Rejoignez-nous

Vaud

Le parlement approuve le budget 2022, déficitaire de 188 millions

Publié

,

le

Après 2,5 jours de débats à cheval sur deux semaines, les députés vaudois ont largement approuvé le budget 2022 du canton (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Le budget 2022 du canton de Vaud est sous toit. Le Grand Conseil a largement adopté mercredi la mouture du Conseil d'Etat, déficitaire, après des débats parfois nourris mais pratiquement sans modification au final. Une douzaine d'amendements ont ainsi été écartés.

Le budget de l'Etat de Vaud table sur un déficit de 188 millions de francs pour l'an prochain, soit dans le rouge pour la deuxième année consécutive, pour un total des charges de 10,7 milliards de francs. La croissance des charges (+291 millions) est de 2,8% par rapport au budget précédent, alors que celle des revenus (+267 millions, à 10,5 milliards) atteint les 2,6%.

Les investissements se montent à près de 850 millions. Les charges Covid-19 ne sont, comme en 2021, pas portées à ce budget.

Lors du vote final, il a été largement approuvé par 93 députés, contre 24 refus et 9 abstentions. La majorité absolue était nécessaire. Comme annoncé lors de l'entrée en matière, seule une grande partie des groupes UDC et Ensemble à gauche - POP (EP) s'est opposé à ce budget.

Le grand argentier vaudois Pascal Broulis, qui défendait son dernier budget, a réaffirmé que la "Maison Vaud était solide", remerciant le plénum pour l'élan donné aux prévisions du gouvernement.

Communes: geste cantonal

Les plus grosses discussions lors des 2,5 journées d'entrée en matière, premier et deuxième débats, ont surtout tourné autour des relations compliquées entre le canton et les communes. Le Conseil d'Etat s'est engagé la semaine passée à accélérer l'accord conclu en août 2020 entre les deux parties, avec l'octroi effectif de 25 millions de francs en 2022 si les comptes 2021 sont bénéficiaires.

Lors de la présentation du budget en septembre dernier, le Conseil d'Etat avait déjà annoncé faire un geste envers les communes, grâce à un préfinancement du canton de 25 millions. La ministre PLR Christelle Luisier a fait un pas de plus in extremis mercredi passé, s'engageant à mettre à disposition cette somme en diminution des charges sociales portées sur les épaules des communes dès l'an prochain.

L'objectif est d'arriver à un rééquilibrage progressif de cette facture sociale un ou deux ans plus tôt que 2028, année maximale prévue dans l'accord conclu entre le canton et l'Union des communes vaudoises (UCV). Le montant annuel et pérenne de 150 millions de francs en faveur des communes pourrait ainsi devenir effectif en 2026 au plus tôt, selon les explications de Mme Luisier.

Amendement "sport" accepté

Sinon, dans l'ensemble, l'examen des budgets de fonctionnement des sept départements n'a donné lieu à presque aucun changement. Au total, entre le premier et le deuxième débat, une dizaine d'amendements du groupe Ensemble à Gauche et POP (EP), un des Verts et un de l'UDC ont été majoritairement écartés.

Ils visaient notamment à attribuer des sommes supplémentaires pour les écoles (renforts spécifiques), la santé (renforts de personnel, aide alimentaire), la culture (aides aux artistes), les transports publics (prix réduits pour les habitants précarisés) et la transition énergétique.

Le seul amendement accepté, venant du camp PLR, prévoit d'accorder un peu plus d'argent direct pour le sport dans le cadre de la répartition des bénéfices de la Loterie romande.

Allègements fiscaux

L'examen du budget était accompagné de plusieurs projets de lois et décrets entraînant des conséquences financières sur l'exercice 2022. Les députés ont largement approuvé quatre allégements fiscaux attendus pour le 1er janvier prochain.

Ils ont dit oui à l'augmentation de 1000 francs de la déduction pour frais de garde effectifs. Le montant sera ainsi porté à 10'100 francs maximum - contre 9100 aujourd'hui - pour chaque enfant de moins de 14 ans dont la garde est assurée par un tiers.

Ils ont aussi accepté une hausse de 200 francs de la déduction pour contribuable modeste (personne seule à faible revenu). Elle atteindra 16'000 francs pour les revenus nets n'excédant pas 16'099 francs. La proposition du groupe EP de porter cette hausse à 600 francs a été refusée.

Ils ont aussi adopté une baisse de la fiscalité des entrepreneurs et de l'imposition des prestations en capital provenant de la prévoyance (2e pilier et 3e pilier A). Pour cette dernière, la réduction passera d'un tiers à un cinquième.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vaud

Un policier vaudois face à la justice pour avoir tiré sur un piéton

Publié

le

Un policier a fait face à la justice mardi à Vevey pour avoir tiré sur un piéton qu'il pensait menaçant (archives). (© KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ)

Un gendarme vaudois a dû répondre de tentative de meurtre mardi devant le Tribunal correctionnel de Vevey. Lors d'un contrôle, il avait tiré sur un piéton qu'il avait jugé, à tort, comme menaçant.

L'affaire remonte au petit matin du 1er novembre 2022. Après une altercation devant une discothèque à Sion, où des coups de feu ont été tirés, une personne est en fuite. Une piste mène à Chexbres (VD), où se trouve une patrouille de deux policiers.

Au même moment, un apprenti boulanger se rend à son travail, écouteurs dans les oreilles. Le gendarme au volant de la voiture estime qu'il pourrait s'agir du fuyard et décide de le contrôler.

Mais lorsque le jeune homme met la main dans sa poche pour diminuer le son de sa musique, le policier se sent en danger: il dégaine son pistolet et tire à deux reprises sur l'apprenti boulanger, sans toutefois le toucher.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

La Ville de Morges adopte une nouvelle politique sportive

Publié

le

La Ville de Morges a révisé et renforcé sa politique sportive à l'horizon 2040 (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Ville de Morges a présenté mardi sa nouvelle politique sportive. Elle intègre désormais l'activité physique au sens large, tout en étant plus inclusive, transversale et durable. La Ville ambitionne de créer un environnement dynamique en facilitant l'accès à la pratique pour tous, en développant des partenariats stratégiques et en dynamisant ses infrastructures.

"A travers sa nouvelle politique de l’activité physique et du sport, la Ville de Morges s’engage à promouvoir le bien-être, la santé et l’épanouissement de la population dans son ensemble. Dans une société où la sédentarité est devenue un enjeu de santé publique, cette démarche vise à faire de Morges une ville propice au mouvement", écrit la Ville mardi dans un communiqué.

Son plan directeur Horizon 2040 s'articule autour de six objectifs stratégiques: accessibilité à la pratique, encouragement du mouvement dans l'espace public, développement et rénovation des infrastructures sportives, soutien au milieu associatif, développement de partenariats et rayonnement de la ville de Morges.

De ce plan directeur découle un plan d'actions pour 2025-2030, avec des mesures concrètes, telles que l'intention de construire une piscine couverte sur le site de Prairie-Nord, l'ajout de nouvelles salles omnisport dans les complexes scolaires, l'animation d'infrastructures en libre accès ou encore la révision des règlements de subventionnement.

Création d'un nouveau poste

En parallèle de la révision de sa politique sportive, et afin de renforcer le lien entre activité physique et santé, la Ville de Morges a conclu un partenariat avec l'Ensemble Hospitalier de la Côte (EHC), indique-t-elle aussi. "Cette collaboration vise à dépasser le simple parcours de soins pour mettre en place un véritable parcours de santé, intégrant la promotion de l'activité physique comme un levier essentiel de bien-être et de prévention".

"Première au niveau communal, ce partenariat permettra de développer des actions conjointes pour sensibiliser la population aux bienfaits du mouvement, structurer une offre adaptée aux besoins de toute la population et favoriser l'émergence de projets innovants", ajoute-t-elle.

Afin de mettre en oeuvre les actions définies et atteindre les objectifs fixés, la Municipalité a décidé de soumettre au Conseil communal la création d'un poste de chargé de projet Activités physiques et sport populaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Régulation du loup: PLR et UDC exigent un signal fort

Publié

le

L'attaque il y a deux semaines à Valeyres-sous-Rances, au-dessus d'Orbe, a rebondi mardi au Grand Conseil vaudois (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Après les récentes attaques du loup contre des brebis dans le Nord vaudois, le sujet a sans surprise rebondi mardi au Grand Conseil vaudois. PLR et UDC sont passés à l'offensive avec une résolution et une interpellation demandant au Conseil d'Etat d'agir au plus vite.

Les deux partis politiques réagissaient à la double attaque contre un troupeau à Valeyres-sous-Rances, au-dessus d'Orbe, ces deux dernières semaines, tuant au moins douze brebis au total. C'est le député UDC José Durussel qui s'est fait le porte-voix de la résolution.

Le texte, non contraignant, demande au Conseil d'Etat de soutenir des démarches au niveau fédéral et appelle le canton à utiliser immédiatement toute la marge de manoeuvre offerte par la législation fédérale actuelle en matière de régulation réactive, de protection des troupeaux et de soutien aux éleveurs.

Au niveau fédéral, une motion portée par le conseiller aux Etats Pascal Broulis (PLR/VD) et le conseiller national Sylvain Freymond (UDC/VD) sera prochainement déposée. Elle demande au Conseil fédéral de modifier l'ordonnance sur la chasse (OChP) afin de permettre la régulation des loups problématiques, y compris ceux issus d'une meute, et d'étendre les possibilités de régulation réactive.

Situation "inacceptable"

Il est "inacceptable" pour les éleveurs d'attendre jusqu'au 1er juin avant tout nouveau tir de régulation, a affirmé M. Durussel. A droite, plusieurs députés ont surenchéri, exigeant des mesures plus rapides lors d'événements dramatiques. Les mesures actuelles sont insuffisantes, selon l'UDC Philippe Jobin. La droite veut aussi un signal fort et solidaire envers les paysans touchés. "Du soutien et de l'action", a résumé la PLR Florence Gross.

A gauche, on estime que le gouvernement a pris ses responsabilités et a déjà beaucoup investi dans les tirs de régulation. Il faut des solutions nuancées à ce problème complexe, ont rappelé certains élus. "Tuer n'est pas résoudre, c'est déplacer le problème", a lancé la Verte Martine Gerber. "Il faut arrêter de traiter un problème cancéreux avec de l'homéopathie", a rétorqué l'élu PLR Pierre-François Mottier.

"Je partage et comprends" la colère

De son côté, le ministre en charge du dossier du loup, Vassilis Venizelos, a rappelé que tout tir de régulation du loup dans le canton de Vaud était exclu avant le 1er juin. "Le droit fédéral interdit les régulations lors de la période de reproduction. Il n'y a aucune marge de manoeuvre dans ce cadre strict", a-t-il martelé, soulignant que les récentes attaques étaient le fait d'au moins un loup faisant partie d'une meute de trois loups.

"Je partage et je comprends la colère et l'émotion suscitée par ces attaques. C'est un choc émotionnel important ainsi qu'une perte économique importante (...) Mais l'Etat n'est pas resté les bras croisés, l'Etat n'a pas fermé les yeux", a affirmé le ministre vert. Des gardes-faune ont été mobilisés et, a-t-il ajouté, quelque 70 chasseurs oeuvrent en tant qu'auxiliaires des gardes-faune dans les actions d'effarouchement et de régulation.

Au final, la résolution a été acceptée par 77 députés, contre 52 non et sept abstentions.

A noter que le député PLR Olivier Petermann a déposé, toujours au nom des deux partis de droite, une interpellation demandant au gouvernement de s'expliquer notamment au sujet des délais de traitement des tests ADN pratiqués pour déterminer les auteurs d'une attaque. Le texte souhaite aussi savoir quelles solutions le Canton peut proposer aux éleveurs concernés par les attaques survenues entre la mi-avril et le 1er juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Vevey: contre la vidéosurveillance, le syndic rompt la collégialité

Publié

le

La question des caméras de vidéosurveillance dans le secteur de la gare de Vevey fait l'objet d'une rupture de collégialité au sein de la Municipalité (archives). (© Keystone/NOEMI CINELLI)

Rupture de collégialité à la Municipalité de Vevey: le syndic Yvan Luccarini a retiré son soutien au projet municipal accepté fin mars par le Conseil communal comprenant des mesures de vidéosurveillance. Cette question - pour ou contre une quarantaine de caméras dans le secteur de la gare - sera d'ailleurs soumise prochainement au peuple via un référendum spontané.

"M. Luccarini a informé ses collègues de la Municipalité de sa décision de rompre la collégialité concernant le projet de vidéosurveillance dans le secteur de la gare et ses environs", a indiqué mardi la Municipalité veveysanne dans un communiqué, au même moment où le syndic envoyait aux médias un communiqué personnel, invitant la population à refuser le dispositif de vidéosurveillance.

"Mon désaccord"

"Je dois aujourd'hui manifester mon désaccord avec l'installation d'un dispositif de vidéosurveillance dans le quartier de la gare de Vevey", écrit-il. "L'impérative étape consistant à évaluer l'efficacité de cette mesure et la proportionnalité des moyens engagés n'a malheureusement pas eu lieu. Ce projet est directement passé de l'idée abstraite à la réalisation concrète par l'engagement d'un mandataire de sécurité spécialisé", regrette le syndic.

"Le sentiment d'insécurité lié au trafic de drogue dans nos rues est une réalité et la Municipalité se doit d'étudier toutes les mesures possibles dans le cadre de ses compétences. Cela ne justifie toutefois pas de les mettre en place si leur efficacité n'est pas préalablement démontrée", estime M. Luccarini. Il ne remet en revanche pas en question les autres mesures de l'ensemble du projet sécuritaire et social.

Le syndic précise que son "désaccord porte sur la conduite politique" de ce projet d'installer un dispositif de vidéosurveillance de l'espace public, qui "amènerait la commune à engager des moyens financiers disproportionnés pour une mesure inefficace".

Il invite donc la population veveysanne à "refuser ce dispositif de vidéosurveillance lors de la prochaine votation communale, tout en encourageant la Municipalité à continuer de déployer les autres mesures en matière de lutte contre le deal de rue et de renforcement du sentiment de sécurité dans l’espace public".

Votation dans les prochains mois

La Municipalité affirme pour sa part "prendre acte de la décision individuelle du syndic". Tous les autres membres réaffirment leur soutien au projet et leur engagement en faveur de ces mesures sécuritaires, sociales et infrastructurelles, souligne-t-elle.

Elle s'étonne que M. Luccarini "retire son soutien à un préavis qu'il avait initialement appuyé dans le cadre de la conduite politique". Le projet a depuis été accepté à une large majorité par le Conseil communal le 27 mars dernier. Il sera soumis au vote populaire ces prochains mois dans le cadre d'un référendum spontané, rappelle encore l'exécutif.

Le projet vise à installer une quarantaine de caméras à la gare et aux alentours. Ce dispositif se veut "dissuasif". Il vise aussi à fournir "un outil supplémentaire" au travail de la police en matière d'enquête. Il est complété par un renforcement des mesures sociales, notamment "le travail social de proximité" avec 2,1 postes supplémentaires.

Un "observatoire social" doit aussi être créé pour "identifier les problématiques sociétales afin de pouvoir engager des actions ciblées". Le Conseil communal a aussi validé des mesures de formation pour "mieux préparer le personnel communal aux tensions pouvant survenir dans l'espace public".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

MEDUSA

CAMERON WHITCOMB

17:56

Les 2 derniers titres

IS IT LOVE

LOREEN

17:54

FIREFLIES

OWL CITY

17:45

Votre Horoscope

Verseau

Le travail collectif auquel vous participez, est soutenu par un puissant Mars en Lion ! Vos objectifs prennent vie sous vos yeux ébahis !

Les Sujets à la Une