Lausanne
Le médecin cantonal vaudois alerte sur le "paracétamol challenge"
Le médecin cantonal vaudois Karim Boubaker met en garde contre un nouveau challenge en vogue sur les réseaux sociaux. Il consiste à intégrer un maximum de paracétamol, substance commercialisée en Suisse le plus souvent sous le nom de Dafalgan.
Le "paracétamol challenge", populaire sur TikTok, invite ceux qui le relèvent à avaler une dose massive de cette substance afin de devoir être hospitalisés le plus longtemps possible, indique jeudi la Direction générale de la santé du canton de Vaud dans un communiqué.
Elle rappelle que l'utilisation de cet antidouleur, qui peut être vendu sans ordonnance, "n'est pas anodine". En cas de surdose, le foie peut être gravement endommagé. Et dans les cas extrêmes, l'abus de paracétamol peut entraîner la mort. Les signes d'intoxication sont les suivants: maux de ventre, nausées, problèmes de coordination, peau jaune.
Le médecin cantonal dit "inviter la population à faire preuve de vigilance face à la surconsommation de paracétamol et à réagir face à ces symptômes, plus particulièrement s'ils apparaissent chez des enfants ou adolescents."
A noter que les pharmacies du canton ont été "sensibilisées" à cette problématique afin d'être vigilantes à la vente de ce médicament à des jeunes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le SSP dénonce le non-renouvellement du contrat du professeur Daher
Le SSP Hautes-Ecoles a dénoncé lundi le non-renouvellement du contrat de Joseph Daher, professeur invité de l'Université de Lausanne (UNIL). Selon le syndicat, l'alma mater "invente des procédures pour se débarrasser d'un employé" qui a soutenu le mouvement d'occupation des étudiants pro-palestiniens à l'UNIL.
Le professeur invité à l'Université de Lausanne depuis plusieurs années s'est vu signifier par la direction de l'UNIL le non-renouvellement de son contrat pour le semestre de printemps 2025. ll lui a notamment été reproché le prêt de sa campuscard (carte permettant d'accéder à son bureau) lors de l'occupation de l'UNIL au printemps passé, explique le SSP Hautes-Ecoles dans un communiqué.
La direction de l'UNIL a informé Joseph Daher de cette décision le 30 janvier, soit deux jours avant le début de son nouvel engagement, pourtant acté de longue date. La manière dont elle a procédé est "inacceptable tant sur le fond que sur la forme", estime le SSP Hautes-Ecoles.
Enquête à charge
Après avoir ouvert une enquête administrative, confiée à un mandataire externe, qui a conclu que M. Daher serait coupable d’une infraction "moyennement grave à grave", cette même direction a renoncé pourtant à toute sanction disciplinaire. "Ce subterfuge cache (très mal) la vacuité du dossier et le fait que l'enquête a été menée totalement à charge", relève le SSP-Hautes Ecoles.
Par ce moyen, la direction veut empêcher le professeur de s'opposer aux conclusions "disproportionnées" de l'enquête, alors qu'une procédure lui aurait permis de répondre aux accusations formulées, a déclaré le secrétaire syndical Raphaël Ramuz à Keystone-ATS.
Ce non-renouvellement fait par ailleurs suite à plusieurs mois d'acharnement administratif à l'encontre du professeur Daher et à une absence totale de protection de sa réputation alors qu'il faisait l'objet d'une campagne de dénigrement, poursuit le communiqué.
Asile scientifique
Face aux dénis de droits, le syndicat soutient la contestation juridique (au tribunal des prud'hommes de l'administration publique - TRIPAC) du professeur Daher. Cette opposition demande au TRIPAC de prendre des mesures provisionnelles permettant au professeur d'enseigner, en attendant la décision du tribunal.
Le SSP Hautes-Ecoles demande que l'UNIL respecte ses droits, notamment celui d'enseigner et de se défendre. Dans l'intervalle, il "offre l'asile scientifique au professeur Daher et aux étudiants qui se voient injustement privés de son enseignement". Un cours est prévu jeudi à la Maison du peuple à Lausanne.
Pétitions de soutien
"Oui le professeur Daher a soutenu le mouvement d’occupation de l’UNIL par les étudiants. Oui, le professeur Daher a un discours critique, fondé sur des années de recherche scientifique, sur la politique du gouvernement israélien à l’égard de la Palestine. Doit-il pour autant être mis au ban de la communauté académique et interdit d’enseigner?", interroge le SSP.
Et de relever que nombre de ses collègues de l’UNIL et des autres universités (plus de 100 collègues de l’UNIL et plus de 500 scientifiques en Suisse et à l’étranger) ont signé des pétitions de soutien. Le Conseil de la Faculté des SSP a lui adopté une résolution soutenant Joseph Daher, qui a été remise à la direction de l'alma mater.
Contrat terminé
Sollicitée pour une réaction, l’UNIL a répondu ne pas se prononcer pas sur des cas individuels. Le contrat de Monsieur Daher, professeur invité, se terminait le 31 janvier, a précisé sa porte-parole Géraldine Falbriard.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Voltenauer et Feuz signent un premier roman à quatre mains
Ils avaient semé des indices dans leurs polars et sur les réseaux: Marc Voltenauer et Nicolas Feuz livrent le 27 février "Ultimatum", leur premier roman à quatre mains. L'intrigue mêle menaces terroristes, procès retentissant, cabales militaires et duplicité fédérale.
Nicolas Feuz et Marc Voltenauer, stars du polar romand, ont réuni pour la première fois dans un récit leurs deux enquêteurs fétiches: le procureur neuchâtelois Norbert Jemsen, et, respectivement, l'inspecteur vaudois Andreas Auer.
Alors que le procès imminent d'un haut responsable de l'armée pour viol met la Suisse en émoi, Norbert Jemsen est nommé procureur spécial dans cette affaire jugée à Lausanne. Or, la plaignante est assassinée la veille du procès au marché de Noël de Montreux. L'inspecteur Auer est chargé de l'enquête.
Toujours à la veille des Fêtes, un nouvel incident secoue le pays: des terroristes lancent un ultimatum aux autorités fédérales, menaçant de commettre des attentats en Suisse, si un "saint homme" de l'Etat islamique n'est pas libéré des geôles helvétiques. Des événements angoissants pour la population, dont l'agence de presse nationale se fait l'écho.
Au-delà du Röstigraben
De rebondissements en rebondissements, Norbert Jemsen et Andreas Auer collaboreront tout au long de ce thriller politique qui plonge dans les arcanes de la Berne fédérale. Dans les coulisses du pouvoir, les deux héros à la personnalité bien trempée tenteront de faire éclater la vérité. La tâche sera ardue avec, en toile de fond, une votation sur le budget de l'armée, les manigances d'un entrepreneur véreux, des ministres pas nets et des mercenaires cruels.
Particularité, l'intrigue se déroule sur un plan national et non dans un petit coin de pays, comme c'est souvent le cas dans les polars, notamment alémaniques, explique Marc Voltenauer à Keystone-ATS. Raison pour laquelle "Ultimatum" paraîtra quasi simultanément en allemand, le 11 mars.
"Nous voulions créer une histoire qui fonctionne aussi bien pour les lecteurs alémaniques que romands, indépendamment des différences linguistiques et culturelles", note-t-il. Et de relever que les thèmes abordés dans le récit, tels que le conflit moral entre sécurité et liberté, "résonnent de manière universelle".
Né d'un délire
S'ils se sont déjà adressé des clins d'oeil dans nombre de leurs livres, les deux amis ont eu l'idée de ce récit à quatre mains lors de séances de dédicaces communes, l'an dernier.
"Nous avions 60 à 70 dates à couvrir ensemble. Parti d'un délire, le scénario a été élaboré en un mois, lors de moments creux ou de trajets en voiture. Marc prenait des notes, l'ordinateur sur les genoux", raconte Nicolas Feuz. "Nous étions motivés: 'Ultimatum' a été écrit en deux mois", poursuit Marc Voltenauer.
L'auteur vaudois d'origine suédoise observe d'ailleurs que l'écriture de polars à deux est "tendance", notamment dans les pays nordiques. Et de citer Lars Kepler (Alexander et Alexandra Ahndorilles), Camilla Läckberg et Henrik Fexeus ou encore Carmen Mola, un collectif signant des thrillers espagnols.
Scénario approfondi
Quelle est la recette pour rédiger à quatre mains? "Nous avons pris beaucoup de temps pour nous raconter nos personnages principaux, car il fallait écrire des passages du point de vue de l'autre", décrit Nicolas Feuz. "Ce qui est passionnant, c'est que nos deux univers ont fusionné de manière très naturelle", constate Marc Voltenauer.
Nicolas Feuz souligne encore l'importance d'un scénario détaillé: "Nous avons découpé l'histoire en chapitres et composé une phrase de début et une de fin. Chacun a ensuite rédigé ses parties de texte. Puis l'autre les relisait et les corrigeait pour lisser le style".
"La découpe a été aléatoire, mais au final nous avons écrit le même nombre de chapitres. Même parmi nos proches, il a été impossible de déceler qui a écrit quoi", rigole l'écrivain et procureur neuchâtelois.
Porte-bonheur
Hasard du calendrier, c'est la septième aventure de Norbert Jemsen et la septième d'Andreas Auer, "un chiffre porte-bonheur", se réjouissent les deux amis. L'aventure pourrait-elle se poursuivre? "Absolument, tant que nos lecteurs nous plébiscitent", répondent-ils, évoquant une possible trilogie.
A une condition cependant: que leurs héros se tirent vivants du guêpier dans lequel ils se sont fourrés dans "Ultimatum". Roman qui sera disponible dès le 27 février dans toutes les bonnes librairies.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Chauffages électriques: une motion veut relancer le débat
Dans le canton de Vaud, le débat sur la fin des chauffages électriques n'est pas terminé. Une motion parlementaire a été déposée cette semaine afin de prolonger le délai de leur remplacement de 2033 à 2040. Le texte PLR défendu par une cinquantaine de députés de droite exige aussi d'autres nouvelles dérogations.
Le glas des chauffages électriques avait sonné dans le canton en décembre 2022. Le Grand Conseil avait en effet accepté en troisième débat la proposition du Conseil d'Etat les interdisant, après plusieurs rebondissements et de longues discussions en plénum, notamment autour de la question d'exclure du décret les chauffages décentralisés, c'est-à-dire les radiateurs branchés directement sur le courant (environ 80% de la consommation).
Le décret prévoyant l'éradication de ces chauffages et des chauffe-eau électriques équipant des bâtiments existants est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Il met donc définitivement un terme à l'utilisation de ce type d'installations et fixe un délai pour leur remplacement au 1er janvier 2033, sauf exceptions. Un délai de six mois est prévu pour s'annoncer. De 16'000 à 20'000 logements seraient concernés.
Mesures "incomplètes"
Très engagé lors des débats, le député et électricien Guy Gaudard (PLR) revient à la charge avec une motion qui sera officiellement présentée le 25 février. "Les conséquences de cette interdiction ont mal été présentées par le Conseil d'Etat, ce qui a rendu impossible à certains parlementaires de mesurer les conséquences économiques, techniques, voire sociales d'une telle décision", estime l'élu de droite.
Selon lui, les mesures et dérogations proposées par le gouvernement sont "incomplètes". Sa motion exige des modifications et dérogations supplémentaires, parmi lesquelles des délais de remplacement des chauffages électriques centralisés fixés aux mêmes dates que ceux à énergie fossile, soit 2040, et non 2033.
Le texte demande aussi que les systèmes de chauffages électriques décentralisés soient exemptés du décret, moyennant un remplacement des convecteurs existants par des systèmes dits intelligents et efficients. Il suggère également que ces chauffages décentralisés des habitations individuelles puissent être conservés jusqu'à la vente du bien immobilier, d'une succession, d'une donation, voire d'un viager.
Débat animé en vue
Autre voeu: la possibilité que les installations de chauffages électriques à accumulation puissent être installées en remplacement des chauffages décentralisés. Ils seront alimentés par des panneaux solaires en toiture ou en façade qui couvriront leur consommation nocturne.
La motion sera renvoyée en commission pour examen avant de retourner devant le plénum, où un nouveau débat animé se profile.
Parallèlement à l'étape politique, le démontage des chauffages électriques a aussi connu un volet juridique. Après un premier recours en 2023 sur la loi elle-même, auprès de la Cour Constitutionnelle vaudoise (CCst) puis devant le Tribunal fédéral (TF), tous les deux rejetés, l'association vaudoise Choc électrique a, à nouveau, saisi la justice sur la directive entrée en vigueur le 1er janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Corona-Leaks: la protection des sources l'emporte sur le MPC
Le Ministère public de la Confédération ne pourra pas accéder aux données de l'ex-chef de la communication d'Alain Berset et du CEO de Ringier pour son enquête sur les Corona-Leaks. La protection des sources journalistiques s'oppose à la levée des scellés.
Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral confirme la décision du Tribunal des mesures de contrainte du canton de Berne. Le Ministère public de la Confédération (MPC) n'obtient pas la levée des scellés sur les appareils et les supports de données de l'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'intérieur, Peter Lauener, et du CEO de Ringier saisis lors de perquisitions.
La 2e Cour de droit pénal rappelle que le Code de procédure pénale garantit la protection des sources des professionnels des médias. Cette protection ne peut être levée que pour élucider des infractions graves ou porter assistance à une personne en danger immédiat. Ces conditions ne sont pas réalisées en l'espèce.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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