Économie
UBS reste ferme en matière de fonds propres
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Le numéro un bancaire suisse UBS ne veut pas d'un durcissement de la réglementation des fonds propres. Son président Colm Kelleher, a rappelé que l'établissement est déjà soumis à "certaines des exigences en matière de capitaux propres les plus strictes du monde".
S'exprimant devant les propriétaires de la banque aux trois clefs réunis jeudi à Lucerne, l'Irlandais s'est dit "fermement opposé" à un durcissement des règles concernant les capitaux dont UBS doit disposer. Constatant un revirement géopolitique du "multilatéralisme vers la primauté des intérêts nationaux", le président de l'organe de surveillance a noté que "la Suisse doit veiller à ce que ses réglementations soient compétitives et harmonisées au niveau mondial".
Ajouter des exigences supplémentaires aux règles existantes, alors même que "les autres centres financiers sont en train d'assouplir leurs réglementations, nuirait à UBS, à la place financière suisse et l'économie dans son ensemble", a insisté M. Kelleher.
Pour mémoire, la reprise dans l'urgence de Credit Suisse, alors en grande difficulté suite à l'effondrement de son titre en Bourse, en mars 2023 par UBS sous l'égide du Conseil fédéral, avait suscité des inquiétudes quant aux poids du groupe formé par les deux plus grandes banques helvétiques dans l'économie suisse. La Banque nationale suisse (BNS), tout comme l'Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) ont souhaité serrer la vis en matière de fonds propres, afin que le colosse bancaire puisse affronter une éventuelle crise.
Plus de transparence
La chute de Credit Suisse est avant tout à mettre sur le compte d'années d'errements stratégiques, de mauvaise gestion et de concessions réglementaires, a poursuivi M. Kelleher. UBS, en revanche, n'a jamais cherché à faire de telles concessions. Se concentrer sur les exigences en matière de fonds propres n'est pas la bonne leçon à tirer de ces événements.
UBS soutient en revanche un renforcement de la responsabilité personnelle, une plus grande transparence sur la situation financière d'une banque et une amélioration de la capacité de liquidation. La banque voit aussi d'un oeil favorable l'introduction d'une garantie de liquidité publique ("Public Liquidity Backstop"), ainsi que des mesures "ciblées" pour renforcer la Finma et à des adaptations en ce qui concerne la qualité du capital.
"UBS continuera à s'engager dans le débat sur la future réglementation bancaire, de manière proactive et réactive", a renchéri Sergio Ermotti, le directeur général de la banque. Il s'agit de "notre droit et notre devoir de participer à la discussion" pour que les "décisions soient basées sur des faits, et non sur des opinions personnelles".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Soutien parlementaire au mandat de négociation avec Washington
Les négociations commerciales avec les Etats-Unis franchissent une étape. Après celle du National, la commission de politique extérieure du Conseil des Etats a approuvé le mandat de négociation par 10 voix contre 0 et 2 abstentions.
La discussion a été extrêmement nourrie, a indiqué Carlo Sommaruga (PS/GE) devant la presse mardi. Et de considérer les réponses précises fournies par le ministre de l'économie Guy Parmelin, la secrétaire d'Etat Helene Budliger Artieda et d'autres membres de l'administration comme satisfaisantes.
M. Sommargua n'a pas donné plus de précisions sur le contenu des discussions afin de ne pas affaiblir la position du Conseil fédéral dans les négociations.
La commission de politique extérieure du National a approuvé lundi la version du mandat proposée par le Conseil fédéral, en apportant quelques précisions.
La semaine passée, Guy Parmelin a annoncé l'entrée en vigueur de droits de douane plus bas sur les produits suisses exportés vers les Etats-Unis. Ils sont passés de 39 à 15% avec effet rétroactif au 14 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Palexpo se dote d'un nouveau "Pavillon" pour accueillir les congrès
A Genève, Palexpo va construire une nouvelle salle de congrès multifonctionnelle nommée "Pavillon". Elle pourra accueillir jusqu'à 4000 personnes dès 2028, ce qui en fera la plus grande salle de Suisse selon son directeur, Claude Membrez.
"Pavillon répond aux besoins actuels des salons et des congrès", a déclaré Claude Membrez, en présentant le projet aux médias au sein de la Halle 1 mardi. Selon lui, les organisateurs se focalisent aujourd'hui davantage sur la qualité des lieux d'accueil que sur les mètres carrés.
Accueillir des congrès dans les halles demande actuellement une lourde infrastructure. "Cette salle pérenne permettra de gagner du temps et de l'argent", a souligné la conseillère d'Etat Delphine Bachmann. Construite en épicéa suisse, avec un système d'éclairage et de sonorisation, elle couvrira 4000 mètres carrés dans la Halle 1.
L'investissement avoisinera les 25 millions de francs. Il comprend le crédit de 12,6 millions débloqué par le Grand Conseil fin octobre et des investissements privés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les incendies à Los Angeles font décoller la facture des assureurs
Les incendies ayant ravagé Los Angeles en début d'année ont lourdement pesé sur la facture des assureurs en 2025. Le total des dommages assurés imputables aux catastrophes naturelles atteint 107 milliards de dollars (85,2 milliards de francs).
Avec des dégâts de 40 milliards couverts par les assureurs, les incendies qui avaient ravagé des quartiers huppés de Los Angeles en janvier sont "les feux de forêt les plus coûteux jamais enregistrés", a détaillé le réassureur Swiss Re mardi dans une étude.
Plus de 12'000 habitations, bâtiments et véhicules avaient été détruits ou endommagés par ces feux. Parmi les géants helvétiques de l'assurance, Swiss Re avait enregistré des coûts liés aux catastrophes naturelles de 611 millions de dollars sur les neuf premiers mois de l'année, principalement liés aux incendies à Los Angeles. Zurich Insurance avait pour sa part indiqué que "les dommages des catastrophes naturelles sont restés nettement inférieurs au niveau de l'année précédente" sur la même période.
Les orages sont venus alourdir la facture avec des dégâts assurés de 50 milliards au niveau mondial. Alors que la saison des ouragans a été moins destructrice que les années précédentes, celui s'étant abattu sur la Jamaïque, Cuba et Haïti fin octobre a produit des dommages à hauteur de 2,5 milliards.
Facture globale en baisse
"Nous observons une augmentation constante des dommages provoqués par des orages violents. En raison de l'urbanisation dans des zones à risques, la hausse de valeur des biens et des coûts de construction, ainsi que des facteurs comme les vieillissements des toitures, ces tempêtes sont devenues un danger important pour les assureurs", a averti Balz Grollimund, responsable catastrophes et périls chez Swiss Re.
Les dégâts assurés provoqués par les catastrophes naturelles se sont chiffrés à 107 milliards au niveau mondial, en baisse de 24% comparé à 2024. Si l'on ajoute les catastrophes d'origine humaine, devisés à 11 milliards, la facture totale des assureurs atteint 118 milliards en 2025 (-22%).
En prenant en compte l'ensemble des dommages économiques issus des catastrophes naturelles et d'origine humaine, les coûts montent à 233 milliards en 2025 (-31%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Séismes: pas d'intervention fédérale pour réglementer une assurance
La Confédération ne doit pas avoir de compétence au niveau financier en cas de grave tremblement de terre en Suisse. Le Conseil des Etats a refusé mardi par 23 voix contre 19 et 2 abstentions un tel projet. Le statu quo reste donc d'actualité.
Cette question agite les esprits au Parlement depuis des décennies. Sur sa demande, le gouvernement a proposé d'attribuer à la Confédération la compétence de prendre des dispositions financières en cas de grave tremblement de terre.
Le projet prévoit que l'ensemble des propriétaires contribuent à couvrir les dommages à hauteur de 0,7% au maximum de la somme assurée des bâtiments. En l'état actuel, si un tremblement de terre de magnitude élevée devait se produire, quelque 22 milliards de francs seraient ainsi à disposition pour couvrir les dommages.
Le PLR et l'UDC étaient farouchement opposés, préférant laisser toute compétence aux cantons. La gauche et une partie du Centre ont tenté de sauver le projet, estimant illusoire de s'appuyer uniquement sur la solidarité en cas de catastrophe. En vain. Le National devra se prononcer à son tour.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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