Lausanne
Chance minime de conciliation entre Pascal Broulis et Tamedia
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La justice vaudoise s'est penchée vendredi sur la plainte civile pour atteinte à la personnalité portée par le conseiller d'Etat Pascal Broulis contre un journaliste du Tages-Anzeiger. Une ultime tentative de conciliation, encouragée par le juge, semble vaine.
L'affaire concerne onze articles publiés dans le grand quotidien zurichois sur la situation fiscale et des voyages en Russie du ministre des finances, qui s'estime victime d'une campagne de dénigrement. L'auteur de ces articles, à charge selon le point de vue de M. Broulis, est le correspondant en Suisse romande du "Tagi".
L'audience préparative et très technique de vendredi après-midi au Tribunal d'arrondissement de Montbenon à Lausanne a duré moins d'une heure, en présence de M. Broulis et de son avocat ainsi que du journaliste et de ses trois avocats. Elle a surtout consisté à régler des questions de procédure, d'audition de témoins ainsi que de nouvelles preuves et pièces à apporter au dossier.
Echec d'une première conciliation
Cette procédure civile, ouverte en mars 2019, est engagée contre l'ex-groupe Tamedia (aujourd'hui TX Group), le journaliste et l'ancienne rédactrice en chef du média zurichois. Une conciliation entre les deux parties n'avait pas abouti en avril 2019. La plainte avait été déposée ensuite en septembre de la même année.
Vendredi, le juge Stéphane Coletta a demandé aux deux parties s'il y avait une ultime chance de conciliation, allant même jusqu'à les encourager à renouer des négociations en vue d'une convention. Mais les avocats respectifs se sont montrés peu optimistes sur cette option, rappelant les anciennes tentatives qui avaient échoué.
Interrogées à la sortie du tribunal, les deux parties n'ont formellement pas fermé la porte à une ultime tentative de conciliation, l'estimant toutefois "compliquée". Le procès devrait donc entrer dans le vif du sujet, à savoir le contenu des articles, sans doute au printemps prochain.
Broulis blanchi par le gouvernement
Pour rappel, en février 2018, le correspondant du Tages-Anzeiger en Suisse romande rédigeait un article sur Pascal Broulis et ce qu'il nommait "le secret fiscal du chef du Département des finances". Le journaliste y révélait que le ministre PLR s'acquitte de deux tiers de ses impôts communaux à Sainte-Croix et d'un tiers à Lausanne.
Le conseiller d'Etat réfute faire de l'optimisation fiscale, dit ne rien cacher, mais l'affaire gagne de l'ampleur et agite médias et monde politique. Elle rebondit au Grand Conseil et au Conseil d'Etat. Après des mois de tensions et des inspections, en mai 2018, le gouvernement blanchit finalement le ministre PLR.
Mais l'affaire ne s'arrête pas là. Le journaliste publie alors des articles sur des voyages de personnalités, dont Pascal Broulis, en Russie en compagnie du milliardaire Frederik Paulsen, alors président du groupe Ferring à St-Prex (VD), au bénéfice d'un forfait fiscal.
Plusieurs députés déposent des textes au plénum et trois élus interpellent le Ministère public lui demandant d'étudier l'opportunité d'ouvrir une instruction pénale sur ces voyages. A l'issue des investigations préliminaires, le procureur général estime en octobre 2018 qu'il n'y a aucune infraction pénale et que M. Broulis n'a bénéficié d'aucun avantage incompatible avec sa charge.
Procédure pénale classée
Dans une autre procédure, pénale celle-ci, le Ministère public du canton de Zurich avait classé en avril 2020 la plainte pour calomnie et diffamation déposée fin 2018 par M. Broulis contre un autre journaliste alémanique de Tamedia. Selon le procureur, il n'y avait aucune atteinte à l'honneur au sens pénal dans l'article dénoncé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: trois nouvelles pionnières honorées dans l'espace public
Trois pionnières donneront leur nom à des rues, des places ou des parcs lausannois dès le 1er octobre prochain. Il s'agit de la co-fondatrice et présidente de l'association populaire d'entraide familiale, Violette Taillens; de la médecin et pionnière de la lutte contre la tuberculose, Charlotte Olivier; et de la fondatrice de la première crèche de Lausanne et de Suisse romande en 1873, Sophie Mercier.
"En rendant hommage à ces femmes, nous les sortons de l'ombre de l'histoire et mettons en lumière leur héritage. Leur ambition et courage les ont poussées à bouger les lignes. Encore aujourd'hui, leurs parcours hors du commun sont source d'inspiration pour les générations actuelles et futures", a déclaré Florence Germond, conseillère municipale en charge des questions d'égalité, lundi dans un communiqué.
Violette Taillens donnera son nom à la future place du quartier de Montelly. La rue du Flon prendra le nom de rue Sophie-Mercier, tandis que le grand et le petit refuge de Sauvabelin, ainsi qu'à leur chemin d'accès seront baptisés du nom de Charlotte Olivier.
La volonté d'accroître la visibilité des femmes dans l'espace public lausannois remonte à 2022, lorsque la Municipalité avait constaté que sur les 103 rues nommées cette année-là en l'honneur de personnalités, seules 3 portaient le nom d'une femme. La Ville s'était alors engagée à (re)nommer 30 rues, places et parcs en hommage à une pionnière d'ici 2026. Avec les trois nouvelles pionnières à l'honneur ce nombre sera porté à 22 dès le mois d'octobre.
Consultation lancée pour 2026
La démarche se poursuit. "D'autres femmes se verront honorées en 2026. Les prochaines propositions seront annoncées le 6 mai dans la feuille des avis officiels (FAO) et le quotidien 24 heures", annonce la Municipalité. Ils feront l'objet d'une consultation jusqu'au 10 juin prochain.
Ainsi, la placette à la hauteur du boulevard de Grancy 19 pourrait devenir la place Jacqueline-Veuve du nom de la réalisatrice. La place de la Louve pourrait prendre le nom de l'artiste peintre Alice Bailly.
La joueuse de tennis Lolette Payot se verrait honorée dans le parc à l'angle de l'avenue de l'Eglise-Anglaise et de l'avenue d'Ouchy, tandis que la terrasse à l'angle de la rue Louis-Auguste-Curtat et du pont Charles-Bessières deviendrait la terrasse Mère Sofia, en l'honneur de cette personnalité engagée pour les personnes marginalisées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: nouvelle occupation illégale de gens du voyage
Un nouveau campement illégal de gens du voyage s'est installé à Lausanne. Quatorze caravanes occupent le parking-relais de la Bourdonnette depuis samedi soir, tandis que sept autres tentaient lundi en vain de forcer le passage. La Municipalité a posé une plainte pénale pour violation de domicile. Une procédure judiciaire est en cours sous la conduite du Ministère public.
"Un premier convoi de quatorze caravanes, de la Vue-des-Alpes (NE), est arrivé samedi soir peu à minuit sur ce parking-relais. La Ville a immédiatement déposé une plainte pénale pour violation de domicile auprès du Parquet", a déclaré lundi à Keystone-ATS le municipal en charge de la sécurité Pierre-Antoine Hildbrand.
Un ordre d’évacuation a été notifié par les agents de la police municipale dans la matinée de dimanche, avec un délai à dimanche midi pour quitter les lieux. Il n'a pas été respecté. La procédure d’expulsion suit son cours, précise la Ville dans un communiqué.
Dans l’après-midi du dimanche, un second convoi de 7 caravanes provenant du même endroit s’est installé à la route de Chavannes sur une parcelle privée, à proximité du Boulodrome. Lundi à 12h30, il a quitté ce lieu, dans le but de rejoindre le premier convoi sur le P+R de la Bourdonnette. Il en a été empêché par la police.
Amendes salées
"La Ville de Lausanne refuse ce squattage", a poursuivi Pierre-Antoine Hildbrand. "Nous sommes dans l'attente de la transformation en ordonnance pénale de cette situation par la justice. Cela ouvre la voie à une condamnation, donc à des amendes salées et dissuasives", a-t-il précisé.
Et de rapporter que les gens du voyage, originaires de France, ont déplacé des blocs de béton pour pénétrer sur le terrain. Lundi en début d'après-midi, sept caravanes tentaient encore de forcer le passage en tirant ces plots avec des cordes de remorquage.
Ces caravanes venues de la Vue-des-Alpes avaient déjà fait parler d'elles à mi-avril, lorsqu'elles avaient été bloquées sur l'autoroute A9 par la police cantonale valaisanne. Interceptées à hauteur de Saint-Maurice, elles avaient fini par rebrousser chemin.
Déjà en 2023
"Nous sommes déterminés à faire respecter notre bon droit. L'idée d'obtenir des avantages par la force est inadmissible, ce d'autant plus que le terrain sera utilisé en juin pour la Fête fédérale de gymnastique", a poursuivi le municipal.
Pour mémoire, quelque 130 caravanes s'étaient installées sur le parking-relais de la Bourdonnette en mars 2023, sans autorisation préalable. Elles y étaient restées plusieurs mois.
Une procédure judiciaire est par ailleurs actuellement en cours en vue de l’expulsion des gens du voyage présents sur le site de la Rama à Montheron, au nord de Lausanne, en raison du non-respect des conditions posées par la Ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Coup d'envoi pour le Festival BDFIL à Lausanne
Le coeur de Lausanne va battre pendant deux semaines au rythme de la bande dessinée, avec le festival BDFIL qui a débuté lundi. Le bédéaste Guillaume Long, spécialiste de la gastronomie, ainsi que la Pologne sont les invités d'honneur de l'événement, jusqu'au 18 mai.
"On essaie de présenter la totalité de ce qui a été produit en Suisse cette dernière année en termes de bande dessinée, avec aussi l'objectif de soutenir particulièrement des artistes au début de leur création", a déclaré Léonore Porchet, co-directrice de BDFIL à Keystone-ATS.
Pas moins de 13 expositions ont été mises sur pied. La dessinatrice lausannoise Dora Formica, carte blanche de cette édition, emmène les visiteurs à la découverte d'ateliers d'autres bédéastes aux quatre coins de l'Europe, tandis que le collectif suisse La Bûche présente son travail issu d'une résidence artistique féminine au Congo.
La BD tessinoise contemporaine est également à l'honneur, avec les auteurs Theodor Brenni, Elena Maspoli et Joël Prétôt. L'exposition héroïque est consacrée au petit ours Petzi, avec la sortie en exclusivité de "Petzi en Suisse". La thématique annuelle porte sur le travail, tandis qu'un coup de projecteur est mis sur le métier de scénariste BD.
Foisonnante BD polonaise
Du côté des invités d'honneur, le choix de BDFIL s'est porté sur la Pologne, un pays où "l'histoire politique et l'histoire de la bande dessinée sont inextricablement mêlées", a expliqué l'autre co-directice, Gaëlle Kovaliv. Les organisatrices avaient à coeur de rendre visible la production polonaise "hyper riche et hyper foisonnante", même si "ce n'est pas un pays qui a beaucoup été traduit jusqu'ici".
L'autre invité d'honneur, Guillaume Long, Français né à Genève, est connu pour son oeuvre "A boire et à manger". Il s'agit d'un "très très bon raconteur, au sens du rythme et des dialogues extrêmement fins", souligne Gaëlle Kovaliv.
Goûter d'anniversaire
L'édition 2025 coïncide avec les 20 ans du festival. Plusieurs événements festifs sont prévus à cette occasion. Un goûter d'anniversaire en présence de la conseillère fédérale en charge de la culture, Elisabeth Baume-Schneider, aura lieu le 10 mai à Plateforme 10. La pâtissière Claire Troussard réalisera un meringué au citron, pendant que Guillaume Long en dessinera la recette.
Une exposition consacrée aux affiches de BDFIL représentant la cathédrale de Lausanne, qui célèbre ses 750 ans cette année, est à voir au coeur de l'édifice. Une soirée d'ouverture gratuite aura lieu le samedi 8 mai à La Rasude, tandis qu'une Silent Party se tiendra le samedi 17 au coeur des expositions.
Pour la troisième année consécutive, le festival se déploie dans le quartier de la gare, entre la plateforme muséale Plateforme 10, la Rasude et la maison de quartier sous-gare. A noter que le festival s'articule en deux temps, avec des journées pédagogiques destinées aux classes du lundi au jeudi et des journées publiques du vendredi au dimanche. L'entrée est gratuite le vendredi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: campagne contre le harcèlement dans l’espace public
La Ville de Lausanne lance une nouvelle campagne digitale de sensibilisation contre le harcèlement dans l’espace public, avec pour mot d’ordre: "Le harcèlement, c'est NON!". Conçue pour mettre en lumière la réalité du terrain, cette campagne, dont les tl sont partenaires, vise à dénoncer des comportements inadmissibles tout en promouvant des outils concrets pour soutenir les victimes.
À travers cinq visuels forts, diffusés sur les réseaux sociaux, les écrans des Transports publics de la région lausannoise (tl) et les supports numériques de la Ville, la campagne expose des scènes de harcèlement "réalistes": propos sexistes, regards insistants, sifflements, suivis oppressants ou encore remarques déplacées sur l'apparence.
Pour Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois de la sécurité, cité lundi dans un communiqué, le message est clair: "Ces comportements ne sont pas tolérés. Ils ne doivent pas rester sans réponse. Des outils existent pour permettre aux victimes et aux témoins d'agir. Utilisons-les."
Les publications, accompagnant chaque visuel, informent sur les ressources disponibles pour les victimes et témoins. A savoir en cas d'urgence, appeler la police au numéro 117, pour l’entraide en temps réel, utiliser l’application The Sorority et, après les faits, la plateforme www.lausanne.ch/signaler, qui permet d'annoncer un cas et aux victimes de bénéficier, si souhaité, d'un suivi.
Safe place
Cette campagne s’inscrit dans la continuité d'une démarche proactive auprès des établissements lausannois, appelés par la Ville de Lausanne à devenir des lieux sûrs "safe place" via l’application The Sorority. À ce jour, plus de 50 commerces, cafés, restaurants et établissements de nuit ont rejoint le dispositif.
Pour rappel, plus de 3000 personnes dans la région lausannoise sont utilisatrices de cette application d'entraide avec laquelle la Ville de Lausanne a signé une convention en janvier 2025.
Les tl ont eux aussi inscrit leur centre clientèle du Flon comme "safe place", précise le communiqué. L'entreprise rappelle qu'elle est engagée dans la lutte contre le harcèlement grâce à des collaborateurs formés. Le personnel de sécurité externe porte désormais un brassard "tl contact" pour être mieux identifié par les personnes qui auraient besoin d’assistance.
Ces nouvelles mesures complètent le dispositif déjà en place pour accompagner la clientèle dans ses déplacements de fin de journée et en soirée. Un dépliant tl mettant en avant les différents outils à disposition des victimes et témoins est aussi disponible dans les centres clientèle tl et sera distribué par le personnel de contrôle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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