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Lausanne

La mobilité en discussion au Forum des 100

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Les enjeux de la mobilité sont au coeur jeudi des discussions du Forum des 100 à Lausanne. Experts, représentants politiques et acteurs des moyens de transports "disruptifs" comme les véhicules autonomes se confrontent sur les scénarios futurs.

"Les politiques sont toujours en décalage avec les attentes de la population en matière de transports", a reconnu Nuria Gorrite, présidente du Conseil d'Etat vaudois devant quelque 800 personnes réunies pour la 14e édition du Forum des 100, organisée par le journal Le Temps, et consacrée au thème "réinventer la mobilité".

Les investissements se comptent en milliards et durent des années, a pointé la conseillère d'Etat. Et pendant ce temps, les besoins de la population évoluent. Elle a souligné que les réponses ne devaient pas venir seulement des politiques, mais de l'ensemble des acteurs impliqués.

Parmi les solutions émergentes pour répondre aux défis de la mobilité figure la voiture autonome. A ce sujet, Mme Gorrite a invité à ne pas attendre de "miracles" d'un tel moyen de transport. Il faudra dans tous les cas que ces véhicules soient partagés pour éviter que le transport individuel ne continue à croître.

La ministre a aussi souligné que les voitures autonomes nécessiteront des investissements énormes de la part des collectivités publiques pour que le réseau routier puisse les accueillir (pour assurer des voies désengorgées mais aussi pour garantir la connectivité Internet avec l'environnement, pour installer des feux de circulations intelligents, etc.).

Bientôt des taxis volants

Alexandre Droulers, responsable pour l'Europe de l'ouest des projets "nouvelle mobilité" chez Uber, a souligné que le service de réservation de voitures avec chauffeur travaillait sur des offres de mobilité partagée, sur la voiture électrique, et également sur les véhicules autonomes. Uber souhaite par ailleurs devenir une plateforme de mobilité "multimodale", où les usagers pourront aussi réserver des tickets de transports publics.

Et il a aussi annoncé l'arrivée d'ici quelques années aux Etats-Unis de "taxis volants" ("Uber air"), que la société voit comme l'un des moyens de désengorger les grandes villes à l'avenir. Il a indiqué que des discussions étaient en cours avec les autorités de régulation américaines avec l'objectif de débuter l'activité commerciale de ces engins électriques, mi-drones mi-hélicoptères, en 2023.

 

(ATS / KEYSTONE - LAURENT GILLIERON)

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Hockey

Pour l'acte VII, savoir adopter la mentalité du "reset"

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L'acte VII de la demi-finale entre Lausanne et Fribourg aura lieu samedi à Malley et ce sera serré (© KEYSTONE/PostFinance/ANTHONY ANEX)

Comme en quarts, Lausanne et Fribourg vont devoir passer par un 7e match afin de savoir qui aura le droit de défier Zurich pour le titre. Le vainqueur sera le plus opportuniste et le moins fatigué.

Il est temps de parler du "Great Reset". Pas celui de Klaus Schwab lors du WEF pour évoquer l'économie post-covid, mais bien celui des acteurs de cette demi-finale. Cette réinitialisation nécessaire à tout sportif professionnel connaît une amplification en play-off, particulièrement au moment d'aborder une rencontre décisive ou ce que les Alémaniques nomment avec précision la Finalissima. "A quoi je pense, s'interroge Jason Fuchs après le match de jeudi soir devant la presse. A samedi. Jusqu'à preuve du contraire, il y a 0-0 et les six parties que l'on vient de disputer ne veulent plus rien dire."

Oublier le passé, ne penser qu'à l'instant présent et pas au futur, voilà ce qui attend les deux équipes samedi à Lausanne pour le 50e match VII de l'histoire de la première division helvétique.

Fribourg peut s'inspirer de Davos

Sur les 49 matches VII depuis l'introduction du best of 7 en play-off en Suisse lors de la saison 1997/98, le club à domicile compte 40 succès. Tout le monde comprend aisément pourquoi les acteurs parlent toujours de 50/50 dans ce type de rencontres, mais la froide réalité des chiffres penche en faveur d'un 80/20.

Mais cette saison, c'est bien du 50/50 dans les matches couperet! Et cela concerne les deux équipes romandes. Si Lausanne est venu à bout de Langnau lors d'un acte VII à sens unique (6-2), Fribourg avait livré une performance majuscule pour battre Berne dans son antre (4-1).

Par ailleurs revenu de 1-3 à 3-3 dans cet affrontement, Lausanne semble avoir une petite longueur d'avance. Seulement Fribourg peut s'inspirer de Davos en 2009. A cette époque, la troupe d'Arno del Curto - avec Andres Ambühl - avait réussi l'exploit de devenir champion en enlevant toutes ses séries en sept matches, soit un total record de 21 parties pour soulever le vase. Les Grisons étaient même parvenus à remporter trois manches à l'extérieur en finale, un record.

Jeter le passé par la fenêtre

Mais tant dans le camp fribourgeois qu'au sein du vestiaire vaudois, ces chiffres ne sont bons que pour les journalistes. Pétri d'expérience, le coach des Lions Geoff Ward n'accorde absolument aucune importance à l'Histoire: "On doit conserver notre identité, on a suivi le processus toute la saison et je crois que les gars ont confiance et croient en ce que l'on fait depuis le début. Ce match sera fun à jouer, la série a été serrée, on sait qu'on aura une véritable opposition de leur part et on se doit d'être préparé en conséquence. Il faut vraiment prendre tout ce qui a été fait par le passé et le jeter par la fenêtre. On se retrouve pour un dernier duel, homme à homme, alors allons-y!"

Si le passé est à jeter par la fenêtre, Ward se souvient malgré tout du nombre de matches VII qu'il a disputés durant sa carrière. "Oh mon dieu, ça va faire 21, conclut-il. Ce n'est plus aussi stressant que par le passé parce que je connais cette sensation. Quand j'étais jeune, j'étais plus excité et parfois trop attaché émotionnellement. Avec le temps et l'expérience, tu apprends à être serein. Pour ce match à venir, je sais exactement où on veut aller et certainement que l'expérience acquise l'an dernier doit aider. Mais encore une fois, quand le puck est lancé cela ne signifie plus rien, on repart à zéro."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne lance deux actions en faveur de la faune ailée

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La Ville de Lausanne renforce son engagement pour la biodiversité en menant deux actions participatives en faveur de la faune ailée (photo symbolique). (© Keystone/DPA/PATRICK PLEUL)

La Ville de Lausanne s'engage pour la faune ailée. Elle lance deux actions en faveur des oiseaux et des chauves-souris. Un inventaire participatif invite la population à signaler la présence de nids ou de colonies sur leurs bâtiments ou ceux de leur voisinage. Un recensement participatif est aussi prévu, pour mieux connaître les oiseaux du territoire lausannois.

Ces initiatives menées en collaboration avec la Station ornithologique suisse et BirdLife Suisse s'inscrivent dans le Plan biodiversité de la Ville, et visent à mieux connaître, protéger et favoriser les oiseaux et chauves-souris qui peuplent Lausanne, a indiqué vendredi la Municipalité dans un communiqué.

La densification urbaine menace les populations de martinets, d'hirondelles et de chauves-souris, en premier lieu en raison de la disparition des lieux de reproduction sur des bâtiments lors de rénovations. Les nouveaux bâtiments manquent généralement d'anfractuosités et d'avant-toits protecteurs requis par ces espèces pour leur installation, explique la Ville.

Afin de préserver ces populations, il est essentiel de mettre en place des stratégies de conservation adaptées à l'environnement bâti. Cette démarche permettra de mieux cibler les mesures à mettre en place, comme la pose de nichoirs adaptés, et d'offrir des solutions pratiques aux propriétaires soucieux de concilier rénovation et préservation de la biodiversité, est-il souligné.

Une heure durant, observer

Du 15 avril au 15 septembre 2025, un inventaire participatif invite la population lausannoise à signaler la présence de nids ou de colonies sur leurs bâtiments ou ceux de leur voisinage. Des descriptifs, conçus avec la Station ornithologique suisse, disponibles sur la plateforme "Lausanne Participe", permettront d'aider à identifier l'espèce.

La Ville de Lausanne agit en faveur de ces espèces depuis plusieurs années déjà, rappelle-t-elle: plus d'une centaine de nichoirs ont été installés sur les bâtiments publics, notamment des écoles. Au printemps 2025, un projet scolaire verra l'installation de près de 60 nichoirs à martinets sur le collège de Prélaz.

La population est aussi invitée du 7 au 11 mai 2025 à participer à l'action "Oiseaux de nos jardins". L'objectif est simple: pendant une heure, observer et compter les oiseaux présents depuis une fenêtre, un balcon, un parc ou un jardin, puis transmettre ses observations.

Cette action a pour but de mieux comprendre l'évolution des populations d'oiseaux tout en sensibilisant et incitant chacun à agir pour préserver la biodiversité locale. Un dépliant présentant les espèces les plus fréquentes dans les jardins et parcs est disponible afin de faciliter la participation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Des salariés français de Tetra Pak manifestent à Pully (VD)

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Environ 150 employés de Tetra Pak ont manifesté vendredi devant le siège de Tetra Pak à Pully. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conflit social autour de la possible fermeture de l'usine française Tetra Pak de Longvic, près de Dijon, s'est délocalisé vendredi en terre vaudoise. Quelque 150 employés ont manifesté entre Lausanne et Pully, siège de la multinationale helvético-suédoise.

Le géant de l'emballage a annoncé en janvier son intention de fermer cette usine, fondée en 1971. Justifié par une baisse des volumes de production et une hausse des coûts, le projet de fermeture, s'il se confirme, laisserait 207 salariés sur le carreau.

Le déplacement de vendredi a été initié par plusieurs syndicats français, en collaboration avec leurs homologues suisses d'Unia. Trois cars ont notamment relié Dijon à Lausanne, où employés et syndicalistes ont défilé le long des quais à Ouchy pour rejoindre Pully.

Plusieurs personnes ont ensuite pris la parole devant le siège international de Tetra Pak. Ils ont dénoncé "une décision purement financière" d'une "société prospère", un "projet managérial qui ne répond à aucune nécessité économique."

Depuis l'annonce de la possible fermeture, plusieurs manifestations ont déjà été organisées en Bourgogne. Celle de Pully-Lausanne ne constitue "qu'une étape" avant d'autres rassemblements, les salariés n'allant "pas abdiquer le combat", a affirmé l'un de leurs représentants.

A noter qu'une délégation de manifestants devait être reçue à l'intérieur du siège. Les autres sont demeurés à l'extérieur, sans causer de débordements. Afin de respecter la "culture" syndicale suisse, les participants ont été priés de ne pas sortir leurs pétards et fumigènes et de "les garder pour une prochaine manifestation en France."

Le souvenir de Romont

Interrogé par Keystone-ATS, Arnaud Bouverat, secrétaire régional d'Unia Vaud, a expliqué que ce sont les syndicats français qui ont demandé à Unia d'organiser cette manifestation. S'il arrive que des délégations syndicales de plusieurs pays se retrouvent en Suisse devant le siège d'une multinationale, il est rare qu'autant de salariés impactés par une restructuration traversent la frontière, a-t-il ajouté.

Il a aussi rappelé qu'Unia avait lui-même lutté contre Tetra Pak lors de la fermeture de l'usine de Romont en 2015, laquelle s'était soldée par le licenciement d'environ 120 personnes.

Tetra Pak emploie près de 25'000 employés dans le monde entier, notamment dans une cinquantaine d'usines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Face à deux initiatives, le Conseil d'Etat propose un contre-projet

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Les deux initiatives avaient été lancées et déposées en 2023 (avec près de 40'000 signatures) par des partis de gauche, des syndicats et des associations vaudois (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois oppose un contre-projet aux deux initiatives qui demandent un salaire minimum de 23 francs. Il vise à renforcer le partenariat social et prévoit explicitement que les CCT primeront sur le salaire minimum cantonal, aussi fixé à 23 francs.

"Le Conseil d'Etat reconnaît l'importance d'offrir à chaque travailleuse et travailleur des conditions salariales dignes pour lutter efficacement contre la précarité. Il mise pour cela sur le partenariat social, pilier central de l’organisation du monde du travail en Suisse", indique-t-il vendredi dans un communiqué.

La primauté des CCT étendues permet ainsi de "tenir compte des réalités spécifiques des différentes branches économiques, tout en maintenant un cadre négocié entre partenaires sociaux qui prévoit un dispositif favorable aux employés dépassant le seul enjeu de la question salariale (vacances, temps de travail, etc.)", explique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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