Vaud
Les jeunes LGBT sont davantage la cible de violences que les autres
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Les jeunes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) sont davantage la cible de violences sexuelles et de harcèlement que les autres, montre une étude vaudoise. Ils consomment aussi plus de substances psychoactives et se considèrent en moins bonne santé.
Un jeune sur six (16,5%) indique avoir une orientation non exclusivement hétérosexuelle, selon l'étude réalisée par Unisanté à Lausanne et publiée mardi. Parmi ces personnes, 15% disent avoir été victimes d'agressions sexuelles au cours des trente derniers mois, contre 3% pour les hétérosexuels. Et 16% rapportent avoir subi du harcèlement (y compris en ligne) de manière hebdomadaire sur les douze derniers mois (contre 8%).
S'agissant de la prise de substances psychoactives, les jeunes non exclusivement hétérosexuels sont 49% à déclarer boire de l'alcool chaque semaine (contre 43%). Ils consomment aussi plus de tabac (42% contre 27%), de cannabis (15% contre 11%) ainsi que d'autres stupéfiants (10% contre 5%, sur douze mois) et pratiquent davantage le "binge drinking", soit le fait de boire beaucoup d'alcool en peu de temps (57% contre 52%, sur trente jours).
Des chiffres qui confirment les tendances internationales. Mais posséder des données vaudoises est précieux, selon Raphaël Bize, médecin cadre à Unisanté et coauteur de l'étude.
Troubles psy et dépressivité
Autre donnée révélée par l'étude: un cinquième (20%) des jeunes non exclusivement hétérosexuels s'estiment en mauvaise santé générale (contre 11%). Quatre sur cinq (79%) décrivent des troubles somatiques et psychoaffectifs récurrents (contre 56%) et 58% font état de dépressivité (contre 36%). Encore une fois pas de surprise, autant pour les chercheurs que les acteurs de terrain. Le Canton de Vaud, lui, se dit conforté dans la stratégie mise en place. Il rappelle notamment le plan d'action lancé il y a une année sur ce thème. Un des buts visés: prévenir l'homophobie et la transphobie en milieu scolaire. L'étude sonne ainsi comme une piqûre de rappel, comme le note Caroline Dayer, déléguée aux questions d'homophobie et de transphobie au sein du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture.
Notons encore que le Canton de Vaud a récemment nommé Catherine Fussinger au poste, fraîchement créé, de déléguée cantonale pour les questions LGBTIQ.
Mettre un visage sur des chiffres
Les acteurs de terrain ont, quant à eux, salué la publication de l'étude. Etude que l’association Vogay s'est attachée à illustrer au travers de vidéos. On y voit six jeunes queer, lesbienne ou trans témoigner de leur vécu. Les précisions de Sara Blaser, responsable sensibilisation au sein de Vogay.
Les capsules vidéo sont à retrouver sur le site de Vogay. Le Canton, de son côté, rappelle le lancement d’un plan d’action l’an dernier dans le cadre scolaire. Il renforce notamment la prévention pour lutter contre l’homophobie et la transphobie.
Précisons que l'enquête a été menée en 2017 auprès de 1817 jeunes en deuxième année de formation post-obligatoire du canton de Vaud. Elle a été effectuée au moyen d'un questionnaire auto-administré anonyme soumis à un échantillon représentatif de classes d'écoles publiques. Le taux de participation a été d'environ 90%. Médecin cadre à Unisanté et coauteur de l'étude, Raphaël Bize a parlé de "données robustes", lors de la présentation des résultats mardi à Lausanne.
Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS
Grand Conseil
Le plénum a mis fin à la solidarité fiscale entre ex-époux
Les ex-époux ne seront plus solidaires de leur dette fiscale commune dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a accepté mardi en troisième lecture de modifier la loi sur les impôts cantonaux afin d'abroger cette pratique jugée discriminatoire. Elle le sera dès janvier 2026, et non rétroactivement comme le souhaitait la gauche.
Le projet de loi du Conseil d'Etat a été accepté en vote final par 134 oui contre deux non, avec les modifications. Il prévoit que lorsque l'un des époux est durablement insolvable, la responsabilité solidaire cesse, sur demande, pour les montants d'impôts impayés résultant d'une imposition conjointe.
S'ils se sont réjouis de la fin de cette pratique discriminatoire "obtenue de haute lutte", plusieurs députés, essentiellement à gauche de l'hémicycle, ont fait part d'un "petit goût amer", regrettant que l'effet rétroactif au 1er janvier 2014, voire au 1er janvier 2019, ait été refusé par le plénum, alors que la situation est dénoncée depuis dix ans selon Muriel Thalmann, députée socialiste qui a portée le projet.
Plusieurs députés de droite, ainsi que le ministre vaudois Frédéric Borloz, s’étaient opposés à cette rétroactivité en raison de la complexité de sa mise en œuvre.
Inégalités en question
Seul petit "sucre", les cas ouverts mais pas encore taxés au 31 décembre 2025 ne seront pas assujettis à la solidarité fiscale, a relevé la socialiste Muriel Thalmann qui a porté le dossier devant ses pairs.
La nouvelle disposition ne concernera pas les procédures pendantes. Du coup, certaines femmes seront encore frappées pendant plusieurs années par ces inégalités, a déploré le Vert Oleg Gafner.
A droite, le député Marc-Olivier Buffat a relevé que "réparer avec une quelconque rétroactivité conduisait aussi à des inégalités. Il s'agit d'un outil exceptionnel qui doit être remanié avec extrême prudence et modestie".
Recours envisagé
Pour mémoire, ce changement de pratique était réclamé de longue date, Vaud étant le seul canton romand où subsistait cette règle jugée discriminatoire. Ailleurs, mais aussi pour l'impôt fédéral, la solidarité fiscale s'arrête dès que les époux ne vivent plus en ménage commun.
La pratique vaudoise pénalise en grande majorité des femmes, environ 150 par année. Celles-ci, malgré leur séparation, doivent parfois rembourser la dette fiscale que leur ex-conjoint a contractée à l'époque où ils vivaient ensemble et ce parfois pendant de nombreuses années.
En rejetant une rétroactivité à 10 ans ou à 5 ans pour des questions financières, le Canton de Vaud expose la Suisse à une nouvelle condamnation pour discrimination indirecte à l’égard des femmes, ont réagi l’Association vaudoise des Familles Monoparentales et Recomposées (AFMR) ainsi que l’Association vaudoise pour les Droits des Femmes (ADF) mardi dans un communiqué.
Ces associations réfléchissent actuellement à un recours devant la Cour constitutionnelle vaudoise, afin de permettre "aux victimes de retrouver un peu de leur dignité volée par des procédures et des poursuites illégitimes".
Vaud
Régulation du loup: PLR et UDC exigent un signal fort
Après les récentes attaques du loup contre des brebis dans le Nord vaudois, le sujet a sans surprise rebondi mardi au Grand Conseil vaudois. PLR et UDC sont passés à l'offensive avec une résolution et une interpellation demandant au Conseil d'Etat d'agir au plus vite.
Les deux partis politiques réagissaient à la double attaque contre un troupeau à Valeyres-sous-Rances, au-dessus d'Orbe, ces deux dernières semaines, tuant au moins douze brebis au total. C'est le député UDC José Durussel qui s'est fait le porte-voix de la résolution.
Le texte, non contraignant, demande au Conseil d'Etat de soutenir des démarches au niveau fédéral et appelle le canton à utiliser immédiatement toute la marge de manoeuvre offerte par la législation fédérale actuelle en matière de régulation réactive, de protection des troupeaux et de soutien aux éleveurs.
Au niveau fédéral, une motion portée par le conseiller aux Etats Pascal Broulis (PLR/VD) et le conseiller national Sylvain Freymond (UDC/VD) sera prochainement déposée. Elle demande au Conseil fédéral de modifier l'ordonnance sur la chasse (OChP) afin de permettre la régulation des loups problématiques, y compris ceux issus d'une meute, et d'étendre les possibilités de régulation réactive.
Situation "inacceptable"
Il est "inacceptable" pour les éleveurs d'attendre jusqu'au 1er juin avant tout nouveau tir de régulation, a affirmé M. Durussel. Un constat que partage Olivier Petermann, député PLR qui a déposé l’interpellation.
A droite, plusieurs députés ont surenchéri, exigeant des mesures plus rapides lors d'événements dramatiques. Les mesures actuelles sont insuffisantes, selon l'UDC Philippe Jobin. La droite veut aussi un signal fort et solidaire envers les paysans touchés. "Du soutien et de l'action", a résumé la PLR Florence Gross.
A gauche, on estime que le gouvernement a pris ses responsabilités et a déjà beaucoup investi dans les tirs de régulation. Il faut des solutions nuancées à ce problème complexe, ont rappelé certains élus. "Tuer n'est pas résoudre, c'est déplacer le problème", a lancé la Verte Martine Gerber. "Il faut arrêter de traiter un problème cancéreux avec de l'homéopathie", a rétorqué l'élu PLR Pierre-François Mottier.
"Je partage et comprends" la colère
De son côté, le ministre en charge du dossier du loup, Vassilis Venizelos, a rappelé que tout tir de régulation du loup dans le canton de Vaud était exclu avant le 1er juin. "Le droit fédéral interdit les régulations lors de la période de reproduction. Il n'y a aucune marge de manoeuvre dans ce cadre strict", a-t-il martelé, soulignant que les récentes attaques étaient le fait d'au moins un loup faisant partie d'une meute de trois loups.
"Je partage et je comprends la colère et l'émotion suscitée par ces attaques. C'est un choc émotionnel important ainsi qu'une perte économique importante (...) Mais l'Etat n'est pas resté les bras croisés, l'Etat n'a pas fermé les yeux", a affirmé le ministre vert.
Il a ajouté que des gardes-faune ont été mobilisés et que quelque 70 chasseurs oeuvrent en tant qu'auxiliaires des gardes-faune dans les actions d'effarouchement et de régulation.
Au final, la résolution a été acceptée par 77 députés, contre 52 non et sept abstentions.
A noter que le député PLR Olivier Petermann a déposé, toujours au nom des deux partis de droite, une interpellation demandant au gouvernement de s'expliquer notamment au sujet des délais de traitement des tests ADN pratiqués pour déterminer les auteurs d'une attaque. Le texte souhaite aussi savoir quelles solutions le Canton peut proposer aux éleveurs concernés par les attaques survenues entre la mi-avril et le 1er juin.
Sophie Vassutine et Keystone ATS
Lausanne
Ouest lausannois: oui aux crédits pour la deuxième étape du tramway
La deuxième étape du tramway t1 entre la gare de Renens et Villars-Ste-Croix est sur les rails. Le Grand Conseil vaudois a donné mardi à l'unanimité son aval à plusieurs crédits pour le prolongement de la ligne. Montant total accordé: 198 millions de francs.
Les groupes politiques ont salué un projet qui s'inscrit dans la suite de la première étape du tramway t1 entre la place de l'Europe à Lausanne et la gare de Renens et dont les travaux devraient s'achever en 2026. Au total 13 millions de passagers y sont attendus dès la première année, a relevé le PLR Pierre-Alain Favrod.
Il s'agit de la mesure la plus importante du Projet d'agglomération Lausanne-Morges (PALM) 2012, de la pièce maîtresse de la mobilité de l'Ouest lausannois, a déclaré le socialiste Vincent Jacques (PS). Une subvention de 73 millions est attendue de la Confédération. Question mobilité, 270 personnes seront accueillies dans les rames, soit le double de capacité d'un bus articulé, s'est-il réjoui.
Communes derrière le projet
Sa collègue de parti la députée Patricia Spack Isenrich, syndique de Bussigny, s'est dite ravie que le plénum arrive à ce vote au vu de la densification en cours dans l'Ouest lausannois et de la saturation des routes. Elle a salué une stratégie de mobilité multimodale proposant une réelle alternative. Elle s'exprimait également au nom des cinq communes concernées qui ont une grande attente envers ce tramway et qui ont accepté les crédits y relatifs.
Egalement favorable au prolongement du tram, le Vert'libéral Aurélien Demaurex a cependant pointé le manque de parkings d'échange au bout de la ligne. "Ils sont importants, il faut que les personnes venant de la campagne puissent déposer leur voiture", a-t-il relevé.
Les Verts soutiennent bien évidemment un projet d'extension en faveur du report modal, a souligné Oleg Gafner. Il a espéré que les bouchons des bus se résorbent, que ce petit tronçon en zone mixte en cohabitation avec les voitures fonctionnera et que les rames arriveront dans les temps.
Pour le PLR Michael Wyssa, il est impératif de minimiser les désagréments pour la population et de laisser tous les modes de transport circuler. Il a adressé une demande en ce sens au Conseil d'Etat.
Retard pour les rames
Les articles du projet de décret n'ont suscité aucune remarque ou opposition. Lors du deuxième débat et du vote final, le projet a été accepté à l'unanimité des 107 députés présents.
La conseillère d'Etat en charge de la mobilité Nuria Gorrite s'est réjouie de cette belle unanimité en faveur du développement et de la transformation urbaine de l'Ouest lausannois. Selon elle, ce deuxième tronçon de 3,1 km qui desservira un environnement plus industriel et économique se déroulera plus rapidement que le premier, grâce aux expériences acquises et à un nombre d'opposition moins important.
Rappelant le fait que l’entreprise Stadler Bussnang a remporté l’appel d'offres pour produire les véhicules, la ministre a observé que la livraison des premières rames sera retardée à cause des tragiques inondations qui ont dévasté en octobre 2024 la région de Valence. Mais elles devraient arriver début 2026 afin d'être testées et homologuées par l'Office fédéral des transports, a-t-elle indiqué.
Divers prêts
Dans le détail, le Grand Conseil a donné son aval à un prêt conditionnellement remboursable de près de 148 millions (un mécanisme qui permet, du point de vue de celui qui finance l'infrastructure, de ne pas être soumis à la TVA), un prêt sans intérêts de près de 15 millions et une garantie d’emprunt de plus de 35 millions pour le financement de la participation de l'Etat ainsi que le préfinancement partiel de la part fédérale.
La construction est pilotée par les Transports publics lausannois (tl). Le montant total du projet se chiffre à 290,5 millions de francs, dont 260 millions pour le volet infrastructures et 30,5 millions pour celui du transport (acquisition de cinq rames). La part cantonale se monte à 62% de cette deuxième phase.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Un policier vaudois face à la justice pour avoir tiré sur un piéton
Un gendarme vaudois a dû répondre de tentative de meurtre mardi devant le Tribunal correctionnel de Vevey. Lors d'un contrôle, il avait tiré sur un piéton qu'il avait jugé, à tort, comme menaçant.
L'affaire remonte au petit matin du 1er novembre 2022. Après une altercation devant une discothèque à Sion, où des coups de feu ont été tirés, une personne est en fuite. Une piste mène à Chexbres (VD), où se trouve une patrouille de deux policiers.
Au même moment, un apprenti boulanger se rend à son travail, écouteurs dans les oreilles. Le gendarme au volant de la voiture estime qu'il pourrait s'agir du fuyard et décide de le contrôler.
Mais lorsque le jeune homme met la main dans sa poche pour diminuer le son de sa musique, le policier se sent en danger: il dégaine son pistolet et tire à deux reprises sur l'apprenti boulanger, sans toutefois le toucher.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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