Lausanne
Démission du nouveau directeur Michel Loris-Melikoff
A la surprise générale, le directeur de Beaulieu SA à Lausanne, Michel Loris-Melikoff, démissionne. Il était pourtant entré en fonction le 1er juin dernier seulement. Des divergences de vues quant à l'exploitation du site avec le conseil d'administration expliquent son départ, prévu en avril 2023.
Le président du conseil d'administration Donato Mottini a confirmé vendredi soir à Keystone-ATS une information parue dans 24 heures. "Nous n'avions plus la même vision du futur, axé sur la santé, le sport et l'emploi", a-t-il affirmé. "Nous continuerons à travailler avec lui jusqu'en avril 2023".
Cité par le journal vaudois, M. Loris-Melikoff explique pour sa part que "le conseil d'administration et moi-même avions finalement une vision différente quant à l'exploitation du site. Il m'était devenu impossible de réaliser mes ambitions pour Beaulieu dans ces conditions". "Nous nous quittons malgré tout en bons termes", précise-t-il encore.
Le centre d'expositions et de congrès lausannois a inauguré en juin dernier le Tribunal arbitral du sport (TAS) et rouvert en septembre dernier le Théâtre de Beaulieu, entièrement rénové.
Lausanne a repris la main
C'est M. Loris-Melikoff qui avait déjà à l'époque remanié la collaboration entre MCH Group et la Fondation de Beaulieu. Le groupe bâlois avait décidé au printemps 2018 d'abandonner l'exploitation unique de Beaulieu pour devenir locataire pour ses propres foires et salons (dont Comptoir suisse et Habitat-Jardin), la Fondation de Beaulieu devenant le principal opérateur du site vaudois (congrès et théâtre).
A l'été 2018, la Ville de Lausanne annonçait la dissolution de la fondation et la reprise du lead de l'ensemble du site de Beaulieu, en créant une SA pour 2020 et en s'engageant financièrement en dizaines de millions de francs. Le but était de se recentrer sur les congrès et les petites foires en misant sur la santé et le sport.
Cette ultime réorientation de Beaulieu était survenue après des mois de crise. Fin décembre 2017, canton et ville réunis annonçaient des soupçons de malversation, avec dénonciation pénale et résiliation du mandat du secrétaire général de la fondation. Ce dernier avait été blanchi en juin 2019 par une ordonnance de classement du Ministère public. Mais le Tribunal cantonal avait ensuite demandé en mai 2020 de rouvrir l'enquête.
En automne 2020, le Grand Conseil avait pour sa part rejeté la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la débâcle de la Fondation de Beaulieu, ayant coûté plusieurs dizaines de millions de francs aux collectivités publiques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: procédure judiciaire contre l’occupation de La Rama
La Municipalité de Lausanne a entamé une procédure judiciaire afin de pouvoir expulser les gens du voyage présents sur le site de La Rama, à Montheron, au nord de la ville. Cette mesure est motivée par le non-respect des conditions imposées par la Ville, induisant notamment des constats de pollution, indique-t-elle mercredi.
Un délai de dix jours a été imparti aux occupants pour partir, précise la Municipalité dans un communiqué. Plus de 40 caravanes se sont installées sur le parking de La Rama sans autorisation préalable depuis le 24 février. Par la suite, la commune de Lausanne a tenté de trouver un accord par convention pour une présence temporaire de maximum 25 caravanes, sans succès, rappelle-t-elle.
"Depuis leur arrivée, trois plaintes pénales ont été déposées et des constats de pollution ont été établis. Ces faits, combinés aux nuisances répétées, ont conduit à la Municipalité à agir par la voie judiciaire afin d'y mettre fin", écrivent les autorités lausannoises.
A la suite d'une requête introduite auprès de la Chambre patrimoniale cantonale, une ordonnance de mesures superprovisionnelles a été rendue mardi, ordonnant le départ des occupants des lieux dans un délai de dix jours à compter de la décision, poursuit le communiqué.
"Cette action judiciaire a été initiée en raison du non-respect des conditions imposées lors de leur installation, ainsi que du comportement des occupants, lequel a perturbé la tranquillité et la sécurité des lieux. Cette ordonnance est une réponse ferme et nécessaire face à des comportements inacceptables", explique Pierre-Antoine Hildbrand, municipal de la sécurité, cité dans le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Sérénité retrouvée pour l'OCL et des grands noms à l'affiche
L’Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) propose une saison 2025-2026 placée sous le signe du renouveau. Parmi les invités de Renaud Capuçon, le pianiste Bertrand Chamayou et le prodige du violon Daniel Lozakovich. Sur le plan financier, la sérénité est retrouvée.
Cette nouvelle saison est le résultat d’un profond travail de restructuration et de stabilisation à long terme. Il a été mené par la nouvelle direction de l’OCL, composée de Dominique Meyer (directeur), Julie Mestre (directrice des opérations) et Renaud Capuçon (directeur artistique).
L'OCL a en effet traversé "des moments houleux", accusant des déficits conséquents lors des saisons 2022-23 et 2023-24, a rappelé Edgar Philippin, président du conseil de fondation mercredi devant la presse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Valérie Dittli reçoit le numérique et la consommation en plus
La réorganisation du Conseil d'Etat vaudois à la suite de l'audit sur le département des finances de Valérie Dittli a trouvé son épilogue. Délestée des finances et de la fiscalité, la ministre centriste se voit attribuer le numérique et la consommation en plus.
La deuxième séance hebdomadaire du mercredi aura été la bonne. Après avoir quitté la réunion gouvernementale la semaine passée au moment d'aborder le sujet de la réorganisation des départements, Valérie Dittli a participé à celle de ce mercredi et une solution a enfin été trouvée.
"Le Conseil d’Etat a finalisé son organisation à la suite de l'analyse de l'expert externe Jean Studer. Les mesures prises ont pour but de garantir le bon fonctionnement des institutions.", a-t-il indiqué à la mi-journée dans un communiqué. "Cette organisation doit permettre au Conseil d'Etat de poursuivre son action au service de la population avec sérénité", ajoute-t-il.
Ces changements d'organisation pour la fin de la législatures 2022-2027, prendront effet dès le 1er juin, précise-t-il encore.
Luisier redistribue
Pour résumer, la présidente PLR Christelle Luisier dirigera le département en charge des finances, comme c'était déjà prévu, du territoire et du sport. Valérie Dittli prend la tête du département en charge de l'agriculture, de la durabilité et du climat - qu'elle détenait déjà -, avec en plus le numérique et la consommation.
La socialiste Nuria Gorrite sera à la tête du département des institutions, de la culture, des infrastructures et des ressources humaines. Le PLR Frédéric Borloz sera en charge de l'enseignement, de la formation professionnelle et des relations avec les communes.
Pour le reste, la dénomination et l'organisation des autres départements demeurent identiques: La socialiste Rebecca Ruiz à la santé, la PLR Isabelle Moret à l'économie et le Vert Vassilis Venizelos à l'environnement et la sécurité.
Plus concrètement, les affaires juridiques et les droits politiques, qui étaient chez Mme Luisier, sont désormais placés sous l'autorité de Mme Gorrite. Sous l'angle fonctionnel, les secteurs des communes, des finances communales et des affaires préfectorales sont placés sous la direction de M. Borloz (ils étaient aussi chez Mme Luisier). Le sport et le secteur des affaires religieuses restent en revanche sous la direction de Mme Luisier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Pêche: la régulation des cormorans sur les Trois-lacs acceptée
Les députés vaudois ont accepté mardi une motion consistant notamment à réguler les populations de cormorans dans la région des Trois-Lacs. Si tous les partis se sont dit en faveur d'un soutien aux pêcheurs professionnels, les arguments de la gauche, plaidant pour des mesures pacifiques, n'ont pas été entendus.
La motion, venue des rangs PLR et déposée par le député Loïc Bardet, s'émouvait de la baisse drastique des prises de poisson dans le lac de Neuchâtel. "Une forte diminution des captures de corégones a été enregistrée: de 300 tonnes en 2013, elles sont passées à 50 tonnes en 2023", a souligné le rapporteur de la majorité, le PLR Nicolas Suter.
Selon la motion, la situation s'explique par le développement "quasi exponentiel" de la population de cormorans. Elle indique qu'environ 3000 de ces oiseaux sont présents en moyenne annuelle sur le lac de Neuchâtel. "Avec une consommation de minimum 450 grammes [de poisson] par jour, cela fait plus de 492 tonnes prélevées, toutes classes d'âge et espèces confondues", indique-t-elle.
Le texte demande donc de maintenir la population des cormorans à un "niveau supportable pour permettre la survie de la pêche professionnelle". Il demande également des mesures pour la protection des espèces et des écosystèmes des zones lacustres, ainsi qu'une coordination avec les cantons voisins et "différentes mesures de soutien financier".
"Bouc émissaire"
Bien qu'en faveur d'un soutien aux pêcheurs, la gauche s'est opposée aux mesures de régulation des cormorans. "Prendre le cormoran comme bouc émissaire ne va pas résoudre les problèmes de la pêche. La baisse de certains poissons va perdurer, car elle est due à d'autres facteurs", notamment en lien avec le réchauffement climatique, a averti le Vert Alberto Mocchi. "Nous appelons à des mesures plus pacifiques", a ajouté la socialiste Aude Billard.
Selon le rapport de minorité, les mesures d'effarouchement actuelles et les tirs par la police de la faune portent déjà leurs fruits. Les députés signataires craignent que "des tirs trop nombreux" ne produisent un "effet dévastateur" sur la tranquillité de la faune et des oiseaux migrateurs, qui font notamment escale dans la zone de la Grande Cariçaie.
"Pas une question taboue"
Le Conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, en charge de l'environnement, a pour sa part déclaré que la régulation des cormorans n'était "pas une question taboue". Elle n'est cependant "qu'une des mesures à disposition face aux problèmes rencontrés actuellement par les pêcheurs professionnels", a-t-il dit.
Au final, la motion a été acceptée par 84 oui, 28 non et 26 abstentions. Elle sera donc transmise au Conseil d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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