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Vaud

EMS à Corseaux: 4 associations unies contre sa construction

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Quatre associations de défense du patrimoine et du Lavaux combattent le projet de la Municipalité de Corseaux de transformer 10'000 m2 de vignoble en un EMS, objet d'un référendum spontané (photo prétexte). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les habitants de Corseaux se prononceront le 19 juin sur le plan d'affectation spécial (PA) "EMS Résidence du Léman". Quatre associations, dont la Fondation Franz Weber et Sauver Lavaux, s'unissent pour combattre ce projet "destructeur du patrimoine et du paysage" et qui veut "raser 10'000 m2 de vigne pour construire un EMS".

Le 9 octobre 2019, la Municipalité de Corseaux, village inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco, a mis à l'enquête le PA "EMS Résidence du Léman". Il vise à "autoriser la construction de bâtiments gigantesques, en sacrifiant 10'000 m2 de vignoble", écrivent les associations Protégeons Corseaux, Sauver Lavaux, Patrimoine Suisse section Vaud et la Fondation Franz Weber (FFW) mardi dans un communiqué commun.

Le projet avait reçu plus de 200 oppositions. En octobre 2021, le Conseil communal de Corseaux a décidé d'approuver le PA, mais de le soumettre à un référendum spontané. Les quatre associations font désormais front commun "pour tenter de tuer dans l'½uf le projet" soumis aux Corsalins le 19 juin.

Menaces pour le patrimoine

Pour la présidente de Sauver Lavaux Suzanne Debluë, "le paysage si typique de Lavaux et l'identité du village s'en verraient à jamais dégradés, en contradiction avec la protection du vignoble, introduite dans la Constitution vaudoise en 1977 par l'initiative de Franz Weber. Le classement de la région au Patrimoine mondial de l'Unesco s'en verrait également menacé."

Le bétonnage de cette immense parcelle aujourd'hui entièrement plantée en vignes aurait pour conséquence de faire perdre l'appellation "Clos de Châtonneyre" à ce domaine historique, ajoute-t-elle.

Déjà un EMS

Le PA autoriserait la construction d'un nouvel EMS, alors même que la commune en abrite déjà un, au bord du lac, dans un bâtiment inscrit à l'inventaire du recensement architectural, regrette pour sa part Georges Charotton, président de Protégeons Corseaux et ancien syndic de la commune.

Et de déplorer que la Municipalité préfère confier à un tiers la construction d'un nouveau bâtiment plutôt que de contraindre les exploitants de l'EMS à rénover les infrastructures actuelles, pas remises aux normes depuis 10 ans. Parallèlement, un autre PA a été déposé qui permettrait aux propriétaires de l'actuel EMS de construire, à sa place, des logements de luxe, poursuit M. Charotton.

Crèche comme carotte

Pour tenter de faire"passer la pilule", la commune a décidé d'inclure au projet la création de nouvelles places de crèche, qui font défaut dans la région. Seulement, les procédures politiques et judiciaires, ainsi que les longs délais inhérents à la durée des travaux de construction, ne permettront certainement pas à cette garderie de voir le jour avant au moins dix ans, avertissent les opposants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Assemblée UDC: Marcel Dettling tempête contre le "chaos" de l'asile

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Le président de l'UDC Marcel Dettling, samedi matin lors de son discours devant l'assemblée des délégués de l'UDC à Puidoux, en terres vaudoises. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Le président de l'UDC Marcel Dettling a fulminé samedi contre le "chaos" de la politique d'asile. Il s'en est, une nouvelle fois, directement pris au ministre Beat Jans et à toute la gauche. Il a promis que son parti se battrait pour une Suisse plus "sûre et libre".

"Les fondements de la Suisse - notre liberté, notre autodétermination, notre neutralité armée et notre démocratie directe - sont en danger", a déclaré devant l'assemblée des délégués de son parti à Puidoux (VD) Marcel Dettling, en présence des conseillers fédéraux UDC Guy Parmelin et Albert Rösti.

"Nos frontières ne sont pas protégées. Les migrants en quête d'asile et les personnes entrées illégalement sur le territoire suisse rendent la Suisse peu sûre. Presque tous les jours, on assiste à des actes de violence ou des crimes sexuels graves, à des vols et à des cambriolages", a affirmé le conseiller national schwytzois.

M. Dettling a particulièrement fustigé le conseiller fédéral socialiste en charge de l'asile Beat Jans. "Ne devrait-il pas veiller à notre sécurité? Bien sûr que si, mais il préfère s'occuper de la reconnaissance officielle d'un 'troisième sexe' et célébrer le ramadan musulman, ce alors que l'on bannit de plus en plus les chants de Noël dans nos écoles", a-t-il ironisé dans son discours.

"Bombe sociale à retardement"

Le président du plus grand parti suisse s'en est pris ensuite à la gauche dans son ensemble. Elle veut "encore plus d'immigration, encore plus de demandeurs d'asile, encore plus de clandestins".

Il a directement critiqué le Parti socialiste et les Vert-e-s, en référence à la récente intervention parlementaire UDC à Berne exigeant que les demandeurs d'asile criminels soient immédiatement exclus de la procédure d'asile. Il a vivement dénoncé le camp rose-vert, qui a voté contre ce texte.

"Les politiciens de la gauche ne se soucient pas de la sécurité de la population suisse. Les demandeurs d'asile peuvent entrer illégalement chez nous, devenir des criminels et vivre à nos frais: voilà le résumé de la politique migratoire de la gauche", a-t-il asséné. "Le véritable problème de sécurité de la Suisse est donc bien la politique de la gauche, a-t-il insisté.

"Ce chaos de l'asile est une bombe sociale à retardement - et le ministre de la justice Beat Jans en porte la responsabilité politique", a terminé Marcel Dettling. Saluant au début de son intervention le drapeau vaudois qui, selon lui, résume le programme politique de l'UDC avec son slogan "Liberté et Patrie", il a conclu son discours par un "Sécurité et Patrie" et "nous avons une mission commune: nous nous battons pour une Suisse sûre et libre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

"Il viendront sûrement avec une petite attitude revancharde"

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La saison dernière, le LHC s'était imposé 1-4 dans la série face à Gottéron. Les Lions feront-il au moins aussi bien cette année? ©KEYSTONE/Valentin Flauraud

En hockey sur glace, c’est parti pour les demi-finales! Dès samedi soir, le LHC affronte Fribourg-Gottéron. Une série qui s’annonce palpitante.

Dans quelques heures, Lions et Dragons seront enfermés dans la même cage pendant au moins 60 minutes. Lausanne et Fribourg se retrouvent en demi-finale de playoffs. Une sorte de remake de la saison dernière où les deux clubs s’étaient opposés au même stade, avec une victoire lausannoise en cinq Actes. 

À quel point cette expérience joue-t-elle un rôle dans la préparation de cette série?

C’est la troisième fois dans l’histoire du club que le LHC atteint les demi-finales dans l’élite après la saison 18/19 et l’année passée. Une réussite qui reste en quelque sorte historique. Mais pas de quoi ajouter ou alléger la pression pour les Lausannois. 

"Jouer notre jeu"

Le LHC et Gottéron se sont qualifiés dans le dernier carré au terme de leurs séries respectives de quart de finale. Lausanne a peiné à retrouver de sa superbe de la saison régulière et a été poussé vers un Acte VII. “On savait que le premier tour allait être dur et le gagner comme ça en sept matchs, face à une équipe qui s’est accrochée à tous les matchs, qui nous a donné du fil à retordre, c’est une belle preuve de caractère”, commente Aurélien Marti. 

Les hommes de Geoff Ward ont tiré tout le profit de leur avantage de la glace. Avec le public comme 7e homme, ils se sont montrés imprenables. Même s’il y a encore quelques faiblesses à corriger. Le défenseur lausannois n’en dévoile cependant pas trop. 

L’ambiance, après un jour de repos, semble néanmoins studieuse. “On ne va pas prendre des jours de congé en plus parce qu’on a des jours de congé, lâche le n°9 des Lions. On a des choses à travailler et voilà, on s’entraîne.”

Car, si les rôles sont inversés cette saison et que Lausanne est leader, il ne va pas falloir prendre la série à la légère. Fribourg a en effet opéré une impressionnante remontada durant la saison régulière. Après un début d’exercice catastrophique, les Dragons ont connu un nouveau souffle en changeant d’entraîneur fin 2024. Dans la foulée, ils ont remporté la Coupe Spengler et continuent depuis lors leur montée en puissance. 

La série, qui ravira le public romand, promet bien des étincelles. Est-ce que sur la glace aussi, ces derbys sont joués avec plus de passion, plus d’émotions?

Et certains souvenirs de l’année dernière pourraient bien remonter. 

La série entre Lausanne et Fribourg démarrera ce samedi à 20h à la Vaudoise Aréna. L’autre demi-finale opposera au même moment Zurich et Davos.

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Hockey

Luc Tardif et l'IIHF défendent les intérêts du hockey mondial

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Président de l'IIHF, Luc Tardif a plusieurs dossiers à régler (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Successeur de René Fasel à la tête de l'IIHF depuis septembre 2021, Luc Tardif a plusieurs défis face à lui.

Le Franco-Canadien, qui fêtera ses 72 ans samedi, les a expliqués à l'agence Keystone-ATS lors de son passage à Lausanne sur le plateau de l'émission "Les Puckalistes".

En prenant la tête de la fédération internationale, Luc Tardif savait bien qu'il allait avoir une sacrée pile de dossiers sur son bureau. Celui qui fut trésorier de l'IIHF pendant dix ans a donc repris ce que le Fribourgeois René Fasel appelait son bâton de pèlerin. Calendrier international, envies d'Europe de la NHL, présence des joueurs de la NHL aux JO, absence prolongée de la Russie et de la Biélorussie, Luc Tardif a suffisamment de pain sur la planche. Interview.

-Monsieur le Président, de nombreuses voix se demandent si le Championnat du monde ne devrait pas se tenir tous les deux ans. Mais René Fasel avait expliqué que cette compétition était nécessaire à la fédération pour financer d'autres projets. Où en sommes-nous?

"Nous avons un engagement jusqu'en 2033. Donc si on change les fréquences du Mondial, on doit revoir ce contrat qui a été signé avant le covid et la guerre en Ukraine, dans des bonnes conditions pour nous. L'idée serait de changer les séquences, mais on ne peut pas faire ça tout d'un coup. On doit envisager un calendrier général et avant tout régionaliser les compétitions. D'avoir la Nouvelle-Zélande qui se déplace à Mexico pour un tournoi, par les temps qui courent, ce n'est pas raisonnable."

-On sait que la NHL veut relancer la Coupe du monde et qu'elle a récemment organisé un tournoi en février avec le Canada, les Etats-Unis, la Finlande et la Suède. Comment voyez-vous cela?

"Avec la NHL qui veut venir en Europe, on va devoir changer les fréquences et le calendrier à moyen terme. Vous savez, c'est avant tout une opération commerciale. Il y a une tendance. La NBA veut créer une ligue en Europe, les clubs de foot avaient parlé de la Super Ligue, on voit que les organismes privés sont en train de prendre le pas sur les fédérations ou les organisations comme la nôtre. Mais si l'IIHF ne finance plus en totalité les opérations qui ne sont pas rentables, ce sera difficile de les maintenir. On a fait beaucoup de progrès sur le sport féminin, mais on ne peut pas capitaliser là-dessus aujourd'hui."

-L'IIHF doit donc se battre pour son sport?

"Nous comptons 84 pays membres et quatre divisions. Personne à part l'IIHF ne va financer ces manifestations. En tous les cas pas des ligues privées avec des actionnaires à contenter. Ce sont les enjeux d'aujourd'hui. Mais on n'est pas les seuls. Je parlais récemment avec le président de la fédération de triathlon qui doit lutter contre des entreprises privées qui mettent sur pied des compétitions avec des prize money intéressants. On est à la croisée des chemins."

-Cela ne doit pas être simple de négocier avec la NHL?

"On essaie de faire de la pédagogie, mais ce ne sont pas des gens qui comprennent trop la pédagogie. On a un peu le sentiment d'être comme le Groenland, mais on va défendre au mieux nos intérêts. On le voit avec les velléités d'expansion de la NBA et de la NFL avec des matches dans le monde entier. Alors lorsque l'on discute avec la NHL et la NHLPA (réd: l'association des joueurs), on doit expliquer que quand on arrive en février, des ligues comme la National League ou la DEL allemande savent que les play-off approchent et qu'un gros tournoi est difficile à mettre sur pied. Les budgets TV ne sont pas extensibles et ils vont en prendre une partie."

-Pourtant l'Europe fournit de plus en plus de joueurs à la NHL!

"Absolument, mais la NHL ne s'intéresse pas au développement des jeunes comme les clubs en Europe. En 1976, j'ai fait le camp de développement des Toronto Maple Leafs et il n'y avait que deux Européens. Aujourd'hui, 33% des joueurs en NHL viennent d'ailleurs que d'Amérique du Nord et ça va aller en grandissant."

-Qu'en est-il de la présence des joueurs de NHL aux JO? C'est tout bon pour l'année prochaine à Milan?

"On devrait y arriver. J'attends de signer avec la NHL. C'est l'IIHF qui décide si les conditions sont remplies pour la présence des joueurs de la NHL, parce qu'il y a des assurances de plusieurs millions à signer. La signature doit se faire entre nous, le CIO, le comité d'organisation de Milan-Cortina, la NHL et la NHLPA. L'idée est de signer pour deux JO, mais on est sur la réserve pour 2030. Et on discute aussi de la Coupe du monde en 2028. On a un comité qui réunit les clubs, les ligues, les fédérations et l'IIHF et on a répondu à la NHL qu'on n'était pas contre un tournoi en février 2028, mais pas en Europe, en Amérique du Nord. Ou si c'est en Europe, alors en septembre."

-Dernier point chaud pour vous, le cas de la Russie et de la Biélorussie toujours exclus à la suite de l'invasion russe en Ukraine. Où en est-on?

"On ne peut pas être à la tête d'une fédération et ne pas s'inquiéter de ça. Même s'il faut rester loin de la politique, tout est politique. En ce qui concerne l'exclusion de la Russie, c'est avant tout pour des questions de sécurité et de protection de nos compétitions. Chaque année on a essayé de revoir l'histoire. On espère retrouver le plus vite possible le Championnat du monde tel qu'il était avant, parce que cela signifierait que la guerre est terminée et que ça va mieux. On a pris une décision en février, parce que ce n'est pas simple de réintégrer la Russie et la Biélorussie, étant donné que cela impacte les promotions et relégations de quatre divisions. Il faut avoir plusieurs mois d'avance. Et si on prend le cas de la Suisse en 2026, l'organisateur a besoin de savoir dès la fin du précédent Mondial qui joue dans quelle poule pour organiser la vente des billets. On essaie d'attendre le plus longtemps possible. En février 2026, on prendra la décision concernant 2027."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: le syndic Grégoire Junod annonce vouloir se représenter

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Grégoire Junod, syndic de Lausanne, va se représenter pour les élections communales de 2026 (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Grégoire Junod briguera un quatrième mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de 2026. Dans une interview vendredi au journal 24 Heures, il annonce déjà vouloir rempiler pour une troisième législature en tant que syndic de la Ville.

"Aujourd'hui, j'ai déposé ma candidature à mon parti pour la Municipalité de Lausanne. Mais si cela se passe bien, que le Parti socialiste reste en tête, effectivement je serais heureux de pouvoir continuer comme syndic. Mais ce sont évidemment les électrices et électeurs qui décideront", indique Grégoire Junod dans le média vaudois.

Le syndic de la Ville, en charge de la culture et du développement urbain, est en fonction depuis 2016. Il est entré à l'exécutif lausannois en 2011, comme directeur de la culture et du logement jusqu'en 2012, puis comme directeur du logement et de la sécurité publique jusqu'en 2016.

Conseiller communal de 1998 à 2007, président du Parti socialiste lausannois de 2004 à 2008, M. Junod a été député au Grand conseil vaudois de 2007 à 2012.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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