Lausanne
Le public au cœur du chantier du musée lausannois
Plateforme 10, le site du futur quartier lausannois des arts, a ouvert ses portes samedi. Près de 1500 personnes ont pu visiter le chantier du futur musée cantonal des Beaux-Arts (mcb-a), qui ouvrira en octobre 2019.
"En arrivant, tout le monde regarde en l'air et fait ouah. Cela va super bien fonctionner comme entrée", se réjouit Bernard Fibicher, le directeur du mcb-a. Le hall d'entrée monumental en béton gris intègre la nef de l'ancien bâtiment aux locomotives. Par l'énorme fenêtre voûtée, derrière les échafaudages, on voit les trains passer.
Par groupes de 30 personnes, parfois un peu plus, vu l'affluence, les visiteurs ont pu découvrir la partie du futur bâtiment dévolue aux expositions temporaires. Le rez accueillera la billeterie, un restaurant, une librairie, une boutique, un auditoire et une bibliothèque. Les oeuvres investiront les deux niveaux supérieurs.
Lumière d'en haut
On grimpe la rampe d'escaliers. Bernard Fibicher rassure les seniors: "bien sûr, il y aura des ascenseurs. c'est évident". Le premier étage comprend trois pièces en enfilade, avec un éclairage artificiel. Au second, changement de décor: une vaste salle de 700 m2 d'un seul tenant, éclairée par la lumière du jour, venant du toit. Au sol, il faut imaginer des parquets en chêne.
Côté gare, les camions acheminant les oeuvres entreront par une porte blindée. Puis les tableaux seront distribués dans tout le bâtiment via des monte-charge. Au Palais de Rumine, les anciens locaux du mcb-a, "c'était une acrobatie pas possible. Ici les conditions sont idéales", explique le directeur du musée.
Dans les temps
Echafaudages, barrières, câbles au sol et béton brut: le chantier n'est pas terminé, mais il avance dans les temps. Les travaux se termineront au printemps. Il sera possible de découvrir les locaux vides, lors de journées portes ouvertes les 6 et 7 avril 2019. Avant l'inauguration, prévue durant la première quinzaine d'octobre.
A 16 mois de son ouverture, le public a pu découvrir le site du futur mcb-a, qui comprendra aussi un nouveau bâtiment pour le musée de l'Elysée (photographie) et pour le mudac (design). "Les gens sont émerveillés. C'est l'enthousiasme général", affirme M. Fibicher.
(ATS / KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT)
Lausanne
Les vélos électriques sont désormais majoritaires à Lausanne
La mobilité douce poursuit son chemin en ville de Lausanne et passe par une mue de la mobilité cycliste. Dans les rues de la capitale vaudoise, les vélos électriques ont franchi la barre des 50% et supplantent désormais les vélos classiques.
"Si, ces dernières années, nous avions régulièrement entre 25 et 33% de vélos électriques lors de nos différents comptages, la barre des 50% a maintenant été franchie", indique à Keystone-ATS Florence Germond, municipale en charge de la mobilité, se référant à une récente étude de l'Université de Lausanne
A cette proportion s'ajoute une part de 10% de vélos-cargos, comprenant les vélos familiaux permettant de transporter deux enfants à l'arrière. Dans les études précédentes, ceux-ci ne représentaient que quelques points de pourcentage. "Il reste donc actuellement environ 40% de vélos mécaniques", conclut la municipale.
15% de trafic cycliste en plus
Si la part du vélo traditionnel régresse face à celle du vélo à assistance électrique, les deux-roues progressent globalement dans les rues lausannoises. Selon les données des récents observatoires de la mobilité, la capitale vaudoise a enregistré une hausse de 15,3% du trafic cycliste journalier en cinq lieux "clefs" de la ville entre 2021 et 2023, à savoir le Grand-Pont, les ponts Chauderon et Bessières, la rue de Genève et l'avenue du Chablais.
Quant à la part modale du vélo par rapport aux autres types de mobilité, elle est passée de 1,7% en 2015 à 4,3% en 2021. Il faudra cependant attendre 2027 pour obtenir un chiffre actualisé.
Plusieurs facteurs, notamment technologiques et politiques, expliquent cette courbe ascendante. "Les évolutions dans l'offre avec l'arrivée du vélo électrique ont permis d'élargir l'usage du vélo à Lausanne", remarque Florence Germond. "En parallèle, il y a la volonté municipale d'inciter les mobilités actives, plus respectueuses de l'environnement et meilleures pour la santé, dont la pratique du vélo", ajoute-t-elle.
Deux fois plus d'aménagements cyclables
Dans cette optique, plusieurs mesures favorisant les cyclistes ont été prises, comme les aménagements cyclables (bandes, pistes, contresens autorisés) qui ont doublé entre 2010 et 2024, passant de 65,3 à 131,3 kilomètres. "Ainsi, nous sécurisons et facilitons la pratique du vélo pour inciter encore plus de gens", souligne Florence Germond. En outre, pas moins de 105 panneaux autorisant de tourner à droite au feu rouge ont été installés entre 2021 et 2024.
Ces efforts sont reconnus au niveau national. Les mesures de promotion du vélo, initiées pendant la pandémie de Covid-19, ont valu au chef-lieu vaudois le "Prix Vélo Infrastructure" 2024, décerné par l'association Pro Velo.
Nouvelles subventions
La ville poursuit ses mesures incitatives. Dans une volonté de démocratiser la mobilité cycliste, elle a décidé, dès le 1er janvier 2024, d'élargir aux vélos à assistance électrique allant jusqu'à 45 km/h la possibilité de bénéficier d'une subvention et de ne pas se limiter à ceux dont l'assistance va jusqu'à 25km/h.
Depuis novembre dernier, elle offre également un bon de 300 francs, destiné à l'achat d'un vélo, aux jeunes de 14 ans. Quelque 60 subventions ont été versées jusqu'à présent.
Les chiffres du vélo devraient continuer à la hausse ces prochaines années. Lausanne vise une part modale du vélo de 15% en 2030.
La Suisse romande affiche toutefois un certain retard en la matière par rapport à la Suisse alémanique: en 2021, la part modale du vélo était de 21% à Bâle, 19% à Berne, 16% à Winterthour et 11% à Zurich, indiquent des chiffres tirés d'une analyse comparative en matière de mobilité dans six villes alémaniques.
Cette même année, la part modale du vélo était de 22% à Copenhague, selon des chiffres officiels et de 32% à Amsterdam en 2018, selon une étude du cabinet Deloitte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Super League: Lausanne-Sport bat Sion dans les arrêts de jeu
Le Lausanne-Sport a remporté in extremis 2-0 le derby de la 31e journée de Super League contre Sion. Diabaté (96e) et Okou (98e) ont en effet marqué dans les arrêts de jeu.
Cette victoire est sans prix pour le LS, qui revient ainsi à trois points du FC Zurich (6e) dans la lutte pour figurer du bon côté de la barre. Mais elle a été longue à se dessiner, malgré une légère emprise dans le jeu jusque dans le dernier quart d'heure.
Et c'est quand Sion avait - enfin - un peu mis le nez à la fenêtre que les Vaudois ont frappé. L'issue peut sembler quand même un brin cruelle pour les visiteurs, qui pensaient bien pouvoir repartir avec un point. La partie a été interrompue pendant cinq minutes après une heure de jeu en raison des fumigènes allumés dans le secteur des visiteurs.
Le derby zurichois entre Winterthour et le FC Zurich n'a pas proposé un spectacle emballant, tant s'en faut. Les débats n'ont pas volé haut à la Schützenwiese, surtout lors d'une première mi-temps d'une indigence rare. Ce point permet à Winterthour de revenir à trois longueurs de Grasshopper: les Sauterelles seront sous pression dimanche lors de la réception de Lucerne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le graphiste Werner Jeker exposé au Musée Historique Lausanne
Le Musée Historique Lausanne (MHL) rend hommage au graphiste suisse Werner Jeker, cofondateur des Ateliers du Nord à Lausanne. Du 10 avril au 28 septembre, l'exposition sur son oeuvre revisite quelque 50 années d'un voyage subjectif et immersif dans un flux d'images et de sons.
Le graphiste d'origine alémanique (Soleure) mais habitant depuis longtemps dans le canton de Vaud, 80 ans, est "un graphiste internationalement reconnu", rappellent les organisateurs. "Il a enrichi l'environnement culturel et visuel depuis 50 ans".
Si son nom peut rester encore parfois méconnu, d'aucuns sans doute ont croisé une fois ou l'autre l'une de ses affiches. Werner Jeker a en effet collaboré avec des institutions lausannoises telles que le Théâtre de Vidy, le Musée des arts décoratifs, la Collection de l'Art Brut, l'ex-Musée de l'Elysée, la Biennale internationale de la Tapisserie, la Cinémathèque suisse ou encore le Béjart Ballet Lausanne.
Visuel photographique
L'activité du graphiste, illustrateur et enseignant est "indissociable de l'émergence de Lausanne comme centre culturel majeur et foisonnant, dans un processus ayant débuté dans les années 1970", soulignent les organisateurs de l'exposition "Signé Jeker. Lausanne par Werner J". Celle-ci vient ainsi illustrer des décennies de création, de contestation et de bouillonnement.
L'exposition met également en exergue une période riche en rencontres, avec des personnalités comme René Berger, Rosemarie Lippuner, Maurice Béjart, Charles-Henri Favrod, René Gonzales ou Michel Thévoz, ainsi que l'apparition de mouvements et de lieux en effervescence comme Lozane bouge, la Dolce Vita, Impact, etc.
"Utilisant beaucoup la photographie, Werner Jeker confère à ses visuels "un fort pouvoir d'attraction et donne aux institutions des identités qui les ancrent dans l'espace urbain". "A l'instar de la madeleine proustienne, certaines affiches iconiques de Werner Jeker 'retrouvées' ont en effet le pouvoir de nous faire voyager dans le temps, tout en conservant leur immuable modernité", résument les responsables du MHL.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
L'ex-homme politique et entrepreneur Charles Friderici n'est plus
Figure du monde du transport en Suisse et ancien homme politique, Charles Friderici s'est éteint dans sa 79e année, indique le quotidien 24 heures, samedi, se référant à l'avis de décès de la famille. Le Vaudois est décédé le 22 mars dernier.
Charles Friderici a été actif en politique durant vingt ans. De 1979 à 1981, le natif de Morges a été membre du Conseil général de Lully (VD), avant d'intégrer la municipalité de 1982 à 1989.
En 1987, il devient conseiller national sous la bannière libérale. Il sera réélu tant en 1991 qu'en 1995, avant de perdre son siège en 1999 au profit de Claude Ruey. Sous la Coupole, Charles Friderici fut un spécialiste des questions liées à la politique des transports.
Parallèlement à son mandat politique, Charles Friderici a été président de l'association suisse des transports routiers (ASTAG) de 1991 à 2000, vice-président de l'Association de l'industrie vaudoise des transports routiers et secrétaire général de la section vaudoise de l'Automobile club de Suisse (ACS) de 2005 à 2016.
Professionnellement, Charles Friderici fut chauffeur poids lourd dès ses 19 ans, avant de devenir, avec son frère, administrateur d'une société d’expédition et de transport basée à Etoy (VD).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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