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Lausanne: l'humain plus rapide que le m2 entre Ouchy et Croisettes

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L'ancienne athlète Lea Sprunger effectue le dernier relais lors du "m2 Challenge" dans la gare du M2 à l'arrêt Croisettes en passant la ligne avant l'arrivée du métro. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lors du "m2 Challenge" organisé jeudi soir à Lausanne, l'humain a été plus rapide que la machine, soit le métro lausannois. Les trois équipes de relais engagées ont en effet relié les deux extrémités de la ligne du m2 plus vite que la rame spéciale.

Ce défi insolite et inédit avait été imaginé par le Service des sports de la Ville, en collaboration des transports publics lausannois (tl), dans le cadre des 30 ans du statut Lausanne Capitale Olympique. Le but était d'aller plus vite que le métro entre la station "Ouchy-Olympique" au bord du lac et l'arrêt terminus "Croisettes" sur les hauts de la capitale vaudoise.

En termes de performance sportive, il s'agissait de parcourir en un peu moins de 19 minutes - le temps que met généralement une rame de m2 entre les deux stations - les quelque 5,6 kilomètres et 300 mètres de dénivelé positif du tronçon. Le parcours a essentiellement longé des tronçons piétonniers et des trottoirs.

Des sprints de 60 à 100 mètres

Trois équipes de relais étaient au départ: une équipe populaire "Adulte et Jeunesse" (14-17 ans) menée par l'humoriste vaudois Yoann Provenzano, une autre composée du personnel des tl, du CIO, des fédérations sportives et de la Ville de Lausanne, menée par l'influenceur Mathias Thalmann, et une troisième formée par des sportifs des académies et clubs sportifs lausannois, accompagnée par l'athlète Lea Sprunger.

C'est l'équipe de cette dernière qui a remporté le défi contre la machine, en courant en exactement 15 minutes et 35 secondes, soit 2,5 minutes plus vite que le m2. Les deux autres équipes ont aussi battu le métro (16 minutes et 24 secondes pour tl/CIO/Ville) et 16 minutes et 30 secondes pour la populaire). Le m2 «spécial» a mis, lui, 18 minutes et 6 secondes.

Chaque coureur devait courir en mode sprint entre 60 et 100 mètres du parcours avant de passer le témoin à l'athlète suivant. Le départ a été donné à 20h09 précises par Emilie Moeschler, municipale lausannoise en charge des sports et de la cohésion sociale, et Patricia Solioz Mathys, directrice des tl.

Course filmée en direct

Les tl ont affrété une rame du m2 spécialement pour la course, glissée entre deux rames du service commercial qui circulent à cette heure toutes les 3 minutes environ. La rame "m2 Challenge" s'est arrêtée à chacune des quatorze stations de la ligne pour respecter le temps usuel de près de 19 minutes.

La course a été filmée et diffusée en direct sur l'écran géant de la Fan Zone Euro 2024 à la place de la Navigation à Ouchy.

L'organisation a pu compter sur 120 bénévoles tout au long du parcours et en particulier à chaque point de relais et à chaque traversée de route pour gérer la circulation. Une dizaine d'agents de la police municipale étaient à leurs côtés pour assurer la sécurité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Pride Rouge, une marche pour les droits des personnes queer

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Le cortège de la Pride Rouge partira de l'Esplanade du Château et défilera dans les rues de Lausanne pour revendiquer les droits des personnes queer, trans, lesbienne, gay et non-binaire (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Ce samedi à Lausanne, la Pride Rouge revendiquera les droits des personnes LGBTIQ+. Les Jeunes POP s’unissent aux Jeunes Socialistes, aux Jeunes Verts, au POP Lausanne et au syndicat SUD pour proposer une mobilisation.

On marchera pour les droits des personnes queer ce samedi à Lausanne et ceci à l’occasion de la Pride Rouge. Rouge, parce que la communauté queer se dit rouge de colère face à la violence anti-LGBT. La manifestation se veut donc "d'envergure résolument politique" et met en lumière plusieurs revendications pour les personnes queer, trans, lesbienne, gay et non-binaire.

Parmi celles-ci, un salaire d'émancipation pour permettre de vivre dignement sans dépendre financièrement de ses tuteurs, l'interdiction des thérapies de conversion au niveau fédéral, la création d’un organisme pour lutter contre les discriminations au travail ou encore l'abolition des lois et pratiques
discriminatoires imposées sur les corps des personnes queers.

Autre revendication: l'élargissement du droit de filiation. Les précisions de Hestia Couber, membre des Jeunes POP et de l’organisation de la Pride Rouge.

Hestia CouberMembre des Jeunes POP et de l’organisation de la Pride Rouge

La Pride Rouge revendique aussi l’asile pour les personnes venant de pays à gouvernement queerphobe. Car les initiants redoutent la montée de l’extrême droite en Europe. Alors s’inquiète-t-on aussi pour la sécurité et les droits de la communauté queer en Suisse ? On retrouve Hestia Couber.

Hestia CouberMembre des Jeunes POP et de l’organisation de la Pride Rouge

Une hausse de la violence qui inquiète

"Partout en Europe les forces réactionnaires se fédèrent derrière un programme queerphobe et nous désignent, nous personnes queer, trans, lebienne, gay et non-binaire comme ennemies", explique la coalition dans son communiqué. Et les violences anti-LGBT à l'étranger ont forcément un impact sur les personnes queer de Suisse, notamment via les réseaux sociaux, explique la membre des Jeunes POP.

Hestia CouberMembre des Jeunes POP et de l’organisation de la Pride Rouge

La Pride Rouge est née de l’initiative des Jeunes POP, qui s’unissent aux Jeunes Socialistes, aux Jeunes Verts, au POP Lausanne et au syndicat SUD. La manifestation débutera ce samedi à 17h30 sur l’Esplanade du Château et le cortège se dirigera vers la place St-François.

Plus d'informations sur le compte Instagram de la Pride Rouge.

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Pluie d'oppositions contre EolJorat Sud sur les hauts de Lausanne

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Le parc éolien est prévu dans le secteur du Chalet-à-Gobet (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

EolJorat Sud, le projet de parc éolien de la ville de Lausanne, a soulevé une brassée d'oppositions à l'issue de sa mise à l'enquête. Des communes voisines, associations et riverains s'opposent à l'édification de huit mâts entre Cugy et Montpreveyres.

Le chiffre définitif ne sera connu que la semaine prochaine. Mais actuellement, au moins 300 oppositions ont été déposées, a indiqué jeudi à Keystone-ATS l'Office des permis de construire de la ville.

Le parc éolien, situé dans le secteur du Chalet-à-Gobet sur les hauts de Lausanne, fournira entre 55 et 70 GWh/an d'électricité, soit l'équivalent de la consommation annuelle de 22'000 à 28'000 ménages. Des mesures de compensation sont prévues, notamment l'arrêt des pales pendant la migration des oiseaux, la renaturation d'un cours d'eau et du soutien au Parc naturel du Jorat pour des mesures de biodiversité, avaient détaillé les Services industriels de Lausanner (SiL) en juin lors de l'ouverture de la mise à l'enquête.

Néfaste pour la qualité de vie

Mais le parc éolien suscite une levée de boucliers. Les associations Eoleresponsable et Paysage-Libre Vaud s'opposent à un "projet néfaste pour la qualité de vie des riverains du Jorat" et "défavorable à la biodiversité". Elles jugent "absurde" d'implanter huit machines de 200 mètres de hauteur dans un parc naturel périurbain récemment inauguré.

"Une zone forestière strictement protégée, visant à favoriser la biodiversité, côtoie des éoliennes, qui nécessitent un méga-chantier en pleine nature puis génèrent des nuisances permanentes pour la faune et l'humain", écrivent-elles dans un communiqué. Elles estiment en outre que le dossier d'enquête, de plus de 2000 pages, ne respecte pas le cadre définit dans le Plan partiel d'affectation. Les valeurs légales de bruit seraient notamment dépassées.

Communes opposantes

Sur demande de son Conseil communal - une motion plébiscitée en juin dernier -, la municipalité de Corcelles-le-Jorat a également fait opposition. Parmi les problèmes soulevés figurent la proximité des mâts avec les habitations - à 350 mètres pour la plus proche - et la perte de valeur financière des habitations du secteur, a résumé le vice-syndic Benjamin Borlat, pas opposé par principe aux éoliennes.

Dans cette région rurale, où les règles sont strictes pour préserver les espaces verts et les terres cultivables, la population a "un peu l'impression que les Lausannois règnent en seigneur sur les campagnes", a-t-il ajouté. Certains craignent aussi que l'installation de ces mâts n'entraîne d'autres développements.

Egalement opposante, la commune de Froideville peine à comprendre qu'on construise des éoliennes dans le Parc naturel du Jorat (PNJ), une zone nature désormais reconnue par la Confédération, a expliqué le syndic Jean-François Thuillard. Selon lui, de nombreux habitants de la commune ont fait opposition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Denens (VD): deux Français interpellés pour escroquerie et usure

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Les deux hommes ont été interpellés gâce à une annonce faite à la police cantonale (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux Français, suspectés d’avoir escroqué une personne de 92 ans, ont été interpellés lundi à Denens (VD). En échange de travaux de toiture, ils ont réclamé à la victime, sous la pression du temps, des avantages pécuniers à hauteur de plusieurs dizaines de milliers de francs, en disproportion évidente avec les travaux à réaliser.

Ces deux hommes, âgés de 26 et 42 ans, et de passage en Suisse ont d’abord établi un devis pour une somme de 11'455 francs pour différents travaux sur la maison. Un premier acompte de 4000 francs a été versé, a rapporté la police cantonale mercredi dans un communiqué.

Le duo a ensuite réclamé de manière pressante le montant de 28'700 francs pour le paiement de frais supplémentaires pour la toiture, arguant le mauvais état de la charpente. Une fois payés, ils ont encore tenté de se faire verser 30'000 francs pour des prétendus autres problèmes. Ils ont été interpellés gâce à une annonce faite à la police cantonale.

Le Ministère public a ouvert une enquête pénale. Les deux hommes ont été entendus comme prévenus et ont nié les faits reprochés. La totalité de la somme versée par le lésé a pu être récupérée.

La police appelle à la vigilance et rappelle qu’en cas de doute, les services de police se tiennent à disposition.

Car le retour des beaux jours s’accompagne souvent de celui des services à domicile, notamment des nettoyages de façades, toits et volets de maisons, proposés par des personnes itinérantes. Les aînés sont la principale cible de personnes malintentionnées, qui proposent des tapis ou des travaux d’entretien à des prix surfaits.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Huit seniors intéressés au projet lausannois d'échange de logement

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Le projet-pilote d'échange d'appartements mené par la Ville de Lausanne a suscité de l'intérêt dans plusieurs villes de Suisse (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Quelque 245 ménages, locataires des immeubles de la Ville de Lausanne ou de la Société immobilière lausannoise pour le logement (SILL), ont été contactés dans le cadre du projet-pilote d'échange d'appartements lancé en début d'année pour lutter contre la pénurie de logements. Huit ménages de seniors et 53 familles se sont dits intéressés.

Un total de huit échanges pourrait donc avoir lieu, pour autant que toutes les parties décident d'aller jusqu'au bout du projet. "La participation se fait sur une base volontaire. Il faut que tous les binômes sortent gagnants et chacun peut à chaque étape décider de sortir du projet", explique à Keystone-ATS la municipale lausannoise en charge du logement, Natacha Litzistorf.

La Ville est actuellement en train de constituer les paires d'échange. L'idée est que les familles à l'étroit puissent accéder à un logement plus grand et les seniors à un logement plus adapté à leurs besoins en termes de taille et d'accessibilité. Pour l'heure, les contacts sont d'ordre téléphonique. "On regarde la typologie du logement recherché, le montant du loyer visé ainsi que le quartier souhaité", poursuit la municipale.

Cette dernière ne se dit pas déçue par le nombre d'intéressés. "Ce n'est pas le nombre d'échanges qui est important, ce sont plutôt les enseignements qu'on pourra en tirer, notamment sur ce qu'une telle démarche implique en termes de temps ainsi qu'au niveau juridique et sociologique", souligne Mme Litzistorf.

Sur mesure

"Il faut bien voir qu'il ne s'agit pas juste de changer de logement, c'est tout ce qui va autour", insiste-t-elle. Pour certains seniors, cela peut être la pharmacienne qu'on aime bien, ou le supermarché et la poste atteignables à pied. Pour les familles, ce sera peut-être la place en crèche obtenue au bout d'une longue attente ou l'école dont on ne veut pas changer. "Une approche mécanique n'est pas possible, on fait vraiment dans la dentelle", dit-elle.

Du point de vue juridique, la question est particulièrement épineuse. Il s'agit d'éviter que l'une des parties du binôme subisse une forte augmentation de loyer au moment de déménager. "Ce serait bien de parvenir à faciliter l'échange au niveau du droit du bail, d'autant plus qu'à terme, nous aimerions pouvoir travailler aussi avec les régies privées", explique encore Mme Litzistorf.

Pour les binômes en train d'être constitués, les prochaines étapes consisteront en une rencontre mutuelle, la visite des appartements concernés et la formalisation de l'échange des baux. Les premiers déménagements n'auront pas lieu avant la fin de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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