Économie
Le bureau de poste de Saint-François à Lausanne sera maintenu
Le bureau de poste de Saint-François à Lausanne sera maintenu. La filiale réintégrera l'Hôtel des postes au plein coeur de la ville une fois les travaux de transformation dans le bâtiment historique terminés, a annoncé jeudi La Poste dans un communiqué. Le chantier débutera en janvier 2024 et durera quelques années.
Durant cette fermeture temporaire, les clients pourront effectuer leurs transactions postales auprès de la filiale de Lausanne 1 à l'avenue de la Gare, qui se présentera dans un environnement modernisé et celle de la Riponne, tout comme dans la filiale en libre-service en face de la gare, ajoute le géant jaune. Les bureaux de Postfinance, actuellement aussi dans la bâtisse de Saint-François, déménageront, eux, durablement au Flon dès le 20 décembre.
"La Poste est heureuse d'annoncer que la filiale de Saint-François, sise à la Place Saint-François 15, intégrera de nouvelles surfaces dans les locaux de l'Hôtel des postes, une fois la rénovation entreprise par la société propriétaire PSP Real Estate AG (PSP)", écrit-elle. Les clients pourront y effectuer leurs dernières transactions postales jusqu'au samedi 30 décembre à 11h30, précise-t-elle.
Et de rappeler que la Poste a toujours souhaité rester dans le bâtiment actuel. Cette annonce est-elle donc un soulagement? Laurent Savary, directeur politique et communication pour la Suisse romande.
La possible disparition de cet office avait pourtant fortement mobilisé à Lausanne. Plusieurs manifestations avaient été organisées et une pétition, lancée par le collectif "La Poste doit rester à Saint-François" avait recueilli plus de 3'000 signatures. La levée de boucliers de la population signifie-t-elle que le géant jaune a désormais une image de « grand méchant » ? On retrouve Laurent Savary.
Mobilisation clef
De son côté, le collectif "La Poste doit rester à Saint-François" s'est réjoui de l'annonce de maintien. Mais peu importe si la Poste a toujours souhaité rester dans le bâtiment historique, il serait faux de dire que cet office de poste n’a jamais été menacé, selon le membre du collectif et conseiller communal lausannois Benoît Gaillard.
Pour Benoît Gaillard, c'est la population qui a fait la différence.
Rappelons encore que la poste de Saint-François doit tout de même fermer durant le chantier de l’Hôtel des postes, c’est-à-dire environ deux ans. Ses clients devront se rabattre sur les bureaux de la Riponne et de la gare dès le 30 décembre.
Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS
Économie
Suisse: Trump annonce des droits de douane de 31%
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi des droits de douane de 31% sur les importations en provenance de Suisse, de 50% plus élevés que ceux visant désormais l'Union européenne (20%).
Ces taxes sont en réponse à des tarifs douaniers de 61% perçus par la Suisse sur les produits américains, selon un tableau présenté par le président Trump lors d'un discours très attendu dans les jardins de la Maison Blanche.
Mercredi, le Conseil fédéral a consacré une partie de sa séance hebdomadaire aux relations avec les Etats-Unis. Lors d'un point de presse consacré aux OGM, la porte-parole ad interim Ursula Eggenberger a annoncé que le gouvernement suivra de près les éventuelles annonces de Donald Trump sur le commerce et les droits de douane. Si besoin, le Conseil fédéral pourrait communiquer sur ce dossier dès jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump dégaine ses droits de douane: fin au "pillage" de l'Amérique
Donald Trump a lancé mercredi sa bagarre commerciale généralisée en annonçant ce qu'il a qualifié de "droits de douanes réciproques" à travers le monde, afin selon lui de faire "renaître" l'industrie américaine et de mettre fin au "pillage" des Etats-Unis.
"Dans quelques instants je vais signer un décret historique instituant des droits de douane réciproques sur des pays du monde entier", a-t-il déclaré au début d'un discours très attendu, sans donner de détails dans l'immédiat.
Le républicain a parlé d'une "déclaration d'indépendance économique" et promis à nouveau un "âge d'or" à son pays.
"Depuis des décennies, notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis", a-t-il asséné.
"C'est le jour de la libération en Amérique", avait déjà lancé le président américain mercredi sur son réseau Truth Social.
"Ce n'est pas le jour de la libération. C'est le jour de la récession", a répliqué le chef de file des élus démocrates à la chambre des représentants, Hakeem Jeffries.
L'impact pourrait être phénoménal.
En 2024, les importations des Etats-Unis ont atteint quelque 3300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut de la France.
"Ce ne sera pas bon"
"Ca ne sera pas bon pour ceux qui imposent des droits de douane ni pour ceux qui ripostent", a assuré mercredi la dirigeante de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.
Tetsuya Kimura, un petit patron japonais, a un message sans ambiguïté pour Donald Trump: "Laissez-nous tranquilles", a fulminé auprès de l'AFP ce dirigeant d'un sous-traitant automobile.
Face à cet interlocuteur imprévisible, Londres n'entend pas "se précipiter" pour riposter, a dit la ministre des Finances britannique Rachel Reeves, rappelant que l'enjeu pour les Britanniques était de conclure "un bon accord" bilatéral avec les Etats-Unis, permettant d'échapper aux taxes douanières.
De son côté, l'Union européenne promet de répliquer "avant la fin du mois d'avril", a dit la porte-parole du gouvernement français.
Donald Trump présente les droits de douane comme une baguette magique capable de réindustrialiser le pays, de rééquilibrer la balance commerciale et d'éponger le déficit budgétaire.
Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu'ici balayé les risques d'inflation pointés par les économistes.
Lesquels sont nombreux à juger illusoire sa vision d'une Amérique auto-suffisante dans l'économie mondialisée du XXIème siècle, avec ses chaînes de production éclatées dans plusieurs pays.
"L'idée d'un constructeur automobile américain n'utilisant que des pièces américaines est une fiction" commente Dan Ives, du cabinet de recherche Wedbush Securities.
Jeudi, à 06h01 suisses, Washington prévoit, séparément, d'imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l'étranger, ainsi que les pièces détachées.
Depuis son retour à la Maison Blanche, le républicain a déjà augmenté les droits de douane sur des produits venant de Chine, de même que tout l'acier et l'aluminium entrant aux Etats-Unis.
Mais il a aussi fait marche arrière sur certaines menaces commerciales spectaculaires. Les dirigeants étrangers espèrent donc qu'une fois passé le choc de l'annonce mercredi, le marchandage pourra commencer avec l'ancien promoteur immobilier, auteur d'un livre appelé "L'art du deal".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Starbucks doit payer 50 millions de dollars pour un thé renversé
Starbucks a été condamné à verser 50 millions de dollars à un client brûlé par du thé chaud qui s'était renversé sur ses genoux dans un drive en Californie.
Selon les avocats de Michael Garcia, l'employé qui lui avait servi les trois grandes boissons en février 2020 n'avait pas inséré correctement l'une d'entre elles dans le porte-gobelet en carton.
Lorsqu'il a pris le plateau, la boisson s'est renversée, "provoquant des brûlures au troisième degré sur son pénis, son aine et l'intérieur de ses cuisses", selon un communiqué du cabinet d'avocats Trial Lawyers for Justice qui le représente.
Un jury de Los Angeles lui a accordé vendredi 50 millions de dollars, un montant qui, selon ces avocats, devrait coûter à Starbucks plus de 60 millions de dollars avec les frais annexes.
Multiples greffes
"Après une hospitalisation et de multiples greffes de peau, Michael a vécu pendant cinq ans avec la défiguration, la douleur, le dysfonctionnement et le préjudice psychologique causés par les brûlures", a rappelé le cabinet.
Toujours selon ce dernier, Starbucks avait nié toute responsabilité mais, avant un procès devant un jury, l'entreprise avait proposé un règlement du litige pour 30 millions de dollars.
Le géant du café a toutefois refusé de présenter des excuses publiques et de changer son système, comme le souhaitait M. Garcia, ce qui explique que l'affaire ait été portée devant les tribunaux.
"Nous sommes fiers que Michael se soit défendu et qu'il ait eu le courage de raconter son histoire", s'est réjoui le cabinet d'avocats.
Un porte-parole de Starbucks a fait savoir que l'entreprise ferait appel de la décision.
Pas d'accord
"Nous compatissons avec M. Garcia, mais nous ne sommes pas d'accord avec la décision du jury selon laquelle nous sommes responsables de cet incident et nous pensons que les dommages et intérêts accordés sont excessifs", a déclaré Jaci Anderson, directrice de la communication de l'entreprise, dans un communiqué transmis à l'AFP.
"Nous nous sommes toujours engagés pour le plus haut niveau de normes de sécurité dans nos magasins, y compris en ce qui concerne la manipulation des boissons chaudes", a-t-elle insisté.
Cette affaire rappelle une action en justice historique intentée en 1994 contre McDonald's au Nouveau-Mexique, dans laquelle Stella Liebeck, 79 ans, s'était vu octroyer plus de 2,8 millions de dollars après s'être renversé du café brûlant sur les cuisses et les parties génitales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Entrée en vigueur rétroactive au 1er janvier en Suisse de mesures de la loi sur le CO2
Une partie des mesures de la loi sur le CO2 est valable en Suisse depuis le 1er janvier de manière rétroactive. Le Conseil fédéral a fixé mercredi l'entrée en vigueur de ces modifications d'ordonnance, de sorte à reconduire sans interruption les instruments actuels.
Le Parlement a approuvé il y a un peu plus d'un an la loi sur le CO2, qui règle la politique climatique helvétique pour les années 2025-2030. Signataire de l'Accord de Paris, la Suisse doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de moitié par rapport à 1990 d'ici 2030. En outre, elle doit atteindre le zéro net d'ici 2050.
Le Conseil fédéral a fixé les objectifs de réduction des différents secteurs. L'ordonnance sur le CO2 règle aussi le soutien fédéral aux cantons, communes et entreprises pour les mesures d'adaptation aux changements climatiques. Elle précise encore différentes mesures d'encouragement pour les industries recourant à des techniques respectueuses du climat.
Les prescriptions réglant les nouveaux instruments d'encouragement entreront elles en vigueur au 1er mai.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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