le FC Zurich est 6e avec 45 unités. L'importance de ce duel saute donc aux yeux.

Pour sa part, le FC Sion (9e/35 pts) n'a plus grand-chose à craindre ni à espérer. L'équipe de Didier Tholot accueille aussi dès 20h30la lanterne rouge Winterthour (12e/20 pts), qui a absolument besoin d'un succès à Tourbillon.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Bregy candidat à la succession de Pfister à la présidence du Centre

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Philipp Matthias Bregy est le président du groupe centriste au Parlement fédéral (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Un premier candidat est sorti du bois pour la présidence du Centre, après le départ annoncé du titulaire du poste, Gerhard Pfister. "Oui, je suis candidat", déclare le conseiller national Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) interrogé mercredi dans le journal Blick.

Le chef du groupe centriste au Parlement fédéral avait déjà fait part de son intérêt pour le poste. Il se dit conscient dans le Blick qu'il s'agit d'un grand défi de suivre les traces du sortant Gerhard Pfister.

Le Haut-Valaisan estime que le passage de chef de groupe parlementaire à président de parti est une chance pour la formation conservatrice, "car il assure la stabilité, car j'assume déjà une tâche de direction à Berne".

M. Bregy avait déjà fait part de son intérêt pour le poste à la tête du parti, mais avait refusé de se présenter au Conseil fédéral pour des raisons familiales. "En tant que président de parti, on a, certes, un emploi du temps très chargé, mais on peut se ménager des espaces de liberté", avait-il expliqué.

Successeur connu le 28 juin

A la question du Blick de savoir s'il se mettait en travers de la route d'une femme avec sa candidature, le conseiller national répond: "Une présidente de parti serait une option, mais elle n'est pas obligatoire". Le centre continuera à l'avenir à placer des femmes à des postes centraux, ajoute-t-il.

S'il devait devenir président du parti, il serait envisageable, selon M. Bregy, qu'une femme prenne la tête du groupe parlementaire. Mais il souhaite conserver son poste, s'il ne devient pas président du Centre.

Le conseiller national zougois Gerhard Pfister a annoncé au début janvier sa démission de la présidence du Centre pour la fin juin. Son successeur sera connu le 28 juin prochain lors de l'assemblée des délégués du parti. Les sections cantonales ont jusqu'au 28 avril à midi pour proposer des candidats disposés à présider seul ou en duo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Dans un final des plus stressants, Lausanne l'emporte à Fribourg

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Les Lausannois ont fait preuve d'un esprit d'équipe qui les a menés vers la victoire. ©KEYSTONE/Anthony Anex

Lausanne monte le niveau et bat Fribourg. Les Lions se sont imposés 0-1 en toute fin de l’Acte II de cette demi-finale de playoffs. Ils reviennent ainsi à 1-1 dans la série.

Le LHC se déplaçait à Fribourg avec un avantage de la glace à retrouver. Car en laissant l’Acte I leur filer entre les patins, les Lausannois ont perdu ce pourquoi ils ont travaillé dur durant toute la saison régulière. Et au coup d’envoi, cet avantage était donc dans la canne de Gottéron.

Pour tenter de débloquer un peu le jeu de son équipe, Geoff Ward a procédé à quelques changements dans l’alignement. Ahti Oksanen a rejoint les joueurs surnuméraires. Dominik Kahun a pris sa place sur la première ligne et Lauri Pajuniemi est venu remplacer l’Allemand.

Le match a pourtant été lancé sur le même rythme que l’Acte I samedi. C’est-à-dire, assez tranquille et discipliné. Ce sont surtout les gardiens qui se sont défiés. Kevin Pasche a réalisé son premier arrêt après 2 minutes de jeu. Antti Suomela a tenté sa chance quelques instants plus tard, mais son tir a directement atterri dans la mitaine de Reto Berra.

Lausanne a eu une grosse chance d’ouvrir le score à la 13e. Kahun, quasiment collé au gardien fribourgeois a essayé de profiter du trafic. Le puck a failli être dévié dans les filets par un Dragon au deuxième poteau. Gottéron de son côté aurait pu marquer par Nathan Marchon en début de match. L’attaquant est parti en échappée, mais il a été contré par Gavin Bayreuther.

Peu d’opportunités saillantes donc dans ce tiers. Mais les soucis lausannois persistent. C’est flagrant en powerplay. Les Lions ont laissé leurs adversaires partir en contre et ont eu de la peine à les stopper. Et lorsque les joueurs étaient en position pour poser leur jeu, ils n’ont pas trouvé les failles fribourgeoises. Le LHC qui a également dû composer sans Pajuniemi pour la fin du tiers (et du match). L’attaquant lausannois a en effet été touché au visage (visiblement par un puck) à la 9e minute.

5 dernières minutes de folie

Ce sont les Lions qui ont imposé un rythme plus soutenu dans le deuxième tiers, s’offrant ainsi plus de tirs cadrés. Mais toujours sans trouver le chemin des filets. Même son de cloche pour les Fribourgeois. C’est à 5 contre 4 qu’ils ont augmenté la pression mise sur les Lausannois. Le mur défensif s’est néanmoins dressé telle une forteresse devant eux.

À dix minutes de la fin du match, le Vidéotron affichait toujours 0-0. Alors à ce moment-là, on commençait à se dire que soit la soirée allait être encore passablement longue, soit l’une des deux équipes allait prendre un but un peu gag. Voire les deux. Et sur le banc, qu’est-ce qui passe par la tête des joueurs?

C’est en effet Ken Jäger qui a débloqué la situation en powerplay. La première unité a fait tourner le puck pendant quelques instants. Un jeu bien posé mais qui n’a vu la rondelle que passer devant Reto Berra. Et puis dans le slot, derrière Raffl, Jäger a trouvé un espace pour aller ouvrir le score (54e, assists : Bayreuther et Riat). Le n°17 reste toutefois modeste malgré l’importance de cette réussite. "En playoffs, ce qui compte, ce n’est pas qui marque le but. Mais c’est bien d’avoir pu aider l’équipe de cette manière aujourd’hui.

Gottéron a ensuite eu droit à une situation très très chaude devant Kevin Pasche. Sur la glace, les arbitres ont annoncé qu’il n’y avait pas de but. Décision confirmée après avoir revu les images vidéo.

Il aura fallu attendre ces dernières minutes de temps réglementaire pour voir la glace s’enflammer. Après une cage vide ratée des Lions, Fribourg est à nouveau passé à un poil de barbe d’égaliser alors que les Dragons évoluaient à 6 contre 4. Mais ce mardi, Kevin Pasche a été impérial. Et lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté, c’est Sklenicka qui est venu sauver le puck sur la ligne. Une action qui fait du bien au moral des Lausannois.

Quel réflexe du défenseur lausannois. ©KEYSTONE/Anthony Anex

Lausanne revient à 1-1 dans la série et retrouve l’avantage de la glace. Dans un match à l’issue si stressante, quel a été le sentiment au moment où la sirène a retenti?

L’Acte III est agendé jeudi soir à la Vaudoise Aréna. Coup d’envoi à 20h.

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Football

La victoire qui change tout pour YB

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La joie de Marvin Keller, portier d'YB (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plus cliniques que jamais, les Young Boys ont gagné le match qu’ils ne devaient en aucun cas perdre.

Ils se sont imposés 1-0 à Genève face à Servette pour s’avancer désormais comme les favoris à leur propre succession en Super League.

Acquise dans un stade aux quatre cinquièmes vides - 6122 spectateurs - en raison des sanctions imposées par les autorités cantonales après les débordements du derby à Lausanne le 1er mars, cette victoire permet aux Bernois de revenir à 2 points du Servette FC.

Les Grenat pourraient même perdre leur fauteuil de leader jeudi si le FC Bâle s’impose devant les Grasshoppers. Cette rencontre du 1er avril s’inscrira peut-être comme celle du grand tournant de la saison.

Encore Fassnacht

Les Young Boys ne méritaient sans doute pas de mener à la pause. Face à un Servette entreprenant mais un brin malchanceux avec la tête de Miroslav Stevanovic sur la transversale à la 25e, les Bernois avaient le bonheur d’ouvrir le score par Christian Fassnacht à la 41e. Après son doublé à Bâle et son but samedi contre St-Gall, le transfuge de Norwich City a marqué de la tête pour poursuivre sa série vertueuse.

Freinés par les limites d’Alloune Ndoye, le remplaçant d’Enzo Crivelli à la pointe de l’attaque, et par la méforme de Dereck Kutesa, qui n’a pas trouvé le chemin des filets depuis le 9 février, les Grenat se retrouvaient presque devant une véritable"montagne".

L’introduction de Crivelli pour Ndoye à la 57e aurait pu vraiment les aider à la gravir. Le Français était impliqué dans l’action qui voyait l’arbitre siffler un penalty dans un premier temps pour une faute sur Timothé Cognat. La VAR changeait cette décision pour ordonner un coup-franc à l’orée de la surface sur lequel Stevanovic trouvait cette fois le poteau droit de Marvin Keller. Ce n’était pas vraiment la soirée du Bosnien...

Yverdon battu

Dans l’autre match de la soirée, Yverdon Sport n’a pas enchaîné un cinquième match sans défaite. Sur leur pelouse, les Vaudois se sont inclinés 2-0 devant Lugano. Pas loin de basculer dans une véritable crise, les Tessinois ont assuré l’essentiel grâce à un penalty d’Anto Grgic (37e) et à une réussite de Shelqim Vladi (78e). Avec ce succès, ils peuvent à nouveau s’immiscer dans la lutte pour le titre. Même si on a le sentiment qu’ils ne sont plus vraiment armés pour l’obtenir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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