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Vaud

Loup: un quart des alpages de la zone sud du Jura très vulnérables

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Outre les premiers résultats de l'analyse, le Canton annonce une extension du périmètre de régulation de la meute du Marchairuz (Illustration: ©PIXABAY/CHRISTEL SAGNIEZ).

15% des alpages vaudois sont vulnérables face au loup. C’est ce qui ressort ce vendredi des premiers résultats de l’analyse commandée par le Département de l’environnement et de la sécurité, en réaction aux discussions de cet automne avec les éleveurs. Un chiffre qui grimpe à 25% si on se concentre uniquement sur la zone prioritaire du sud du Jura.

Vaud dévoile ce vendredi un premier jet de l’analyse de vulnérabilité des alpages commandée cet automne. Verdict : 15% des plus de 1'000 alpages que compte le canton sont vulnérables au loup. Et le chiffre grimpe à 25% lorsque l’on se concentre sur la zone prioritaire du sud du Jura. Des résultats présentés jeudi aux éleveurs.

Trois mesures prises

Les critères pris en compte sont la présence ou non de jeunes bovins (0-1 an), la présence d'ovins et caprins et la présence de vaches-mères en suffisance ou non. D'autres critères ont également été étudiés comme la présence d'un exploitant ou berger dans le chalet, la capacité de loger le bétail dans les étables ou encore la taille des parcs, explique le canton.

Sur la base de ces premiers résultats, trois mesures permettant de diminuer la vulnérabilité des alpages ont été proposées. Les précisions de Béatrice Métraux, conseillère d'Etat chargée de l'environnement et de la sécurité.

Ces nouvelles mesures renforceront le dispositif de soutien aux éleveurs déjà mis en place, estime le DES: accompagnement des éleveurs, suivi renforcé du loup en collaboration avec les autorités françaises, mesures-pilotes avec réalisation de parcs sécurisés et tests d'effarouchement, etc.

La meute s'est déplacée

Une nouvelle rencontre avec les éleveurs ces prochaines semaines permettra d'échanger à nouveau sur ces différentes options et de définir les mesures de prévention à mettre en œuvre dans les alpages vulnérables, annonce encore le canton. L'intégralité des résultats de l'analyse de vulnérabilité des alpages sera publiée ce printemps.

Parallèlement, les services de Mme Métraux ont demandé à l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) de pouvoir élargir le périmètre de régulation de la meute du Marchairuz.

Berne a accueilli favorablement cette demande jugée "raisonnable et adaptée à la situation sur le terrain". La régulation peut donc se faire dans un périmètre qui inclut les espaces agricoles du pied du Jura, s'étendant entre L'Isle et Givrins, mais exclut le site fédéral de protection de la faune du Noirmont. L'autorisation de tir de régulation court toujours jusqu'au 31 mars 2022.

Pour rappel, en août dernier, le canton de Vaud avait sollicité puis obtenu de la Confédération l'autorisation de tirer deux jeunes loups de la meute du Marchairuz à la suite de plusieurs attaques avérées sur des veaux. L'objectif est d'enrayer la dynamique de ces attaques. La meute compte quatre loups adultes et cinq louveteaux. Le canton cible les deux jeunes adultes nés l'an dernier, le cadre légal fédéral interdisant de tuer le couple géniteur.

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Lausanne

Lausanne inaugure une nouvelle zone de baignade à Ouchy

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Pierre-Antoine Hildbrand, municipal de la ville de Lausanne, a inauguré mercredi une nouvelle zone de baignade le long du quai d'Ouchy. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après celle du Vieux-Port, Lausanne a inauguré mercredi une nouvelle zone de baignade à Ouchy. Pérenne et sur une distance d'environ 400 mètres, elle se situe le long du quai d'Ouchy, à la hauteur du Musée olympique. Elle est accessible depuis des escaliers déjà existants, désormais équipés de mains courantes, et offre plus de 40'000 m2 d'espace de baignade.

Il s'agit de la cinquième zone de baignade urbaine au bord du lac Léman. La Ville compte déjà la plage du Bourget, la plage publique de Bellerive et la Jetée de la Compagnie (2019) dans le secteur de Vidy ainsi que le Vieux-Port d'Ouchy (2021) et désormais le quai d'Ouchy.

Son plan d'eau est délimité par des bouées jaunes, y interdisant la navigation, indique la Ville dans un communiqué. Cet aménagement a nécessité toutefois de déplacer plus au large le plan d'eau attribué au Ski Nautique Club Lausanne (SNCL) pour ses activités de slalom. Une douche est aussi en cours d'installation.

La mise en oeuvre de ces aménagements a nécessité une collaboration étroite entre les services de la Ville, les autorités cantonales et les différents usagers. Des accords ont été conclus avec les pêcheurs et le SNCL afin de garantir une cohabitation harmonieuse des différentes activités, précise la Municipalité.

Répondre à la demande

Pilotés par le Service de l'économie de la Ville de Lausanne, ces projets répondent à une demande croissante de la population lausannoise ainsi que des touristes, selon les services de Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de l'économie et de la sécurité. "Ils viennent enrichir l'offre estivale, en complément des buvettes de bord de lac", explique-t-il, cité dans le communiqué.

Ces aménagements s'inscrivent par ailleurs pleinement dans les objectifs du programme de législature. A savoir, valoriser les rives du Léman, favoriser les liens sociaux et continuer à faire rayonner Lausanne comme "la meilleure petite ville du monde", est-il rappelé.

Les rives de Lausanne s'étendent sur 5 km, de la Vuachère (limite avec Pully) à la Chamberonne (frontière avec Saint-Sulpice).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Place d'Armes d'Yverdon: la Municipalité défend son contre-projet

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La Municipalité yverdonnoise au complet s'est présentée mercredi devant la presse pour défendre son contre-projet pour la place d'Armes. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Municipalité d'Yverdon-les-Bains a lancé mercredi la campagne en vue de la votation "historique" du 18 mai sur le parking de la place d'Armes. A l'initiative populaire demandant 1000 places en souterrain, l'exécutif propose un contre-projet à 800 places, réparties sur l'ensemble du centre-ville et pas forcément en sous-sol.

Dans la première version de son contre-projet, présentée en juin dernier, la Municipalité proposait de construire un parking souterrain à la place d'Armes de 600 places, auxquelles s'ajouteraient 200 autres en surface. Le Conseil communal lui a toutefois demandé en février de revoir sa copie, et d'envisager un nombre restreint de places en sous-sol.

Combien en restera-t-il si le contre-projet est accepté le 18 mai ? La Municipalité a expliqué qu'elle ne le savait pas encore, que des études devraient être menées pour savoir comment répartir, entre surface et sous-sol, le total des 800 places qu'elle souhaite maintenir au centre-ville (il en existe aujourd'hui 1070).

Projet illégal

Une chose est certaine, la Municipalité rejette avec vigueur l'initiative populaire qui demande la construction d'un parking souterrain "de l'ordre de 1000 places" sous la place d'Armes.

Présent in corpore devant les médias, l'exécutif yverdonnois a rappelé qu'un projet semblable avait été préavisé défavorablement en 2021 par le Canton de Vaud. Outre le fait qu'il serait "trop grand" pour une ville comme Yverdon, un parking de 1000 places serait "non conforme" aux législations cantonale et fédérale, en matière notamment de trafic, de bruit et d'impact sur l'environnement.

Les municipaux ont ainsi assuré que si l'initiative était acceptée, elle donnerait lieu à "une cascade" d'oppositions et de recours. Et qu'au final, le Tribunal fédéral s'opposerait au projet. Selon eux, leur variante à 800 places, dont une partie en souterrain, est la seule option qui serait "réalisable" et "acceptable" selon Christian Weiler, municipal chargé de la sécurité publique.

Elle permettrait aussi d'imaginer "une desserte plus fine" du centre-ville, plutôt que d'avoir un seul grand parking à la place d'Armes, comme l’explique Brenda Tuosto municipale chargée de la mobilité, de l’environnement, et des infrastructures.

Consensus municipal

Prenant la parole à tour de rôle, les sept élus ont souligné qu'ils s'exprimaient "d'une seule et même voix", que leur contre-projet était le fruit d'un compromis. L'intérêt de la Ville doit l'emporter sur les intérêts des partis et de leurs "dogmes" en matière de parking, ont-ils répété.

"Les discussions ont été intenses et chacun a dû mettre de l'eau dans son vin. Je dois saluer l'esprit de consensus de mes collègues", a affirmé le syndic Pierre Dessemontet, à la tête d'une Municipalité dominée par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 2 PLR).

Une première

Le 18 mai, le contre-projet de la Municipalité sera opposé à l'initiative du Collectif aménagement et parking de la place d'Armes (CAPPA), lequel tiendra prochainement sa propre conférence de presse pour présenter ses arguments. Fin 2023, le collectif avait facilement récolté plus de 4500 signatures pour son initiative, alors que 3060 étaient nécessaires.

A noter que les deux camps ne s'opposent pas sur le réaménagement en surface de la place d'Armes, où les quelque 350 places actuelles devraient être remplacées par des espaces de détente végétalisés.

Si le contre-projet et l'initiative sont acceptés par le peuple le 18 mai, c'est l'initiative qui l'emportera. En cas de double non, tout serait à refaire.

Quelle que soit l'issue du scrutin, cette votation s'annonce historique. En plus de 60 ans de débats conflictuels et de projets divers, c'est la première fois que la population yverdonnoise se prononcera sur l'avenir de la place d'Armes.

Sophie Vassutine & KEYSTONE ATS

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Football

A la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport

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Les jeunes ont pu explorer une large palette de professions liées au sport. Loin de se limiter au rôle de joueur, cette journée a mis en lumière des carrières variées: journalisme sportif, préparation physique, gestion d'un club, nutrition, arbitrage ou encore coordination sport-études. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plus de 2600 élèves vaudois ont eu l'occasion mercredi de partir à la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport. L'évènement s'est déroulé dans les coulisses du football professionnel au stade de la Tuilière à Lausanne. Issus de 130 classes et de 19 communes, les enfants de la 9 à la 11P étaient encadrés par plus de 280 enseignants pour la journée.

Les jeunes ont pu explorer une large palette de professions liées au sport. Loin de se limiter au rôle de joueur, cette journée a mis en lumière des carrières variées: journalisme sportif, préparation physique, gestion d'un club, nutrition, arbitrage ou encore coordination sport-études.

"L'évènement va bien au-delà du football. Il s'agit d'inspirer et d'engager les générations futures tout en leur offrant une ouverture vers l'univers professionnel du sport. Nous sommes fiers de pouvoir connecter les élèves à nos valeurs de rigueur, de travail et de plaisir", affirme le président ad intérim du LS, Vincent Steinmann, cité dans un communiqué.

"Un des buts de l'école vaudoise est d'apprendre à vivre ensemble. Cela passe par des activités dans nos murs et en dehors. L'école valorise les actions qui permettent aux jeunes en fin de scolarité de s'immerger dans le monde professionnel et découvrir des métiers". complète Cédric Blanc, directeur de la Direction générale de l'enseignement obligatoire et de la pédagogie spécialisée (DGEO), co-organisatrice de la journée avec le LS.

A l'occasion de cette troisième édition, les élèves de la 9e à la 11e Harmos ont ainsi découvert les coulisses du football professionnel à travers des ateliers interactifs, des interviews de footballeurs et des rencontres avec des spécialistes. Une table ronde a également mis en avant le développement du football féminin et l'Euro 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

La Municipalité de Payerne et la CICAD vont travailler ensemble

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La Municipalité de Payerne et la CICAD vont travailler main dans la main sur le travail de mémoire (photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La Ville de Payerne et la CICAD souhaitent réunir leurs forces. Elles vont entreprendre une démarche conjointe portant sur le travail de mémoire et sur la lutte contre les discriminations.

En date du 1er avril 2025 à Genève, une délégation de la Municipalité de Payerne a rencontré la direction de la Coordination intercommunautaire contre l'antisémitisme et la diffamation (CICAD). Les participants ont posé les bases d’un dialogue constructif afin d’ouvrir la voie à une collaboration en matière de lutte contre les discriminations, annonce la Municipalité mercredi dans un communiqué.

Cette démarche s’inscrit dans le prolongement des actions menées par la Ville de Payerne dans la lutte contre les discriminations et dont l’importance a encore été soulignée par les événements survenus lors des Brandons de Payerne 2025.

Le travail de mémoire visera à favoriser la transmission d’évènements historiques s’étant déroulés durant la Seconde Guerre mondiale dans une approche éducative et pédagogique, précise la Municipalité. Les étapes de ces projets et leur mise en place seront définies lors des futures rencontres entre la Ville de Payerne et la CICAD.

Pour rappel, des tags aux relents racistes et "antisémites" ont été apposés sur les vitrines de commerçants payernois pendant les Brandons le week-end des 8 et 9 mars. Le Ministère public vaudois a ouvert une instruction, estimant qu'il existe "un soupçon" d'infraction pénale de discrimination et incitation à la haine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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