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Lausanne

Les bandes cyclables de l'après-confinement sont pérennes

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Les bandes cyclables créées le printemps dernier à Lausanne, comme ici rue Saint-Martin, vont rester. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les 7,5 kilomètres de bandes cyclables créées le printemps dernier à Lausanne vont rester. Cette mesure, décidée d'abord de manière provisoire dans le cadre du premier déconfinement, avait été attaquée par un recours.

La Cour de droit administratif et public (CDAP) a toutefois rejeté ce recours, qui émanait notamment de la section vaudoise de l'Automobile Club de Suisse (ACS) et d'une association de quartier. Les opposants n'ayant pas saisi le Tribunal fédéral, la décision de la CDAP est entrée en force, annonce vendredi la Ville de Lausanne.

"La Municipalité se réjouit de constater que plusieurs points de son raisonnement sont partagés, notamment en matière procédurale ainsi que sur le faible impact des mesures cyclables sur les usagères et usagers des places de stationnement", relève le communiqué.

Pour mémoire, la capitale vaudoise avait réaménagé une partie de ses espaces publics après le semi-confinement du début 2020. Elle avait créé 7,5 km de bandes cyclables, notamment aux avenues de Provence, de-la-Harpe, de France, de Mon-Repos ou encore aux rues St-Martin et de Genève. Elle avait parallèlement limité la vitesse dans certaines zones et autorisé l'extension de nombreuses terrasses.

Les aménagements cyclables avaient suscité des critiques chez certains commerçants et résidents, notamment car ils occasionnaient parfois la perte de places de parc. A l'inverse, une pétition, soutenue par l'ATE Vaud et Pro Vélo Région Lausanne, avait demandé de pérenniser ces bandes cyclables.

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Lausanne

Ouest lausannois: oui aux crédits pour la deuxième étape du tramway

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Le Grand Conseil vaudois a donné son aval à un crédit de près de 200 millions pour le prolongement de la ligne du tramway lausannois jusqu'à Villars-Ste-Croix (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La deuxième étape du tramway t1 entre la gare de Renens et Villars-Ste-Croix est sur les rails. Le Grand Conseil vaudois a donné mardi à l'unanimité son aval à plusieurs crédits pour le prolongement de la ligne. Montant total accordé: 198 millions de francs.

Les groupes politiques ont salué un projet qui s'inscrit dans la suite de la première étape du tramway t1 entre la place de l'Europe à Lausanne et la gare de Renens et dont les travaux devraient s'achever en 2026. Au total 13 millions de passagers y sont attendus dès la première année, a relevé le PLR Pierre-Alain Favrod.

Il s'agit de la mesure la plus importante du Projet d'agglomération Lausanne-Morges (PALM) 2012, de la pièce maîtresse de la mobilité de l'Ouest lausannois, a déclaré le socialiste Vincent Jacques (PS). Une subvention de 73 millions est attendue de la Confédération. Question mobilité, 270 personnes seront accueillies dans les rames, soit le double de capacité d'un bus articulé, s'est-il réjoui.

Communes derrière le projet

Sa collègue de parti la députée Patricia Spack Isenrich, syndique de Bussigny, s'est dite ravie que le plénum arrive à ce vote au vu de la densification en cours dans l'Ouest lausannois et de la saturation des routes. Elle a salué une stratégie de mobilité multimodale proposant une réelle alternative. Elle s'exprimait également au nom des cinq communes concernées qui ont une grande attente envers ce tramway et qui ont accepté les crédits y relatifs.

Egalement favorable au prolongement du tram, le Vert'libéral Aurélien Demaurex a cependant pointé le manque de parkings d'échange au bout de la ligne. "Ils sont importants, il faut que les personnes venant de la campagne puissent déposer leur voiture", a-t-il relevé.

Les Verts soutiennent bien évidemment un projet d'extension en faveur du report modal, a souligné Oleg Gafner. Il a espéré que les bouchons des bus se résorbent, que ce petit tronçon en zone mixte en cohabitation avec les voitures fonctionnera et que les rames arriveront dans les temps.

Pour le PLR Michael Wyssa, il est impératif de minimiser les désagréments pour la population et de laisser tous les modes de transport circuler. Il a adressé une demande en ce sens au Conseil d'Etat.

Retard pour les rames

Les articles du projet de décret n'ont suscité aucune remarque ou opposition. Lors du deuxième débat et du vote final, le projet a été accepté à l'unanimité des 107 députés présents.

La conseillère d'Etat en charge de la mobilité Nuria Gorrite s'est réjouie de cette belle unanimité en faveur du développement et de la transformation urbaine de l'Ouest lausannois. Selon elle, ce deuxième tronçon de 3,1 km qui desservira un environnement plus industriel et économique se déroulera plus rapidement que le premier, grâce aux expériences acquises et à un nombre d'opposition moins important.

Rappelant le fait que l’entreprise Stadler Bussnang a remporté l’appel d'offres pour produire les véhicules, la ministre a observé que la livraison des premières rames sera retardée à cause des tragiques inondations qui ont dévasté en octobre 2024 la région de Valence. Mais elles devraient arriver début 2026 afin d'être testées et homologuées par l'Office fédéral des transports, a-t-elle indiqué.

Divers prêts

Dans le détail, le Grand Conseil a donné son aval à un prêt conditionnellement remboursable de près de 148 millions (un mécanisme qui permet, du point de vue de celui qui finance l'infrastructure, de ne pas être soumis à la TVA), un prêt sans intérêts de près de 15 millions et une garantie d’emprunt de plus de 35 millions pour le financement de la participation de l'Etat ainsi que le préfinancement partiel de la part fédérale.

La construction est pilotée par les Transports publics lausannois (tl). Le montant total du projet se chiffre à 290,5 millions de francs, dont 260 millions pour le volet infrastructures et 30,5 millions pour celui du transport (acquisition de cinq rames). La part cantonale se monte à 62% de cette deuxième phase.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Régulation du loup: PLR et UDC exigent un signal fort

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L'attaque il y a deux semaines à Valeyres-sous-Rances, au-dessus d'Orbe, a rebondi mardi au Grand Conseil vaudois (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Après les récentes attaques du loup contre des brebis dans le Nord vaudois, le sujet a sans surprise rebondi mardi au Grand Conseil vaudois. PLR et UDC sont passés à l'offensive avec une résolution et une interpellation demandant au Conseil d'Etat d'agir au plus vite.

Les deux partis politiques réagissaient à la double attaque contre un troupeau à Valeyres-sous-Rances, au-dessus d'Orbe, ces deux dernières semaines, tuant au moins douze brebis au total. C'est le député UDC José Durussel qui s'est fait le porte-voix de la résolution.

Le texte, non contraignant, demande au Conseil d'Etat de soutenir des démarches au niveau fédéral et appelle le canton à utiliser immédiatement toute la marge de manoeuvre offerte par la législation fédérale actuelle en matière de régulation réactive, de protection des troupeaux et de soutien aux éleveurs.

Au niveau fédéral, une motion portée par le conseiller aux Etats Pascal Broulis (PLR/VD) et le conseiller national Sylvain Freymond (UDC/VD) sera prochainement déposée. Elle demande au Conseil fédéral de modifier l'ordonnance sur la chasse (OChP) afin de permettre la régulation des loups problématiques, y compris ceux issus d'une meute, et d'étendre les possibilités de régulation réactive.

Situation "inacceptable"

Il est "inacceptable" pour les éleveurs d'attendre jusqu'au 1er juin avant tout nouveau tir de régulation, a affirmé M. Durussel. A droite, plusieurs députés ont surenchéri, exigeant des mesures plus rapides lors d'événements dramatiques. Les mesures actuelles sont insuffisantes, selon l'UDC Philippe Jobin. La droite veut aussi un signal fort et solidaire envers les paysans touchés. "Du soutien et de l'action", a résumé la PLR Florence Gross.

A gauche, on estime que le gouvernement a pris ses responsabilités et a déjà beaucoup investi dans les tirs de régulation. Il faut des solutions nuancées à ce problème complexe, ont rappelé certains élus. "Tuer n'est pas résoudre, c'est déplacer le problème", a lancé la Verte Martine Gerber. "Il faut arrêter de traiter un problème cancéreux avec de l'homéopathie", a rétorqué l'élu PLR Pierre-François Mottier.

"Je partage et comprends" la colère

De son côté, le ministre en charge du dossier du loup, Vassilis Venizelos, a rappelé que tout tir de régulation du loup dans le canton de Vaud était exclu avant le 1er juin. "Le droit fédéral interdit les régulations lors de la période de reproduction. Il n'y a aucune marge de manoeuvre dans ce cadre strict", a-t-il martelé, soulignant que les récentes attaques étaient le fait d'au moins un loup faisant partie d'une meute de trois loups.

"Je partage et je comprends la colère et l'émotion suscitée par ces attaques. C'est un choc émotionnel important ainsi qu'une perte économique importante (...) Mais l'Etat n'est pas resté les bras croisés, l'Etat n'a pas fermé les yeux", a affirmé le ministre vert. Des gardes-faune ont été mobilisés et, a-t-il ajouté, quelque 70 chasseurs oeuvrent en tant qu'auxiliaires des gardes-faune dans les actions d'effarouchement et de régulation.

Au final, la résolution a été acceptée par 77 députés, contre 52 non et sept abstentions.

A noter que le député PLR Olivier Petermann a déposé, toujours au nom des deux partis de droite, une interpellation demandant au gouvernement de s'expliquer notamment au sujet des délais de traitement des tests ADN pratiqués pour déterminer les auteurs d'une attaque. Le texte souhaite aussi savoir quelles solutions le Canton peut proposer aux éleveurs concernés par les attaques survenues entre la mi-avril et le 1er juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un partisan irakien de l'EI reste détenu en vue de son expulsion

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A la suite de la décision du Tribunal fédéral, un islamiste irakien reste provisoirement en détention en vue de son expulsion. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un Irakien condamné pour soutien à l'Etat islamique reste détenu en vue de son expulsion. Le Tribunal fédéral confirme la mesure provisionnelle déposée par le Secrétariat d'Etat aux migrations afin d'éviter sa libération.

Il appartient maintenant au Tribunal fédéral d'examiner sur le fond la légalité d'une prolongation de la détention en vue de l'expulsion. La justice schaffhousoise avait estimé qu'il n'était pas admissible de poursuivre cette mesure privative de liberté qui durait depuis 6 mois déjà. L'Irakien aurait dû être libéré le 22 avril au plus tard.

Avec cette décision superprovisionnelle publiée mardi, la 2e Cour de droit public autorise le maintien de l'intéressé derrière les barreaux, conformément à la demande du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Ce dernier doit maintenant prendre position sur un courrier envoyé par l'islamiste au Tribunal fédéral. L'homme évoque une décision de reconsidération du SEM en vue de son admission provisoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'industrie vaudoise a souffert en 2024 (enquête)

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L'industrie vaudoise a davantage souffert que le secteur tertiaire l'an dernier, selon une enquête de la CVCI (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Une enquête de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) montre que les entreprises du canton ont vécu une année 2024 mitigée. Le bilan est plutôt positif pour le secteur des services, tandis que l'industrie a souffert.

Quelque 40% des sondés dans l'industrie ont reconnu avoir vécu une année "difficile, voire mauvaise". Leur marge bénéficiaire s'est notamment "orientée à la baisse", indique mardi la CVCI dans un communiqué.

Dans le tertiaire, les entreprises sont globalement "satisfaites" de l'année écoulée, même si près d'un tiers d'entre elles ont vu leur situation bénéficiaire se replier.

Pour les mois à venir, si les perspectives demeurent positives dans le secteur tertiaire, l'industrie ne semble "pas encore avoir atteint le creux de la vague", poursuit la CVCI. En matière d'emploi, le marché s'annonce "robuste" avec, de manière générale, une "tendance légèrement à la hausse" au niveau des effectifs en 2025.

Les préoccupations liées au recrutement sont en recul par rapport à l'an dernier. En revanche, les craintes sur la situation économique générale et la recherche de nouveaux clients sont en hausse. En cause: "un niveau d'incertitudes extrêmement élevé", liés aux tensions commerciales et aux questions relatives aux droits de douane.

L'enquête de la CVCI a été menée du 24 février au 8 avril 2025, et 870 réponses ont été reçues (272 entreprises industrielles et 668 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu occupe près de 50'000 collaborateurs dans le canton de Vaud, ce qui correspond à environ un emploi privé sur sept et rend donc les tendances dégagées "très représentatives".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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