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Vaud

Ecole inclusive: Frédéric Borloz compte améliorer le Concept 360°

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Le conseiller d'Etat vaudois Frédéric Borloz a promis mardi des améliorations fortes et importantes pour l'école inclusive du Canton. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Après le sondage des syndicats sur l'école inclusive, c'est au tour de celui de l'Etat de Vaud de livrer ses résultats. Si l'inclusion n'est pas remise en question, son application n'est pas satisfaisante. Des améliorations seront annoncées à la rentrée 2023-2024.

Le nouveau ministre de l'éducation Frédéric Borloz avait très tôt annoncé que son Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) procéderait à sa propre analyse. C'est désormais chose faite. Elle a reposé sur un sondage auprès de 90 directeurs d'établissement et 250 doyens ainsi que de visites personnelles du conseiller d'Etat dans une quinzaine d'écoles.

L'école à visée inclusive est "un gros morceau que je prends très au sérieux depuis le début. Ce sondage est un moment important et un exercice de transparence", a affirmé mardi devant les médias au collège de Villeneuve M. Borloz.

L'enquête a été menée du 7 décembre 2022 au 16 janvier 2023 par l'Unité de recherche pour le pilotage des systèmes pédagogiques (URSP). Trente-cinq questions ont été posées dans sept domaines différents, de façon anonyme. Le taux de retour a été jugé "très bon": 97% des directeurs et 53% des doyens ont répondu.

Des enseignants démunis et épuisés

Si 93% d'entre eux adhèrent au principe d'une école inclusive, ils estiment en revanche que la mise en place du "Concept 360°" s'accompagne d'une forte augmentation de la charge de travail des enseignants. Ils sont aussi nombreux (85%) à penser que le corps enseignant de leur établissement n'est pas suffisamment formé pour répondre à la diversité des profils des élèves.

Si dans l'ensemble les prestations proposées répondent bien à leurs besoins, le délai d'accès à certaines prestations est jugé peu ou pas du tout satisfaisant, relève le sondage. Un manque de places est aussi soulevé.

L'enquête met fortement en exergue les problèmes de comportement: les enseignants se sentent démunis et épuisés face à l'augmentation - en nombre et en intensité - des situations et à la diversité des besoins spécifiques en classe, et notamment en 1ère année (1P). "Il ne faut pas se voiler la face ni se mentir, il y a des situations très difficiles et lourdes pour les enseignants, dont certains se disent désespérés et sans énergie", a souligné M. Borloz.

Le sondage souligne aussi une collaboration parfois difficile avec les parents qui refusent les mesures ou nient les problèmes de leur enfant. "Cela peut en effet être compliqué et nous devons retrouver de la sérénité", a reconnu le conseiller d'Etat.

Quatre pistes de travail

Les syndicats de l'enseignement ont réalisé récemment leur propre enquête sur le terrain aussi. Leur sondage, directement auprès des maîtres et enseignants, avait fait ressortir plus ou moins les mêmes retours négatifs et préoccupants: complications, lourdeurs, manque de moyens et refus d'aide. Les syndicats ont exigé des assises et la présentation d'un plan d'action cantonal (calendrier et financement) d'ici à l'été.

Le chef du DEF a fait ses propres propositions. M. Borloz a indiqué que de "fortes et importantes" mesures d'amélioration seront annoncées à la rentrée 2023-2024 après discussion avec une nouvelle plateforme d'échange et de dialogue, et non pas des assises en tant que telles. Elle réunira des représentants du corps enseignant, des directions d'établissement et des associations de parents d'élèves.

Sans entrer dans les détails, mais avec la certitude que la prise du "Concept 360°" ne sera en aucun cas tirée, le patron des écoles vaudoises a toutefois présenté quatre axes de travail: l'entrée dans la scolarité et un meilleur encadrement des classes de 1e-2e année, un focus particulier sur les 9e-11e, le traitement des difficultés de comportement et le soutien aux professionnels.

Au niveau des ressources financières, il s'est dit "prêt à mettre le paquet s'il le faut, car c'est maintenant qu'il faut agir".

Lancé en 2019 sous l'ère de la ministre socialiste Cesla Amarelle, le "Concept 360°" pour une école inclusive et une égalité des chances entre tous les élèves de l'école obligatoire, incluant la pédagogie spécialisée, vise à mieux encadrer les élèves demandant une attention particulière. Ceux-ci représentent en moyenne environ 15 à 20% des enfants, soit un à trois par classe (de l'élève avec un diagnostic précis à l'élève avec difficulté ou perturbateur).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Régulation du loup: PLR et UDC exigent un signal fort

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L'attaque il y a deux semaines à Valeyres-sous-Rances, au-dessus d'Orbe, a rebondi mardi au Grand Conseil vaudois (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Après les récentes attaques du loup contre des brebis dans le Nord vaudois, le sujet a sans surprise rebondi mardi au Grand Conseil vaudois. PLR et UDC sont passés à l'offensive avec une résolution et une interpellation demandant au Conseil d'Etat d'agir au plus vite.

Les deux partis politiques réagissaient à la double attaque contre un troupeau à Valeyres-sous-Rances, au-dessus d'Orbe, ces deux dernières semaines, tuant au moins douze brebis au total. C'est le député UDC José Durussel qui s'est fait le porte-voix de la résolution.

Le texte, non contraignant, demande au Conseil d'Etat de soutenir des démarches au niveau fédéral et appelle le canton à utiliser immédiatement toute la marge de manoeuvre offerte par la législation fédérale actuelle en matière de régulation réactive, de protection des troupeaux et de soutien aux éleveurs.

Au niveau fédéral, une motion portée par le conseiller aux Etats Pascal Broulis (PLR/VD) et le conseiller national Sylvain Freymond (UDC/VD) sera prochainement déposée. Elle demande au Conseil fédéral de modifier l'ordonnance sur la chasse (OChP) afin de permettre la régulation des loups problématiques, y compris ceux issus d'une meute, et d'étendre les possibilités de régulation réactive.

Situation "inacceptable"

Il est "inacceptable" pour les éleveurs d'attendre jusqu'au 1er juin avant tout nouveau tir de régulation, a affirmé M. Durussel. A droite, plusieurs députés ont surenchéri, exigeant des mesures plus rapides lors d'événements dramatiques. Les mesures actuelles sont insuffisantes, selon l'UDC Philippe Jobin. La droite veut aussi un signal fort et solidaire envers les paysans touchés. "Du soutien et de l'action", a résumé la PLR Florence Gross.

A gauche, on estime que le gouvernement a pris ses responsabilités et a déjà beaucoup investi dans les tirs de régulation. Il faut des solutions nuancées à ce problème complexe, ont rappelé certains élus. "Tuer n'est pas résoudre, c'est déplacer le problème", a lancé la Verte Martine Gerber. "Il faut arrêter de traiter un problème cancéreux avec de l'homéopathie", a rétorqué l'élu PLR Pierre-François Mottier.

"Je partage et comprends" la colère

De son côté, le ministre en charge du dossier du loup, Vassilis Venizelos, a rappelé que tout tir de régulation du loup dans le canton de Vaud était exclu avant le 1er juin. "Le droit fédéral interdit les régulations lors de la période de reproduction. Il n'y a aucune marge de manoeuvre dans ce cadre strict", a-t-il martelé, soulignant que les récentes attaques étaient le fait d'au moins un loup faisant partie d'une meute de trois loups.

"Je partage et je comprends la colère et l'émotion suscitée par ces attaques. C'est un choc émotionnel important ainsi qu'une perte économique importante (...) Mais l'Etat n'est pas resté les bras croisés, l'Etat n'a pas fermé les yeux", a affirmé le ministre vert. Des gardes-faune ont été mobilisés et, a-t-il ajouté, quelque 70 chasseurs oeuvrent en tant qu'auxiliaires des gardes-faune dans les actions d'effarouchement et de régulation.

Au final, la résolution a été acceptée par 77 députés, contre 52 non et sept abstentions.

A noter que le député PLR Olivier Petermann a déposé, toujours au nom des deux partis de droite, une interpellation demandant au gouvernement de s'expliquer notamment au sujet des délais de traitement des tests ADN pratiqués pour déterminer les auteurs d'une attaque. Le texte souhaite aussi savoir quelles solutions le Canton peut proposer aux éleveurs concernés par les attaques survenues entre la mi-avril et le 1er juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vevey: contre la vidéosurveillance, le syndic rompt la collégialité

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La question des caméras de vidéosurveillance dans le secteur de la gare de Vevey fait l'objet d'une rupture de collégialité au sein de la Municipalité (archives). (© Keystone/NOEMI CINELLI)

Rupture de collégialité à la Municipalité de Vevey: le syndic Yvan Luccarini a retiré son soutien au projet municipal accepté fin mars par le Conseil communal comprenant des mesures de vidéosurveillance. Cette question - pour ou contre une quarantaine de caméras dans le secteur de la gare - sera d'ailleurs soumise prochainement au peuple via un référendum spontané.

"M. Luccarini a informé ses collègues de la Municipalité de sa décision de rompre la collégialité concernant le projet de vidéosurveillance dans le secteur de la gare et ses environs", a indiqué mardi la Municipalité veveysanne dans un communiqué, au même moment où le syndic envoyait aux médias un communiqué personnel, invitant la population à refuser le dispositif de vidéosurveillance.

"Mon désaccord"

"Je dois aujourd'hui manifester mon désaccord avec l'installation d'un dispositif de vidéosurveillance dans le quartier de la gare de Vevey", écrit-il. "L'impérative étape consistant à évaluer l'efficacité de cette mesure et la proportionnalité des moyens engagés n'a malheureusement pas eu lieu. Ce projet est directement passé de l'idée abstraite à la réalisation concrète par l'engagement d'un mandataire de sécurité spécialisé", regrette le syndic.

"Le sentiment d'insécurité lié au trafic de drogue dans nos rues est une réalité et la Municipalité se doit d'étudier toutes les mesures possibles dans le cadre de ses compétences. Cela ne justifie toutefois pas de les mettre en place si leur efficacité n'est pas préalablement démontrée", estime M. Luccarini. Il ne remet en revanche pas en question les autres mesures de l'ensemble du projet sécuritaire et social.

Le syndic précise que son "désaccord porte sur la conduite politique" de ce projet d'installer un dispositif de vidéosurveillance de l'espace public, qui "amènerait la commune à engager des moyens financiers disproportionnés pour une mesure inefficace".

Il invite donc la population veveysanne à "refuser ce dispositif de vidéosurveillance lors de la prochaine votation communale, tout en encourageant la Municipalité à continuer de déployer les autres mesures en matière de lutte contre le deal de rue et de renforcement du sentiment de sécurité dans l’espace public".

Votation dans les prochains mois

La Municipalité affirme pour sa part "prendre acte de la décision individuelle du syndic". Tous les autres membres réaffirment leur soutien au projet et leur engagement en faveur de ces mesures sécuritaires, sociales et infrastructurelles, souligne-t-elle.

Elle s'étonne que M. Luccarini "retire son soutien à un préavis qu'il avait initialement appuyé dans le cadre de la conduite politique". Le projet a depuis été accepté à une large majorité par le Conseil communal le 27 mars dernier. Il sera soumis au vote populaire ces prochains mois dans le cadre d'un référendum spontané, rappelle encore l'exécutif.

Le projet vise à installer une quarantaine de caméras à la gare et aux alentours. Ce dispositif se veut "dissuasif". Il vise aussi à fournir "un outil supplémentaire" au travail de la police en matière d'enquête. Il est complété par un renforcement des mesures sociales, notamment "le travail social de proximité" avec 2,1 postes supplémentaires.

Un "observatoire social" doit aussi être créé pour "identifier les problématiques sociétales afin de pouvoir engager des actions ciblées". Le Conseil communal a aussi validé des mesures de formation pour "mieux préparer le personnel communal aux tensions pouvant survenir dans l'espace public".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Elisabeth Baume-Schneider visite un centre médical à Crissier (VD)

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La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider (au centre) a visité mardi le centre médical "Nord-Sud" de Crissier (VD), appartenant à l'Ensemble hospitalier de la Côte (EHC). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a visité mardi le centre médical "Nord-Sud" de Crissier (VD). Le site, qui appartient à l'Ensemble hospitalier de la Côte (EHC), a présenté son organisation en réseau de soins intégrés et ses projets novateurs.

L'offre de l'EHC fait partie des 20 projets innovants retenus par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans le cadre de l'Agenda soins de base. Lancé l'automne dernier par la ministre de la santé, cet agenda vise notamment à trouver des pistes face à la pénurie de soignants et à établir une liste de "bonnes pratiques", indique l'EHC dans son communiqué.

Outre l'OFSP, l'hôpital vaudois souligne qu'il a été sélectionné pour participer à une étude européenne impliquant les Pays-Bas, l'Espagne, l'Irlande et la Suisse. Ce projet soutient des initiatives visant à "rapprocher les soins des patients tout en améliorant leur qualité et en réduisant les coûts", explique-t-il.

Modèle de capitation

En recevant Elisabeth Baume-Schneider, l'EHC a aussi souhaité mettre en lumière le modèle de "capitation". Dans ce système, les médecins ne sont pas rémunérés en fonction du nombre d'interventions effectuées, mais reçoivent un forfait annuel par patient pris en charge. L'EHC espère ainsi encourager la prévention et limiter les coûts de la santé.

Parmi ses autres projets "novateurs", l'EHC a rappelé qu'il avait conclu un accord avec l'assureur CSS pour renforcer la coordination des soins. Cette initiative, pionnière en Suisse, intègre notamment un accompagnement personnalisé des patients complexes et un dossier du patient numérique unique.

Pôle de santé

L'EHC dispose d'un hôpital de soins aigus à Morges et de 25 centres médicaux, mais aussi de trois permanences médicales, trois EMS ou encore d'un centre de réadaptation. Il emploie quelque 2050 personnes.

Le site "Nord-Sud" de Crissier a été créé en 1996 et repris en 2022 par l'EHC. Il se veut un pôle de santé pluridisciplinaire, réunissant notamment une permanence de soins, des centres de radiologie et d'oncologie ainsi qu'un pôle regroupant plusieurs spécialités médicales.

"Les avantages de la mise en réseau de la médecine hospitalière et de la médecine de ville sont au bénéfice de la population croissante de cette région", indique l'hôpital dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Yverdon: inauguration d'une grande centrale de chauffage à distance

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Située au coeur d'Y-Parc, la nouvelle centrale de chauffage à distance renouvelable produira 74 millions de kilowattheures d'ici cinq ans, soit 25% des besoins actuels en chaleur de la ville d'Yverdon équivalant à la consommation de 8000 ménages (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Ville d'Yverdon-les-Bains (VD) a inauguré mardi sa nouvelle et plus grande centrale de chauffage à distance renouvelable, après 30 mois de travaux. Située au coeur d'Y-Parc, elle produira 74 millions de kilowattheures d'ici cinq ans, soit 25% des besoins actuels en chaleur de la ville équivalant à la consommation de 8000 ménages.

"Pour la production de chaleur, CAD SANTAL (nom de la centrale, ndlr) utilisera principalement du bois-énergie sous forme de plaquettes forestières et de bois recyclé de la région", explique Pierre-Alain Kreutschy, directeur général de Y-CAD SA, société détenue majoritairement par la Ville d'Yverdon-les-Bains, cité dans un communiqué de la Municipalité.

L'inauguration a eu lieu en présence du ministre vaudois de l'environnement Vassilis Venizelos, des autorités communales et de représentants de l'économie locale.

En favorisant les circuits courts, ce projet contribuera à favoriser l'économie locale, indique pour sa part la Municipalité. La chaleur produite par cette centrale alimente déjà plus de 50 bâtiments, situés dans une vaste zone située entre Y-Parc et au-delà de la Thièle sur les avenues du Général-Guisan et de la Paix, précise-t-elle.

Décarbonation

La production majoritairement renouvelable permettra de réduire d'environ 10'800 tonnes les émissions de CO2 liées au chauffage à Yverdon-les-Bains, soit une diminution de 60% par rapport à 2019. CAD SANTAL est dotée d'une centrale photovoltaïque qui couvre une partie de ses besoins en électricité.

C'est dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique énergétique et climatique de la Ville que la société Y-CAD SA a été créée en juillet 2020 pour développer les réseaux de chauffage à distance, en partenariat avec les Services Industriels de Genève (SIG).

Pour financer le développement rapide de ses infrastructures tout en garantissant une base de fonds propres solides, Y-CAD SA a procédé début avril à une augmentation de capital de 20,5 millions de francs, dont 5,5 millions apportés par la Ville d'Yverdon et 15 millions par la Caisse de prévoyance de l'Etat de Genève (CPEG). Désormais, le capital de la société est détenu à 56% par la Ville, 33% par la CPEG et 11% par les SIG.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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