Vaud
La jeunesse vaudoise a fait entendre sa voix

Près de huitante Vaudois de 14 à 20 ans ont participé ce week-end à Lausanne à la 5e Session cantonale des jeunes. Ils ont transmis cinq propositions au Grand Conseil, dont deux sur la thématique du harcèlement.
Ouverte samedi par le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, la session s'est tenue samedi à la Haute école pédagogique, où les jeunes ont participé à des ateliers. Le lendemain, ils ont débattu en plénum dans la salle du Grand Conseil. Une fois leurs propositions adoptées, ils les ont transmises à Jean-François Thuillard, président du Parlement, lequel les fera suivre aux chefs des différents groupes politiques.
En matière de harcèlement, notamment sexuel et numérique, les jeunes demandent de créer des postes de médiatrices et médiateurs cantonaux afin de "renforcer la prévention" entre élèves, indiquent la Commission de jeunes et la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse.
Leur deuxième requête vise à introduire une formation obligatoire et continue pour les enseignants et médiateurs "pour prévenir, repérer et agir contre le harcèlement en milieu scolaire", poursuit le communiqué.
Maisons de santé
Les jeunes Vaudois ont aussi élaboré une proposition sur la thématique de la santé. A savoir: créer "des maisons de santé régionales" dédiées aux jeunes de 18 à 25 ans, dispensant des soins ambulatoires par des psychologues et des médecins généralistes, ainsi que par des gynécologues et sexologues.
Les participants se sont aussi intéressés à la question de l'alimentation. Ils ont proposé d'instaurer des cours obligatoires de la 7e à 11e année pour promouvoir la gastronomie locale ainsi que la réutilisation des aliments considérés comme pas esthétiques dans le commerce.
Leur cinquième et dernière proposition demande d'élargir l'accès aux logements pour étudiants à l'ensemble des personnes en formation ainsi qu'aux jeunes en situation de précarité.
Cette session se déroule tous les deux ans et a pour but d’encourager la participation citoyenne des jeunes et leur engagement en politique régionale, en partageant leurs idées devant toute une assemblée.
Avec Keystone ats
Lausanne
Clivaz: "Elles commencent à nous habituer à l'exceptionnel"
Florian Clivaz est un coach et manager comblé. Ses protégées Ditaji et Mujinga Kambundji ont fait le plein de confiance lors des Européens en salle.
Les deux soeurs rêvent désormais de podium à Nanjing, théâtre de vendredi à dimanche prochain des championnats du monde en salle.
"Elles commencent à nous habituer à l'exceptionnel", lâche Florian Clivaz lorsqu'on lui demande si les performances de Ditaji (1re du 60 m haies en 7''67, nouveau record d'Europe et meilleure performance mondiale 2025) et de Mujinga Kambundji (2e du 60 m en 7''02) aux Championnats d'Europe d'Apeldoorn ont pu l'étonner.
"Elles ne sont visiblement pas faites comme nous! Elles brillent toujours quand il le faut. Avec elles, on ne se demande bientôt plus si elles vont performer, mais plutôt à quel point elles le feront", poursuit l'ancien sprinter, qui s'est confié par téléphone à Keystone-ATS la semaine dernière.
"En compétition, avec l'adrénaline, c'est là qu'elles s'expriment le mieux", souligne le Valaisan, tout de même surpris par ce qu'a montré la cadette à Apeldoorn: "Elle a progressé dans tous les domaines depuis septembre. Mais c'est une chose de le montrer à l'entraînement, et une autre de le prouver en compétition."
Ditaji Kambundji (22 ans) a même fait son entrée dans la cour des très grandes à Apeldoorn en signant le 2e meilleur temps de l'histoire sur 60 m haies, derrière le record du monde de la Bahaméenne Devynne Charlton (7''65, réalisé l'an dernier). "Ce chrono est énorme", se réjouit Florian Clivaz.
"Mécanique de précision"
Pour Mujinga Kambundji (32 ans), l'euphorie n'est évidemment pas aussi grande. La Bernoise a déjà couru plus vite: elle co-détient le 4e chrono de l'histoire (6''96, à 0''04 du record du monde) depuis son sacre mondial en salle à Belgrade en 2022.
"Mujinga (red: qui a été battue pour 0''01 par l'Italienne Zaynab Dosso à Apeldoorn) n'a logiquement pas fait une course aussi exceptionnelle que Ditaji", concède Florian Clivaz, conscient qu'il y a bien mieux à faire notamment dans la mise en train. Alors qu'elle détient le deuxième temps de l'année.
S'il s'agit de savourer ces nouvelles médailles internationales, pas question toutefois de se reposer sur ses lauriers. "Il n'y a pas eu de champagne ni de fiesta", se marre Florian Clivaz. "On a en revanche pris un moment avec toute l'équipe pour se dire qu'on avait réalisé quelque chose de bien", précise-t-il.
"Avec si peu de temps entre les Européens et les Mondiaux, on doit vite passer à autre chose malgré toutes les émotions vécues", rappelle-t-il. "A Nanjing, elles vont monter en intensité à l'entraînement, en se concentrant sur les détails. C'est de la mécanique de précision", compare-t-il.
La récupération, physiquement comme mentalement, est bien sûr primordiale. Mais "ne rien faire n'aide pas à récupérer plus rapidement", explique Clivaz. "Un entraînement spécifique à la récupération est nécessaire."
"Ditaji doit viser haut"
En Chine, en l'absence de plusieurs cadors américaines ou jamaïcaines, le premier objectif sera de se hisser en finale. "On espère deux médailles, mais on ne peut pas compenser la moindre erreur sur une si courte distance. Et si elles sont en finale, elles voudront le titre", déclare Florian Clivaz.
"Avec un chrono comme celui d'Apeldoorn et en tant que deuxième performeuse de l'histoire, Ditaji doit viser haut", enchaîne-t-il. Personne n'a il est vrai couru aussi vite en 2025 parmi les engagées. Pas même la recordwoman du monde Devynne Charlton, qui n'a pour l'heure pas fait mieux que 7''83 cette saison.
"Mais Ditaji doit digérer son exploit. Une telle performance laisse des traces", tempère-t-il. C'est là que la synergie et l'harmonie entre les soeurs peuvent faire la différence: "Ditaji amène sa fraîcheur et une motivation nouvelle. Mujinga apporte elle toute son expérience", qui doit profiter tant à l'aînée, qui se sait capable de se sublimer, qu'à la cadette, qui doit désormais confirmer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Affaire Beaulieu: réhabilitation de Marc Porchet demandée
Les députés vaudois souhaitent que le Conseil d'Etat rétablisse la réputation de Marc Porchet, l'ex-secrétaire général de la Fondation Beaulieu, accusé à tort pendant des années de la débâcle financière du site lausannois. Le Grand Conseil a soutenu mardi une détermination allant dans ce sens.
Déposée par Guy Gaudard, cette détermination demande que le gouvernement vaudois "prenne les mesures pour réhabiliter Marc Porchet dans sa réputation professionnelle."
L'élu PLR a souligné que Marc Porchet avait été victime d'un "abominable lynchage", qu'il avait été "lapidé par la presse, laquelle a cru les fausses accusations portées par le monde politique", incarné alors par le Conseil d'Etat et la Ville de Lausanne. "On a essayé de lui faire porter le chapeau de manière obsessionnelle", a-t-il ajouté.
Poursuivi en justice durant plus de sept ans, l'ancien secrétaire général de la Fondation Beaulieu a été acquitté à trois reprises par la justice. Le "fiasco" de Beaulieu vient du Conseil de Fondation de l'époque et pas de Marc Porchet: "il est temps que le Canton s'excuse", a conclu Guy Gaudard.
La détermination - non contraignante pour le Conseil d'Etat - a été soutenue par 74 députés, tandis qu'ils ont été 41 à s'abstenir et 7 à la refuser.
Double casquette
Pour mémoire, Marc Porchet a été secrétaire général de la Fondation de Beaulieu de 2001 jusqu'à sa débâcle financière en 2017. Egalement patron de la fiduciaire mandatée pour la gestion opérationnelle du site, il avait été soupçonné, à tort, d'avoir profité de cette double casquette pour favoriser ses intérêts et ceux de proches.
Il avait été nommément accusé dans un communiqué de presse du Conseil d'Etat vaudois, malgré la présomption d'innocence, de malversations, surfacturation, opacité dans les comptes et conflits d'intérêts en décembre 2017 à la suite du dépôt d'une plainte pénale. Un montant de 27 millions avait été articulé. Marc Porchet avait été licencié sur-le-champ après seize ans en poste.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Dette fiscale commune: mettre fin à la solidarité des ex-époux
Le Grand Conseil vaudois a accepté mardi d'entrer en matière sur une modification de la loi sur les impôts directs cantonaux. Elle vise à mettre fin à la solidarité des ex-époux face à leur dette fiscale commune, une pratique jugée discriminatoire.
En raison de l'absence pour maladie de Valérie Dittli, cheffe du Département des finances et de l'agriculture, son collègue suppléant Frédéric Borloz a proposé de reporter ce point à une séance ultérieure. Le plénum a néanmoins refusé l'idée à une très large majorité (99 non, 25 oui, 10 abstentions).
"Ce dossier traîne depuis 2019. Le Conseil d'Etat n'a rien fait. Chaque année, 150 personnes sont concernées", a notamment rappelé la députée socialiste Muriel Thalmann, auteure avec le groupe thématique Intergroupe F d'un postulat demandant de mettre fin à cette pratique.
Grandes perdantes
Actuellement, la loi prévoit que les époux qui vivent en ménage commun répondent "solidairement du montant global de l'impôt". En cas de séparation ou de décès, le droit vaudois, contrairement à la loi sur l'impôt fédéral direct, ne contient pas de disposition supprimant cette solidarité entre époux pour les montants d'impôt encore dus.
Les femmes sont les grandes perdantes: malgré leur séparation, elles doivent parfois rembourser la dette fiscale que leur ex-conjoint a contractée à l'époque où ils vivaient ensemble, a rappelé Mme Thalmann.
Soutenue par la conseillère d'Etat Valérie Dittli, la modification a été annoncée comme compliquée d'un point de vue technique.
S'aligner sur les autres cantons
Le canton de Vaud est un des derniers cantons à procéder de la sorte. Le Conseil d’Etat souhaite dès lors s’aligner sur la majorité des autres cantons et la Confédération, qui a modifié sa pratique à ce sujet en 2003, a déclaré le Vert Felix Stürner, rapporteur de majorité.
Le projet prévoit en particulier la cessation de la responsabilité solidaire, en cas de séparation des époux, pour les créances fiscales issues d’une période de taxation conjointe et non encore réglées. Il s’appliquera aux couples mariés dont la séparation intervient dès l’année de l’entrée en vigueur de cette nouvelle disposition.
L’entrée en vigueur de cette loi est prévue pour le 1er janvier 2026. Soutenue par la conseillère d'Etat Valérie Dittli, la modification a été annoncée comme compliquée d'un point de vue technique. Un effet rétroactif est prévu au 1er janvier 2025, suite à deux amendements acceptés en commission.
Rétroactif ou non
Se basant sur un arrêt du Tribunal fédéral de 2021 qui dit que l'administration doit revoir les cas discriminatoires, Muriel Thalmann a d'ores et déjà annoncé un amendement demandant la rétroactivité jusqu'en 2014, "moment où la discrimination indirecte a été dénoncée".
La minorité de la commission combat elle toute rétroactivité, a annoncé l'UDC Cédric Weissert. Les chiffres clairs et nets manquent pour se positionner, a notamment relevé le député Philippe Jobin. "Faute de chiffres justement, on est en train de compliquer la machinerie".
"Ce n'est pas l'intention du système d'être discriminatoire", a commenté le conseiller d'Etat Frédéric Borloz. "Le Conseil d'Etat propose de changer le système. Il vise à dire qu'à un moment donné de la séparation, les taxations sont séparées".
"Le gouvernement ne soutient pas les amendements", a-t-il ajouté. Quant aux chiffres demandés, ils ne peuvent être donnés, au vu de la complexité des calculs, si ce n'est de dire qu'ils représentent une somme colossale.
L'entrée en matière a été acceptée par 132 oui et trois abstentions. Le premier débat aura lieu ultérieurement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Un crédit de 77,8 millions accordé pour le gymnase d'Echallens
Le Grand Conseil vaudois a accepté mardi à l'unanimité un crédit d'ouvrage de 77,8 millions de francs pour la construction du gymnase d'Echallens. Il s'est en outre prononcé en faveur d'un crédit d'investissement de 5,5 millions pour la compagnie du LEB afin d'adapter le passage inférieur de la gare d’Echallens permettant l’accès au nouvel établissement.
La plupart des députés et des partis ont salué un projet "nécessaire" et "répondant à un besoin" de la population du Gros-de-Vaud et du canton en général. Deux d'entre ont toutefois questionné le bien-fondé de la démarche.
"Est-ce qu'on manque de gymnases ou est-ce qu'il y a trop de gymnasiens?", s'est interrogé le Vert-libéral Jerome De Benedictis, regrettant "l'absence de réflexion sur l'avenir de la formation dans le canton". Il a été rejoint dans ses propos par le PLR Guy Gaudard. "Le discours sur la formation est très contradictoire: on veut plus d'apprentis, mais on ne construit que des gymnases", a dénoncé ce dernier.
Les conseillers d'Etat Isabelle Moret et Frédéric Borloz ont rétorqué que le canton investissait également dans les écoles professionnelles. Ils ont cité les exemples de la nouvelle Ecole professionnelle de Payerne qui doit ouvrir ses portes pour la rentrée 2027 ou de l'Ecole de soins et santé communautaire regroupée sur le site de Saint-Loup, à Pompaples, prévue à l'horizon 2026.
Vote unanime
Attendu de longue date et destiné à accueillir environ 1000 élèves, le gymnase d'Echallens comprendra 40 salles de classe, douze salles de sciences, huit salles spécialisées, une aula, une bibliothèque et diverses infrastructures sportives. Sa construction se veut exemplaire en matière de développement durable, sachant notamment que le bâtiment sera conçu en bois bostryché provenant des forêts de la région.
Le Conseil d'Etat avait sollicité en novembre dernier le crédit d'ouvrage de 77,8 millions pour financer la construction du gymnase. En vote final, les députés l'ont accepté à l'unanimité, par 118 oui, sans aucun non, ni abstention.
Le second crédit de 5,5 millions de francs est un crédit d'investissement sous forme de subvention à fonds perdus. Les députés l'ont également largement accepté en vote final, par 101 oui, un non et 9 abstentions.
D'autres crédits avaient déjà été accordés auparavant, à savoir un crédit d'étude de 5,8 millions et un autre destiné notamment à l'achat du terrain (6,3 millions), sur le site de Court-Champ, à proximité du centre du bourg et près de la gare du LEB.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 2 jours
Recherche guides de ski pour aveugles et malvoyants
-
ÉconomieIl y a 22 heures
Un crédit de 77,8 millions accordé pour le gymnase d'Echallens
-
HockeyIl y a 3 jours
Solide, Fribourg fait le break face à Berne
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne fait la fête à la forêt samedi prochain à Sauvabelin
-
CultureIl y a 3 jours
L'actrice belge Emilie Dequenne est morte à 43 ans
-
InternationalIl y a 3 jours
Dans la tourmente judiciaire, Bolsonaro mobilise ses partisans
-
FootballIl y a 2 jours
Bagarre en marge d'un match de foot junior: un jeune sort une hache
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Chine: des indicateurs économiques en demi-teinte