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Face au réchauffement, quel avenir pour le hockey sur glace ?
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Les Suisses raffolent de hockey sur glace. Notre championnat est d'ailleurs le deuxième mondial en terme d'affluence. Mais ce sport, énergivore, doit-il évoluer dans un contexte de réchauffement climatique ? Enquête
Nombreux sont ceux dans notre pays qui apprécient passer une soirée dans une patinoire, devant un match de hockey sur glace. Ambiance, spectacle, performance.
Pour que ces matchs puissent avoir lieu, il faut bien sûr de la glace. Et de ce fait, ce sport est une activité relativement énergivore. Si quelques alternatives voient le jour pour le patinage de loisir, qu’en est-t-il du niveau professionnel ?
Pourrait-on imaginer une transition vers de la glace synthétique, un matériau qui tente de substituer la réaction de la glace traditionnelle ? La réponse de Chris Wolf, directeur général du Lausanne Hockey Club :
Joël Genazzi est le joueur du LHC qui a disputé le plus de match sous le maillot lausannois. Il abonde dans le sens de son directeur : ce ne serait simplement plus le même sport :
Contactée, la Fédération suisse de hockey sur glace va dans le sens des représentants du Lausanne Hockey Club. Il ne s’agit pas d’une question à l’heure actuelle, tant la pratique du hockey en serait différente. Ajoutons que la Fédération helvétique est sous l’autorité de la Fédération internationale. De ce fait, le pays seul ne peut procéder à un changement de surface aussi drastique, sans changement de règlement international.
Repenser le lieu
Si la surface ne changera pas prochainement, c’est donc possiblement le lieu, la patinoire, qui peut évoluer. Exemple à Lausanne avec la récente Vaudoise Aréna, remplaçante de l’ancien Malley.
Sébastien Baconnier, directeur d’exploitation au Centre sportif de Malley SA. Il s’occupe notamment du centre de glace et aquatique.
La consommation électrique correspondant à la production de glace, et donc utilisée également pour la piscine, représente la consommation annuelle d’environ 400 ménages. En 2021, 17% de l’énergie consommée par la Vaudoise Arena était produite sur place, par une centrale solaire sur le toit. Le reste est de l’énergie renouvelable des Services industriels de Lausanne.
Du côté de l’exploitation de la Vaudoise Aréna, on nous confirme que des réflexions sont en cours sur une utilisation possible de glace synthétique. Exploitation estivale, séances découvertes, etc.
La question actuelle de l’énergie dans le hockey sur glace, notamment au sein de la ligue, se concentre plutôt sur la situation d’une crise énergétique. Pour qu’il reste viable, le hockey ne doit pas voir ses coûts exploser.
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Lausanne laisse un premier bout de territoire à Zurich
Lausanne a commencé sa finale du mauvais patin. Face à Zurich, les hommes de Geoff Ward se sont inclinés 0-3 à la Vaudoise Aréna. Ils sont ainsi contraints de gagner au moins un match à l’extérieur pour remporter la coupe.
Ça y est, la finale de National League est lancée! À la Vaudoise Aréna, l’excitation se faisait déjà sentir dans l'après-midi. Il faut dire que vivre deux finales en deux saisons, les premières de l’histoire du club en National League, c'est presque un rêve éveillé pour les supporters.
Les Lions lausannois retrouvaient une nouvelle fois le clan de fauves zurichois. Mais qui dit nouvelle saison dit aussi nouveaux joueurs, nouveau coach, nouvelle dynamique. Alors, quelle tournure allait prendre ce duel?
Trop fort
Les premières minutes, les deux équipes se sont tournées autour. Elles sondaient, attendaient de flairer la bonne opportunité. Et à ce petit jeu-là, c'est Zurich qui a été le plus fort. Avec une pénalité différée sifflée contre Lausanne, les Zurichois évoluaient à 6 contre 5. Ils ont mis la pression alors que les Vaudois n’arrivaient pas à intercepter le puck. Et puis Denis Malgin, tel un lion qui a repéré sa proie et jaillit d'un buisson, s'est infiltré dans le slot pour envoyer un magnifique tir au fond des filets (12e, assist: Kukan).
Une minute plus tard, les ZSC Lions frappaient à nouveau. Cette fois lors d'un powerplay en bonne et due forme. Sur ce coup-là, les Lausannois peuvent s'en vouloir. Car Damien Riat avait réussi à bloquer une passe, sans pour autant garder le contrôle du puck. Théo Rochette n’a pas eu plus de succès et David Sklenicka qui arrivait derrière a manqué son dégagement. Malgin ne s'est pas fait prier pour récupérer la rondelle. Sa passe a Derek Grant, juste à côté de la cage, a permis à l’attaquant canadien de doubler la mise dans un angle pourtant très fermé (13e, assist: Malgin).
L’arrogance d’Andrighetto scelle le score
Lausanne a essayé de revenir en seconde période. Ils se sont offerts plus de tirs que leurs adversaires, mais rien n’y a fait. Devant la cage, Simon Hrubec a enchaîné les arrêts.
Sur la glace, les esprits ont petit à petit commencé à chauffer. Dans les tribunes, l’indignation s'est faite entendre au moment du 0-3. En effet, Antti Suomela a perdu la possession du puck qui s'est pris dans les pieds d’un arbitre à la bande. Un Zurichois a pu le récupérer et passer à Sven Andrighetto. L’attaquant est entré en zone pour s’offrir un tir de toute beauté (34e). Alors que le kop visiteur clamait sa joie et que le reste de la patinoire sifflait, le n°10 du Z a célébré en mettant la main derrière l’oreille, comme s’il n’entendait pas bien. Une petite provocation qui fait le show.
Le score est resté inchangé dans le troisième tiers. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir eu 6 minutes de powerplay plus un peu de temps lors d'une pénalité différée pour tenter de se démarquer. Mais c’était un soir sans.
Les Lausannois s’attendaient-ils à voir Zurich entrer de telle manière dans cet Acte I?
Le défenseur vaudois relativise en rappelant qu’il reste toute une série à jouer. Néanmoins, avec le public qui s’est empressé de quitter la patinoire, et les mines des joueurs à la sortie de la glace marquées par le résultat, on pourrait se dire que les Lions lausannois ont pris un coup.
En perdant cet Acte I, le LHC perd aussi d’emblée l’avantage de la glace. Tout comme lors de la demi-finale. Mais cette expérience-là n’aidera pas forcément à mieux gérer la situation maintenant.
L’Acte II aura lieu à Zurich jeudi. Coup d’envoi à 20h.
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Lausanne perd l'acte I et l'avantage de la glace
Lausanne a perdu le premier match de la finale des play-off de National League mardi. A domicile, les Vaudois sont restés "muets" face à Zurich. Les champions en titre se sont imposés 3-0.
Le LHC va devoir faire mieux pour prendre sa revanche sur le "Z" dans ce remake de la finale de l'an dernier. Malgré le soutien de leur public, les Lausannois ont commis trop d'erreurs dans ce premier acte pour espérer autre chose qu'une défaite qui ne souffre aucune discussion.
Zurich, qui a bénéficié de deux jours de repos supplémentaires après sa qualification en six matches contre Davos, a pleinement exploité deux situations spéciales pour faire le break dès le premier tiers-temps, en l'espace de 61 secondes.
Malgin en détonateur
Les champions d'Europe ont profité d'une pénalité différée pour ouvrir le score à la 12e minute. A 6 contre 5, Denis Malgin a pris le meilleur sur le Canadien Brendan Perlini, préféré au Finlandais Lauri Pajuniemi dans l'alignement du LHC, avant d'envoyer le puck au-dessus de l'épaule droite de Kevin Pasche.
S'il endosse une légère responsabilité sur ce but, le jeune gardien lausannois n'a, en revanche, pas été aidé par ses coéquipiers une minute plus tard. Ni Théo Rochette, ni David Sklenicka ne sont parvenus à dégager le puck alors que le LHC évoluait à 4 contre 5. Il n'en fallait pas plus à Malgin, qui n'a eu qu'à décaler Derek Grant pour le 2-0 (13e).
Andrighetto clinique
Sonnés, les joueurs de Geoff Ward ont bien tenté de répliquer lors du tiers médian, mais ont eu bien de la peine à se créer des occasions, se limitant à des envois sur les côtés qui n'ont pas vraiment inquiété le portier tchèque du "Z" Simon Hrubec. Et les Lions alémaniques n'ont eu besoin que d'un exploit personnel de Sven Andrighetto pour clore les débats.
A la 33e, le meilleur compteur des play-off (8 buts, 12 assists en 12 matches) a enrhumé Andrea Glauser et nettoyé la lucarne de Kevin Pasche. Un troisième but dont ne se sont pas remis les Lausannois, qui n'ont pas su concrétiser trois power-plays en troisième période.
L'avantage de la glace désormais perdu, le LHC devra impérativement s'imposer au moins une fois à Zurich. Il y a un an, c'est tout ce qui lui avait manqué pour décrocher son premier titre de champion de Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Une moquerie à 2500 francs pour Andrea Glauser
Andrea Glauser a écopé de 2500 francs d'amende. Le défenseur lausannois est puni pour s'être moqué des officiels lors du match VII entre le LHC et Fribourg samedi dernier.
Après la charge de Walser sur Kevin Pasche en fin de deuxième tiers et alors que le score était de 3-0 en faveur des Vaudois, Glauser avait fini sur le banc des pénalités pour avoir participé à une bagarre.
Sur le banc, le Singinois s'était caché les yeux et avait mimé un arbitre donnant des pénalités au hasard avec son bras. Ce geste n'a donc pas été du goût des officiels qui ont sanctionné le numéro 96 lausannois. Le futur arrière de Fribourg pourra se consoler en se disant que son geste a fait le tour des réseaux sociaux et qu'il sera certainement réutilisé de nombreuses fois à l'avenir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Un air de revanche pour un immense défi
Comme on se retrouve ! Un an après une série épique perdue au septième match, Lausanne défie à nouveau Zurich en finale des play-off de National League, dès mardi à Malley (20h).
L'avantage de la glace et l'esprit de revanche suffiront-ils aux Lions vaudois pour faire chuter ceux de Zurich et décrocher leur premier titre?
Vainqueur in extremis de Langnau et Fribourg-Gottéron lors des deux premiers tours, le LHC a dû puiser dans ses ressources pour rallier la finale. Les joueurs de Geoff Ward ont disputé trois matches de plus que les Zurichois, qui ont facilement battu Kloten en quart de finale (4-1) avant d'écarter Davos en six matches en demi-finale (4-2).
Mais Joël Genazzi l'assure: il n'y a pas de marques de fatigue dans le vestiaire lausannois. "On se sent tous en forme et on est prêts pour ce premier match", affirme le vétéran (37 ans), interrogé lundi à l'issue de l'entraînement du LHC. Le vainqueur de la saison régulière pourrait même récupérer certains joueurs blessés en demi-finale. Tim Bozon a été notamment aperçu sur la glace lundi.
Regarder droit devant
Pleinement concentrés sur cette nouvelle opportunité d'écrire l'histoire de leur club, les joueurs de la capitale olympique ne préfèrent pas s'épancher sur leurs souvenirs d'il y a douze mois. "Le passé est le passé. Il nous a permis d'acquérir de l'expérience, mais cela ne nous sert à rien de regarder en arrière désormais. Ce qui est important, ce sont les joueurs qui seront sur la glace lors de ce premier match. Et j'adore cette équipe. Je suis fier de tous les gars qui forment le vestiaire", déclare Joël Genazzi.
Son entraîneur Geoff Ward s'apprête lui à vivre sa sixième série depuis son arrivée sur le banc du LHC en 2022. Sur les cinq premières, quatre se sont réglées au match 7. "Cela en dit long sur la résilience des joueurs et à quel point ils sont soudés en tant qu'équipe", apprécie le technicien canadien.
La seule perdue? La finale contre Zurich, l'unique série disputée sans l'avantage de la glace. Un privilège que les Lausannois ont cette fois acquis en terminant en tête de la saison régulière et qui pourrait donc s'avérer précieux.
Andrighetto, l'arme fatale
Mais pour en profiter jusqu'au bout, le LHC devra faire mieux devant son public que face aux Dragons, vainqueurs de deux matches à Malley en demi-finale. La probante victoire dans l'acte VII (5-1), lors de laquelle la première ligne vaudoise a retrouvé toute sa superbe, doit servir de match référence pour espérer réussir l'exploit.
Car oui, battre Zurich en finale constituerait un véritable exploit pour Lausanne, malgré son nouveau statut sur la scène nationale. Face au LHC se dresse, en effet, un club sacré dix fois champion de Suisse, devenu champion d'Europe en février, et porté par un Sven Andrighetto au sommet de son art (7 buts, 12 assists en 11 matches de play-off). Mais aucun palmarès ne se forge sans coup d'éclat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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