Vaud
Le Conseil d'Etat alloue plus de 200 millions pour le climat
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Le canton de Vaud passe à la vitesse supérieure pour faire face aux défis climatiques. Une enveloppe de 209 millions de francs est allouée à un paquet regroupant une vingtaine de mesures à déployer d'ici au printemps 2024.
Le temps presse. En 2020, le Plan climat vaudois, puis le programme de législature 2022-2027 avaient fixé comme objectifs la réduction de 50 à 60% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 (par rapport à 1990) et la neutralité carbone d'ici 2050. Pour se faire, le gouvernement au complet a présenté ce mercredi un paquet de vingt mesures emblématiques, à déployer dans tous les départements du canton, pour un total de 209 millions de francs.
Ces annonces interviennent dix jours après les dernières votations. La loi sur le climat, à l’échelle suisse, a été soutenue par plus de 59% des Suisses. Côté vaudois, l’initiative populaire pour la protection du climat a elle été acceptée par près de 63% des Vaudois. Des soutiens qui confortent le Conseil d’Etat dans sa direction.
Mais, selon un audit de l'EPFL, sans renforcement supplémentaire, la réduction des émissions de gaz à effet de serre n'avoisinerait que les 8% vers 2030. Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a malgré tout souligné une bonne nouvelle : celle que les efforts paient et que pour la première fois, la courbe des émissions s'inverse
Ces mesures pour le climat doivent également être suivies, notamment au niveau communal.
68 communes vaudoises ont un plan énergie et climat communal, et 31 communes ont reçu le label Cité de l’énergie.
Vingt mesures
L'enjeu nécessite une panoplie d'actions: de nouvelles mesures mais aussi l'adaptation des conditions cadre. Il mobilise les sept départements. En tout, quelque 1,8 milliard d'investissements climatiques sont planifiés sur la législature. Et un nouvel office est créé, l'Office cantonal de la durabilité et du climat (OCDC).
Le canton ambitionne par exemple de devenir un pionnier de l'économie circulaire des matériaux de construction, favorisant la réutilisation des matériaux existants ou des matières comme le bois et la terre crue. Il soutiendra la rénovation énergétique des établissements sociaux-sanitaires, qui sont souvent propriétés de fondations.
Une autre des mesures souhaite favoriser un report du transport de marchandises de la route au rail. Cela pourrait permettre de diminuer les émissions de gaz à effet de serre produites par ces transports, qui actuellement représentent 6% des émissions dans le canton.
Le département de la formation doit aussi faire sa part. Frédéric Borloz, le conseiller d’Etat vaudois chargé de la formation cite notamment le besoin d’exemplarité des écoles, vis à vis des objectifs du Plan climat ou encore former les jeunes aux métiers de demain.
Vaud vise également l'autonomie électrique en 2035 pour les bâtiments de l'Etat (18,1 millions), soit "produire autant d'électricité que nous en consommons", a expliqué Isabelle Moret. Cela passera par un ambitieux programme d'installation de panneaux photovoltaïques.
Révision du Plan climat en 2024
Le gouvernement cantonal a également annoncé l’actualisation du Plan climat vaudois, en tant que document-cadre de la politique climatique vaudoise. Cette mise à jour est annoncée pour le printemps 2024.
Les nouvelles mesures dévoilées ce mercredi seront intégrées au prochain plan climat vaudois. La présidente du Conseil d'Etat a également souligné qu'elle entend doter le canton d'une loi-cadre durabilité et climat. Plusieurs lois seront révisées, notamment celles sur l'énergie, les routes ou la gestion des déchets.
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Lausanne
Lausanne inaugure une nouvelle zone de baignade à Ouchy
Après celle du Vieux-Port, Lausanne a inauguré mercredi une nouvelle zone de baignade à Ouchy. Pérenne et sur une distance d'environ 400 mètres, elle se situe le long du quai d'Ouchy, à la hauteur du Musée olympique. Elle est accessible depuis des escaliers déjà existants, désormais équipés de mains courantes, et offre plus de 40'000 m2 d'espace de baignade.
Il s'agit de la cinquième zone de baignade urbaine au bord du lac Léman. La Ville compte déjà la plage du Bourget, la plage publique de Bellerive et la Jetée de la Compagnie (2019) dans le secteur de Vidy ainsi que le Vieux-Port d'Ouchy (2021) et désormais le quai d'Ouchy.
Son plan d'eau est délimité par des bouées jaunes, y interdisant la navigation, indique la Ville dans un communiqué. Cet aménagement a nécessité toutefois de déplacer plus au large le plan d'eau attribué au Ski Nautique Club Lausanne (SNCL) pour ses activités de slalom. Une douche est aussi en cours d'installation.
La mise en oeuvre de ces aménagements a nécessité une collaboration étroite entre les services de la Ville, les autorités cantonales et les différents usagers. Des accords ont été conclus avec les pêcheurs et le SNCL afin de garantir une cohabitation harmonieuse des différentes activités, précise la Municipalité.
Répondre à la demande
Pilotés par le Service de l'économie de la Ville de Lausanne, ces projets répondent à une demande croissante de la population lausannoise ainsi que des touristes, selon les services de Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de l'économie et de la sécurité. "Ils viennent enrichir l'offre estivale, en complément des buvettes de bord de lac", explique-t-il, cité dans le communiqué.
Ces aménagements s'inscrivent par ailleurs pleinement dans les objectifs du programme de législature. A savoir, valoriser les rives du Léman, favoriser les liens sociaux et continuer à faire rayonner Lausanne comme "la meilleure petite ville du monde", est-il rappelé.
Les rives de Lausanne s'étendent sur 5 km, de la Vuachère (limite avec Pully) à la Chamberonne (frontière avec Saint-Sulpice).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Place d'Armes d'Yverdon: la Municipalité défend son contre-projet
La Municipalité d'Yverdon-les-Bains a lancé mercredi la campagne en vue de la votation "historique" du 18 mai sur le parking de la place d'Armes. A l'initiative populaire demandant 1000 places en souterrain, l'exécutif propose un contre-projet à 800 places, réparties sur l'ensemble du centre-ville et pas forcément en sous-sol.
Dans la première version de son contre-projet, présentée en juin dernier, la Municipalité proposait de construire un parking souterrain à la place d'Armes de 600 places, auxquelles s'ajouteraient 200 autres en surface. Le Conseil communal lui a toutefois demandé en février de revoir sa copie, et d'envisager un nombre restreint de places en sous-sol.
Combien en restera-t-il si le contre-projet est accepté le 18 mai ? La Municipalité a expliqué qu'elle ne le savait pas encore, que des études devraient être menées pour savoir comment répartir, entre surface et sous-sol, le total des 800 places qu'elle souhaite maintenir au centre-ville (il en existe aujourd'hui 1070).
Projet illégal
Une chose est certaine, la Municipalité rejette avec vigueur l'initiative populaire qui demande la construction d'un parking souterrain "de l'ordre de 1000 places" sous la place d'Armes.
Présent in corpore devant les médias, l'exécutif yverdonnois a rappelé qu'un projet semblable avait été préavisé défavorablement en 2021 par le Canton de Vaud. Outre le fait qu'il serait "trop grand" pour une ville comme Yverdon, un parking de 1000 places serait "non conforme" aux législations cantonale et fédérale, en matière notamment de trafic, de bruit et d'impact sur l'environnement.
Les municipaux ont ainsi assuré que si l'initiative était acceptée, elle donnerait lieu à "une cascade" d'oppositions et de recours. Et qu'au final, le Tribunal fédéral s'opposerait au projet. Selon eux, leur variante à 800 places, dont une partie en souterrain, est la seule option qui serait "réalisable" et "acceptable" selon Christian Weiler, municipal chargé de la sécurité publique.
Elle permettrait aussi d'imaginer "une desserte plus fine" du centre-ville, plutôt que d'avoir un seul grand parking à la place d'Armes, comme l’explique Brenda Tuosto municipale chargée de la mobilité, de l’environnement, et des infrastructures.
Consensus municipal
Prenant la parole à tour de rôle, les sept élus ont souligné qu'ils s'exprimaient "d'une seule et même voix", que leur contre-projet était le fruit d'un compromis. L'intérêt de la Ville doit l'emporter sur les intérêts des partis et de leurs "dogmes" en matière de parking, ont-ils répété.
"Les discussions ont été intenses et chacun a dû mettre de l'eau dans son vin. Je dois saluer l'esprit de consensus de mes collègues", a affirmé le syndic Pierre Dessemontet, à la tête d'une Municipalité dominée par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 2 PLR).
Une première
Le 18 mai, le contre-projet de la Municipalité sera opposé à l'initiative du Collectif aménagement et parking de la place d'Armes (CAPPA), lequel tiendra prochainement sa propre conférence de presse pour présenter ses arguments. Fin 2023, le collectif avait facilement récolté plus de 4500 signatures pour son initiative, alors que 3060 étaient nécessaires.
A noter que les deux camps ne s'opposent pas sur le réaménagement en surface de la place d'Armes, où les quelque 350 places actuelles devraient être remplacées par des espaces de détente végétalisés.
Si le contre-projet et l'initiative sont acceptés par le peuple le 18 mai, c'est l'initiative qui l'emportera. En cas de double non, tout serait à refaire.
Quelle que soit l'issue du scrutin, cette votation s'annonce historique. En plus de 60 ans de débats conflictuels et de projets divers, c'est la première fois que la population yverdonnoise se prononcera sur l'avenir de la place d'Armes.
Sophie Vassutine & KEYSTONE ATS
Football
A la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport
Plus de 2600 élèves vaudois ont eu l'occasion mercredi de partir à la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport. L'évènement s'est déroulé dans les coulisses du football professionnel au stade de la Tuilière à Lausanne. Issus de 130 classes et de 19 communes, les enfants de la 9 à la 11P étaient encadrés par plus de 280 enseignants pour la journée.
Les jeunes ont pu explorer une large palette de professions liées au sport. Loin de se limiter au rôle de joueur, cette journée a mis en lumière des carrières variées: journalisme sportif, préparation physique, gestion d'un club, nutrition, arbitrage ou encore coordination sport-études.
"L'évènement va bien au-delà du football. Il s'agit d'inspirer et d'engager les générations futures tout en leur offrant une ouverture vers l'univers professionnel du sport. Nous sommes fiers de pouvoir connecter les élèves à nos valeurs de rigueur, de travail et de plaisir", affirme le président ad intérim du LS, Vincent Steinmann, cité dans un communiqué.
"Un des buts de l'école vaudoise est d'apprendre à vivre ensemble. Cela passe par des activités dans nos murs et en dehors. L'école valorise les actions qui permettent aux jeunes en fin de scolarité de s'immerger dans le monde professionnel et découvrir des métiers". complète Cédric Blanc, directeur de la Direction générale de l'enseignement obligatoire et de la pédagogie spécialisée (DGEO), co-organisatrice de la journée avec le LS.
A l'occasion de cette troisième édition, les élèves de la 9e à la 11e Harmos ont ainsi découvert les coulisses du football professionnel à travers des ateliers interactifs, des interviews de footballeurs et des rencontres avec des spécialistes. Une table ronde a également mis en avant le développement du football féminin et l'Euro 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
La Municipalité de Payerne et la CICAD vont travailler ensemble
La Ville de Payerne et la CICAD souhaitent réunir leurs forces. Elles vont entreprendre une démarche conjointe portant sur le travail de mémoire et sur la lutte contre les discriminations.
En date du 1er avril 2025 à Genève, une délégation de la Municipalité de Payerne a rencontré la direction de la Coordination intercommunautaire contre l'antisémitisme et la diffamation (CICAD). Les participants ont posé les bases d’un dialogue constructif afin d’ouvrir la voie à une collaboration en matière de lutte contre les discriminations, annonce la Municipalité mercredi dans un communiqué.
Cette démarche s’inscrit dans le prolongement des actions menées par la Ville de Payerne dans la lutte contre les discriminations et dont l’importance a encore été soulignée par les événements survenus lors des Brandons de Payerne 2025.
Le travail de mémoire visera à favoriser la transmission d’évènements historiques s’étant déroulés durant la Seconde Guerre mondiale dans une approche éducative et pédagogique, précise la Municipalité. Les étapes de ces projets et leur mise en place seront définies lors des futures rencontres entre la Ville de Payerne et la CICAD.
Pour rappel, des tags aux relents racistes et "antisémites" ont été apposés sur les vitrines de commerçants payernois pendant les Brandons le week-end des 8 et 9 mars. Le Ministère public vaudois a ouvert une instruction, estimant qu'il existe "un soupçon" d'infraction pénale de discrimination et incitation à la haine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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