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Lausanne

Le Groupe d'intervention de la police de Lausanne fête ses 40 ans

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Un policier d'élite du Groupe d'intervention de la police de Lausanne (GIPL), avec une arme factice, intervient lors d'un entraînement en commun et grandeur nature dans une discothèque lausannoise. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Groupe d'intervention de la police de Lausanne (GIPL) fête cette année ses 40 ans. Avec 180 à 200 interventions en moyenne par année, ce groupe d'une vingtaine de policiers surentraînés est spécialisé dans les missions dangereuses, comme les arrestations de forcenés, les braquages, les prises d'otages ou les menaces terroristes.

Pour marquer cet anniversaire, le GIPL organisait cette semaine un entraînement en commun grandeur nature avec des membres des groupes d'intervention romands (GIRO), de la Confédération (Tigris), du Tessin (RIS) mais aussi de France (GIGN et RAID) et du Luxembourg (USP). Une cinquantaine de policiers d'élite ont pris part à une simulation de tuerie de masse dans une discothèque à Lausanne et de traque d'un forcené dans la forêt du Chalet-à-Gobet.

L'occasion de revenir sur une unité très spéciale de la police municipale lausannoise, qui préfère de loin l'ombre à la lumière. Le chef du GIPL et son adjoint, qui doivent garder l'anonymat, ont néanmoins accepté de recevoir Keystone-ATS dans le cadre de ce jubilé, dans les locaux de la police lausannoise.

Créé en 1984, le groupe d'intervention est aujourd'hui constitué d'une vingtaine de membres. Cette force spéciale bénéficie d'un arsenal particulier: drones, véhicules, chien d'assaut, matériel spécifique (explosifs, outils hydrauliques, casques, gilets, boucliers et autres protections spéciales). Lorsque la situation l'exige, elle peut également avoir recours à des hélicoptères grâce à un concordat avec l'armée suisse.

Le groupe assure une permanence 24h/24 et 7 jours/7. Il ne donne pas de détails sur son budget.

Interventions en hausse

Le GIPL intervient lors d'arrestations et de missions dangereuses qui peuvent se produire sur le territoire communal. Mais aussi dans toute la Suisse, soit dans la continuité d'un événement, soit dans le cadre d'un appui planifié à un autre groupe d'intervention.

Son champ d'activité se concentre sur les interpellations de personnes suicidaires, armées ou susceptibles de l'être, les transferts de détenus dangereux, des opérations ciblées dans le milieu du trafic de stupéfiants, la traque et maîtrise de forcenés, les braquages, les séquestrations, les prises d'otages et les menaces terroristes.

Les interventions du GIPL sont clairement en augmentation ces dernières décennies. "On est passé de 90 à 100 à une époque à 180 à 200 interventions en moyenne par année aujourd'hui, soit trois à quatre en moyenne par semaine", explique le chef du GPIL.

Les interventions les plus fréquentes concernent le trafic de stupéfiants, notamment lors d'interpellations que ce soit dans un appartement, dans un véhicule ou en pleine rue, ainsi que les individus perturbés ou les forcenés. Les plus rares sont les grosses prises d'otages.

Sélection hyper exigeante

Devenir membre de cette unité spéciale est un véritable parcours du combattant. Le processus s'étale sur près de 20 mois. Les collaborateurs sont d'abord sélectionnés à l'interne de la police municipale, en fonction de leur expérience professionnelle.

"Le travail de policier de base doit être acquis avant de pouvoir postuler", précise le chef. "Le recrutement, la sélection et la formation sont très pointus et exigeants. C'est donc à la fois un choix de vie, une vocation et une passion", souligne-t-il.

L'exigence se situe tant au niveau psychologique que physique. "L'objectif est de choisir des policiers aptes à garder leur sang-froid lors de situations difficiles. Faire partie du GIPL est avant tout un état d'esprit, sachant que la condition physique est une évidence. Il faut une grande lucidité dans la gestion du stress, beaucoup de détermination, une grande capacité de résilience et un immense esprit d'équipe", détaille son chef.

Enfin "badgé" GI confirmé

Après une demi-journée de tests physiques et de tirs, un entretien avec un psychologue et un RH, un jour de tests prérequis GIRO, 48h d'épreuves physiques et mentales sur effets de surprise et, enfin, un stage d'un mois au GIPL, le postulant participe ensuite au cours romand des groupes d'intervention (GIRO) qui dure deux semaines.

S'il est déclaré "apte", il effectue alors 18 mois de stage au sein de l'unité lausannoise pour valider complètement sa formation. Un ultime test symbolique, sous forme d'épreuve individuelle, permet au NGI (nouveau GI) d'être officiellement "badgé" GI confirmé.

Au-delà de la formation de base, il existe ensuite six spécialités au sein du GIPL: cordes (rappel, etc), effractions (portes, fenêtres, etc), médical (premiers secours tactiques), tireurs de longue distance (TS), conducteur de chiens et pilote de drones.

Si les blessures ne sont pas rares, surtout à l'entraînement, il n'y a, en revanche, jamais eu de morts au sein du GIPL en 40 ans d'existence, relèvent encore ses responsables.

A noter aussi que le GIPL et le Détachement d'action rapide et de dissuasion, le DARD cantonal, collaborent depuis 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Ludovic Paschoud quitte la présidence du Centre Vaud

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Elu en juin dernier, Ludovic Paschoud quitte la présidence du Centre Vaud "après une période particulièrement intense", a annoncé le parti mercredi (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Elu en juin dernier, Ludovic Paschoud quitte la présidence du Centre Vaud. Ce vigneron-encaveur à Lutry a décidé de "donner désormais la priorité à sa vie professionnelle et familiale et à sa santé, après une période particulièrement intense", a annoncé le parti mercredi.

Ce départ intervient alors que le gouvernement vaudois s'est réorganisé à la suite du rapport d'audit sur le département des finances de la magistrate centriste Valérie Dittli. Cette affaire n'empêche pas "l'arrivée de nombreuses nouvelles adhésions", le "soutien accru de ses sympathisants, ainsi que l'appui significatif accordé à sa conseillère d'Etat et à la politique du Centre Vaud."

La direction intérimaire du parti sera assurée par les deux vice-présidentes, Jaqueline Bottlang-Pittet et Faustine Tsala. L'ouverture aux candidatures sera ouverte lors de l'assemblée des délégués du 9 avril.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: procédure judiciaire contre l’occupation de La Rama

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La Ville de Lausanne reproche notamment aux gens du voyage installés sur le parking de La Rama de ne pas respecter les règles d'accueil et a constaté des pollutions (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

La Municipalité de Lausanne a entamé une procédure judiciaire afin de pouvoir expulser les gens du voyage présents sur le site de La Rama, à Montheron, au nord de la ville. Cette mesure est motivée par le non-respect des conditions imposées par la Ville, induisant notamment des constats de pollution, indique-t-elle mercredi.

Un délai de dix jours a été imparti aux occupants pour partir, précise la Municipalité dans un communiqué. Plus de 40 caravanes se sont installées sur le parking de La Rama sans autorisation préalable depuis le 24 février. Par la suite, la commune de Lausanne a tenté de trouver un accord par convention pour une présence temporaire de maximum 25 caravanes, sans succès, rappelle-t-elle.

"Depuis leur arrivée, trois plaintes pénales ont été déposées et des constats de pollution ont été établis. Ces faits, combinés aux nuisances répétées, ont conduit à la Municipalité à agir par la voie judiciaire afin d'y mettre fin", écrivent les autorités lausannoises.

A la suite d'une requête introduite auprès de la Chambre patrimoniale cantonale, une ordonnance de mesures superprovisionnelles a été rendue mardi, ordonnant le départ des occupants des lieux dans un délai de dix jours à compter de la décision, poursuit le communiqué.

"Cette action judiciaire a été initiée en raison du non-respect des conditions imposées lors de leur installation, ainsi que du comportement des occupants, lequel a perturbé la tranquillité et la sécurité des lieux. Cette ordonnance est une réponse ferme et nécessaire face à des comportements inacceptables", explique Pierre-Antoine Hildbrand, municipal de la sécurité, cité dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Sérénité retrouvée pour l'OCL et des grands noms à l'affiche

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Dominique Meyer, directeur exécutif de l'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL), Renaud Capucon, directeur artistique et Edgar Philippin ont présenté une saison 2025-2026 placée sous le signe du renouveau. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L’Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) propose une saison 2025-2026 placée sous le signe du renouveau. Parmi les invités de Renaud Capuçon, le pianiste Bertrand Chamayou et le prodige du violon Daniel Lozakovich. Sur le plan financier, la sérénité est retrouvée.

Cette nouvelle saison est le résultat d’un profond travail de restructuration et de stabilisation à long terme. Il a été mené par la nouvelle direction de l’OCL, composée de Dominique Meyer (directeur), Julie Mestre (directrice des opérations) et Renaud Capuçon (directeur artistique).

L'OCL a en effet traversé "des moments houleux", accusant des déficits conséquents lors des saisons 2022-23 et 2023-24, a rappelé Edgar Philippin, président du conseil de fondation mercredi devant la presse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Valérie Dittli reçoit le numérique et la consommation en plus

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Le Conseil d'Etat vaudois a annoncé sa réorganisation mercredi, deux semaines après la très tendue conférence de presse du 21 mars (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

La réorganisation du Conseil d'Etat vaudois à la suite de l'audit sur le département des finances de Valérie Dittli a trouvé son épilogue. Délestée des finances et de la fiscalité, la ministre centriste se voit attribuer le numérique et la consommation en plus.

La deuxième séance hebdomadaire du mercredi aura été la bonne. Après avoir quitté la réunion gouvernementale la semaine passée au moment d'aborder le sujet de la réorganisation des départements, Valérie Dittli a participé à celle de ce mercredi et une solution a enfin été trouvée.

"Le Conseil d’Etat a finalisé son organisation à la suite de l'analyse de l'expert externe Jean Studer. Les mesures prises ont pour but de garantir le bon fonctionnement des institutions.", a-t-il indiqué à la mi-journée dans un communiqué. "Cette organisation doit permettre au Conseil d'Etat de poursuivre son action au service de la population avec sérénité", ajoute-t-il.

Ces changements d'organisation pour la fin de la législatures 2022-2027, prendront effet dès le 1er juin, précise-t-il encore.

Luisier redistribue

Pour résumer, la présidente PLR Christelle Luisier dirigera le département en charge des finances, comme c'était déjà prévu, du territoire et du sport. Valérie Dittli prend la tête du département en charge de l'agriculture, de la durabilité et du climat - qu'elle détenait déjà -, avec en plus le numérique et la consommation.

La socialiste Nuria Gorrite sera à la tête du département des institutions, de la culture, des infrastructures et des ressources humaines. Le PLR Frédéric Borloz sera en charge de l'enseignement, de la formation professionnelle et des relations avec les communes.

Pour le reste, la dénomination et l'organisation des autres départements demeurent identiques: La socialiste Rebecca Ruiz à la santé, la PLR Isabelle Moret à l'économie et le Vert Vassilis Venizelos à l'environnement et la sécurité.

Plus concrètement, les affaires juridiques et les droits politiques, qui étaient chez Mme Luisier, sont désormais placés sous l'autorité de Mme Gorrite. Sous l'angle fonctionnel, les secteurs des communes, des finances communales et des affaires préfectorales sont placés sous la direction de M. Borloz (ils étaient aussi chez Mme Luisier). Le sport et le secteur des affaires religieuses restent en revanche sous la direction de Mme Luisier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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