Lausanne
Le directeur général du CHUV Philippe Eckert démissionne

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Le directeur général du CHUV Philippe Eckert démissionne après seulement trois ans en fonction. Nommé en 2020, le professeur quittera son poste à la fin de l'année en raison de "divergences de vues au sein du comité de direction sur la conduite de l'institution".
Le Conseil d'Etat a nommé le professeur Nicolas Demartines directeur général du CHUV pour le remplacer ad intérim dès le 1er janvier 2023 et jusqu'au 31 décembre 2024 au plus tard, a indiqué jeudi le gouvernement dans un communiqué. Le départ de M. Eckert au 31 décembre prochain s'est fait d'"un commun accord", est-il écrit.
Interrogé par Keystone-ATS, le directeur actuel a confirmé des "divergences de vues dans la façon de conduire le CHUV au sens large" mais "pas uniquement sur la vision stratégique", son donner plus de détails. "C'est une séparation d'un commun accord après mûres réflexions et discussions", a-t-il affirmé. "Compte tenu des grands défis à venir, il faut un comité de direction uni", a-t-il simplement ajouté.
M. Eckert dit vouloir mettre "toute son énergie pour transmettre tous les dossiers importants à son successeur". Son état d'esprit est "concentré sur cette transition", dit-il encore sans vouloir commenter plus.
Interrogée sur les ondes de la RTS, la ministre de tutelle du CHUV, Rebecca Ruiz, a pour sa part précisé que ces divergences "n'avaient rien à voir avec M. Eckert et elle-même ni avec M. Eckert et le Conseil d'Etat". Elle n'a pas donné non plus d'autres précisions.
Arrivé en pleine polémique
Le Jurassien de 62 ans, né à Bâle, avait été nommé à la tête du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne le 1er janvier 2020, succédant à Pierre-François Leyvraz qui était resté onze ans à la tête de l'établissement. Au moment de sa nomination, il était le chef de service de médecine intensive adulte et du centre des brûlés.
S'il avait fait ses études de médecine à Lausanne, il était ensuite passé par le Valais où il avait été directeur médical du Centre hospitalier du centre du canton pendant six ans. Philippe Eckert a travaillé également à la clinique de La Source à Lausanne avant de venir au CHUV.
Il est arrivé à la direction générale de l'hôpital cantonal en pleine la polémique sur la gouvernance de l'établissement. La droite demandait en effet un changement de statut et la fin du lien direct entre la direction générale de l'hôpital et le Conseil d'Etat. Son initiative prévoyait que le CHUV ne soit donc plus un service de l'Etat, mais un établissement public de droit autonome et qu'il soit doté d'un conseil d'administration.
Les parlementaires avaient finalement adopté en juin 2021 un contre-projet du gouvernement, lequel lâchait clairement du lest en renforçant le rôle du Grand Conseil et en créant un Conseil stratégique.
Covid: "engagement hors norme"
Philippe Eckert avait, lui, d'emblée mis en exergue plusieurs axes forts: préserver le rôle d'hôpital de référence du CHUV, conserver le dynamisme en matière d'innovations technologiques et managériales avec des collaborateurs satisfaits, gage de la qualité des soins. Il comptait aussi renforcer les partenariats avec d'autres hôpitaux, à l'instar des HUG à Genève, des cliniques privées ou avec des centres de recherche comme l'EPFL et les universités.
"Durant ces trois années, il s'est particulièrement distingué en conduisant les équipes de l'établissement durant la crise liée au Covid-19 ainsi qu'en maintenant un niveau d'engagement hors norme, ceci durant toutes les phases critiques de cette crise d'ampleur", écrit le gouvernement dans son communiqué.
"Il a également lancé les travaux d'élaboration du Plan stratégique 2024-2028 et du Plan de lutte contre le gaspillage Impulsion, ainsi que les projets informatiques permettant au CHUV de poursuivre son évolution vers un hôpital numérique", ajoute-t-il.
Le Conseil d'Etat tient à "remercier chaleureusement M. Eckert et lui exprime sa profonde reconnaissance pour ses trois années à la tête du CHUV et ses 26 ans de dévouement à cette institution".
Spécialiste du cancer
Actuellement chef du département de chirurgie et chef du service de chirurgie viscérale du CHUV ainsi que professeur de la Faculté de biologie et de médecine de l'Université de Lausanne (UNIL), Nicolas Demartines travaille depuis 2006 au CHUV. Sa spécialité est la chirurgie du cancer, particulièrement du foie et du pancréas, ainsi que l'analyse et l'implémentation de nouvelles stratégies et innovations technologiques.
L'Etat de Vaud a choisi de le nommer au poste de directeur général ad intérim "pour sa connaissance très approfondie de l'hôpital, ses qualités de chirurgien et de chercheur, et pour sa grande capacité à fédérer des personnes d'intérêts et d'horizons divers".
"Je suis très confiante dans les capacités du Prof. Demartines pour assurer la continuité dans l'excellence de cet hôpital cantonal et assurer les meilleures prestations à la population vaudoise", a commenté auprès de Keystone-ATS Mme Ruiz.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Ouest lausannois: oui aux crédits pour la deuxième étape du tramway
La deuxième étape du tramway t1 entre la gare de Renens et Villars-Ste-Croix est sur les rails. Le Grand Conseil vaudois a donné mardi à l'unanimité son aval à plusieurs crédits pour le prolongement de la ligne. Montant total accordé: 198 millions de francs.
Les groupes politiques ont salué un projet qui s'inscrit dans la suite de la première étape du tramway t1 entre la place de l'Europe à Lausanne et la gare de Renens et dont les travaux devraient s'achever en 2026. Au total 13 millions de passagers y sont attendus dès la première année, a relevé le PLR Pierre-Alain Favrod.
Il s'agit de la mesure la plus importante du Projet d'agglomération Lausanne-Morges (PALM) 2012, de la pièce maîtresse de la mobilité de l'Ouest lausannois, a déclaré le socialiste Vincent Jacques (PS). Une subvention de 73 millions est attendue de la Confédération. Question mobilité, 270 personnes seront accueillies dans les rames, soit le double de capacité d'un bus articulé, s'est-il réjoui.
Communes derrière le projet
Sa collègue de parti la députée Patricia Spack Isenrich, syndique de Bussigny, s'est dite ravie que le plénum arrive à ce vote au vu de la densification en cours dans l'Ouest lausannois et de la saturation des routes. Elle a salué une stratégie de mobilité multimodale proposant une réelle alternative. Elle s'exprimait également au nom des cinq communes concernées qui ont une grande attente envers ce tramway et qui ont accepté les crédits y relatifs.
Egalement favorable au prolongement du tram, le Vert'libéral Aurélien Demaurex a cependant pointé le manque de parkings d'échange au bout de la ligne. "Ils sont importants, il faut que les personnes venant de la campagne puissent déposer leur voiture", a-t-il relevé.
Les Verts soutiennent bien évidemment un projet d'extension en faveur du report modal, a souligné Oleg Gafner. Il a espéré que les bouchons des bus se résorbent, que ce petit tronçon en zone mixte en cohabitation avec les voitures fonctionnera et que les rames arriveront dans les temps.
Pour le PLR Michael Wyssa, il est impératif de minimiser les désagréments pour la population et de laisser tous les modes de transport circuler. Il a adressé une demande en ce sens au Conseil d'Etat.
Retard pour les rames
Les articles du projet de décret n'ont suscité aucune remarque ou opposition. Lors du deuxième débat et du vote final, le projet a été accepté à l'unanimité des 107 députés présents.
La conseillère d'Etat en charge de la mobilité Nuria Gorrite s'est réjouie de cette belle unanimité en faveur du développement et de la transformation urbaine de l'Ouest lausannois. Selon elle, ce deuxième tronçon de 3,1 km qui desservira un environnement plus industriel et économique se déroulera plus rapidement que le premier, grâce aux expériences acquises et à un nombre d'opposition moins important.
Rappelant le fait que l’entreprise Stadler Bussnang a remporté l’appel d'offres pour produire les véhicules, la ministre a observé que la livraison des premières rames sera retardée à cause des tragiques inondations qui ont dévasté en octobre 2024 la région de Valence. Mais elles devraient arriver début 2026 afin d'être testées et homologuées par l'Office fédéral des transports, a-t-elle indiqué.
Divers prêts
Dans le détail, le Grand Conseil a donné son aval à un prêt conditionnellement remboursable de près de 148 millions (un mécanisme qui permet, du point de vue de celui qui finance l'infrastructure, de ne pas être soumis à la TVA), un prêt sans intérêts de près de 15 millions et une garantie d’emprunt de plus de 35 millions pour le financement de la participation de l'Etat ainsi que le préfinancement partiel de la part fédérale.
La construction est pilotée par les Transports publics lausannois (tl). Le montant total du projet se chiffre à 290,5 millions de francs, dont 260 millions pour le volet infrastructures et 30,5 millions pour celui du transport (acquisition de cinq rames). La part cantonale se monte à 62% de cette deuxième phase.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Un partisan irakien de l'EI reste détenu en vue de son expulsion
Un Irakien condamné pour soutien à l'Etat islamique reste détenu en vue de son expulsion. Le Tribunal fédéral confirme la mesure provisionnelle déposée par le Secrétariat d'Etat aux migrations afin d'éviter sa libération.
Il appartient maintenant au Tribunal fédéral d'examiner sur le fond la légalité d'une prolongation de la détention en vue de l'expulsion. La justice schaffhousoise avait estimé qu'il n'était pas admissible de poursuivre cette mesure privative de liberté qui durait depuis 6 mois déjà. L'Irakien aurait dû être libéré le 22 avril au plus tard.
Avec cette décision superprovisionnelle publiée mardi, la 2e Cour de droit public autorise le maintien de l'intéressé derrière les barreaux, conformément à la demande du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Ce dernier doit maintenant prendre position sur un courrier envoyé par l'islamiste au Tribunal fédéral. L'homme évoque une décision de reconsidération du SEM en vue de son admission provisoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'industrie vaudoise a souffert en 2024 (enquête)
Une enquête de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) montre que les entreprises du canton ont vécu une année 2024 mitigée. Le bilan est plutôt positif pour le secteur des services, tandis que l'industrie a souffert.
Quelque 40% des sondés dans l'industrie ont reconnu avoir vécu une année "difficile, voire mauvaise". Leur marge bénéficiaire s'est notamment "orientée à la baisse", indique mardi la CVCI dans un communiqué.
Dans le tertiaire, les entreprises sont globalement "satisfaites" de l'année écoulée, même si près d'un tiers d'entre elles ont vu leur situation bénéficiaire se replier.
Pour les mois à venir, si les perspectives demeurent positives dans le secteur tertiaire, l'industrie ne semble "pas encore avoir atteint le creux de la vague", poursuit la CVCI. En matière d'emploi, le marché s'annonce "robuste" avec, de manière générale, une "tendance légèrement à la hausse" au niveau des effectifs en 2025.
Les préoccupations liées au recrutement sont en recul par rapport à l'an dernier. En revanche, les craintes sur la situation économique générale et la recherche de nouveaux clients sont en hausse. En cause: "un niveau d'incertitudes extrêmement élevé", liés aux tensions commerciales et aux questions relatives aux droits de douane.
L'enquête de la CVCI a été menée du 24 février au 8 avril 2025, et 870 réponses ont été reçues (272 entreprises industrielles et 668 sociétés de services). L'ensemble des entreprises ayant répondu occupe près de 50'000 collaborateurs dans le canton de Vaud, ce qui correspond à environ un emploi privé sur sept et rend donc les tendances dégagées "très représentatives".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Etudiants et chercheurs s'unissent contre les mesures d'économie
Une coalition d'associations étudiantes, de chercheurs, de syndicats et de partis de gauche a vu le jour en Suisse romande pour combattre le programme d'allègement budgétaire 2027 de la Confédération. Elle a présenté ce lundi une résolution commune et a annoncé des actions sur les campus romands et au niveau national.
Doublement voire quadruplement des taxes d'études, diminution des contributions au Fonds national pour la recherche, le projet du Conseil fédéral viendra "empirer une situation déjà insoutenable au vu de la précarité des personnes en formation et des chercheuses et chercheurs, et de l'inégalité d'accès aux études supérieures", a dénoncé Léa Ziegler, du syndicat SSP devant la presse réunie à Lausanne.
La coalition s'oppose "fermement aux coupes de 460 millions de francs par an, voulues par le Conseil fédéral dans le domaine de la formation, de la recherche et de l'innovation", indique le texte de la résolution. "Notre coalition défend la vision d'un service public de la formation et de la recherche qui soit de qualité et accessible à toutes et tous sans discrimination", poursuit le document.
Taxes discriminatoires
Pour la coalition, ce plan ne ferait qu’empirer la situation de précarité des personnes en formation et des chercheurs.
Selon les mesures prévues, les taxes annuelles de l'Université de Fribourg passeraient de 1440 à 2880 francs pour les Suisses, et de 1440 à 6960 francs pour les étrangers, a précisé Léa Ziegler. A St-Gall, elles passeraient de 2000 à 4000 francs pour les Suisses et de 5800 à 23'200 francs pour les étrangers. "Cela créerait une division xénophobe entre les étudiants et sélectionnerait les étudiants avec plus de capacités financières", s'est-elle insurgée.
Maxime Oswald, de la Fédération des associations d'étudiants de l'Université de Lausanne (UNIL), s'est inquiété de la hausse croissante du nombre d'étudiants précaires, déjà confrontés à la hausse des loyers et des coûts de la vie, auxquelles viendrait s'ajouter la hausse des taxes d'études.
Chercheurs précarisés
La baisse de la contribution fédérale au Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) résulterait en des suppressions de postes et de projets de recherche. Des coupes bien malvenues selon les intéressés, comme l'explique Philipp Walch de l'Association du corps intermédiaire et des doctorants de l'UNIL.
Ces coupes auraient également des conséquences directes sur l'enseignement selon Antoine Chollet, chercheur en pensée politique à l’Université de Lausanne et membre du syndicat des services publics.
Pour Léa Ziegler, du syndicat des services publics, ce programme pourrait non seulement affecter l’entier de la communauté académique mais aussi la collectivité publique.
Mobilisation visée
La résolution, soutenue par plus de 30 organisations, sera transmise au Conseil fédéral dans le cadre de la procédure de consultation. Elle servira également de base pour informer la communauté académique des mesures en cours de discussion à Berne, ainsi qu'à mobiliser sur les campus et dans la rue, ajoute Léa Ziegler.
Des actions auront lieu ces prochaines semaines dans les universités de Genève, Fribourg, Lausanne et Neuchâtel. Elles consisteront notamment en des rassemblements et des stands d'information. Une grève étudiante aura lieu dans les HES genevoises.
Bien que centrée sur la Suisse romande, la coalition dispose de relais en Suisse alémanique. Une journée nationale d'actions est prévue cet automne.
Armée et AVS
Pour mémoire, les 59 mesures d'économies proposées par le Conseil fédéral visent à alléger les finances fédérales de 2,7 milliards de francs en 2027 et de 3,6 milliards de francs en 2028. Selon le gouvernement, leur mise en place est indispensable notamment pour accélérer l'accroissement des ressources de l'armée et financer la contribution de la Confédération à l'AVS.
Sophie Vassutine et Keystone ATS
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