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Économie

La pénurie immobilière vaudoise, de l'histoire ancienne ?

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La pénurie de logements dans le canton de Vaud semble se résorber. Il reste cependant des disparités entre régions, notamment dans les grandes villes comme Lausanne. (Photo d'illustration © KEYSTONE/Laurent Gillieron)

La pénurie de logements dans le canton de Vaud semble se résorber. Pour sa quatrième étude sur le sujet, l'Observatoire BCV de l'économie vaudoise analyse le marché vaudois de l'immobilier.

Et les conclusions sont, du moins pour la période actuelle et de manière globale sur le territoire cantonal, plutôt réjouissantes. Yvan Schmidt, auteur de l'étude chez CBRE Switzerland.

Si de manière globale, le marché immobilier vaudois est sur la bonne pente, il existe de grandes disparités entre régions, plus localement. On retrouve Yvan Schmidt

Pas de risque de bulle

Le risque de bulle immobilière et financière est pour le moment évité dans le canton. Confirmation de François Yenny, auteur de l’étude chez CBRE Switzerland

La crise du Covid a cependant modifié certaines attentes des locataires envers leur domicile. Volonté d’un balcon en cas de confinement, une pièce supplémentaire pour le télétravail, des facteurs qui seront sans doute davantage pris en compte pour les futures recherches.

Autre observation de cette étude : des tendances se dégagent, comme par exemple les exigences moyennes des jeunes locataires, qui sont devenues plus importantes ces dernières années selon Yvan Schmidt, auteur de l’étude chez CBRE Switzerland

Les auteurs de l’étude ont également réalisés des scénarios sur la population vaudoise en 2040. Le scénario moyen table sur 163’000 nouveaux habitants.

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Économie

Le coût exceptionnel des catastrophes naturelles en 2024

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Les inondations à Valence, en Espagne, ont causé des pertes de 11 milliards de dollars, dont 4,2 milliards assurés (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/MANUEL BRUQUE)

Les catastrophes naturelles, aggravées par le dérèglement climatique, ont entraîné des pertes économiques exceptionnellement élevées l'an dernier, selon le réassureur Munich Re, pour qui il faut agir afin de "renforcer la capacité de résistance" des pays vulnérables.

L'évaluation du groupe allemand est très proche de celle présentée en décembre par Swiss Re, l'autre leader mondial de la réassurance.

Pour les réassureurs, 2024 se classe au 3e rang des années les plus coûteuses depuis 1980, estime Munich Re jeudi, avec des dommages assurés s'élevant à 140 milliards de dollars, quand Swiss Re avait évoqué 135 milliards.

Les pertes économiques totales se sont établies à 320 milliards de dollars, contre 268 milliards en 2023, calcule le groupe bavarois, soit une hausse de 19%, là où Swiss Re avait annoncé un montant de 310 milliards de dollars.

"La machine météorologique de notre planète passe à la vitesse supérieure", déclare dans l'étude Tobias Grimm, climatologue en chef du groupe. L'année 2024 est attendue comme la plus chaude à l'échelle mondiale.

"La communauté mondiale doit enfin agir et trouver des moyens de renforcer la capacité de résistance des pays particulièrement menacés", observe-t-il, alors que "les habitants des pays qui n'ont pas de protection d'assurance ou de soutien public pour les aider à se relever" paient un tribut particulièrement élevé.

Les montants des pertes dépassent largement les moyennes ajustées à l'inflation des 10 et 30 dernières années.

Les deux années les plus coûteuses pour le secteur de l'assurance furent 2005, marquée par l'ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans, et 2017, avec trois ouragans majeurs, Harvey, Irma et Maria.

Menace "presque partout"

L'année 2024 a été marquée par une "combinaison de grandes catastrophes rares, telles que des tremblements de terre et des ouragans, et d'événements plus fréquents, comme la grêle, les inondations localisées et les incendies de forêt", a expliqué à l'AFP Tobias Grimm.

"Ces phénomènes ont particulièrement augmenté en intensité et en fréquence au fil des ans", ajoute-t-il.

Les cyclones tropicaux à eux seuls ont contribué à des pertes totales de 135 milliards de dollars et à des pertes assurées de 52 milliards de dollars.

La majorité de ces pertes provenait de puissants ouragans aux États-Unis et notamment des ouragans Hélène et Milton qui ont frappé la Floride fin septembre et début octobre, causant à eux deux 41 milliards de dollars de pertes assurées.

En Europe, les inondations à Valence, en Espagne, ont causé des pertes de 11 milliards de dollars, dont 4,2 milliards assurés.

"Une étude d'attribution des inondations en Espagne a montré que le changement climatique a doublé la probabilité de subir de telles précipitations", selon M. Grimm.

En raison de l'eau de mer plus chaude, davantage d'humidité s'évapore, les nuages deviennent plus lourds et déversent plus de pluie. Cela renforce ainsi le risque d'inondation.

Les inondations ne sont donc "pas seulement une menace près des rivières, mais presque partout, même dans des régions plus connues pour leur sécheresse", souligne l'expert, qui cite en exemple l'aéroport de Dubaï, sous l'eau en avril.

Le cyclone Chido, qui a ravagé Mayotte en décembre, aurait été moins puissant sans le réchauffement climatique, selon une étude préliminaire.

11'000 morts

La prévention des extrêmes climatiques fonctionne mieux, faisant que plus de vies humaines que jadis sont sauvées.

Le bilan humain des catastrophes naturelles en 2024 reste toutefois lourd, avec quelque 11'000 personnes ayant perdu la vie.

Le plus lourd bilan est lié au typhon Yagi, qui a dévasté l'Asie du Sud-Est en septembre, causant 851 morts.

"Dans les pays en développement, le manque d'infrastructure et des réglementations de construction inadéquates amplifient les pertes humaines et matérielles", note M. Grimm.

Un autre problème est le manque de couverture d'assurance. A Mayotte, seuls 6% des particuliers disposent d'une assurance habitation.

Des assurances dites "paramétriques" peuvent aider à combler le fossé en matière d'assurance.

"Des paramètres définis, comme par exemple la force du vent, permettent une indemnisation rapide après une tempête, sans qu'il soit nécessaire de prouver les dommages individuels", explique M.Grimm. Ces solutions sont déjà utilisées par des pays insulaires ou des pays africains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La BNS compte sur un bénéfice de 80 milliards de francs en 2024

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Grâce au bénéfice dégagé en 2024, la BNS va verser un milliard de francs à la Confédération et une somme de 2 milliards aux cantons (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Banque nationale suisse (BNS) clôturera l'exercice 2024 avec un bénéfice de l'ordre de 80 milliards de francs. Elle pourra renouer avec les distributions à la Confédération et aux cantons, pour un montant de 3 milliards de francs.

Les experts d'UBS ont visé juste, tablant début janvier sur un résultat net annuel entre 77,5 et 82,5 milliards. Le numéro un bancaire helvétique s'attendait aussi à des versements à la Confédération et aux cantons.

Les positions en monnaies étrangères de la BNS ont généré un gain d'environ 67 milliards de francs, selon les chiffres provisoires publiés jeudi par la gardienne du franc. Le stock d'or a, quant à lui, généré une plus-value de 21,2 milliards de francs.

A l'inverse, les positions en francs ont enregistré une perte de 7,4 milliards de francs. La dotation à la provision pour réserves monétaires s'élèvera à 11,6 milliards de francs. Après prise en compte de la réserve pour distributions futures négative de 53,2 milliards, le bénéfice porté au bilan s'établira à quelque 16 milliards de francs.

UBS expliquait au début du mois que la BNS doit compenser la perte de bilan de 53 milliards de francs de 2023 et attribuer une part de son bénéfice à la provision pour réserves monétaires, mais que le montant restant de 13 à 18 milliards devait suffire.

"Il est donc possible de procéder au versement d'un dividende de 15 francs par action, ce qui correspond au maximum prévu par la loi, ainsi qu'à la distribution d'un montant total de 3 milliards de francs à la Confédération et aux cantons", a ajouté la BNS.

Un milliard de francs reviendra à la Confédération et une somme de 2 milliards sera attribuée aux cantons. A l'issue de ces versements, la réserve pour distributions futures s'établira à environ 13 milliards de francs.

En 2023, la BNS avait enregistré une perte de 3,2 milliards de francs, privant la Confédération et les cantons de toute distribution. En 2022, la BNS s'était déjà abstenue de tout versement, quand en 2021, six milliards de francs avaient été redistribués à la Confédération et aux cantons.

Le rapport détaillé sur le résultat de l'exercice 2024, comprenant les chiffres définitifs, sera publié le 3 mars. Le rapport de gestion paraîtra le 18 mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Chine frôle la déflation en décembre

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La Chine fait face à une stagnation des prix, un phénomène qui freine la croissance économique et augmente la valeur réelle des dettes (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

La Chine a évité de justesse une déflation en décembre, selon des données officielles publiées jeudi, confirmant les difficultés persistantes de la deuxième économie mondiale malgré les efforts de relance du gouvernement.

L'indice des prix à la consommation n'a progressé que de 0,1 % en décembre sur un an, contre 0,2% en novembre, selon le Bureau national des statistiques (BNS).

Ce chiffre, baromètre clé de la vitalité de la consommation des ménages et de l'activité économique, est conforme aux prévisions d'économistes sondés par l'agence Bloomberg.

Contrairement à l'inflation observée dans de nombreux pays, la Chine fait face à une stagnation des prix, un phénomène qui freine la croissance économique et augmente la valeur réelle des dettes.

Pékin a multiplié ces derniers mois les plans de relance dans l'espoir de donner un coup de fouet à l'activité et d'éloigner définitivement ce spectre de la déflation.

"Les récentes données économiques se sont stabilisées, mais la dynamique n'est pas encore assez forte pour générer une pression à la hausse sur les prix à la consommation", analyse dans une note Zhiwei Zhang, économiste en chef de Pinpoint Asset Management.

"La pression déflationniste persiste", poursuit-il.

Sur l'ensemble de l'année 2024, l'indice des prix à la consommation n'a progressé que de 0,2%, selon le BNS.

En décembre, les prix des denrées alimentaires et des biens de consommation ont même chuté (-0,5% et -0,2% respectivement sur un an), selon le même rapport.

La Chine fait face à une crise persistante du secteur immobilier, qui pèse sur le moral des consommateurs et sur les finances locales.

Sa dernière période de déflation remonte à début 2024, marqué par la plus forte contraction des prix à la consommation depuis 14 ans.

Pékin a annoncé ces derniers mois des baisses de taux d'intérêt, des assouplissements de restrictions sur l'achat de logements, ou encore un relèvement du plafond de la dette des gouvernements locaux.

Le président chinois Xi Jinping a lui-même appelé à la fin de l'année 2024 à la mise en oeuvre d'une politique macroéconomique plus "proactive" pour 2025, selon des médias officiels.

Les perspectives d'inflation pour 2025 "dépendront en grande partie de l'efficacité de la politique budgétaire", conclut Zhiwei Zhang.

La Chine doit annoncer la semaine prochaine le chiffre officiel de la croissance pour 2024.

Xi Jinping a déclaré la semaine dernière que l'objectif "d'environ 5%" serait atteint.

Mais selon certaines prévisions, la Chine a légèrement manqué cette cible. Le Fonds monétaire international (FMI) anticipe ainsi une croissance de 4,8%, avant un nouveau ralentissement (+4,5%) en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Mondiaux de ski alpin 2027: toujours l’incertitude à Crans-Montana

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Le stade d'arrivée de la piste Nationale doit être modifié en vue des championnats du monde 2027. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L’incertitude règne toujours à Crans-Montana (VS). La station du Haut-Plateau n’est toujours pas assurée d’accueillir les championnats du monde 2027 de ski alpin. En cause: les oppositions de quatre riverains au stade d’arrivée de la piste Nationale.

Le projet devisé à 12 millions de francs passe par la transformation du bâtiment situé dans le stade d’arrivée, qui avait été construit pour les championnats du monde de ski alpin de 1987. Les principaux griefs des opposants portent sur les nuisances que va générer le chantier dans le quartier, ainsi que sur la proximité avec leurs biens du futur parking en souterrain du stade.

"Les négociations sont toujours en cours", précise Nicolas Féraud, le président de la commune de Crans-Montana. "Les opposants nous ont adressé 17 demandes écrites auxquelles nous avons répondu favorablement". Pour l’heure, les opposants n’ont pas repris contact avec les autorités pour signifier s’ils acceptaient ou non les diverses propositions communales.

Permis en force

Ces riverains propriétaires de résidences secondaires ont déjà été déboutés tant par le Conseil d’Etat que par le Tribunal cantonal dans leur désir d’obtenir un effet suspensif aux travaux. Ils ont encore la possibilité de recourir auprès du Tribunal fédéral.

Le permis de construire a déjà été accordé par la Commission cantonale des constructions et les contrats ont été passés avec les entreprises en vue du début du chantier. "Tous possèdent une clause», précise Nicolas Féraud.

En clair, si le chantier ne devait pas démarrer, la commune ne débourserait rien. "Pour l’instant, on est dans les temps", rappelle Nicolas Féraud, conscient que le délai pour trouver une solution est fixé à mi-mars. Sinon le chantier prendra du retard, ou il risque carrément de ne pas voir le jour et les Mondiaux avec.

Un hub à Sierre

Les meilleurs skieurs de la planète seront, eux, déjà à Crans-Montana, les 22 et 23 février, à l’occasion d’une descente et d’un Super-G masculins de Coupe du monde. Il s’agira d’une première répétition générale avant les Mondiaux de 2027.

Ces deux courses masculines permettront de mettre en pratique un nouveau plan de mobilité, Sierre devenant un véritable hub. L’idée est de pousser les spectateurs désireux de venir en train ou en voiture de prendre les transports publics entre la plaine et la station, afin de désengorger cette dernière.

Test grandeur nature

Sportivement, les deux courses du mois prochain se disputeront sur le nouveau tracé de la Nationale. L'été dernier, une station de pompage a vu le jour à Cry d’Er afin de permettre de créer un enneigement technique sur le sommet de la piste et ainsi répondre aux exigences de la Fédération internationale de ski (FIS).

Divers travaux de sécurisation ont également été réalisés au niveau des mâts et des filets de protection. De la fibre optique a été installée pour le chronométrage. Au total, ces divers réaménagements ont coûté 10 millions de francs aux communes du Haut-Plateau.

En vue de ce double événement, la zone d’arrivée sera réaménagée afin d’accueillir près de 6000 spectateurs et de nouvelles voies d’évacuation verront le jour. Deux tribunes provisoires de quelque 2700 places seront aménagées pour l’occasion. Une fan zone va également voir le jour à Houlès. Elle ne sera accessible qu’en ski.

"Chaque édition (ndlr: des épreuves de Coupe du monde de 2025 et de 2026) nous permettra d’adapter et d’améliorer nos concepts avec comme objectif de monter en puissance pour 2027", conclut le directeur général des championnats du monde 2027, Didier Défago.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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