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Raffl-Jäger-Bozon en feu: "On veut être difficile à jouer"

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Lausanne renoue avec la victoire. Le LHC s'est imposé 5-2 face à Bienne à la Vaudoise Aréna. Une réussite que l'ont doit notamment à une certaine troisième ligne.
Les Lausannois ont pourtant pratiquement commencé le match en boxplay (6e, Glauser, accrocher). Mais ils ont encore montré la qualité de leur jeu dans cette situation spéciale. Et ce malgré quelques instants chauds bouillants pour Bienne. Le LHC ne possède pas le 3e meilleur boxplay de la ligue pour rien.
Et l'ouverture du score viendra bien de Lausanne. Tim Bozon, parti tout seul avec trois Biennois à ses trousses a parfaitement ajusté son tir (10e). Harri Säteri n’a pu que regarder le puck passer.
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Malley s'est ensuite enflammé lorsque Théo Rochette a subi une charge contre la bande. Le jeune attaquant est d'abord resté au sol quelques instants avant de repartir sur le banc le visage entre les mains. Aucune pénalité n’a été prononcée contre le EHCB. Le volume sonore des sifflets était témoin du mécontentement des supporters.
Est-ce que cette action a déstabilisé les Lions? Difficile à dire. Toujours est-il qu'après ça, les Seelandais sont venus égaliser. Jérôme Bachofner s'est faufilé entre Lawrence Pilut et Jiri Sekac pour aller loger le puck en pleine lucarne (18e, assists: Luca Hischier et Alexander Yakovenko).
Les Lions n'auront attendu qu'une minute et six secondes pour reprendre l'avantage dans le 2e tiers. Bozon reçoit le puck de Michael Raffl et fait une superbe passe sur sa gauche pour Ken Jäger qui vient inscrire le 2-1. Säteri, qui a dû effectuer un mouvement d'un côté à l'autre de sa cage n'a pas réussi à être assez précis pour dévier le tir. Un moment de doute planera tout de même après cette belle action puisque Bienne a demandé un coach challenge pour un possible hors jeu avant le but. Mais après avoir revu les images à la vidéo, les arbitres confirment le goal. C'est la joie dans la Vaudoise Aréna.
Un cadeau pour Lausanne... qui dit non
Vient ensuite le moment probablement le plus hallucinant de la soirée. Suite au coach challenge, le EHCB est pénalisé. Et, à peine la situation spéciale entamée, Yakovenko se voit infliger 2 minutes de pénalité pour avoir retarder le jeu. Les Lausannois ont alors devant eux pratiquement 2 minutes à 5 contre 3. Un cadeau.
Mais on sait bien que, depuis le début de la saison, les Lions ne sont pas très amis avec le powerplay. Au contraire des situations d'infériorité numérique, ils affiche l'un des pire pourcentage de réussite en supériorité numérique de la ligue (13e à 15,28%). Et deux joueurs de plus que l'adversaire sur la glace n'y auront rien fait mardi malgré deux grosses occasions.
Mais pourquoi ce powerplay ne fonctionne-t-il pas? Malchance? Des problèmes dans la mise en place du jeu? "Probablement un mix de tout, répond Chirstian Djoos, défenseur du LHC. On a plein de gars qui peuvent jouer en 5 contre 3. On doit juste amener les pucks dans les filets. Avoir plus de shoots."
Pour Geoff Ward, l'entraîneur des Lions, "on se met dans des positions où on ralenti le jeu, les passes ne sont pas assez rapides. On ne cherche pas à shooter le puck quand on le reçoit, mais à faire une autre passe." Le technicien rappelle aussi que le powerplay lausannois fonctionnait bien lorsqu'ils "marquaient consécutivement pendant 8 matchs." L'objectif est donc de recréer un momentum dans ces situations de supériorité numérique.
Rapidité, défense, focus
Heureusement, pas de quoi perturber les Lausannois. Trois minutes après, Raffl récupère un puck sur la gauche de la cage, le met rapidement au centre. Tim Bozon (encore) est au parfait endroit au bon moment et trompe une nouvelle fois Säteri (27e).
En début de 3e tiers, les Vaudois ont cette fois vu le but de Pilut annulé (53e). Après un nouveau coach challenge demandé par le EHCB, les arbitres ont estimé qu'il y avait obstruction sur le gardien. Probablement la canne d'Aurélien Marti qui, contre la jambe de Säteri, a déséquilibré le dernier rempart biennois. Dommage, le tir était beau.
C'est Damien Riat qui viendra finalement inscrire le 4-1 (56e). Servi par Andrea Glauser et Jason Fuchs, le Genevois d'origine a pu feinter Säteri. Et Bienne a répondu quelques secondes plus tard grâce à un tir puissant de Yakovenko presque depuis la ligne bleue (57e, assists: Jérôme Bachofner et Luca Cunti). Après plusieurs tentatives infructueuses depuis la sortie du gardien seelandais à la 57e, Lausanne scellera le score à 5-2 sur la sirène grâce à un but dans la cage vide signé Michael Raffl (et donc, la troisième ligne).
Les Vaudois prennent donc leur revanche par rapport au dernier match avant la pause internationale. C'était à Bienne il y a 10 jours (défaite 2-1 ap). Mais qu'est-ce qui a changé dans ce laps de temps?
Une troisième ligne en feu
Cette victoire, la ligne Raffl-Jäger-Bozon y est pour beaucoup. Les trois attaquants sont en effet impliqués sur 4 des 5 buts marqués mardi soir. Et lors de l'ouverture du score, on a vu Tim Bozon exulter. L'international français nous raconte ce qu'il a ressenti à ce moment.
La frustration des dernières semaines qui s'envole lorsque Tim Bozon ouvre le score. ©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi
Ce mardi, Tim Bozon a ainsi inscrit ses 14e et 15e buts de la saison et confirme sa place de meilleur buteur de l'équipe. La semaine dernière, le numéro 94 du LHC disputait le Tournoi des 4 Nations à Épinal avec l'équipe de France. Deux matchs remportés par les tricolores et lors desquels Tim Bozon a signé un but et un assist. Comment a-t-il vécu ces rencontres?
Cette ligne justement. Ce n'est pas la première fois que l'on en parle, car elle est performante. Preuve en est ce mardi. Mais qu'est-ce qui fait que ça marche aussi bien pour les trois Lions?
L'attaquant souligne également que c'est "une des lignes qui n'a pas bougé depuis un moment". Une ligne dont il faut donc se méfier. Mais une ligne aussi qui semble toute prête pour les playoffs. Et peut-être que ce qui fait la force de ce trio, c'est que les joueurs savent ce qu'ils veulent.
Avec cette victoire, le LHC se rapproche en tout cas des playoffs. Le club conforte sa 4e place et prend trois longueurs d'avance sur Berne. Ce weekend, deux grands déplacements attendent les Lions. Ils affronteront Kloten samedi et Davos, concurrent direct, dimanche.
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Lausanne laisse un premier bout de territoire à Zurich
Lausanne a commencé sa finale du mauvais patin. Face à Zurich, les hommes de Geoff Ward se sont inclinés 0-3 à la Vaudoise Aréna. Ils sont ainsi contraints de gagner au moins un match à l’extérieur pour remporter la coupe.
Ça y est, la finale de National League est lancée! À la Vaudoise Aréna, l’excitation se faisait déjà sentir dans l'après-midi. Il faut dire que vivre deux finales en deux saisons, les premières de l’histoire du club en National League, c'est presque un rêve éveillé pour les supporters.
Les Lions lausannois retrouvaient une nouvelle fois le clan de fauves zurichois. Mais qui dit nouvelle saison dit aussi nouveaux joueurs, nouveau coach, nouvelle dynamique. Alors, quelle tournure allait prendre ce duel?
Trop fort
Les premières minutes, les deux équipes se sont tournées autour. Elles sondaient, attendaient de flairer la bonne opportunité. Et à ce petit jeu-là, c'est Zurich qui a été le plus fort. Avec une pénalité différée sifflée contre Lausanne, les Zurichois évoluaient à 6 contre 5. Ils ont mis la pression alors que les Vaudois n’arrivaient pas à intercepter le puck. Et puis Denis Malgin, tel un lion qui a repéré sa proie et jaillit d'un buisson, s'est infiltré dans le slot pour envoyer un magnifique tir au fond des filets (12e, assist: Kukan).
Une minute plus tard, les ZSC Lions frappaient à nouveau. Cette fois lors d'un powerplay en bonne et due forme. Sur ce coup-là, les Lausannois peuvent s'en vouloir. Car Damien Riat avait réussi à bloquer une passe, sans pour autant garder le contrôle du puck. Théo Rochette n’a pas eu plus de succès et David Sklenicka qui arrivait derrière a manqué son dégagement. Malgin ne s'est pas fait prier pour récupérer la rondelle. Sa passe a Derek Grant, juste à côté de la cage, a permis à l’attaquant canadien de doubler la mise dans un angle pourtant très fermé (13e, assist: Malgin).
L’arrogance d’Andrighetto scelle le score
Lausanne a essayé de revenir en seconde période. Ils se sont offerts plus de tirs que leurs adversaires, mais rien n’y a fait. Devant la cage, Simon Hrubec a enchaîné les arrêts.
Sur la glace, les esprits ont petit à petit commencé à chauffer. Dans les tribunes, l’indignation s'est faite entendre au moment du 0-3. En effet, Antti Suomela a perdu la possession du puck qui s'est pris dans les pieds d’un arbitre à la bande. Un Zurichois a pu le récupérer et passer à Sven Andrighetto. L’attaquant est entré en zone pour s’offrir un tir de toute beauté (34e). Alors que le kop visiteur clamait sa joie et que le reste de la patinoire sifflait, le n°10 du Z a célébré en mettant la main derrière l’oreille, comme s’il n’entendait pas bien. Une petite provocation qui fait le show.
Le score est resté inchangé dans le troisième tiers. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir eu 6 minutes de powerplay plus un peu de temps lors d'une pénalité différée pour tenter de se démarquer. Mais c’était un soir sans.
Les Lausannois s’attendaient-ils à voir Zurich entrer de telle manière dans cet Acte I?
Le défenseur vaudois relativise en rappelant qu’il reste toute une série à jouer. Néanmoins, avec le public qui s’est empressé de quitter la patinoire, et les mines des joueurs à la sortie de la glace marquées par le résultat, on pourrait se dire que les Lions lausannois ont pris un coup.
En perdant cet Acte I, le LHC perd aussi d’emblée l’avantage de la glace. Tout comme lors de la demi-finale. Mais cette expérience-là n’aidera pas forcément à mieux gérer la situation maintenant.
L’Acte II aura lieu à Zurich jeudi. Coup d’envoi à 20h.
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Lausanne perd l'acte I et l'avantage de la glace
Lausanne a perdu le premier match de la finale des play-off de National League mardi. A domicile, les Vaudois sont restés "muets" face à Zurich. Les champions en titre se sont imposés 3-0.
Le LHC va devoir faire mieux pour prendre sa revanche sur le "Z" dans ce remake de la finale de l'an dernier. Malgré le soutien de leur public, les Lausannois ont commis trop d'erreurs dans ce premier acte pour espérer autre chose qu'une défaite qui ne souffre aucune discussion.
Zurich, qui a bénéficié de deux jours de repos supplémentaires après sa qualification en six matches contre Davos, a pleinement exploité deux situations spéciales pour faire le break dès le premier tiers-temps, en l'espace de 61 secondes.
Malgin en détonateur
Les champions d'Europe ont profité d'une pénalité différée pour ouvrir le score à la 12e minute. A 6 contre 5, Denis Malgin a pris le meilleur sur le Canadien Brendan Perlini, préféré au Finlandais Lauri Pajuniemi dans l'alignement du LHC, avant d'envoyer le puck au-dessus de l'épaule droite de Kevin Pasche.
S'il endosse une légère responsabilité sur ce but, le jeune gardien lausannois n'a, en revanche, pas été aidé par ses coéquipiers une minute plus tard. Ni Théo Rochette, ni David Sklenicka ne sont parvenus à dégager le puck alors que le LHC évoluait à 4 contre 5. Il n'en fallait pas plus à Malgin, qui n'a eu qu'à décaler Derek Grant pour le 2-0 (13e).
Andrighetto clinique
Sonnés, les joueurs de Geoff Ward ont bien tenté de répliquer lors du tiers médian, mais ont eu bien de la peine à se créer des occasions, se limitant à des envois sur les côtés qui n'ont pas vraiment inquiété le portier tchèque du "Z" Simon Hrubec. Et les Lions alémaniques n'ont eu besoin que d'un exploit personnel de Sven Andrighetto pour clore les débats.
A la 33e, le meilleur compteur des play-off (8 buts, 12 assists en 12 matches) a enrhumé Andrea Glauser et nettoyé la lucarne de Kevin Pasche. Un troisième but dont ne se sont pas remis les Lausannois, qui n'ont pas su concrétiser trois power-plays en troisième période.
L'avantage de la glace désormais perdu, le LHC devra impérativement s'imposer au moins une fois à Zurich. Il y a un an, c'est tout ce qui lui avait manqué pour décrocher son premier titre de champion de Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Une moquerie à 2500 francs pour Andrea Glauser
Andrea Glauser a écopé de 2500 francs d'amende. Le défenseur lausannois est puni pour s'être moqué des officiels lors du match VII entre le LHC et Fribourg samedi dernier.
Après la charge de Walser sur Kevin Pasche en fin de deuxième tiers et alors que le score était de 3-0 en faveur des Vaudois, Glauser avait fini sur le banc des pénalités pour avoir participé à une bagarre.
Sur le banc, le Singinois s'était caché les yeux et avait mimé un arbitre donnant des pénalités au hasard avec son bras. Ce geste n'a donc pas été du goût des officiels qui ont sanctionné le numéro 96 lausannois. Le futur arrière de Fribourg pourra se consoler en se disant que son geste a fait le tour des réseaux sociaux et qu'il sera certainement réutilisé de nombreuses fois à l'avenir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Un air de revanche pour un immense défi
Comme on se retrouve ! Un an après une série épique perdue au septième match, Lausanne défie à nouveau Zurich en finale des play-off de National League, dès mardi à Malley (20h).
L'avantage de la glace et l'esprit de revanche suffiront-ils aux Lions vaudois pour faire chuter ceux de Zurich et décrocher leur premier titre?
Vainqueur in extremis de Langnau et Fribourg-Gottéron lors des deux premiers tours, le LHC a dû puiser dans ses ressources pour rallier la finale. Les joueurs de Geoff Ward ont disputé trois matches de plus que les Zurichois, qui ont facilement battu Kloten en quart de finale (4-1) avant d'écarter Davos en six matches en demi-finale (4-2).
Mais Joël Genazzi l'assure: il n'y a pas de marques de fatigue dans le vestiaire lausannois. "On se sent tous en forme et on est prêts pour ce premier match", affirme le vétéran (37 ans), interrogé lundi à l'issue de l'entraînement du LHC. Le vainqueur de la saison régulière pourrait même récupérer certains joueurs blessés en demi-finale. Tim Bozon a été notamment aperçu sur la glace lundi.
Regarder droit devant
Pleinement concentrés sur cette nouvelle opportunité d'écrire l'histoire de leur club, les joueurs de la capitale olympique ne préfèrent pas s'épancher sur leurs souvenirs d'il y a douze mois. "Le passé est le passé. Il nous a permis d'acquérir de l'expérience, mais cela ne nous sert à rien de regarder en arrière désormais. Ce qui est important, ce sont les joueurs qui seront sur la glace lors de ce premier match. Et j'adore cette équipe. Je suis fier de tous les gars qui forment le vestiaire", déclare Joël Genazzi.
Son entraîneur Geoff Ward s'apprête lui à vivre sa sixième série depuis son arrivée sur le banc du LHC en 2022. Sur les cinq premières, quatre se sont réglées au match 7. "Cela en dit long sur la résilience des joueurs et à quel point ils sont soudés en tant qu'équipe", apprécie le technicien canadien.
La seule perdue? La finale contre Zurich, l'unique série disputée sans l'avantage de la glace. Un privilège que les Lausannois ont cette fois acquis en terminant en tête de la saison régulière et qui pourrait donc s'avérer précieux.
Andrighetto, l'arme fatale
Mais pour en profiter jusqu'au bout, le LHC devra faire mieux devant son public que face aux Dragons, vainqueurs de deux matches à Malley en demi-finale. La probante victoire dans l'acte VII (5-1), lors de laquelle la première ligne vaudoise a retrouvé toute sa superbe, doit servir de match référence pour espérer réussir l'exploit.
Car oui, battre Zurich en finale constituerait un véritable exploit pour Lausanne, malgré son nouveau statut sur la scène nationale. Face au LHC se dresse, en effet, un club sacré dix fois champion de Suisse, devenu champion d'Europe en février, et porté par un Sven Andrighetto au sommet de son art (7 buts, 12 assists en 11 matches de play-off). Mais aucun palmarès ne se forge sans coup d'éclat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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