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Vaud

Fanny Smith: "Je ne vois pas encore de date de péremption"

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Fanny Smith a remporté deux médailles d'or olympiques et le globe de cristal de la Coupe du monde cette saison. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Perfectionniste et spontanée, Fanny Smith n'est pas près de s'arrêter. La Vaudoise aux désormais 3 titres mondiaux et 4 globes de cristal veut savourer chaque victoire, et vit l'instant présent.

"Je n'ai jamais été à la recherche de records. Ce n'est pas du tout la chose qui m'importe. Ce que je veux, c'est performer à chaque course dont je prends le départ. C'est tout le travail et toute l'énergie que j'ai mis qui font que j'en suis là ou je suis", explique la Villardoue, qui a accueilli Keystone-ATS mercredi.

"Obtenir des résultats n'a jamais vraiment été mon but en fait. Bien sûr, je suis contente d'avoir le palmarès que j'ai, mais le plus beau pour moi et ce qui me motive encore, c'est vraiment de chercher à chaque fois à donner le meilleur de moi et à me surpasser", souligne-t-elle.

"Ma concurrence, c'est moi-même, et c'est ça qui me stimule à fond", poursuit Fanny Smith qui, avec 35 succès en Coupe du monde, n'est qu'à quatre longueurs du record en la matière détenu par la Suédoise Sandra Näslund. Avec ses 4 globes, elle reste en revanche à distance respectable de la recordwoman Ophélie David (7).

"J'ai toujours été très +focus+ dans ma carrière, je prenais course après course. Mais au final, dès que j'obtenais un résultat, je passais déjà à la course suivante. Parce que mon objectif a toujours été de donner simplement le meilleur de moi-même", souligne la Vaudoise, qui a adopté très vite cette philosophie.

"La fête, ça n'existait pas"

"J'ai obtenu très jeune de bons résultats. Donc pour mon entraîneur, dans une structure privée à l'époque, c'était très important que je reste concentrée. La fête, ça n'existait pas. Et ensuite, avec le temps, c'est vrai que je me suis quand même basée énormément sur les résultats", raconte-t-elle.

"Il y avait cette insouciance de la jeunesse quand j'avais gagné mon premier titre de championne du monde en 2013", à 21 ans. "Et maintenant, c'est le fait d'être toujours à la recherche de la perfection, des petits détails qui font la différence, qui amène cette joie", explique-t-elle.

La double championne du monde de St-Moritz 2025 ne chasse pas les records, ni même les victoires. En revanche, elle ne cache pas avoir déjà les JO 2026 de Milan/Cortina dans le viseur. "Bien sûr que je pense déjà aux Jeux. Ça passe tellement vite quatre ans que cet objectif arrive et se dessine déjà gentiment", souffle-t-elle.

"Cerise sur le gâteau"

Fanny Smith disputera ses cinquièmes Jeux olympiques. Septième en 2010 puis 8e en 2014, elle s'était parée de bronze en 2018 et en 2022. "Pour moi, un titre olympique serait la cerise sur le gâteau dans ma carrière. Mais au final, ce serait surtout du bonus", assure-t-elle.

"Avec la carrière que j'ai déjà faite, ça sera pour moi surtout un plaisir de pouvoir vivre et profiter de ces Jeux olympiques qui seront en Europe, dans un pays où les sports de neige sont des sports nationaux", se réjouit la Vaudoise, qui ne souhaite qu'une seule chose pour son futur: "la santé".

Sans la santé, impossible d'avoir une telle longévité. Car ce qui la rend fière - même si elle n'aime pas utiliser le mot fierté -, "c'est le fait de réussir sur la durée. Je suis la seule athlète de skicross à avoir ramené une médaille aux championnats du monde durant les sept dernières éditions", rappelle-t-elle.

"Je ne dirais pas que c'est de la fierté, mais c'est plutôt un plaisir. Parce que c'est cela qui est le plus difficile dans une carrière. Gagner une course, presque tout le monde, entre guillemets, peut le faire. Mais tenir et rester au sommet demande énormément d'engagement et de travail", souligne-t-elle.

Réussir à mieux savourer

Fanny Smith vit l'instant présent sans se projeter le moins du monde sur l'avenir. "Pour performer, je dois être dans le moment présent. C'est important pour moi, donc je prends les saisons les unes après les autres. La passion est toujours là, l'envie est toujours là. Donc je ne vois pas encore de date de péremption", se marre-t-elle.

"Dans la vie de tous les jours, je suis quelqu'un de spontané, qui essaie de vivre au maximum le moment présent. Il y a quelques années, je me projetais tout de suite dans le futur. Je dois réussir à mieux savourer le moment, les résultats et les bonnes sensations", conclut-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne doit gagner à Zurich, une mission quasi impossible

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Antti Suomela (à gauche) et le LHC font face à une montagne (© KEYSTONE/POSTFINANCE/SALVATORE DI NOLFI)

Battu 3-0 par un Zurich en tous points supérieur, Lausanne a perdu d'entrée l'avantage de la glace en finale de National League.

Les Vaudois n'ont déjà plus le choix: ils devront faire chuter une équipe qui n'a plus perdu à domicile en play-off depuis deux ans.

Il faut en effet remonter au 4 avril 2023 pour retrouver la trace d'une défaite des Zurich Lions dans leur patinoire lors des séries éliminatoires - l'acte IV d'une demi-finale perdue 4-0 contre Bienne. Depuis, le "Z" a remporté 14 matches consécutifs dans son antre et n'a été poussé en prolongations qu'une seule fois. C'est dire l'ampleur de la tâche qui attend désormais les Lausannois.

Hrubec n'a pas tremblé

Ils devront dans tous les cas montrer un autre visage que celui affiché mardi à Malley, où les champions de Suisse et d'Europe n'ont pas vraiment eu à forcer leur talent pour empocher le premier point de cette finale. "Nous devons être meilleurs. Nous avons joué avec un peu d'hésitation, moi y compris", a reconnu le défenseur américain Gavin Bayreuther en zone mixte. "Zurich est une grande équipe, mais nous serons prêts pour le deuxième match", a-t-il assuré.

"Muets" pour la première fois dans ces play-off, les Lions vaudois ont eu du mal à inquiéter le portier tchèque Simon Hrubec, qui a écarté sans sourciller les 29 tirs auxquels il a dû faire face. Il faut dire qu'aucune de ces tentatives n'a vraiment eu le poids d'un but, la faute à une défense zurichoise impressionnante.

"Ils sont vraiment compacts dans la zone neutre et nous le savions, mais nous n'avons tout simplement pas été aussi bons que nous aurions dû l'être. Nous n'avons pas suffisamment déstabilisé Hrubec en travaillant devant le but", a justement analysé Gavin Bayreuther. Et même lorsque le LHC a pu s'installer dans le camp adverse, à l'occasion de trois situations de 5 contre 4 dans le troisième tiers-temps, Zurich n'a eu aucun mal à contrecarrer le jeu de puissance lausannois.

Un duo de choc

Pour faire la différence, Geoff Ward aimerait sans doute bien pouvoir compter sur un duo helvétique aussi létal que celui du "Z". Denis Malgin et Sven Andrighetto ont, en effet, fait étalage de toute leur classe lors de ce premier acte.

"Cela n'a pas été très difficile pour eux ce soir (réd: mardi)", a lâché l'entraîneur canadien du LHC, l'air de dire que ses hommes auraient pu mieux faire pour stopper les deux attaquants de l'équipe de Suisse.

Certes, Malgin, impliqué sur les deux premiers buts, et Andrighetto, auteur du 3-0, ont su exploiter les largesses lausannoises, mais il apparaît clair que le vainqueur de la saison régulière ne dispose pas dans ses rangs de joueurs helvétiques d'une telle qualité.

"Aucune excuse"

Le LHC, toujours privé de Michael Raffl, Michael Hügli, Fabian Heldner et Tim Bozon, peut légitimement invoquer l'excuse de l'infirmerie surchargée - ce que Geoff Ward n'a pas fait. L'Ontarien n'a pas non plus voulu entendre parler de fatigue, Lausanne ayant disputé trois matches de plus que Zurich pour atteindre la finale: "Il n'y a aucune excuse. Si vous ne pouvez pas pousser votre corps à cette période de l'année, alors vous n'obtiendrez pas ce que vous voulez au final."

Après ce premier rendez-vous manqué, Lausanne se retrouve déjà dans une position compliquée avant l'acte II prévu jeudi à Zurich. Mais il serait cavalier d'enterrer dès maintenant une formation qui a montré toute sa ténacité depuis le début des play-off. Fribourg-Gottéron, qui pensait avoir fait le plus dur en s'imposant deux fois à Malley en demi-finale, a bien fini par le constater.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: la première grosse attaque du loup en 2025 tue dix moutons

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Les cadavres des dix moutons tués par un loup dans la nuit de lundi à mardi à Valeyres-sous-Rances, au-dessus d'Orbe (VD). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Dix moutons ont été retrouvés morts à Valeyres-sous-Rances dans le Nord vaudois. L'attaque perpétrée par le loup a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué mercredi le Canton. Il s'agit de la première et grosse attaque du loup sur un troupeau en 2025.

Jusqu'ici, les autorités cantonales n'avaient répertorié que des attaques isolées de lynx depuis le 7 janvier, notamment dans le Lavaux et le Chablais, selon le tableau des prédations sur les animaux de rente régulièrement mis à jour par le Canton. La dernière attaque attribuée au loup remontait au 14 novembre 2024.

Pour rappel, le Canton de Vaud avait annoncé l'été dernier pour la première fois vouloir éliminer une meute entière de loups. Une demande d'autorisation avait été envoyée mi-août à Berne pour abattre les sept individus de la meute du Mont Tendre. Coupable des trois quarts des attaques dans le Jura vaudois, elle est jugée problématique. A ce jour, elle a été réduite à quatre individus.

Régulation immédiate exigée

Selon le dernier pointage du Canton, 29 loups "au minimum" étaient actifs sur l'ensemble du territoire vaudois à la fin 2024. Ils sont répartis en deux meutes vaudoises - Mont Tendre et Marchairuz - et trois meutes transfrontalières - Risoud, Jougne-Suchet et Haute-Valserine. S'y ajoutent quelques individus isolés (Plateau et Alpes).

En réaction à cette "première prédation massive", l'Association vaudoise de promotion des métiers de la terre, Prométerre, et l'organisation faîtière de l'agriculture romande, Agora, exigent une régulation immédiate. "Nous demandons une intervention rapide et déterminée des autorités cantonales pour garantir la sécurité des troupeaux et préserver l'élevage de plein air", écrivent-elles dans un communiqué après une conférence de presse organisée sur place.

"Il ne fait aucun doute" que le seuil fixé par l'ordonnance fédérale sur la chasse (OChP), révisé le 1er février 2025 pour autoriser une régulation est "largement franchi", affirment les deux associations. Elles appellent le ministre vaudois en charge du dossier Vassilis Venizelos à réagir le plus vite possible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne laisse un premier bout de territoire à Zurich

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Sven Andrighetto (gauche) a rajouté de l'huile sur le feu avec sa célèbration. ©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

Lausanne a commencé sa finale du mauvais patin. Face à Zurich, les hommes de Geoff Ward se sont inclinés 0-3 à la Vaudoise Aréna. Ils sont ainsi contraints de gagner au moins un match à l’extérieur pour remporter la coupe.

Ça y est, la finale de National League est lancée! À la Vaudoise Aréna, l’excitation se faisait déjà sentir dans l'après-midi. Il faut dire que vivre deux finales en deux saisons, les premières de l’histoire du club en National League, c'est presque un rêve éveillé pour les supporters.

Les Lions lausannois retrouvaient une nouvelle fois le clan de fauves zurichois. Mais qui dit nouvelle saison dit aussi nouveaux joueurs, nouveau coach, nouvelle dynamique. Alors, quelle tournure allait prendre ce duel?

Trop fort

Les premières minutes, les deux équipes se sont tournées autour. Elles sondaient, attendaient de flairer la bonne opportunité. Et à ce petit jeu-là, c'est Zurich qui a été le plus fort. Avec une pénalité différée sifflée contre Lausanne, les Zurichois évoluaient à 6 contre 5. Ils ont mis la pression alors que les Vaudois n’arrivaient pas à intercepter le puck. Et puis Denis Malgin, tel un lion qui a repéré sa proie et jaillit d'un buisson, s'est infiltré dans le slot pour envoyer un magnifique tir au fond des filets (12e, assist: Kukan).

Une minute plus tard, les ZSC Lions frappaient à nouveau. Cette fois lors d'un powerplay en bonne et due forme. Sur ce coup-là, les Lausannois peuvent s'en vouloir. Car Damien Riat avait réussi à bloquer une passe, sans pour autant garder le contrôle du puck. Théo Rochette n’a pas eu plus de succès et David Sklenicka qui arrivait derrière a manqué son dégagement. Malgin ne s'est pas fait prier pour récupérer la rondelle. Sa passe a Derek Grant, juste à côté de la cage, a permis à l’attaquant canadien de doubler la mise dans un angle pourtant très fermé (13e, assist: Malgin).

L’arrogance d’Andrighetto scelle le score

Lausanne a essayé de revenir en seconde période. Ils se sont offerts plus de tirs que leurs adversaires, mais rien n’y a fait. Devant la cage, Simon Hrubec a enchaîné les arrêts.

Sur la glace, les esprits ont petit à petit commencé à chauffer. Dans les tribunes, l’indignation s'est faite entendre au moment du 0-3. En effet, Antti Suomela a perdu la possession du puck qui s'est pris dans les pieds d’un arbitre à la bande. Un Zurichois a pu le récupérer et passer à Sven Andrighetto. L’attaquant est entré en zone pour s’offrir un tir de toute beauté (34e). Alors que le kop visiteur clamait sa joie et que le reste de la patinoire sifflait, le n°10 du Z a célébré en mettant la main derrière l’oreille, comme s’il n’entendait pas bien. Une petite provocation qui fait le show.

Le score est resté inchangé dans le troisième tiers. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir eu 6 minutes de powerplay plus un peu de temps lors d'une pénalité différée pour tenter de se démarquer. Mais c’était un soir sans.

Les Lausannois s’attendaient-ils à voir Zurich entrer de telle manière dans cet Acte I?

Le défenseur vaudois relativise en rappelant qu’il reste toute une série à jouer. Néanmoins, avec le public qui s’est empressé de quitter la patinoire, et les mines des joueurs à la sortie de la glace marquées par le résultat, on pourrait se dire que les Lions lausannois ont pris un coup.

En perdant cet Acte I, le LHC perd aussi d’emblée l’avantage de la glace. Tout comme lors de la demi-finale. Mais cette expérience-là n’aidera pas forcément à mieux gérer la situation maintenant.

L’Acte II aura lieu à Zurich jeudi. Coup d’envoi à 20h.

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Hockey

Lausanne perd l'acte I et l'avantage de la glace

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Patrick Geering (no 4) et Zurich ont marqué le premier point de cette finale en s'imposant à Malley. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne a perdu le premier match de la finale des play-off de National League mardi. A domicile, les Vaudois sont restés "muets" face à Zurich. Les champions en titre se sont imposés 3-0.

Le LHC va devoir faire mieux pour prendre sa revanche sur le "Z" dans ce remake de la finale de l'an dernier. Malgré le soutien de leur public, les Lausannois ont commis trop d'erreurs dans ce premier acte pour espérer autre chose qu'une défaite qui ne souffre aucune discussion.

Zurich, qui a bénéficié de deux jours de repos supplémentaires après sa qualification en six matches contre Davos, a pleinement exploité deux situations spéciales pour faire le break dès le premier tiers-temps, en l'espace de 61 secondes.

Malgin en détonateur

Les champions d'Europe ont profité d'une pénalité différée pour ouvrir le score à la 12e minute. A 6 contre 5, Denis Malgin a pris le meilleur sur le Canadien Brendan Perlini, préféré au Finlandais Lauri Pajuniemi dans l'alignement du LHC, avant d'envoyer le puck au-dessus de l'épaule droite de Kevin Pasche.

S'il endosse une légère responsabilité sur ce but, le jeune gardien lausannois n'a, en revanche, pas été aidé par ses coéquipiers une minute plus tard. Ni Théo Rochette, ni David Sklenicka ne sont parvenus à dégager le puck alors que le LHC évoluait à 4 contre 5. Il n'en fallait pas plus à Malgin, qui n'a eu qu'à décaler Derek Grant pour le 2-0 (13e).

Andrighetto clinique

Sonnés, les joueurs de Geoff Ward ont bien tenté de répliquer lors du tiers médian, mais ont eu bien de la peine à se créer des occasions, se limitant à des envois sur les côtés qui n'ont pas vraiment inquiété le portier tchèque du "Z" Simon Hrubec. Et les Lions alémaniques n'ont eu besoin que d'un exploit personnel de Sven Andrighetto pour clore les débats.

A la 33e, le meilleur compteur des play-off (8 buts, 12 assists en 12 matches) a enrhumé Andrea Glauser et nettoyé la lucarne de Kevin Pasche. Un troisième but dont ne se sont pas remis les Lausannois, qui n'ont pas su concrétiser trois power-plays en troisième période.

L'avantage de la glace désormais perdu, le LHC devra impérativement s'imposer au moins une fois à Zurich. Il y a un an, c'est tout ce qui lui avait manqué pour décrocher son premier titre de champion de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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