Vaud
Loups dans le canton de Vaud: un feu de solidarité pour soutenir les éleveurs à Mollens
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/09/mollens-se-voulait-le-rendez-vous-principal-en-suisse-romande-cette-annee-pour-les-feux-dalerte-et-de-solidarite-avec-les-agriculteurs-touches-par-des-attaques-de-loups-1000x600.jpg&description=Loups dans le canton de Vaud: un feu de solidarité pour soutenir les éleveurs à Mollens', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Inquiets pour leurs troupeaux, des éleveurs et bergers du Jura vaudois tirent la sonnette d'alarme face à l'expansion du loup. Un "feu d'alerte et de solidarité" avec les agriculteurs touchés par des attaques a été allumé vendredi soir à Mollens (VD).
Comme pour faire peur au carnassier, les flammes ont crépité dès 20h30 devant la halle des fêtes du petit village du pied du Mont-Tendre. Environ 250 personnes étaient présentes. D'autres feux rougeoyaient simultanément ailleurs en Suisse, ainsi que dans différents pays d'Europe confrontés à la même problématique.
Mollens se voulait le rendez-vous principal en Suisse romande. "Il y a deux ans, nous avions choisi Vionnaz, en Valais, mais cette année nous avons opté pour le Jura vaudois à la suite du carnage provoqué par le loup dans les élevages de bovins de la région", a expliqué à Keystone-ATS Eric Erb, président de l'Association romande pour la régulation des grands prédateurs, qui initie ces actions venues d'Allemagne depuis désormais cinq ans.
Trois dangers
Les participants à la manifestation demandent une meilleure régulation du loup et davantage de soutien des autorités. "Nous voulons sensibiliser le grand public et les décideurs au fait que la récente explosion de la population de loups met en péril non seulement le pastoralisme, mais aussi la bonne gestion du gibier ou la sécurité des randonneurs", indique pour sa part Claude-Alain Gebhard, éleveur bio de vaches allaitantes à Vaux-sur-Morges, impliqué dans la promotion de l'événement.
Lui-même a perdu cinq petits veaux ces dernières années et il suspecte le loup d'être derrière ces disparitions. A ses yeux, les réponses proposées par le canton sont difficilement applicables. "Les chiens de garde coûtent cher et ne font pas bon ménage avec les bovins", relève le député vert'libéral au Grand Conseil. Quant aux clôtures, elles sont peu adaptées aux alpages, selon lui.
Les indemnisations qui sont versées aux éleveurs dont des animaux ont été victimes de prédation ne constituent pas une solution en elles-mêmes, souligne encore M. Gebhard. D'autant que si le canton de Vaud est prompt à payer, l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) a tendance à se montrer bien plus restrictif, déplore-t-il. Les indemnisations sont versées à 80% par la Confédération et à 20% par le canton (indépendamment des mesures de protection mises en place).
Des ânes plutôt que des chiens
Pour l'agriculteur, des "solutions efficaces et bon marché" existent. En premier lieu, le loup doit être davantage régulé, que ce soit par des tirs, des captures ou autres. Il propose aussi de "remettre des humains dans le système" pour surveiller les alpages.
Plus inattendu, il suggère l'utilisation d'ânes au lieu de chiens de garde, comme il l'expérimente lui-même. "L'équidé est un bon protecteur de troupeau, mais comme il reste auprès de celui-ci, il ne peut rien pour les veaux tout juste nés qui aiment se tenir à l'écart après leur venue au monde et sont donc vulnérables".
Les attaques de loups sur des bovins se sont multipliées ces derniers mois dans le Jura vaudois. Une douzaine d'individus seraient présents dans la région, selon le canton et la fondation spécialisée Kora. Début août, les autorités ont sollicité le tir de régulation de deux jeunes de la meute du Marchairuz, une première.
En mars dernier, le Département de l'environnement et de la sécurité (DES) avait décidé de renforcer le dispositif d'accompagnement et de soutien aux éleveurs. Analyse de la vulnérabilité des alpages du Jura vaudois, renforcement du conseil aux agriculteurs ou encore engagement d'aides-bergers sont venus s'ajouter à d'autres démarches déjà engagées par le DES, comme la mise en place d'un service d'alerte informatique. L'utilisation de chiens de garde et de clôtures est aussi étudiée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Protection des mineurs: Vaud veut consulter les cantons romands
Le Conseil d'Etat dit avoir pris acte vendredi de l'audit de la Cour des comptes sur la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ). Dans un processus d'amélioration continue, le service a déjà engagé plusieurs réformes internes afin de moderniser l'organisation et renforcer la qualité de son action, réagit-il. Le gouvernement appelle aussi à des discussions avec d'autres cantons romands.
"Le Conseil d'Etat constate qu'une grande majorité des recommandations du rapport de suivi porte sur la formalisation des processus internes, et non sur la qualité du travail effectué au quotidien par les professionnels de la protection des mineurs", écrit-il dans un communiqué.
"Dans son analyse, la Cour relève en effet que l'évolution de la DGEJ ces dix dernières années est importante et que les nombreuses mesures engagées pour mettre en oeuvre les recommandations de son premier audit de 2016 sont pertinentes. A ce jour, la Cour retient principalement que le travail des assistants sociaux en protection des mineurs (ASPM) doit être mieux documenté et que les objectifs des actions socioéducatives doivent être mieux définis", est-il noté.
"La DGEJ est consciente de l'importance de disposer d'une traçabilité irréprochable de ses interventions". Elle rappelle qu'elle a entamé en 2023 une modernisation complète du système d'information et développé de nombreux outils pour mieux guider l'appréciation des ASPM et améliorer les informations communiquées à la justice.
Le lancement de l'application de soutien aux placements (ASAP), au 1er janvier 2026, puis du dossier unique de l'enfant (DUNE) en janvier 2027, "constitue la dernière étape qui permettra de répondre aux différentes recommandations de la Cour des comptes".
Première rencontre intercantonale
S'agissant de l'évaluation régulière de la mise en danger des enfants ou de la charge de travail des professionnels, le Conseil d'Etat rejoint par ailleurs la Cour sur la nécessité d'agir et estime que la réponse ne saurait se limiter au renforcement des processus ou d'outils existants. "Ces enjeux dépassent le seul Canton de Vaud et appellent une discussion à plus large échelle".
A l'initiative du DJES, une première rencontre entre les responsables politiques romands et les directions de services aura lieu ce printemps afin d'échanger sur ces défis communs, annonce le gouvernement vaudois. Les enseignements tirés de ces échanges permettront de formuler des propositions concrètes afin de soutenir durablement les professionnels engagés au quotidien dans l'intérêt des enfants, souligne-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Protection de la jeunesse: réformes saluées, mais trop lentes
Dix ans après un premier audit, la Cour des comptes vaudoise constate qu'il reste encore quelques failles dans le système étatique de la protection de la jeunesse. Si les réformes au sein de l'ex-SPJ ont permis une meilleure gouvernance et un resserrement du suivi des dossiers des enfants, il reste encore plusieurs améliorations importantes à apporter au sein de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ).
La réorganisation recommandée en 2016 après un audit sévère de la Cour des comptes visait à renforcer la protection de l'enfant, garantir le respect systématique de son intérêt supérieur, mais aussi favoriser son droit à participer et à être entendu dans les décisions qui le concernent. Il s'agissait aussi de mieux démontrer systématiquement le bien-fondé des décisions et d'améliorer la communication avec les parents et autres intervenants.
Deux ans après, le rapport de l'ancien juge fédéral Claude Rouiller avait, lui, pointé du doigt les graves erreurs du Service de la protection de la jeunesse (SPJ) à la suite d'une affaire d'un père abuseur dans le canton. Ses 26 recommandations, dont certaines communes avec la Cour, avaient encore accéléré les réformes.
Depuis septembre 2020, c'est l'ex-directrice d'Amnesty International Suisse Manon Schick qui est à la tête de la rebaptisée DGEJ.
Lenteur critiquée
Dans son audit de suivi, la Cour s'est limitée à l'appréciation des mesures prises pour remédier aux faiblesses identifiées alors. Conclusion majeure: il y a clairement eu des améliorations, mais la DGEJ n'a pas complètement fini son travail de mue.
"Pour moitié des recommandations de l'époque, quelques petites améliorations sont à apporter, pour l'autre moitié des mesures plus importantes sont encore nécessaires", a résumé la magistrate de la Cour Nathalie Jaquerod lors d'une conférence de presse à Lausanne. "Nous regrettons par ailleurs la lenteur et le temps pris pour mettre en oeuvre nos recommandations", a-t-elle ajouté.
La protection de la jeunesse vaudoise, c'est plus de 8000 mineurs suivis chaque année, réparti sur cinq Offices régionaux de protection des mineurs (ORPM) disposant en moyenne de quelque 30 assistants sociaux (ASPM) chacun, eux-mêmes en charge d'une soixantaine de dossiers chacun. Depuis 2019, il y a eu une hausse de 30% des assistants et un doublement des postes d'encadrement.
Le budget de fonctionnement de la DGEJ se monte à 257 millions de francs en 2025, dont 200 millions pour la protection de la jeunesse.
Enfant mieux entendu
Selon la Cour, la DGEJ a renforcé "de manière significative" son processus d'appréciation des nouvelles situations qui lui sont adressées. Elle en rend "plus largement compte" à la justice de paix et aux parents. Au terme de l'appréciation, lorsqu'une action s'avère nécessaire pour l'enfant, des objectifs préliminaires sont désormais "systématiquement formulés", note le rapport d'audit.
"Ces objectifs ne sont néanmoins pas toujours suffisamment spécifiques et devraient être affinés et validés par la hiérarchie après le début de l'action socio-éducative", a expliqué Mme Jaquerod.
Des progrès importants ont aussi été accomplis pour garantir que l'enfant soit entendu sur sa situation de manière adéquate lors de l'appréciation, relève positivement la Cour. "Un effort similaire devrait être fait pour les bilans périodiques ainsi que pour garantir la prise en compte de l'avis de l'enfant sur l'intervention prévue", ajoute-elle néanmoins.
L'implication des parents dans la définition de l'action socio-éducative et le recueil de leur point de vue devraient être mieux documentés dans les différents rapports. "Il n'est par exemple pas toujours clair si les parents adhèrent aux décisions" de protection, précise la magistrate.
ASPM: privilégier le qualitatif
Un autre bémol subsiste: le fait de soumettre les situations à la limite de nécessiter un placement sous la responsabilité de la directrice générale de la DGEJ. La mission n'est pas remplie et la Cour estime que "ce point-charnière justifie une attention particulière". Elle reconnaît toutefois un nombre important de ces "cas limites", ne permettant pas une pleine application de sa recommandation.
S'agissant du nombre d'ASPM, dont "la charge de travail est très lourde", la Cour encourage la DGEJ à privilégier une approche qualitative - orientée sur le risque et la complexité des situations - plutôt qu'une gestion quantitative.
Enfin, la Cour prend acte avec satisfaction de la volonté exprimée par la DGEJ de finaliser la quasi-totalité des recommandations en s'appuyant sur son projet en cours de refonte de son système d'information (DUNE - Dossier unique de l'enfant), prévu pour 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Trois millions pour les scieries vaudoises
L'Etat de Vaud veut davantage aider les scieries du canton. Celles-ci peuvent bénéficier d'une enveloppe de trois millions de francs, comprise dans un crédit-cadre de 15 millions déjà en vigueur et consacré à l'ensemble de la filière bois.
Ces subventions doivent servir à l'achat, la rénovation et la transformation d'infrastructures et d'équipements des entreprises vaudoises de la première transformation du bois (scieries), indique vendredi l'Etat de Vaud.
Il précise que les subventions sont plafonnées à un million de francs par projet et par entreprise. Elles peuvent couvrir jusqu'à 35% des coûts éligibles.
Le nombre de scieries vaudoises a reculé d'une centaine à la fin des années 1980 à une vingtaine aujourd'hui. "En l'absence d'investissements ciblés, le risque est réel de voir disparaître les dernières scieries vaudoises à moyen terme, au détriment de l'emploi, des savoir-faire et de la valorisation locale d'une ressource durable", écrit le Canton dans son communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Hommage à Robert Redford à la Cinémathèque suisse
La Cinémathèque suisse à Lausanne rend hommage à Robert Redford, disparu en septembre dernier. Elle propose de redécouvrir sept films de l'acteur et réalisateur américain, en attendant de préparer une rétrospective plus large.
La Cinémathèque explique qu'elle n'a pas eu le temps de monter, en peu de temps, une programmation à la hauteur de l'exceptionnel parcours artistique et humain de Robert Redford. En attendant de revenir avec un hommage "plus large et réfléchi", elle projette ces prochaines semaines une série de ses films emblématiques.
Premier grand acteur moderne à passer derrière la caméra, Robert Redford s'est engagé pour les causes qui lui tenaient à coeur: la défense de l'environnement et le soutien au cinéma indépendant. Il a tourné dans plus de cinquante films, réalisé neuf longs métrages, et n'a cessé d'explorer, à travers ses rôles et ses mises en scène, les grands archétypes de la culture américaine.
Jusqu'en mars
Samedi, la Cinémathèque met à l'affiche "Ordinary People" (1980), sa première réalisation pour laquelle il gagna quatre Oscars. Suivra le 27 décembre "Jeremiah Johnson" (1972), de Sydney Pollack, l'un de ses rôles préférés sur grand écran.
Le cycle se poursuit en janvier et février avec cinq autres films du Golden Boy d'Hollywood, dont la carrière s'étend sur plus de six décennies. Dans "L'Arnaque" (1974), il retrouve Paul Newman. "Les hommes du président" (1976) révèle son talent pour incarner des personnages engagés alors que "The Great Gatsby" (1974) illustre l'élégance et la subtilité de son jeu.
En 1998, il dirige et joue dans "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" (1998), reflet de son amour pour les chevaux, présents dans plusieurs de ses films. Enfin, le premier mars, place à "Out of Africa" (1985), avec Meryl Streep, qui remporta un énorme succès.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ConcoursIl y a 8 heures🎉 La Cagnotte LFM : 1000.– pour bien terminer 2025 et commencer 2026 en beauté !
-
Suisse RomandeIl y a 3 joursNon à une réduction individuelle des primes d'assurance maladie
-
VaudIl y a 2 joursVallée de Joux: nouvelle ligne de bus pour les noctambules
-
GenèveIl y a 2 joursSinistre dans des combles à Versoix: évacués mais pas blessés
-
VaudIl y a 1 jourA Yverdon-les-Bains, les nuits seront à nouveau illuminées non-stop
-
SuisseIl y a 22 heuresLes pédiatres suisses exigent des écoles un changement de mentalité
-
InternationalIl y a 2 joursTrump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés
-
Suisse RomandeIl y a 2 joursUn incendie a ravagé le restaurant 3023 à Verbier



Arnold Grandjean
17 septembre 2021 à 23:21
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Vous avez chez vous un animal que vous aimez et protégez. Vous seriez très triste qu'il lui arrive malheur! Comme je vous comprends! Alors s'il vous plaît, ayez de la compréhension pour les éleveurs dont les animaux qu'ils ont élevé et même peut-être aidé à naìtre, meurent dans d'atroce souffrances sous les crocs des loups!
Notre territoire naturel s'est rétréci! Il n'y a pas de place pour des meutes de loups dans notre pays!