Vaud
Le chancelier de l'Etat de Vaud quitte son poste
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Aurélien Buffat, le chancelier de l'Etat de Vaud, va quitter son poste cet automne, moins de deux ans après son entrée en fonction. Il rejoindra le Secrétariat général du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) en tant que conseiller stratégique.
Entré en fonction le 1er novembre 2021, Aurélien Buffat avait succédé à Vincent Grandjean qui était resté 24 ans à ce poste-clé des institutions du canton. Il avait été choisi après une procédure sur appel auprès de plusieurs candidats, la mise au concours publique n'ayant pas permis de trouver le profil souhaité.
Le chancelier quitte ses fonctions "d'entente avec le gouvernement", explique jeudi un communiqué du canton, sans donner d'autres précisions. Le Conseil d'Etat salue son "sens aigu du service public, son investissement pour les institutions et son indéfectible engagement en faveur du canton".
Aurélien Buffat a assuré la conduite de la Chancellerie à des périodes charnières marquées notamment, l'été dernier, par le début d'une nouvelle législature et un important renouvellement du gouvernement, avec quatre nouveaux conseillers d'Etat sur sept. Il a accompagné l'élaboration du programme de législature 2022-2027, un acte fort qui constitue une boussole de l'action gouvernementale.
Le chancelier a également apporté "tout son soutien" au collège gouvernemental dans un contexte de "crises successives", poursuit le communiqué. La conduite de la chancellerie sera assurée ad intérim par le vice-chancelier François Vodoz, en collaboration avec la vice-chancelière Sandra Nicollier. Le poste de chancelier sera prochainement mis au concours.
Lausanne
Helvetia Nostra marque un point sur l'aménagement de Montreux
La fondation Helvetia Nostra est habilitée à recourir contre le plan de zones réservées adopté par Montreux. Dans la mesure où ce plan vise à empêcher toute construction au sein des périmètres touchés dans l'attente de la réduction de la zone à bâtir, la commune exécute une tâche fédérale soumise au contrôle des associations environnementales.
Après l'annulation de son nouveau plan général d'affectation par le Tribunal fédéral en 2020, Montreux a adopté un plan de zones réservées. Son but est de geler les constructions jusqu'à ce qu'un nouveau plan d'affectation soit défini. Estimant qu'un arrêt limité à certains périmètres n'était pas suffisant, Helvetia Nostra a contesté ce document.
La fondation a été déboutée tant par la commune que par le canton qui ont estimé qu'elle n'avait pas la qualité pour agir. En effet, l'aménagement du territoire est une tâche cantonale. En outre, la création d'une zone réservée ne constitue pas un classement et ne porte pas sur des mesures de protection de la nature, des biotopes,, du paysage ou des sites construits.
Zone à bâtir surdimensionnée
Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral s'écarte de cette opinion. Si l'aménagement du territoire incombe en premier lieu aux cantons, cela n'exclut pas que la Confédération puisse légiférer sur des questions particulièrement importantes à l'échelle nationale.
Il en va ainsi du classement en zone à bâtir et en particulier de la réduction des zones à bâtir imposée par la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT), précise la 1ère Cour de droit public. La création de zones réservées, lorsqu'elles gèlent les constructions pour une durée limitée jusqu'à l'adoption d'une nouvelle planification, s'inscrit dans ce cadre.
Les juges de Mon Repos constatent que la zone à bâtir de Montreux est largement surdimensionnée. Une zone réservée limitée à certains secteurs risque d'entraver la marge de manoeuvre de la commune lors de l'élaboration du plan d'affectation puisque les constructions resteront possibles ailleurs. L'existence d'une tâche fédérale doit être admise dans un tel cas: Une organisation comme Helvetia Nostra peut donc exercer le contrôle qui lui est accordé par la LAT. (arrêt 1C_58/2024 du 5 mars 2025)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Place d'Armes d'Yverdon: la Municipalité défend son contre-projet
La Municipalité d'Yverdon-les-Bains a lancé mercredi la campagne en vue de la votation "historique" du 18 mai sur le parking de la place d'Armes. A l'initiative populaire demandant 1000 places en souterrain, l'exécutif propose un contre-projet à 800 places, réparties sur l'ensemble du centre-ville et pas forcément en sous-sol.
Dans la première version de son contre-projet, présentée en juin dernier, la Municipalité proposait de construire un parking souterrain à la place d'Armes de 600 places, auxquelles s'ajouteraient 200 autres en surface. Le Conseil communal lui a toutefois demandé en février de revoir sa copie, et d'envisager un nombre restreint de places en sous-sol.
Combien en restera-t-il si le contre-projet est accepté le 18 mai ? La Municipalité a expliqué qu'elle ne le savait pas encore, que des études devraient être menées pour savoir comment répartir, entre surface et sous-sol, le total des 800 places qu'elle souhaite maintenir au centre-ville (il en existe aujourd'hui 1070).
Projet illégal
Une chose est certaine, la Municipalité rejette avec vigueur l'initiative populaire qui demande la construction d'un parking souterrain "de l'ordre de 1000 places" sous la place d'Armes.
Présent in corpore devant les médias, l'exécutif yverdonnois a rappelé qu'un projet semblable avait été préavisé défavorablement en 2021 par le Canton de Vaud. Outre le fait qu'il serait "trop grand" pour une ville comme Yverdon, un parking de 1000 places serait "non conforme" aux législations cantonale et fédérale, en matière notamment de trafic, de bruit et d'impact sur l'environnement.
Les municipaux ont ainsi assuré que si l'initiative était acceptée, elle donnerait lieu à "une cascade" d'oppositions et de recours. Et qu'au final, le Tribunal fédéral s'opposerait au projet. Selon eux, leur variante à 800 places, dont une partie en souterrain, est la seule option qui serait "réalisable" et "acceptable".
Elle permettrait aussi d'imaginer "une desserte plus fine" du centre-ville, plutôt que d'avoir un seul grand parking à la place d'Armes.
Consensus municipal
Prenant la parole à tour de rôle, les sept élus ont souligné qu'ils s'exprimaient "d'une seule et même voix", que leur contre-projet était le fruit d'un compromis. L'intérêt de la Ville doit l'emporter sur les intérêts des partis et de leurs "dogmes" en matière de parking, ont-ils répété.
"Les discussions ont été intenses et chacun a dû mettre de l'eau dans son vin. Je dois saluer l'esprit de consensus de mes collègues", a affirmé le syndic Pierre Dessemontet, à la tête d'une Municipalité dominée par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 2 PLR).
Une première
Le 18 mai, le contre-projet de la Municipalité sera opposé à l'initiative du Collectif aménagement et parking de la place d'Armes (CAPPA), lequel tiendra prochainement sa propre conférence de presse pour présenter ses arguments. Fin 2023, le collectif avait facilement récolté plus de 4500 signatures pour son initiative, alors que 3060 étaient nécessaires.
A noter que les deux camps ne s'opposent pas sur le réaménagement en surface de la place d'Armes, où les quelque 350 places actuelles devraient être remplacées par des espaces de détente végétalisés.
Si le contre-projet et l'initiative sont acceptés par le peuple le 18 mai, c'est l'initiative qui l'emportera. En cas de double non, tout serait à refaire.
Quelle que soit l'issue du scrutin, cette votation s'annonce historique. En plus de 60 ans de débats conflictuels et de projets divers, c'est la première fois que la population yverdonnoise se prononcera sur l'avenir de la place d'Armes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Patients comme des lions en chasse, les Lausannois s'imposent
Le LHC est toujours dans la course! Les Lausannois ont décroché la victoire 2-1 dans l’Acte V face à Fribourg-Gottéron dans les demi-finales de playoffs et reviennent à 2-3 dans la série. Un match qui s’est joué entre la 41e et la 44e minute.
La victoire ou les vacances. Le Lausanne Hockey Club n’avait plus le choix ce mardi dans cet Acte V de la demi-finale. Et c’est peut-être dans cette situation, dos au mur, que l’équipe est la plus efficace.
On a senti dès le coup d'envoi que les Lions avaient besoin de gagner ce match. Ils sont entrés dans la partie sur le même rythme que la (très bonne) première prolongation de samedi à Fribourg. Combatifs, laissant peu de place à leurs adversaires. Mais voilà, ils ont été confrontés à un vieux démon: un manque de réussite dans le dernier geste. Lauri Pajuniemi nous a gratifié d'un joli shoot sur une bonne passe de Dominik Kahun, mais Reto Berra a fait valser le puck au-dessus de la cage (2e). Après une passe ratée de Dave Sutter, Kahun a trouvé le puck tout seul devant la cage, mais son tir a fini dans la mitaine du gardien fribourgeois (5e). Antti Suomela s'est par deux fois trouvé en excellente position, sans succès (11e et 18e). Et Damien Riat a heurté l'extérieur du poteau (13e).
Pendant ce temps-là, Gottéron a fait son petit bonhomme de chemin. Jakob Lilja, après s'être joué de Nathan Vouardoux, a pu aller au duel avec Kevin Pasche (4e). Sandro Schmid a essayé de tromper le portier lausannois, sur ses appuis droits, en allant chercher l'espace de l’autre côté de la cage, mais il a manqué (8e). Et puis c'était l'ouverture du score. Après un accrochage au centre de la glace, les Dragons ont récupéré le puck. Jan Dorthe a pu entrer en zone et tirer une première fois. Pasche a repoussé et Samuel Walser a profité du rebond (14e, assist: Dorthe).
Les Lausannois n'ont pas été déconcentrés pour autant. Mais ils ne se sont pas mis dans les meilleures dispositions pour commencer le deuxième tiers puisqu'Andrea Glauser s'est vu pénalisé de 2 minutes à quelques secondes de la fin de la première période. Lausanne est donc revenu des vestiaires à 4 contre 5, sans conséquence pour cette fois.
Coup de mou
Dans le deuxième tiers, Lausanne a semblé peu à peu s'éteindre. Théo Rochette confirme.
Le jeu était plutôt équilibré mais Fribourg a fait le job pour protéger sa cage et son score. Et puis il y a deux deux minutes de folie juste avant la sirène. Les Lions se sont attaqués encore et encore sur Berra, sans relâche. Mais sans réussir à pénétrer sa forteresse. Résultat: toujours un but de retard à la pause.
Et la patinoire s’enflamme
Mais l’on n'abat pas un lion si facilement. Au coup d'envoi du troisième tiers, ce sont les Lausannois qui étaient en supériorité numérique. Et ils en ont pleinement tiré profit. Alors qu'ils avaient presque perdu le puck, les hommes de Geoff Ward se sont vite réorganisés et Ken Jäger a redonné l’espoir à toute la Vaudoise Aréna avec son puissant tir (41e, assists: Riat et Bayreuther).
Un but qui a eu l'effet d'une barre chocolatée dont on taira le nom sur les Lions puisque 2 minutes et 33 secondes plus tard, il y avait 2-1. Suomela se battait à la bande derrière la cage de Berra pour récupérer la rondelle. Puck qui est parti vers l’avant, en plein sur le pied d’Ahti Oksanen qui a simplement ajusté la trajectoire avec sa canne pour inscrire ce deuxième but et permettre aux Lausannois de reprendre les devants (44e, assist: Suomela). Et de redonner aussi confiance car l'attaquant, généralement posté juste devant la cage, était en cruel manque de réussite.
C'est là que le match est vraiment devenu tendu. D'autant plus lorsque Fribourg a eu droit à deux minutes en powerplay. Mais les Lions ont pu compter sur leur bonne défense, sur un très bon Kevin Pasche et sur un public qui a mis en œuvre tout ce qui lui était possible pour déstabiliser les Dragons.
Gottéron a décidé de tenter le tout pour le tout à un peu plus de 2 minutes de la fin de la rencontre en sortant son gardien. Un homme de plus donc face à Kevin Pasche. Mais 9’600 face aux Fribourgeois. Les supporters, debout, ont donné de la voix comme si leur vie en dépendait. Théo Rochette donne d’ailleurs du crédit à ce public.
Et Lausanne a tenu bon. Score final, 2-1 au bout de 60 minutes durant lesquelles les hommes de Geoff Ward ont semblé passer par toutes les émotions.
Les Lausannois ont su profiter du momentum ce mardi. Même s' ils ne font pas encore usage de tout son potentiel.
Geoff Ward de son côté estime que c’était le meilleur match de cette série pour ses joueurs. “Notre constance devient meilleure”, commente le coach du LHC.
Il va falloir continuer de bâtir là-dessus et garder cet état d’esprit dans le vestiaire lausannois. Car même s’ils reviennent à 2-3, les Lions n’ont toujours pas le droit à l’erreur. L’Acte VII se jouera jeudi à Fribourg. Qui l’emportera, l’équipe qui retrouve des couleurs et sera boostée à bloc? Ou celle qui a laissé passé une chance, mais qui est toujours à 60 minutes de la finale?
Lausanne
Bilan plutôt positif pour les comptes 2024 de la Ville
Les comptes 2024 de la Ville de Lausanne présentent un résultat meilleur que prévu au budget. Le déficit est finalement de 19,4 millions de francs, en amélioration de 61,4 millions par rapport aux 80,8 millions budgétisés. Les revenus fiscaux sont en hausse et les charges maîtrisées. Si les investissements restent ambitieux, la marge d'autofinancement est insuffisante.
"L'année 2024 ressemble aux dix années précédentes", a résumé mercredi devant les médias le syndic Grégoire Junod. "Nous faisons une nouvelle fois mieux que ce qui avait été budgétisé. La croissance des revenus est soutenue grâce aux recettes fiscales et nous avons une bonne maîtrise des charges, leur hausse étant ainsi limitée. Au final, nous sommes proches de l'équilibre financier", a-t-il affirmé.
Résolument tournée vers l'avenir, la Municipalité s'est donné les moyens de ses ambitions avec des investissements à hauteur de 176,2 millions de francs, a indiqué le syndic. Ils n'ont en revanche pu être autofinancés qu'à 60%. Si la dette affiche un tendance à la baisse depuis 2012, elle a tout de même légèrement augmenté par rapport à l'année passée.
Masse salariale en hausse
Parmi les chiffres-clés, Mme Germond a évoqué des charges qui atteignent 2,18 milliards par rapport aux 2,053 milliards des comptes 2023.
Cette augmentation est essentiellement due à l'adaptation de la masse salariale (+24,2 millions), à l'augmentation des amortissements (+17,1 mio), à la péréquation et facture sociale cantonale (+11,4 mio) ou encore à la hausse des charges liées au développement des places d'accueil au scolaire et préscolaire (+9,3 mio), a expliqué la responsable.
La progression des revenus de fonctionnement est légèrement supérieure à la progression des charges, a-t-elle poursuivi. Elle est de 1,7% notamment en raison de revenus fiscaux supérieurs aux comptes 2023, soit plus de 21,7 millions de francs. Cette hausse est pour moitié liée aux personnes physiques (+10,2 mio), soit 2,5% de plus par rapport à 2023, notamment en lien avec la dynamique démographique. Pour les personnes morales, le chiffre reste stable.
Energie et mobilité
Les investissements à hauteur de 176,2 millions de francs restent donc élevés, encore plus qu'en 2023 avec ses 158,4 millions et contre environ 128 millions en moyenne pour les années 2016 à 2022.
Parmi les grandes dépenses, liées surtout aux grands projets du Plan climat, 64,3 millions ont été consacrés à l'entretien et au développement des réseaux (énergie), et 25,3 millions investis en lien avec la mobilité (axes forts, tramway, pôle-gare, mobilité active, assainissement du bruit routier, etc).
La Municipalité a également poursuivi ses investissements dans la rénovation et la construction de bâtiments scolaires et pour la pratique sportive (19,9 mio) ainsi que dans l'efficacité énergétique des bâtiments à hauteur de 12,5 millions. D'autres investissements ont été consentis pour le projet urbanistique Métamorphose (15,5 mio), dans le domaine de l'informatique (10,4 mio) et dans le domaine de l'eau (7,1 mio).
Tendance stable à la baisse
M. Junod et Mme Germond ont admis que la marge d'autofinancement était insuffisante pour couvrir ce niveau élevé d'investissements. Toutefois, cela est nécessaire pour préparer Lausanne aux défis actuels et futurs, selon eux. Et ce qui a conduit à une augmentation ponctuelle de la dette nette qui est passée à 2,07 milliards en 2024, contre 2,01 milliards en 2023.
Il n'empêche, la réduction de l'endettement net par habitant est de 16% depuis 2012. "S'agissant de la dette, on peut dire que c'est une tendance stable à la baisse depuis une dizaine d'années", s'est donc réjoui le syndic.
Avec Keystone ats
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