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Économie

UBS: Ethos s'oppose aux rémunérations et au rachat d'actions

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Sergio Ermotti, le directeur général d'UBS, a touché près de 15 millions de francs l'année dernière (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Ethos estime qu'UBS serait plus inspirée de constituer des fonds propres plutôt que verser des salaires trop élevés à ses dirigeants ou procéder à des rachats d'actions. La fondation va s'opposer à ces points lors de l'assemblée générale de la banque du 10 avril 2025.

Les rémunérations des instances dirigeantes d'UBS sont trop généreuses, surtout lorsqu'on les compare à celles de responsables de banques européennes de taille similaire, affirme jeudi la société de conseil aux caisses de pension Ethos.

Le salaire global du directeur général (CEO) a certes reculé depuis 2023, mais le montant perçu par Sergio Ermotti pour 2024 reste l'un des plus élevés de Suisse et d'Europe. Sa rémunération est supérieure de 52% à la médiane de celle des CEO d'autres grandes entreprises cotées en Suisse, voire même de 139% si on la compare aux émoluments des patrons des 12 plus grandes sociétés financières de l'indice MSCI Europe, selon le communiqué.

Ethos émet par ailleurs des réserves quant à la possibilité de porter la part variable touchée par les membres de la direction à sept fois le salaire de base. Un tel dispositif pourrait déboucher sur des rémunérations "largement excessives", avertit la société genevoise.

"Des paiements aussi élevés et des leviers très importants pour la rémunération variable peuvent inciter les dirigeants à une prise de risque excessive comme l'a montré la crise financière de 2008 ou plus récemment la chute de Credit Suisse", affirme Vincent Kaufmann, directeur d'Ethos, cité dans le communiqué.

Lors de l'assemblée générale, Ethos va ainsi s'opposer aux émoluments prévus pour la direction générale et le conseil d'administration, pour lesquels le vote de l'assemblée est contraignant, mais aussi au rapport de rémunération (vote consultatif).

La fondation recommande également de rejeter le lancement d'un programme de rachat d'actions, soulignant que l'heure est au renforcement des fonds propres. "La taille d'UBS depuis l'acquisition de Credit Suisse rend un nouveau sauvetage par la Confédération très compliqué", argumente Ethos.

L'organisation regrette par ailleurs la revue à la baisse des ambitions d'UBS en termes de "changement climatique, de diversité et d'égalité ainsi que ses critères d'exclusion dans ses investissements". Elle recommande de rejeter un rapport de durabilité présentant des "lacunes importantes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les changements de lois qui entrent en vigueur en Suisse en avril

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Désormais, les voyageurs suisses ont besoin d'une Autorisation de voyage électronique (ETA) pour se rendre à Londres. (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Le nouveau conseiller fédéral Martin Pfister prend la tête du Département fédéral de la défense (DDPS) mardi. Ce 1er avril marque aussi l'entrée en vigueur de plusieurs changements législatifs en Suisse.

ASILE: Les autorités suisses peuvent désormais contrôler les téléphones portables ou les ordinateurs des requérants d'asile si c'est l'unique moyen d'établir leur identité, leur nationalité ou leur itinéraire. Ce changement de pratique a été exigé par le Parlement alors que, dans la pratique, l'identité d'un requérant ne peut être établie avec certitude dans la moitié des cas.

Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) pourra analyser les adresses, les numéros de téléphone, les photos ou les documents d'identité pour établir l'identité et la nationalité d'un requérant d'asile. Les données personnelles protégées par un secret professionnel ne peuvent par contre pas être analysées.

Des garde-fous ont été prévus: le SEM devra systématiquement s'assurer au préalable qu'une telle analyse est nécessaire et proportionnée. Il devra d'abord essayer d'établir l'identité "par d’autres moyens". Et seuls les collaborateurs du SEM expressément chargés de mener une procédure d'asile ou d'établir l'identité d'une personne pourront examiner les supports électroniques.

CYBERATTAQUES: Les cyberattaques contre les infrastructures critiques devront obligatoirement être signalées dans les 24 heures. Elles doivent être rapportées à l'Office fédéral de la cybersécurité (OFCS), notamment lorsqu'elles mettent en péril le fonctionnement de l'infrastructure critique concernée, ont entraîné une manipulation ou une fuite d'informations, ou s'accompagnent d'actes de chantage, de menaces ou de contrainte. La loi prévoit des amendes si l'obligation de signalement n'est pas respectée. Cette partie n'entrera toutefois en vigueur qu'en octobre.

VOYAGES: Un passeport ne suffira plus pour se rendre au Royaume-Uni à partir du 2 avril. Les voyageurs devront demander en plus une Autorisation de voyage électronique (ETA). Ce document coûte 10 livres (11 francs). Il sera valable pour deux ans et permettra plusieurs séjours d'une durée maximale de six mois par voyage. Il devra ensuite être renouvelé. L'autorisation peut être demandée via le site du gouvernement britannique ou l'application UK ETA.

ENERGIE SOLAIRE: Plusieurs mesures visent à soutenir l'énergie photovoltaïque à partir de ce mardi. Le bonus pour les installations présentant un angle d'inclinaison d'au moins 75 degrés va fortement augmenter: il passera de 250 à 400 francs par kilowatt de puissance installée pour les installations intégrées et de 100 à 200 francs pour les installations ajoutées ou isolées. Cette mesure vise à favoriser la construction d'installations photovoltaïques en façade susceptibles de produire "une quantité conséquente d'électricité" en hiver, selon l'Office fédéral de l'énergie (OFEN).

Le taux de rétribution est également modifié pour permettre la construction d'installations de grande taille de manière intégrée sur les toits. Celles dont la puissance totale dépasse 100 kW bénéficieront du taux de rétribution des installations intégrées pour les puissances inférieures à 100 kW (soit Fr. 330.-/kW) et de Fr. 250.-/kW pour la puissance installée supérieure à cette valeur.

Enfin, la contribution liée à la puissance de la rétribution unique baissera de 20 francs pour les installations d'une puissance inférieure à 30 kW et par les installations ajoutées et isolées à partir de 100 kW, deux "segments de marché en forte croissance". Aucune baisse n'est prévue pour la classe de puissance entre 30 et 100 kW, dont la croissance est moindre. Ces mesures veulent inciter à construire de plus grandes installations et à exploiter autant que possible toute la surface de toiture qui se prête à la production d'électricité

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Allemagne: l'inflation ralentit en mars, grâce à l'énergie

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En mars, l'inflation sous-jacente, qui exclut les biens de consommation et de l'énergie, est aussi retombée à 2,5% sur un an, soit 0,2 point de moins qu'en février. (© KEYSTONE/AP/MARKUS SCHREIBER)

L'inflation en Allemagne a ralenti en mars, à 2,2% sur un an, grâce à la baisse des prix de l'énergie, selon des chiffres publiés lundi, dans un climat d'incertitude économique accrue par la guerre commerciale partie des Etats-Unis.

La hausse des prix à la consommation a reculé de 0,1 point après avoir stagné à 2,3% en février, selon une première estimation de l'institut Destatis.

Les analystes sondés par Factset tablaient sur une baisse à 2,1% de l'indice en glissement annuel.

Après avoir atteint 1,6% en septembre 2024, son plus bas niveau depuis 2021 et les effets de la crise énergétique, l'inflation dans la première économie européenne était progressivement remontée au-dessus de la cible des 2% de la Banque centrale européenne (BCE).

Si ce ralentissement "apporte un nouveau soulagement" à la BCE, engagée dans un cycle d'assouplissement monétaire, "l'escalade imminente des tensions commerciales et d'éventuelles représailles européennes aux droits de douane américains pourraient aggraver les pressions inflationnistes à court terme", souligne Carsten Brzeski, économiste chez ING.

En mars, l'inflation sous-jacente, qui exclut les biens de consommation et de l'énergie, est aussi retombée à 2,5% sur un an, soit 0,2 point de moins qu'en février.

Dans le détail, la hausse des prix des produits alimentaires s'est élevée à 2,9%, en augmentation par rapport à février, où elle était de 2,4%.

Toutefois, les prix des l'énergie ont continué de dégringoler, à -2,8% sur un an, contre -1,6% le mois dernier.

Les prix des services, qui tirent normalement l'indicateur à la hausse, ont continué d'augmenter sur un an (+3,4%) mais moins qu'au cours des derniers mois.

La hausse de l'indice harmonisé des prix, particulièrement scrutée par l'institution monétaire, est également retombée à 2,3%, contre 2,6% en février.

Confiante dans le reflux de l'inflation, la BCE a baissé ses taux à six reprises depuis juin 2024, après les avoir relevés drastiquement pendant deux ans pour combattre l'envolée des prix.

Toutefois, les incertitudes des deux côtés de l'Atlantique et les tensions commerciales font planer une grande incertitude sur la suite de son cap monétaire.

La BCE prévoit pour cette année une inflation à 2,3% en zone euro : "on est presque dans les clous mais il faut y rester, donc c'est un combat de tous les instants", a souligné sa présidente Christine Lagarde lundi sur France Inter.

Elle a ajouté ne pouvoir "dire +ça y est c'est terminé c'est derrière nous+" au regard notamment de l'incertitude générée par la politique commerciale de l'administration Trump.

En Italie, l'inflation annuelle a progressé de 0,4 point à 2,0% en mars, tandis qu'elle est restée stable à 0,8% en France et a nettement ralenti au Portugal (+1,9%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Lausanne-Morges: le projet d'agglomération 2025 a été déposé

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Le PALM 2025 prévoit notamment la création de pistes cyclables (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le projet d'agglomération Lausanne-Morges de 5e génération (PALM 2025) se trouve désormais dans les mains de Berne. Il sera évalué par les services de la Confédération qui décideront de l'octroi d'un cofinancement pour la réalisation de 89 mesures infrastructurelles de mobilité, correspondant à un investissement de plus de 757 millions de francs pour la période de 2028 à 2032.

"Après avoir été mis en consultation publique, le projet d’agglomération Lausanne-Morges de 5e génération a été signé par le Canton, les schémas directeurs et les associations régionales", a fait savoir l'Etat de Vaud lundi dans un communiqué.

Le rapport du PALM 2025 définit la stratégie de développement de l'agglomération Lausanne-Morges à l'horizon 2040. Il se compose de mesures réparties en quatre thématiques: paysage, environnement et énergie, urbanisation et mobilité. Pas moins de sept volumes ont été nécessaires pour toutes les contenir.

Voie verte et pistes cyclables

Du côté de la région morgienne, les mesures comprennent notamment la requalification de la route cantonale (RC1) et la création de la voie verte. Elles incluent aussi la poursuite de la politique en faveur des transports publics avec les réaménagements du quartier sud de la gare de Saint-Prex, des accès à la gare Lonay-Préverenges, ainsi que la décarbonation des bus MBC.

Plus à l'ouest, entre Lausanne et Prilly, la multimodalité sera de mise à l'avenue du Chablais avec l'aménagement de pistes cyclables continues et sécurisées, de larges trottoirs ainsi qu'une voie bus à sens unique. Des arbres seront implantés le long de la chaussée pour lutter contre les îlots de chaleur.

Au total, le PALM réunit 36 partenaires, à savoir 26 communes, 5 secteurs intercommunaux, 2 associations régionales et trois services cantonaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Hausse des créations d'entreprises au 1er trimestre

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Parmi les secteurs à avoir été les plus dynamiques ces trois derniers mois se trouvent les sociétés de conseil, les artisans et l'immobilier. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le nombre de créations d'entreprises a accéléré sur les trois premiers mois de l'année, les entrepreneurs étant particulièrement dynamique dans les cantons de Suisse centrale, à Bâle-Campagne ou encore à Genève.

Au total, quelque 13'983 sociétés ont vu le jour au premier trimestre, une hausse de 3,9% sur un an, selon un relevé de l'institut des entrepreneurs IFJ et de la banque Postfinance publiée lundi. Un bond de 40,9% a été observé à Obwald et de 32,4% chez le voisin nidwaldien.

Appenzell Rhodes-Intérieures (+44,8%), Schaffhouse (+28,3%), Zoug (+21,2%) et Genève (+19,2%) ont également affiché d'importants taux de progression. A l'inverse, les créations d'entreprises se sont effondrées à Uri (-27,9%), Glaris (-18,8%) et dans le Jura (-11,2%).

Parmi les secteurs à avoir été les plus dynamiques ces trois derniers mois se trouvent les sociétés de conseil, les artisans et l'immobilier.

Pour expliquer cette évolution positive, les auteurs de l'étude avancent essentiellement des "motifs personnels". "Les objectifs financiers ne sont pas l'élément essentiel, mais plutôt la volonté d'avoir plus d'indépendance et de réaliser ses objectifs personnels", ont-ils ajouté.

De nombreux entrepreneurs démarrent par ailleurs à temps partiel, leur apportant une plus grande flexibilité en période de lancement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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