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Suisse Romande

VS: Signature d'une CCT dans le domaine des soins de longue durée

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Les partenaires sociaux ont signé lundi une CCT pour améliorer les conditions de travail et de salaire du personnel travaillant dans les EMS et CMS valaisans. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

En Valais, les partenaires sociaux ont élaboré et signé une convention collective de travail (CCT) pour le domaine des soins de longue durée (EMS et CMS). Cette étape s'inscrit dans la mise en oeuvre de l’initiative populaire fédérale pour des soins infirmiers forts.

"C'est une harmonisation vers le haut des conditions sociales et salariales qui étaient en cours dans les EMS et les CMS du canton, a salué lundi Valérie Vouillamoz, secrétaire générale du Groupement valaisan des CMS, lors d'une conférence de presse à Sion réunissant tous les partenaires ayant oeuvré au projet. L'entrée en vigueur de cette convention "ambitieuse mais réaliste" est prévue pour le 1er mai 2024.

Cette CCT améliore notamment les indemnités du travail du soir, de nuit, des jours fériés ou encore le congé maternité. Le montant prévu pour sa mise en oeuvre se monte à 7,34 millions de francs, dont 6,1 millions à charge des pouvoirs publics. Dans le détail, le canton supporte 4,3 millions de ce montant, le reste est à la charge des communes.

"Ce sont des coûts importants, mais qui sont nécessaires", estime le conseiller d'Etat Mathias Reynard en charge de la santé, des affaires sociales et de la culture. Le coût de l'inaction serait encore plus grand, ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Record d'affluence pour la 8e édition de Divinum à Morges

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L'édition 2025 de Divinum à Morges a battu son record d'affluence (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Divinum a connu un record d'affluence du 26 au 31 mars à Morges (VD). Plus de 21'000 visiteurs contre 18'500 en 2024 et quelque 20'000 en 2023 (ancien record) se sont rendus sur six jours à la 8e édition de ce salon des vins. Plus de 150 domaines viticoles de tous horizons proposaient des dégustations de plus de 1300 crus.

Le week-end a été particulièrement "bondé" et la manifestation a attiré passablement de jeunes, ont relevé mardi les organisateurs de Divinum dans un communiqué, tirant un bilan "des plus positifs". "Record de fréquentation, aucun incident et des vignerons contents: une très, très belle édition", écrivent-ils.

Par rapport aux années précédentes, l'espace d'accueil avait été agrandi. La manifestation s'étendait sur 5000 m2 au Parc des sports. Des fontaines à eau avaient été ajoutées et l'offre de restauration élargie. A noter aussi que, pour la première fois, le salon a accueilli un stand de vins désalcoolisés.

Le Piémont était l'invité d'honneur de cette édition 2025. Douze caves de la région ont présenté plus de 50 références, dont les renommés Barbaresco, Barbera, Moscato et autre Nebbiolo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: accord inédit pour les terrasses des petits commerces

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Les terrasses pourront offrir un maximum de neuf places et auront des horaires alignés sur ceux des commerces (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les magasins alimentaires lausannois pourront désormais créer des terrasses. Un accord inédit, visant à soutenir les petits commerces et à animer l'espace public, a été trouvé entre la Ville de Lausanne et les associations économiques du commerce, de la restauration et des métiers de bouche.

"Les commerces concernés sont par exemple les boulangeries, les pâtisseries, les chocolateries, les confiseries, les boucheries, les charcuteries, les fromageries, les pêcheries, les poissonneries, les épiceries, les glaciers, les traiteurs, les torréfacteurs et les magasins de thés", détaille la Ville de Lausanne mardi dans un communiqué.

Pour pouvoir ouvrir une terrasse, un commerce devra proposer un assortiment composé au minimum de deux-tiers de produits alimentaires. L'espace ne pourra pas offrir plus de neuf places, tandis que ses horaires d'exploitations seront alignés sur ceux des commerces, à savoir une fermeture en général à 19h00 en semaine et 18h00 le week-end. La vente d'alcool ne sera pas autorisée et une taxe annuelle de 84 francs par m2 sera appliquée.

Ces conditions ont été fixées en accord avec GastroLausanne et GastroVaud, précise la Ville. Jusqu'à présent, seuls les établissements détenteurs d'une licence selon la Loi vaudoise sur les auberges et les débits de boissons (LADB) pouvaient exploiter une terrasse.

Rabais de 13% pour les restaurateurs

En contrepartie, "en réponse aux conditions-cadres exigeantes du secteur de la restauration et à l'accroissement de la concurrence", la ville accordera un rabais de 13% sur la taxe d'occupation du domaine public pour les terrasses des établissements détenteurs d'une licence LADB. Par ailleurs, l'occupation du domaine public par les fleuristes sera désormais gratuite "afin de les remercier pour l'embellissement urbain".

Sur les terrasses, les règles seront les mêmes tant pour les petits commerces que pour les restaurateurs. Le mobilier en plastique et les parasols publicitaires seront interdits, les procédés de réclame seront sujets à des règles, et une autorisation des services compétents sera nécessaire avant toute ouverture.

Attractivité de la ville renforcée

"Les terrasses et les fleuristes agrémentent la vie urbaine. Les petits commerces des métiers de bouche contribuent à l'attractivité de la ville et à une vie citadine agréable", a déclaré Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal en charge de l'économie, cité dans le communiqué. A ce jour, Lausanne compte plus de 650 terrasses d'établissements et 23 fleuristes, a-t-il précisé.

Les commerçantes et commerçants intéressés peuvent désormais déposer une demande auprès du Service de l'économie. Un bilan commun sera tiré dans un an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les députés vaudois enterrent la solidarité fiscale des ex-époux

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La fin de la solidarité des ex-époux face à leur dette fiscale commune a été portée depuis plusieurs années par la députée socialiste Muriel Thalmann (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les ex-époux ne seront bientôt plus solidaires de leur dette fiscale commune dans le canton de Vaud. Suivant une proposition du Conseil d'Etat, le Grand Conseil a accepté, mardi en premier débat, de modifier la loi sur les impôts cantonaux afin d'abroger cette pratique jugée discriminatoire.

Actuellement, si l'un des deux ex-époux ne paie pas les dettes d'impôt nées durant la vie commune, son ancien conjoint peut être mis aux poursuites. Plus de 150 personnes seraient concernées chaque année, quasiment que des femmes. Le droit fédéral, ainsi que pratiquement tous les cantons, ont déjà supprimé cette pratique.

Discutée de longue date en terres vaudoises, la fin de la solidarité des ex-époux a été annoncée en juin dernier par le Conseil d'Etat. Celui-ci propose que chacun des conjoints séparés réponde uniquement de sa part personnelle au solde d'impôt issu de la vie commune et qui n'aurait pas encore été réglé.

Pas de rétroactivité

Ce changement de pratique n'a pas été contesté par les députés, qui avaient déjà largement accepté l'entrée en matière il y a deux semaines. En revanche, ils ont débattu mardi sur la question d'une éventuelle rétroactivité de la nouvelle loi, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er janvier prochain.

Soulignant que les inégalités avaient duré depuis trop longtemps, la gauche a milité pour une rétroactivité au 1er janvier 2025, et même au 1er janvier 2014, soit quand un avis de droit avait conclu au caractère discriminatoire de cette solidarité fiscale.

Plusieurs députés de droite, ainsi que le ministre des finances ad intérim Frédéric Borloz, se sont opposés à cette rétroactivité. Celle-ci créerait de nouvelles inégalités, serait très complexe à mettre en oeuvre et serait attaquable au niveau juridique. Au vote, les deux amendements (rétroactivité en 2025 et 2014) ont été écartés.

Les députés ont aussi discuté d'un amendement visant à appliquer le nouveau droit aux procédures encore pendantes au 1er janvier 2026. Il a, lui aussi, été refusé. Voyant toutefois l'intérêt de plusieurs élus, de gauche mais aussi de droite, M. Borloz a promis de réfléchir à une solution et "trouver un chemin" pour le deuxième débat sur cette question des dossiers pendants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

1er avril: les députés vaudois ironisent sur le Léman et le loup

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Le Grand Conseil vaudois a aussi eu droit mardi à ses poissons d'avril (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les députés vaudois se sont prêtés au jeu des poissons d'avril lors de leur séance de mardi. Ils ont présenté des objets demandant au Conseil d'Etat de réintroduire l'ours pour réguler le loup et de renommer le Léman en "Lake of Canton de Vaud".

"Le loup mange le mouton, c'est un problème. Mais l'ours mange le loup, c'est une solution !", a lancé l'auteure de ce faux postulat, Céline Misiego (Ensemble à gauche - POP).

Toujours sur le ton de la boutade, elle a estimé que la présence de l'ours serait aussi un atout pour le tourisme. "Les personnes amatrices de sensations fortes viendront des quatre coins du pays pour tenter l'expérience ultime de la randonnée: survivre à l'ours brun", a-t-elle déclaré. Sans compter que les ours pourraient aussi être abattus et consommés. "Qui refuserait une bonne fondue à l'ours des Alpes ?", a-t-elle demandé.

Plusieurs députés ont réagi avec humour à cette proposition. Certains ont par exemple relevé que si l'on acheminait des plantigrades de la fosse aux ours de Berne, cela donnerait lieu à "un retour de l'ours envahisseur bernois" sur le Pays de Vaud.

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a aussi joué le jeu, disant craindre "une course à l'armement dans le Jura" et, à terme, le lâcher dans la nature "du pire des prédateurs", à savoir "l'homme contemporain".

Allusion à Donald trump

L'autre poisson d'avril du jour a été signé par le Vert'libéral Aurélien Demaurex qui, dans une interpellation, a affirmé qu'il serait de bon ton que le Canton de Vaud "montre sa Grandeur" et rebaptise le Léman en "Lake of Canton de Vaud". Selon lui, "le chacun pour soi est le nouveau mot d'ordre et il serait dommage que nous soyons, comme pour le taux d'impôts, en queue de liste en comparaison intercantonale".

Faisant allusion à la décision de Donald Trump de rebaptiser le golfe du Mexique en golfe d'Amérique, il a ironisé sur le fait qu'il était temps "d'affirmer nos prétentions territoriales, justifiées par l'Histoire, l'Economie, la Géographie et le Bon Sens vaudois". Et d'affirmer, toujours en singeant le président des Etats-Unis: "Make the Lake of Canton de Vaud Great Again".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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