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Économie

UBS confirme ses prévisions de croissance pour la Suisse

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L'économie helvétique devrait retrouver son utilisation normale des capacités productives au cours des prochains trimestres. (Archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les économistes de la banque UBS ont confirmé leurs prévisions de croissance pour la Suisse cette année et s'attendent dans l'ensemble "à un retour à la normale" d'ici la fin de l'exercice.

L'inflation, principalement due à la hausse du prix des hydrocarbures, devrait rester limitée et la crise en Ukraine n'avoir qu'un impact limité.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Confédération devrait s'établir cette année à 2,9%, après 3,5% en 2021, a indiqué la banque aux trois clés mardi dans son étude conjoncturelle.

"La Suisse devrait revenir à la normale cette année, bien qu'on ne sache pas vraiment à quoi ressemblera cette 'nouvelle normalité'", ont estimé les économistes du groupe bancaire zurichois dans leur étude. L'économie helvétique devrait "retrouver son utilisation normale des capacités productives au cours des prochains trimestres".

Mais certains secteurs vont encore avoir du mal, notamment le tourisme qui ne retrouvera pas son chiffre d'affaires d'avant la pandémie "avant de nombreuses années", ont averti les spécialistes.

Pour Daniel Kalt, économiste en chef d'UBS, "la Suisse a relativement bien traversé" la crise liée au Covid-19, même si les taux de croissance sont encore relativement éloignés de ceux d'avant la pandémie. Et le pays devrait traverser sans grand problème la nouvelle vague de contagion due au variant Omicron. "Nous allons encore rester pendant un ou deux trimestres dans une phase de rattrapage", a estimé M. Kalt.

Pour 2023, UBS anticipe une accélération du PIB de 1,7%, en ligne avec les attentes des autres prévisionnistes.

En comparaison internationale, l'inflation devrait rester contenue à 0,9% cette année, puis refluer à 0,6% la suivante. Les économistes rappellent cependant que l'accélération des prix de 0,6% constatée en 2021 était presque entièrement due au renchérissement du pétrole, alors que les goulets d'étranglement n'ont eu que peu d'effet.

Le prix des hydrocarbures restera donc l'élément central cette année, notamment avec les tensions géopolitiques en Ukraine. Selon la banque zurichoise, sur les 0,9% d'inflation attendue cette année, 0,5 point de pourcentage sont à mettre sur le compte des tarifs du pétrole.

Actuellement, l'inflation reste "assez négligeable", car seulement 20% des produits et services composant l'indice des prix à la consommation (IPC) affichent un renchérissement dépassant 2%.

La BNS dans l'ombre de la BCE ___

"Une grande part de l'inflation est portée par l'énergie. Si les prix de l'énergie et du pétrole restent stables, une grande partie de l'inflation ne sera que temporaire et on devrait assister à un reflux" des prix, a anticipé M. Kalt.

La crise en Ukraine constitue cependant un facteur d'incertitude, qui pourrait retarder la normalisation de l'inflation au niveau mondial. Si les prix de l'énergie n'ont pas autant impacté la Suisse que la zone euro ou les Etats-Unis, une remontée des tarifs du pétrole vers 140-150 dollars par baril pourrait faire remonter l'inflation entre 1,5% et 2% avant de retomber en 2023 et l'année suivante, a averti l'économiste Alessandro Bee.

Dans ce contexte, et alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) s'apprête à relever ses taux directeurs, UBS ne s'attend pas à un resserrement de politique monétaire de la part de la Banque centrale européenne (BCE) avant mi-2023. La Banque nationale suisse (BNS) devrait suivre à partir de la fin de l'année prochaine et se diriger vers des taux zéro en 2024, selon M. Bee

Mais en cas d'inflation élevée durable, BCE et BNS pourraient agir plus tôt et "plus fortement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les chèques Reka c'est fini, place au format carte de crédit

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Reka abandonne ses chèques, après 60 ans. Dès 2026, l'organisation ne proposera plus qu'une solution numérique au format carte de crédit (Archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les chèques Reka, émis depuis 60 ans par la Caisse suisse de voyage, vivent leur dernière année. Dès 2026, la Reka ne proposera plus que le format carte de crédit.

A l'origine de la décision: la forte baisse de la demande des chèques version papier.

Alors qu'il atteignait encore 250 millions de francs en 2020, l'année du début de l'épidémie de Covid-19, le montant des commandes de chèques pour cette année est tombé à 30 millions de francs, précise samedi dans Schweiz am Wochenende le directeur de l'entreprise, Roland Ludwig. Aujourd'hui déjà, 94% de l'"argent Reka" est dépensé via la Reka-Card numérique, selon la Reka.

La Caisse suisse de voyage (Reka) avait prévu d'informer lundi. Dans un communiqué également reçu par l'agence de presse Keystone-ATS, l'entreprise assure que les chèques Reka déjà achetés restent valables de manière illimitée et pourront toujours être utilisés comme moyen de paiement.

La fin des chèques Reka marque le terme d'une époque, écrit la Caisse suisse de voyage dans son communiqué. Après leur introduction en 1966, les chèques Reka sont rapidement devenus la prestation salariale accessoire la plus importante en Suisse, poursuit la Reka.

Actuellement, plus de 4500 employeurs et autres organisations de travailleurs proposent à leurs collaborateurs et membres de l'argent Reka à prix réduit, en tant que prestation salariale accessoire. Par exemple l'employé achète à 80 francs un chèque d'une valeur de 100 francs.

Les chèques Reka peuvent être utilisés dans une large gamme d'offres touristiques et de loisirs. Il y a bien sûr les villages Reka, où les utilisateurs peuvent par exemple payer des chambres, mais des hôtels, des magasins ou des entreprises de transports comme les CFF acceptent les chèques Reka.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Trump balaie la riposte douanière de Pékin et la déroute boursière

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"Sachez que je ne changerai jamais de politique. C'est un bon moment pour devenir riche, plus riche que jamais!", a écrit le président américain Donald Trump en lettres majuscules sur sa plateforme Truth Social. (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Donald Trump a affirmé vendredi que la riposte de la Chine à ses droits de douane punitifs traduisait la "panique" de Pékin. Il s'est montré encore indifférent à la déroute sur les marchés financiers.

"La Chine a mal joué le coup, ils ont paniqué - la seule chose qu'ils ne peuvent pas se permettre de faire", a écrit le président américain en lettres majuscules sur sa plateforme Truth Social, avant de se rendre à son club de golf en Floride.

L'exécutif américain a menacé ses partenaires commerciaux de surtaxes encore plus lourdes en cas de riposte à ses nouveaux droits de douane, mis en place au nom de l'"urgence nationale" de réduire le déficit commercial de la première économie mondiale.

Pékin a annoncé des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains dès le 10 avril, "en plus du taux des droits de douane actuellement applicables".

Face à la réplique de la Chine et l'apparente inflexibilité de Donald Trump, les marchés financiers ont continué de s'enfoncer vendredi.

A Wall Street, vers 19h10 GMT (21h10 en Suisse), le Dow Jones reculait de 5,06%, l'indice Nasdaq de 5,57% et l'indice de référence S&P 500 perdait 5,62%. Les séances en Asie et en Europe se sont finies en débâcle: -4,26% à Paris, -4,95% à Londres, -2,75% à Tokyo. Les places chinoises étaient fermées en raison d'un jour férié. Les cours du pétrole dégringolaient encore d'environ 7%, et le cuivre suivait le même mouvement.

"Je ne changerai jamais"

Donald Trump a une nouvelle fois évacué vendredi ces secousses, qui traduisent l'inquiétude de l'économie mondiale face à la magnitude de son offensive commerciale.

"Sachez que je ne changerai jamais de politique. C'est un bon moment pour devenir riche, plus riche que jamais!", a écrit le président américain, toujours en lettres majuscules sur Truth Social.

Il a aussi appelé la Réserve fédérale à baisser les taux d'intérêt, estimant qu'il y avait déjà eu des progrès significatifs sur l'inflation depuis son retour au pouvoir en janvier.

Quelques minutes plus tard, le président de l'institution monétaire a pourtant brossé un tableau plutôt sombre des nouvelles perspectives pour l'économie américaine, avec les droits de douane: potentiellement moins de croissance, plus d'inflation et plus de chômage.

Discussion avec le dirigeant Vietnamien

Dès samedi (04h01 GMT, 06h01 en Suisse), la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, quelle que soit leur origine, se verront imposer un droit de douane plancher de 10%, qui s'additionnera avec les taxes douanières qui existaient au préalable.

Et le 9 avril, la facture deviendra encore plus lourde pour les pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu'ils n'importent de produits américains. +54% au total pour la Chine (visée en plusieurs temps), +20% pour l'Union européenne (UE), +46% pour le Vietnam, +24% pour le Japon...

Cette salve de tarifs douaniers américains arrive après d'autres, plus ciblées: +25% sur l'acier et l'aluminium mais aussi, depuis jeudi, +25% sur les voitures importées aux Etats-Unis.

Sur les marchés financiers, les investisseurs fuient ces derniers jours les actions des entreprises dont le modèle de production est en péril en raison de leur dépendance aux importations en provenance d'Asie, comme l'industrie textile.

Donald Trump a révélé vendredi avoir eu une "discussion très productive" sur les taxes douanières avec le plus haut dirigeant vietnamien, le secrétaire général du Parti communiste To Lam, affirmant que Hanoï était prêt à réduire à "zéro" ses taxes sur les produits américains.

"Je lui ai dit attendre avec impatience une rencontre dans un futur proche", a ajouté le président américain sur Truth Social, semblant laisser la porte ouverte aux négociations.

Le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, s'est lui entretenu avec ses homologues américains vendredi. Il a rapporté à l'issue que l'UE s'était "engagée à mener des négociations sérieuses" tout en étant "prête à défendre ses intérêts".

Selon son porte-parole Stéphane Dujarric vendredi, "l'inquiétude" du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres se porte surtout "sur les pays les plus vulnérables, qui sont les moins armés pour faire face à la situation actuelle".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le SMI s'effondre, riposte de la Chine

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a Chine va en effet imposer des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains en réaction aux droits de douanes de Washington. (© KEYSTONE/EPA AP/ANDY WONG / POOL)

La Bourse suisse chutait fortement vendredi midi, à l'instar des autres places européennes, réagissant négativement aux mesures de rétorsion annoncées par Pékin.

La Chine va en effet imposer des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains en réaction aux droits de douanes de Washington.

Après avoir ouvert en baisse de 1,24%, l'indice vedette SMI décrochait vers 12h30 de 4,2% à 11'761,33 points, au plus bas depuis janvier.

Les mesures de rétorsion annoncées par la Chine faisaient aussi chuter les autres places financières européennes: à Paris le CAC40 baissait de 2,8%, à Francfort le DAX perdait 3,5% et à Londres le FTSE 100 lâchait 2,7%.

Le pétrole était également entraîné dans la spirale baissière, le Brent plongeant de 4,9% à 66,65 dollars et le WTI de 5,4% à 63,36 dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Tribunal fédéral: projet immobilier débouté à Aubonne (VD)

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Le Tribunal fédéral enterre un projet d'immeuble controversé à Aubonne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tribunal fédéral (TF) a rejeté le recours d'un promoteur immobilier qui souhaitait construire un immeuble controversé en plein coeur du bourg d'Aubonne (VD). Il donne ainsi raison à la Municipalité de la commune et à de nombreux habitants, opposés au projet.

Durant l'automne 2020, la société BIM SA, propriétaire de la parcelle, avait déposé une demande de permis de construire pour un immeuble de quatorze logements et un parking souterrain. Le projet avait suscité plus de 400 oppositions et la Municipalité avait refusé le permis de construire. En cause notamment: une construction jugée "démesurée" qui ne s'intégrerait pas au centre-ville d'origine médiévale.

Après avoir été déboutée par le Tribunal cantonal, la société BIM s'était tournée vers le TF, mais sans davantage de succès. Dans un arrêt publié vendredi, les juges de Mon Repos ont également rejeté le recours.

Le TF souligne que non seulement la Municipalité d'Aubonne, mais l'ensemble des intervenants ont critiqué le manque d'intégration du projet dans son environnement bâti, que ce soit la Direction générale des immeubles et du patrimoine du canton de Vaud (DGIP) ou la Commission consultative d'urbanisme et d'architecture (CCUA).

Se ralliant à leurs avis, le TF écrit que la hauteur et le volume de l'immeuble prévu sont "problématiques" au regard des bâtiments alentours et de la qualité architecturale du bourg. Se référant à un photomontage du recourant, il relève que la façade nord-est de l'immeuble serait visible dans sa quasi-intégralité depuis l'autre côté du Vallon de l'Aubonne (arrêt 1C_14/2023 du 4 avril 2025).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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