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Culture

Taxation des oeuvres importées par les musées: la douane temporise

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Les musées suisses exposent souvent des artistes étrangers, à l'image du Kunstmuseum de Bâle avec les oeuvres de l'artiste américaine Shirley Jaffe (1923 - 2016) (Archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La douane suisse interrompt pour l'instant son opération de contrôle des ½uvres d'art importées hors taxes, à la suite de la levée de bouclier des musées. Les conditions cadres n'ont pas été clairement expliquées, ce qui a conduit à des interprétations erronées.

L'opération a été interrompue, a indiqué mercredi l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières à l'agence de presse Keystone-ATS. L'intention n'était pas d'exiger que de tels objets d'art importés hors taxes soient exposés en permanence. Leur entreposage est ainsi autorisé. La pratique actuelle ne sera pas modifiée.

La NZZ am Sonntag a révélé dimanche dernier que des bureaux de douane avaient écrit aux musées pour leur demander d'exposer de manière permanente au public les oeuvres d'art qu'ils avaient importées. A défaut, ils auraient dû s'acquitter d'une taxe d'importation, exigible après coup, calculée sur la valeur marchande.

"Une catastrophe"

Les musées d'art ont qualifié cette mesure de "catastrophe" au vu de l'énorme quantité d'½uvres entreposées et des éventuels paiements rétroactifs se chiffrant en millions. "Cette taxe menace de rendre impossible le travail des musées", s'indignait l'Association des musées d'art suisses, consultée par l'hebdomadaire dominical.

La démarche des douanes, dans le cadre de "vérifications ponctuelles", visait à vérifier "si les conditions qui autorisent une exemption de taxes douanières sont toujours réunies", avait précisé l'Office fédéral dimanche à Keystone-ATS.

Une grande partie des collections des musées ne sont en effet pas exposées de manière permanente, mais entreposées. La NZZ am Sonntag a calculé, par exemple, qu'un musée ayant acquis et importé de France en 1960 une oeuvre de Picasso pour 100'000 francs devrait s'acquitter d'une taxe de 770'000 francs aujourd'hui, sur la base d'une valeur marchande actuelle du tableau de 10 millions.

"Mémoire culturelle"

Cette pratique contreviendrait cependant, selon l'hebdomadaire, à la Convention de l'Unesco de 1953, qui libère de toute taxe les importations tant que les oeuvres d'art concernées ne sont pas revendues. Une condition que les musées suisses respectent.

D'un point de vue purement pratique, la taxe frappe les oeuvres qui ne sont pas exposées publiquement et de façon permanente, autrement dit pendant les heures d'ouverture. Pour de simples raisons de place, les musées, avec leurs nombreuses collections, ont bien de la peine à satisfaire ce critère.

Les musées suisses font valoir qu'ils ont pour mission d'être une "mémoire culturelle" et de collectionner des oeuvres, sans que forcément celles-ci soient visibles en permanence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'Opéra de Lausanne dévoile une saison 2025/2026 éclectique

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Claude Cortese, directeur de l'Opéra de Lausanne, a présenté mercredi le programme de sa deuxième saison à la tête de l'institution (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Opéra de Lausanne lèvera 43 fois le rideau pour sa saison 2025/2026. Le directeur Claude Cortese a dévoilé mercredi les contours de sa deuxième saison: dix productions, dont six opéras, un ballet, un concert, un récital et un spectacle pour jeune public.

"Ma deuxième saison est à nouveau marquée du sceau de l'éclectisme et de la curiosité. Je suis déterminé à faire découvrir des oeuvres lyriques qui n'ont encore jamais été jouées à Lausanne", a affirmé Claude Cortese, qui a succédé au règne de 20 ans d'Eric Vigié, devant un parterre d'invités et les médias à l'opéra même.

La programmation "voyagera dans les grandes pages de l'opéra, du baroque Georg Friedrich Haendel au post-romantique Alexander von Zemlinsky", a-t-il résumé. La saison ouvrira le 5 octobre avec "Don Quichotte" de Jules Massenet (1842-1912) et se terminera en juin 2026 avec un "grand tube" du répertoire, "Rigoletto" de Giuseppe Verdi (1813-1901).

A menu aussi, "Barbe-Bleue" d'Offenbach, "Dialogues des Carmélites" de Poulenc, "Orlando" de Haendel et "Le Nain" de Zemlinsky.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Maison Blanche sommée de rétablir l'accès de l'agence AP

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L'agence AP avait notamment été exclue de l'avion présidentiel "Air Force One" après son refus d'appeler le Golfe du Mexique "Golfe d'Amérique" (archives). (© KEYSTONE/AP)

Un juge fédéral a sommé mardi la Maison Blanche de rétablir le plein accès de l'agence Associated Press, pilier du journalisme aux Etats-Unis, suspendu depuis deux mois.

AP a été notamment exclue du Bureau ovale et de l'avion présidentiel "Air Force One" en février pour son refus de se conformer à la nouvelle appellation du Golfe du Mexique, rebaptisé "Golfe d'Amérique" par un décret signé par Donald Trump. Le juge conclut que l'exclusion pour ce motif est "contraire au Premier amendement" de la Constitution, qui garantit la liberté d'expression.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Discothèque effondrée à Saint-Domingue: les fouilles se poursuivent

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Des centaines de sauveteurs sont toujours à pied d'oeuvre, aidés de puissants projecteurs, de groupes électrogènes et d'une grue. (© KEYSTONE/EPA/XP3 GROUP)

Les sauveteurs continuaient de fouiller mercredi les décombres de la discothèque qui s'est effondrée dans la nuit de lundi à mardi à Saint-Domingue. La catastrophe a fait au moins 98 morts, dont la star du merengue Rubby Pérez.

Plus de vingt-quatre heures après l'accident survenu mardi vers 00h45 locales (06h45 suisses), l'un des pires de l'histoire de la République dominicaine, il n'y a guère d'espoir de retrouver des personnes vivantes alors que le bilan ne cesse de s'alourdir.

Des centaines de sauveteurs étaient toujours à pied d'oeuvre, aidés de puissants projecteurs, de groupes électrogènes et d'une grue. Les images aériennes montrent un trou béant à la place du toit de l'établissement.

L'espoir malgré tout

"On a des amis, des nièces, des cousines, des neveux, des amis, qui sont sous les décombres, car ils ne sont ni sur la liste des transférés à l'hôpital ni sur la liste des morts. Nous espérons pour eux", disait plus tôt dans la journée Rodolfo Espinal, au milieu de la foule.

"Il y a des gens hospitalisés qui ne sont pas identifiés, nous allons là-bas", disait Mayelin Zapata, qui recherchait sa soeur. "Je sais qu'elle va bien, j'ai la foi".

Il s'agit d'une des pires catastrophes de l'histoire récente du pays, marquée par une explosion à San Cristobal, dans la périphérie de Saint-Domingue (38 morts) il y a deux ans et, en 2005, l'incendie d'une prison à Higuey (est) avait coûté la vie à 136 détenus.

Centaines de noctambules

Les médias estiment qu'entre 500 et un millier de personnes se trouvaient au Jet Set, établissement prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités. Les autorités n'ont pas communiqué le nombre de disparus.

Il y a "98 morts" selon un bilan toujours provisoire, a dit Juan Manuel Mendez, directeur du centre des opérations d'urgence, sans donner de détails sur leur nationalité. Il a assuré que les équipes de secours travailleraient tant qu'il y aurait des personnes disparues et réitéré les appels à la population à donner son sang, pour les plus de 150 personnes blessées.

Contacté par Keystone-ATS, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) n'avait pour l'heure aucune information d'éventuelles victimes suisses. Des clarifications sont en cours. La représentation suisse à Saint-Domingue est en contact avec les autorités locales, a indiqué un porte-parole.

Mort d'une star du merengue

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit effondré pendant que le chanteur Rubby Pérez était sur scène. Le sort de la star du merengue a longtemps été incertain. Sa fille Zulinka Perez avait annoncé pendant la journée que son père était vivant, sous les décombres. Mais il fait bien partie des personnes décédées.

"C'est exact", a confirmé son manageur Enrique Paulino interrogé sur la mort de Roberto Antonio Pérez Herrera "Rubby", 69 ans. "Nous attendons que les enfants se mettent d'accord pour les funérailles".

Surnommé "la voix la plus aiguë du merengue", sa musique a fait le tour de l'Amérique latine et caribéenne et de la planète. De nombreux artistes lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. "L'ami et l'idole de notre genre vient de nous quitter", a regretté un autre mythe de ce rythme dansant, Wilfrido Vargas.

Comme un tsunami

Le Jet Set organise un concert tous les lundis. La présence de "Rubby" avait attiré quantité de spectateurs. D'autres personnalités figurent parmi les victimes, comme la gouverneure de la province de Monte Cristi (nord-est), Nelsy Cruz, ou les ex-joueurs de baseball Tony Blanco et Octavio Dotel, 51 ans, qui avait remporté la série mondiale en 2011.

Interrogée par la chaîne SIN, Iris Pena raconte qu'elle s'est échappée avec son fils: "De la terre a commencé à tomber du plafond. J'ai demandé (...) si la terre avait tremblé (...). Une pierre est tombée et a fissuré la table. Nous sommes sortis".

"Mon fils allait retourner chercher son sac (...) L'impact a été si fort, comme si cela avait été un tsunami. Un miracle de Dieu (que je sois vivante)", ajoute-t-elle.

Le président dominicain Luis Abinader s'est rendu sur place dans la matinée et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la "tragédie". Dans un communiqué, la discothèque assure "collaborer de manière totale et transparente avec les autorités pour (...) clarifier ce qui s'est passé".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Un record pour un Bocion vendu aux enchères à Bâle pour 270'250.-

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Le tableau présentant des hommes chassant un animal sur le lac Léman près de Montreux a été vendu pour 270'250 francs. (© Artcurial Beurret Bailly Widmer)

L’huile sur toile "La chasse aux grèbes" de l'artiste lausannois François Bocion (1828-1890) a réalisé un record mondial lors d'une vente aux enchères à Bâle début avril. Un musée privé suisse a remporté le tableau pour 270'250 francs, après des enchères au téléphone.

Une plus petite huile sur bois de Bocion a également atteint un très beau résultat: estimée entre 8000 et 12'000 francs a été adjugée à 82'566 francs, a indiqué la maison de vente Artcurial Beurret Bailly Widmer dans un communiqué mardi.

Au total, plus de 5 millions de francs ont été récoltés après deux journées de ventes aux enchères consacrées pour la première à l’art suisse et l’art international avant 1900, et la seconde à une collection privée suisse.

Hodler et Vallotton

Toujours pour des peintres suisses, le portrait d’une inconnue de Ferdinand Hodler (1853–1918) a trouvé preneur pour 190'538 francs, et la série complète des instruments de musique de Félix Vallotton, une suite très recherchée de six gravures sur bois, a suscité beaucoup d’intérêt et fut achetée par un collectionneur privé pour un total de 63'513 francs.

Dans un autre registre, une Vierge à l’Enfant du peintre allemand Lucas Cranach l’Ancien (1472–1553) a été acquise pour 736'745 francs, dépassant très largement son estimation haute.

Et du côté des artistes français, le Paysage de Cagnes de Pierre-Auguste Renoir (1841–1919) a été acquis pour 203'240 francs par un client européen, et les deux vues d’Antibes de Paul Signac (1863–1935) ont été adjugées 260'401 francs à un acheteur français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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