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Économie

Trump balaie la riposte douanière de Pékin et la déroute boursière

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"Sachez que je ne changerai jamais de politique. C'est un bon moment pour devenir riche, plus riche que jamais!", a écrit le président américain Donald Trump en lettres majuscules sur sa plateforme Truth Social. (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Donald Trump a affirmé vendredi que la riposte de la Chine à ses droits de douane punitifs traduisait la "panique" de Pékin. Il s'est montré encore indifférent à la déroute sur les marchés financiers.

"La Chine a mal joué le coup, ils ont paniqué - la seule chose qu'ils ne peuvent pas se permettre de faire", a écrit le président américain en lettres majuscules sur sa plateforme Truth Social, avant de se rendre à son club de golf en Floride.

L'exécutif américain a menacé ses partenaires commerciaux de surtaxes encore plus lourdes en cas de riposte à ses nouveaux droits de douane, mis en place au nom de l'"urgence nationale" de réduire le déficit commercial de la première économie mondiale.

Pékin a annoncé des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains dès le 10 avril, "en plus du taux des droits de douane actuellement applicables".

Face à la réplique de la Chine et l'apparente inflexibilité de Donald Trump, les marchés financiers ont continué de s'enfoncer vendredi.

A Wall Street, vers 19h10 GMT (21h10 en Suisse), le Dow Jones reculait de 5,06%, l'indice Nasdaq de 5,57% et l'indice de référence S&P 500 perdait 5,62%. Les séances en Asie et en Europe se sont finies en débâcle: -4,26% à Paris, -4,95% à Londres, -2,75% à Tokyo. Les places chinoises étaient fermées en raison d'un jour férié. Les cours du pétrole dégringolaient encore d'environ 7%, et le cuivre suivait le même mouvement.

"Je ne changerai jamais"

Donald Trump a une nouvelle fois évacué vendredi ces secousses, qui traduisent l'inquiétude de l'économie mondiale face à la magnitude de son offensive commerciale.

"Sachez que je ne changerai jamais de politique. C'est un bon moment pour devenir riche, plus riche que jamais!", a écrit le président américain, toujours en lettres majuscules sur Truth Social.

Il a aussi appelé la Réserve fédérale à baisser les taux d'intérêt, estimant qu'il y avait déjà eu des progrès significatifs sur l'inflation depuis son retour au pouvoir en janvier.

Quelques minutes plus tard, le président de l'institution monétaire a pourtant brossé un tableau plutôt sombre des nouvelles perspectives pour l'économie américaine, avec les droits de douane: potentiellement moins de croissance, plus d'inflation et plus de chômage.

Discussion avec le dirigeant Vietnamien

Dès samedi (04h01 GMT, 06h01 en Suisse), la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, quelle que soit leur origine, se verront imposer un droit de douane plancher de 10%, qui s'additionnera avec les taxes douanières qui existaient au préalable.

Et le 9 avril, la facture deviendra encore plus lourde pour les pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu'ils n'importent de produits américains. +54% au total pour la Chine (visée en plusieurs temps), +20% pour l'Union européenne (UE), +46% pour le Vietnam, +24% pour le Japon...

Cette salve de tarifs douaniers américains arrive après d'autres, plus ciblées: +25% sur l'acier et l'aluminium mais aussi, depuis jeudi, +25% sur les voitures importées aux Etats-Unis.

Sur les marchés financiers, les investisseurs fuient ces derniers jours les actions des entreprises dont le modèle de production est en péril en raison de leur dépendance aux importations en provenance d'Asie, comme l'industrie textile.

Donald Trump a révélé vendredi avoir eu une "discussion très productive" sur les taxes douanières avec le plus haut dirigeant vietnamien, le secrétaire général du Parti communiste To Lam, affirmant que Hanoï était prêt à réduire à "zéro" ses taxes sur les produits américains.

"Je lui ai dit attendre avec impatience une rencontre dans un futur proche", a ajouté le président américain sur Truth Social, semblant laisser la porte ouverte aux négociations.

Le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, s'est lui entretenu avec ses homologues américains vendredi. Il a rapporté à l'issue que l'UE s'était "engagée à mener des négociations sérieuses" tout en étant "prête à défendre ses intérêts".

Selon son porte-parole Stéphane Dujarric vendredi, "l'inquiétude" du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres se porte surtout "sur les pays les plus vulnérables, qui sont les moins armés pour faire face à la situation actuelle".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Économie

La guerre commerciale sème le désarroi sur les marchés mondiaux

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"Les deux premières économies mondiales sont désormais coincées dans une guerre commerciale et aucune des deux nations ne semble prête à céder", note Susannah Streeter, responsable des marchés financiers deHargreaves Lansdown. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Le vent de panique est de retour sur les marchés mondiaux mercredi, alors que Chine et Etats-Unis s'enfoncent dans une guerre commerciale de plus en plus intense, Pékin ayant riposté aux surtaxes américaines colossales qui lui sont imposées.

En Europe, vers 11H30 GMT, la Bourse de Paris dévissait de 3,73%, Francfort de 3,53%, peu après avoir perdu plus de 4% La Bourse de Londres dévissait de 3,29% et Milan de 3,35% et la Bourse suisse de 7,40%.

Les places européennes accélèrent leurs pertes après que la Chine a annoncé mercredi qu'elle va porter ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non pas à 34% comme initialement prévu.

A Wall Street, les contrats à terme des principaux indices laissaient présager d'une ouverture dans le rouge.

Le président des Etats-Unis Donald Trump impose depuis mercredi matin à des dizaines de partenaires commerciaux une nouvelle salve de droits de douane à l'importation, dont un taux monumental pour la Chine.

La Maison Blanche a rendu public un décret présidentiel "amendé" faisant grimper de "34%" à "84%" la taxation qui sera perçue par Washington sur les importations en provenance de Pékin. Cela porte à 104% le taux total imposé à la Chine depuis 04H00 GMT.

"Les deux premières économies mondiales sont désormais coincées dans une guerre commerciale, et aucune des deux nations ne semble prête à céder", note Susannah Streeter, responsable des marchés financiers, Hargreaves Lansdown. "Le monde attend de savoir quel côté pliera en premier."

La Bourse de Taïwan a clôturé en chute de 5,8%, et Tokyo de 3,93%. La situation est plus nuancée en Chine, avec l'indice Hang Seng à Hong Kong a terminé en hausse de 0,68%,l'indice composite de Shanghai a gagné 1,31% et celui de Shenzhen 1,22%, soutenus par les banques et firmes d'investissements étatiques aiguillonnées par Pékin.

Les prix du pétrole n'échappent pas à la tourmente, les deux références mondiales chutant de plus de 20% depuis le début du mois, évoluant désormais à leur plus bas niveau en plus de quatre ans.

Vers 11H30 GMT, le Brent de la mer du Nord dévissait de 6,54% à 58,71 dollars le baril, quand son équivalent américain, le WTI plongeait de 6,84% à 55,50 dollars le baril, tous deux sous la barre des 60 dollars.

Cela reflète "le scepticisme quant à une désescalade à court terme", note John Plassard, de Mirabaud.

Ventes paniques sur le marché de la dette

La volatilité extrême et la nervosité se sont aussi emparées du marché des obligations d'Etat, ces morceaux de dettes d'un pays avec différents horizons de remboursement, qui connaissent "une vente massive incroyable", souligne Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Plus une obligation est recherchée par les investisseurs, plus son taux va baisser. Ils cherchent en revanche à être mieux rémunérés lorsqu'ils jugent la dette d'un Etat plus risquée.

Aux Etats-Unis, le rendement à 10 ans des bons du Trésor a grimpé à 4,37% vers 11H30 GMT, contre 4,29% mardi en clôture. Le taux d'emprunt des bons du Trésor britanniques à 30 ans a quant à lui touché mercredi un plus haut depuis 1998.

Bal des valeurs refuges

Ces derniers jours, les obligations d'Etat étaient plébiscitées car perçues comme plus sûres avec un rendement garanti pour les investisseurs. Mais les récents "mouvements suggèrent que certaines positions sont abandonnées pour couvrir des pertes ailleurs sur les marchés", estime Susannah Streeter.

Le même phénomène avait été observé pour l'or, considéré comme la valeur refuge par excellence en temps de crise, qui avait décroché de son sommet historique atteint début avril, les investisseurs ayant été contraints de vendre pour essuyer leurs pertes ailleurs.

Face au chaos de la guerre commerciale, les achats d'or reprenaient toutefois mercredi, l'once d'or gagnant 2,23% à 3.049,84 dollars vers 11H30 GMT.

En parallèle, le dollar subit les craintes de récession. La devise nipponne, considérée comme une valeur refuge, prenait 1,02% face au billet vert, à 144,78 yens pour un dollar.

La santé pourrait être ciblée

Le secteur pharmaceutique, au deuxième rang du commerce mondial après l'électronique, échappe pour l'heure aux surtaxes, mais Donald Trump promet "très bientôt" des droits de douane sur les produits pharmaceutiques.

A la Bourse de Londres, les laboratoires AstraZeneca et GSK plongeaient respectivement de 6,43% et de 6,60%. A Francfort, Fresenius cède 6,07%.

A la Bourse suisse, Novartis dégringolait de 7,22% et Roche de 6,56%. A Paris, le français Sanofi dévissait de 7,07% et le groupe franco-autrichien Valneva de 5,63% vers 11H30 GMT.

Le groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk, connu notamment pour son traitement anti-obésité Wegovy, chutait quant à lui de 6,51% à la Bourse de Copenhague.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Droits de douane: Pékin surtaxera les produits US à 84%

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Pékin n'a pas tardé à répliquer à la dernière salve de surtaxes douanières mises en place par Donald Trump, portant ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non pas à 34% comme initialement prévu. (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

La Chine a annoncé mercredi qu'elle allait porter ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non pas à 34% comme initialement prévu, ce qui constitue une nouvelle escalade dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington.

"Le taux de droits de douane supplémentaires" sera "relevé de 34% à 84%" à compter de jeudi à 12H01 heure chinoise (04H01 GMT), a indiqué le ministère chinois des Finances dans un communiqué.

Pékin n'a donc pas tardé à répliquer du tac-au-tac à la dernière salve de surtaxes douanières mises en place plus tôt dans la journée par Donald Trump.

Sur les 60 pays concernés par les droits de douane supplémentaires décidés par le président américain et entrés en vigueur mercredi, c'est la Chine qui était la principale visée: les surtaxes sur ses produits ont augmenté de 34% à 84%.

La nouvelle hausse décidée par Washington, qui s'ajoute aux 20% appliqués sur les biens importés de Chine depuis janvier, avait été décidée en représailles à l'annonce par Pékin d'une première riposte.

Vent de panique

"Cette escalade des droits de douane (lancée mercredi par les Etats-Unis) est une nouvelle erreur qui s'ajoute aux précédentes", a dénoncé le ministère chinois des Finances dans son communiqué.

"Elle porte gravement atteinte aux droits et intérêts légitimes de la Chine et sape le système commercial multilatéral fondé sur des règles", a-t-il déploré.

Le ministère dit avoir pris la décision de relever les surtaxes de rétorsion à 84% "conformément aux lois et règlements" chinois et "aux principes fondamentaux du droit international".

La Chine avait annoncé précédemment que des droits de douane supplémentaires de 34% seraient imposés à partir du 10 avril (ce jeudi) sur les produits américains.

Ce bras de fer entre Pékin et Washington fait craindre une chute de la croissance mondiale et souffler un vent de panique sur les marchés boursiers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le bitcoin continue de chuter dans la foulée des droits de douane

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Pour virtuel qu'il soit, le bitcoin n'est pas immunisé contre l'aversion aux risques exsudée par les détenteurs de capitaux ces derniers jours. (archive) (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Le cours du bitcoin poursuivait sa chute de la semaine dernière, en concomitance avec les bourses mondiales. La guerre commerciale débutée par Donald Trump faisait perdre des plumes à la plupart des cryptomonnaies.

Dans la matinée de mercredi, le bitcoin se négociait aux alentours de 77'425 dollars, en baisse de 8,4% par rapport à la semaine précédente. Lundi, la plus connue des cryptomonnaies avait chuté à 74'434 dollars, son plus bas niveau depuis novembre 2024. La capitalisation de marché se situait à environ 1,53 trillion, soit inférieure de 150 milliards à la valeur de la semaine précédente.

"Le bitcoin aime marcher dans la même direction que les marchés boursiers. Et c'est à nouveau le cas", écrit l'analyste d'IG Banque Christian Henke. "La dynamique baissière pourrait même s'accélérer", estime-t-il.

L'escalade dans la guerre commerciale pèse sur le bitcoin, mais moins que ce à quoi on aurait pu s'attendre, ajoute Tim Beer, analyste chez Crypto Finance. "Le bitcoin tient la barre dans la tempête". Dans les crises précédentes, le marché des cryptoactifs subissait des pertes plus importantes que celles essuyées par les marchés boursiers, or cela est moins marqué actuellement. Toutefois, on ne peut pas encore qualifier la reine des cryptomonnaies une valeur refuge, indique-t-il.

Les altcoins creusent leurs pertes

L'environnement actuel encourage à une réallocation des placements dans les altcoins vers le bitcoin, selon M. Beer. La capitalisation de marché de l'ethereum (ETH) en paye le plus lourd tribut. Par rapport à la semaine dernière, la cryptodevise lâche 20% à 1479 dollars.

La capitalisation de marché des 17'000 cryptoactifs répertoriés sur le portail spécialisé CoinGecko se situait autour de 2,5 trillions de dollars et soit environ 300 milliards de dollars de moins que la semaine dernière. La prépondérance du bitcoin sur le marché s'est encore renforcée, avec près de 61%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Blanchiment d'argent: Banque Reyl sous enquête pour des lacunes

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Des centaines de millions liés à des autocrates d'Asie centrale ou à des personnalités politiquement exposées en Russie auraient transité par des comptes gérés par Banque Reyl, selon un document consulté par un consortium de médias OCCRP (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La banque genevoise Reyl Intesa Sanpaolo est visée par une enquête de la Finma pour de multiples "faiblesses" en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et de contrôle de clients dits à risque.

La direction a confirmé coopérer avec les autorités de surveillance et dit s'efforcer d'améliorer ses processus et contrôles internes. Les articles publiés notamment par les journaux du groupe Tamedia "contiennent des informations confidentielles", a indiqué mercredi un porte-parole à l'agence AWP.

Se considérant lésée par la violation du secret bancaire, l'établissement a ainsi déposé "une plainte contre inconnu auprès des autorités suisses afin de protéger la Banque et ses clients".

Des centaines de millions liés à des autocrates d'Asie centrale ou encore à des personnalités politiquement exposées en Russie auraient transité par des comptes gérés par Banque Reyl, selon un document consulté par un consortium de médias OCCRP, dont le groupe Tamedia, le quotidien français Le Monde et l'homologue italien IrpiMedia.

L'ex-conseillère fédérale Ruth Metzler est directement citée. Elle a siégé huit ans au conseil d'administration de la banque et était notamment en charge d'écarter les clients problématiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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