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Suisse

Trop de pesticides dans les ruisseaux

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Cinq petits cours d'eau aux bassins occupés par différentes formes d'agriculture ont été étudiés (image symbolique). (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les petits ruisseaux contiennent toujours trop de pesticides, fongicides et autres produits phytosanitaires, montre une nouvelle étude publiée mardi. Les risques sont bien réels pour les animaux et la végétation aquatiques.

L'institut de recherche Eawag et le Centre Ecotox ont concentré leur étude sur cinq petits cours d'eau aux bassins occupés par différentes formes d'agriculture, dont Le Bainoz (FR). Elles y ont prélevé des échantillons en continu de mars à octobre 2017 et les ont analysés.

Leurs constats, publiés mardi dans deux articles de la revue spécialisée "Aqua&Gas", sont sans appel. Au total, 145 substances actives ont été détectées, à raison de 71 à 89 par site.

Espèces disparues

Des dépassements des critères de qualité environnementale ont été observés dans chacun des cinq ruisseaux. Des risques d'effets chroniques pour les organismes aquatiques ont été identifiés sur une durée de trois à six mois et demi.

Les pollutions étaient parfois telles que des risques d'effets aigus ne pouvaient être exclus sur des périodes allant de deux à onze semaines. En cause: certains polluants problématiques, mais également des mélanges d'herbicides, de fongicides ou encore d'insecticides.

Dans l'Eschelisbach (TG), le risque calculé pour un tel mélange était 36 fois supérieur au seuil à partir duquel des effets sur la reproduction, le développement et la santé des végétaux, des animaux et des micro-organismes sont susceptibles de se produire. Le rapport était de 1 à 50 dans le Weierbach (BL). L'étude des invertébrés a même révélé que des espèces sensibles avaient disparu des sites pollués.

Seuil unique dépassé

Le seuil unique de 0,1 μg/l, en vigueur pour les pesticides organiques, a de son côté été dépassé une ou plusieurs fois pour 66 substances, dont le glyphosate et le mécoprop. Dans ces deux cas toutefois, le seuil unique ne reflète pas correctement le risque pour les organismes aquatiques. Le glyphosate n'a des effets qu'à partir de 120 μg/l, alors qu'il n'a été mesuré en moyenne qu'à 0,16 μg/l.

À l'inverse, 18 substances dangereuses à très faible concentration ne respectent pas leur critère de qualité environnementale. Et ce dernier est nettement inférieur au seuil de 0,1 μg/l.

Série de mesures recommandées

Pour Christian Stamm, spécialiste de pédo-hydrologie à l'Eawag, la pollution des cours d'eau ne pourra être réduite que moyennant une série de mesures. "Il faut par exemple substituer les substances particulièrement critiques, réduire les quantités appliquées et minimiser le lessivage à partir des sols", précise-t-il.

Et l'expert de souligner qu'il est "urgent de mettre en oeuvre" ces mesures. Celles-ci sont du reste prévues dans le Plan d'action national sur les produits phytosanitaires.

C'est la troisième fois que cette étude est menée, après des campagnes en 2012 et 2015 sur mandat de l'Office fédéral de l'environnement dans le cadre du programme d'observation nationale de la qualité des eaux de surface (NAWA). Cinq cantons et la plateforme Qualité de l'eau de l'Association des professionnels de la protection des eaux l'ont soutenue.

KEYSTONE-ATS

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Hockey

Décimé, Lausanne n'a pas encore dit son dernier mot

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Coach du LHC, Geoff Ward croit encore en son étoile (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Lausanne veut y croire.

Malgré deux défaites de suite en prolongations et une infirmerie qui ne désemplit pas, le LHC espère refaire son retard dans sa demi-finale des play-off de National League face à Fribourg-Gottéron.

"Si vous jetez un oeil à la série, Fribourg n'a marqué que deux buts de plus que nous. Ces deux buts ont été marqués en deuxième prolongation. C'est une demi-finale extrêmement serrée, et c'est ça la beauté des play-off." Geoff Ward, l'entraîneur canadien des Lions vaudois, ne paraissait pas vraiment abattu après la défaite de ses hommes samedi à Fribourg (4-3 ap).

Mené 3-1 dans la série, le LHC n'a plus le choix. Le vainqueur de la saison régulière doit à tout prix s'imposer mardi à Malley (20h00) pour garder ses chances de disputer une deuxième finale consécutive.

"Nous pourrions très bien être en train de mener 3-1, mais c'est la réalité des play-off: il faut réussir le dernier tir", reprend Geoff Ward, qui n'avait pas grand-chose à reprocher à ses joueurs, revenus au score à cinq secondes de la fin du temps réglementaire. "Ce n'est pas comme si nous n'étions pas satisfaits de notre façon de jouer. Nous avons joué un bon match de hockey. Nous avons eu des occasions de marquer le dernier but. Nous ne l'avons pas fait, c'est comme ça."

Une "guerre d'attrition"

Tout comme celui de Gottéron, qui a déjà perdu son maître à jouer suédois Lucas Wallmark ainsi que son défenseur Maximilian Streule au cours de cette série, l'effectif lausannois se réduit à vitesse grand V. Les deux formations se livrent une "guerre d'attrition", pour reprendre les mots du défenseur américain de Fribourg Ryan Gunderson.

L'Autrichien Michael Raffl, Michael Hügli et Tim Bozon sont blessés depuis l'acte III et réévalués au jour le jour. Et samedi, Stefan Rüegsegger et Fabian Heldner n'ont pas terminé un match qu'Aurélien Marti, malade, n'a pas disputé.

Geoff Ward espère pouvoir récupérer l'un ou l'autre de ces hommes mardi pour un acte V déjà décisif. "Nous ne voyons pas au-delà de cette partie. La seule chose à faire, c'est de se retrousser les manches pour gagner un match", déclare le mentor du LHC.

Pas abattus par deux dénouements cruels en prolongations, les Lions veulent croire en leurs chances de renverser la mise. "Nous ne sommes pas au fond mentalement. Perdre 10-0 ou 4-3, à la fin, c'est une défaite", assure l'attaquant Benjamin Bougro. "Cette série est à notre portée. Fribourg ne l'a pas encore gagnée."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elle a coché les six bons numéros 4, 9, 21, 23, 24 et 34, a annoncé la Loterie romande.

Le pactole a été remporté en Belgique, l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le recours contre la loi vaudoise sur la mendicité rejeté

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Le recours contre la nouvelle loi vaudoise sur la mendicité a été rejeté (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Cour constitutionnelle du Tribunal cantonal vaudois a rejeté le recours déposé par un groupe de neuf personnes contre la nouvelle loi vaudoise sur la mendicité. Les juges estiment que le texte ne porte pas atteinte aux droits fondamentaux.

La nouvelle loi, adoptée en octobre dernier par le Grand Conseil, durcit le ton face à la mendicité avec une liste allongée des lieux où elle doit être interdite. Ce texte avait toutefois été attaqué par cinq mendiants (un Suisse et quatre Roumains) au motif qu'il restreignait leur droit de mendier.

Quatre autres personnes les avaient rejoints au nom du droit de faire l'aumône, dont Luc Recordon, ancien conseiller aux Etats vaudois. Leur recours vient d'être rejeté, peut-on lire dans un arrêt daté du 3 avril de la Cour constitutionnelle, révélé lundi par 24 heures.

Mesure adéquate et nécessaire

Selon la Cour, la loi constitue "une atteinte admissible à la liberté personnelle (...) dans la mesure où elle n'empêche pas la pratique de la mendicité". Elle se contente de la limiter "dans une mesure adéquate et nécessaire à la préservation de l'ordre public au sens large, en ménageant le droit de mendier aux personnes pauvres."

La Cour estime aussi qu'elle ne viole pas la liberté économique des personnes tendant la main, ni celle des requérants invoquant leur volonté de payer les mendiants. La loi modifiée ne viole pas non plus la liberté d'opinion et d'expression, ni l'interdiction de la discrimination à l'égard des mendiants.

Encore de nombreux lieux

De plus, si la liste prévue dans la loi concerne "des lieux nombreux et variés", elle ne revient pas à "interdire de facto la pratique de la mendicité dans les centres-villes", contrairement à ce qu'affirment les requérants. Le périmètre où la mendicité n'est pas autorisée est d'ailleurs "très restreint et clairement délimité", juge encore la Cour.

La mendicité passive pourra ainsi s'exercer "dans la plus grande partie de l'espace public", par exemple dans les environs des écoles, places de jeux, banques, bureaux de poste, distributeurs d'argent ou horodateurs, pour autant que ce ne soit pas "à proximité immédiate".

Elle pourra également se pratiquer devant les établissements publics, immeubles, magasins, musées et autres cinémas. Et ceci avec comme "seule restriction" que ce ne soit pas devant "l'entrée" de ces différents bâtiments, relèvent les juges cantonaux.

L'arrêt peut faire l'objet, dans les trente jours suivant sa notification, d'un recours au Tribunal fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Guy Parmelin a discuté avec le représentant américain au commerce

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Pour Guy Parmelin, cette première rencontre a été "une grande opportunité de discuter des relations bilatérales en matière de commerce" (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le conseiller fédéral Guy Parmelin a eu un premier entretien avec le représentant américain au Commerce Jamieson Greer. Les discussions vont continuer, a-t-il annoncé lundi sur le réseau social X.

Cette rencontre a été "une grande opportunité de discuter des relations bilatérales en matière de commerce", souligne le Vaudois. Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi des droits de douane de 31% sur les biens suisses. Les exportations sont taxées de 10% supplémentaires depuis samedi, puis de 21% en plus dès mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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