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Damien Riat: "C'est que du bonheur, on ne réalise pas vraiment"

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Câlin de groupe pour célébrer la victoire mais surtout la qualification en finale. ©KEYSTONE/Anthony Anex

Ils l'ont fait! Les Lausannois se sont qualifiés pour leur première finale en National League. Dans l'Acte V, ils sont venus à bout de Gottéron sur le score de 2-4.

Le match a pourtant commencé de la pire des façons pour Lausanne. Alors que Cody Almond avait manqué un puck juste devant la cage de Reto Berra, Gottéron a ouvert le score à la 3e minute. C’est Julien Sprunger qui a trouvé un Killian Mottet bien oublié devant le but (assists: Julien Sprunger et Raphael Diaz. L’attaquant Fribourgeois a inscrit le goal sans connaître aucune résistance.

Est-ce que Gottéron a dominé le premier tiers? Malgré le score de 1-0, oui et non. Certes, les Dragons se sont montrés dangereux, mais Lausanne a aussi pu amener le puck vers le but. Malheureusement pour les Vaudois, que ce soit Makai Holdener, Damien Riat ou Antti Suomela, Reto Berra sait comment tenir les Lions à l’écart de sa cage. Les deux minutes de powerplay en faveur du LHC n’y auront rien fait.

Le 2e tiers pour les Lausannois

Au retour des vestiaires, les hommes de Geoff Ward ont d’emblée montré qu’ils en voulaient. Ça a commencé directement avec un gros tir de Jason Fuchs. Le puck a touché la transversale et le doute a plané pendant de nombreuses secondes… jusqu’à ce qu’il y ait un arrêt de jeu permettant aux arbitres d’aller revoir la scène à la vidéo. Mais c’était une fausse alerte.

Le premier but lausannois est tombé à la 22e. Une véritable bombe de Lawrence Pilut partie de la ligne bleue (assists: Lukas Frick et Antti Suomela). Un tir dévié devant le but par Mauro Dufner qui bataillait avec Antti Suomela. De quoi faire souffler un peu les Lions. Mais pas longtemps puisque les Fribourgeois se sont créé une grosse occasion juste après l’égalisation. Le tir est cependant passé au-dessus de Connor Hughes.

Les Lions ont ensuite échappé de peu à un boxplay. Une pénalité avait été sifflée de manière différée contre Théo Rochette. Le jeu a donc continué jusqu’à ce qu’un Lausannois touche le puck. Sauf que dans cette phase de jeu, Mauro Dufner a envoyé sa canne au visage de Miikka Salömaki. Le Fribourgeois a donc également été puni et les deux équipes ont donc continué à 5 contre 5.

Le 2e but des Lions est signé Damien Riat (31e, assists: Jason Fuchs et Jiri Sekac). Jason Fuchs a pu lui passer le puck en arrière à son coéquipier qui lui aussi a envoyé un missile, depuis le fond de la zone offensive. Reto Berra n’a rien pu faire. Et c’était exactement le tir que voulait réaliser le n°9 lausannois.

Mentalement, c’est un moment délicat. Est-ce que, une fois avoir célébré le but, il y a une seconde où l’on se dit "ok, wow, il faut que je reste concentré"?

Une équipe en confiance

À partir de là, Lausanne a pris l’avantage pour ne jamais le lâcher. Jiri Sekac a creusé l’écart en powerplay à la 41e (assists: Antti Suomela et Christian Djoos).Dos au but, avec Andreas Bergman collé à lui, l’attaquant lausannois n’a même pas semblé avoir jeté un œil en direction de la cage avant de tirer. L’action en est d’autant plus belle que le puck est passé dans un tout petit espace entre le poteau et le bras du gardien Fribourgeois.

Marcus Sörensen a essayé de faire vaciller les Lions avec son but après 7 secondes de supériorité numérique (49e, assists: Lukas Wallmark et Ryan Gunderson). Un tir qui n’a laissé aucune chance à Connor Hughes. D’autant plus que Chris DiDomenico lui bouchait la vue sur la passe décisive. Alors oui, à ce moment-là, il n’y avait plus qu’un but d’écart et encore près de 12 minutes à jouer. Mais ce n’est pas comme ça qu’on intimide des Lions.

Alors que Gottéron pressait à fond pour aller chercher l’égalisation, Reto Berra a quitté sa cage. Mais les Fribourgeois ne sont pas parvenus à garder le puck longtemps. Lausanne a pu dégager. Tim Bozon a été le plus rapide sur le puck, de l’autre côté de la glace. Le Français a parfaitement pu servir Jiri Sekac qui a pu inscrire le 4-2 (59e, assists: Tim Bozon et Andrea Glauser). Il n’en a pas fallu plus pour que le kop entonne le classique "On est en finale".

(De gauche à droite) Jiri Sekac, Damien Riat et Lawrence Pilut, les trois buteurs de la soirée. ©KEYSTONE/Anthony Anex

Un moment historique

Parce que oui. 1 minute et 11 secondes plus tard, la sirène finale a retenti. Et Lausanne a accédé à la première finale de National League de son histoire. Que ce soit chez les supporters ou dans les rangs du LHC, à quelques minutes de la fin du match, il y avait comme une sensation de rêve éveillé.

John Fust, directeur sportif du LHC, décrit un sentiment entre la fierté et le calme. "À tous les niveaux du club, tout le monde tire à la même corde. Ça, c’est la fierté, détaille-t-il. Et le calme parce qu’on n’a pas de pression, on sait que Zurich est le favori, on se dit pourquoi pas. C’est inattendu, on ne va pas se mentir, mais on apprécie le moment et on va tout faire pour essayer de gagner. " Un peu philosophe, il conclut: "C’est l’inattendu qui écrit les belles histoires".

Si la série contre Davos avait été mouvementée, ce sont des Lausannois en plein contrôle que l’on a vu évoluer en demi-finale. "On panique pas, on reste dans notre système, on court pas partout, on reste dans nos positions et c’est notre grande force", analyse Damien Riat. Les hommes de Geoff Ward arrivent donc à jouer leur jeu quoi qu’il arrive, "ce qui n’était pas le cas en début de saison et c’est quelque chose qu’on voulait vraiment améliorer", se souvient Théo Rochette, attaquant du LHC.

Les Lausannois restent donc concentrés et ça leur réussi. Le fruit d’un travail d’équipe.

En parlant de début de saison, Théo Rochette avait inscrit son premier but "chez les grands" lors du premier match à domicile du LHC. Le jeune attaquant qui arrivait de la Ligue de Hockey Junior Majeur Du Québec, a depuis marqué 12 buts et été crédité de 18 assists en saison régulière.

Et depuis le début des playoffs, Théo Rochette a inscrit 3 buts pour un total de 8 points. Ce qui lui a valu ce mercredi le maillot de Top Scorer. Alors, quel regard porte-t-il sur les mois qui se sont écoulés entre ce premier goal et cette qualification en finale avec le maillot à flammes?

Que la fête commence

Toute l'équipe a rejoint la Vaudoise Aréna aux alentours de minuit et quart. Devant la patinoire, les ultras de la Section Ouest (qui ont suivi le match à l'extérieur de la BCF Arena pour protester contre le scan-ID) et des dizaines de supporters attendaient les joueurs. C'est dans une explosion de chants, d'applaudissements, de fumigènes et de feux d'artifices que le bus du LHC a été accueilli.

Les héros du soir sont ensuite venus sur l'esplanade pour se languir quelques minutes des chants. Un joli moment de communion entre joueurs et supporters qui donnera probablement de la force aux Lions pour la suite de leur parcours.

Les Lausannois vont maintenant bénéficier d’un peu de repos. Ils entameront la finale mardi face à Zurich. Ce sera donc un duel de Lions. "Je pense qu’on va leur donner des difficultés, prédit Damien Riat. Ils ont pas eu encore beaucoup d’adversité jusqu’à maintenant. Nous on est solides en 5 contre 5 et je pense qu’on peut leur faire mal."

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Hockey

Les Dragons laissent une première empreinte à la Vaudoise Aréna

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Les Lausannois n'ont jamais réussi à prendre le lead dans cette partie. ©PostFinance/KEYSTONE/Martial Trezzini

Lausanne perd d’emblée l’avantage de la glace. Les Lions se sont inclinés 2-3 face à Fribourg lors de l’Acte I des demi-finales de playoffs. Il faudra donc gagner au moins un match à l’extérieur pour espérer atteindre la finale.

19h20. Dans le virage ouest, on donne déjà de la voix. Dans le couloir devant le vestiaire visiteur, les joueurs de Gottéron sont en file indienne en attendant d'aller s'échauffer. Ils attendent que les Lausannois s'élancent en premier. Dès que les premiers Lions griffent la glace, le kop double le volume pour leur donner de la force, non pas sans avoir échangé quelques politesses avec les supporters fribourgeois à l'autre bout de la patinoire.

Au rugissement d'envoi une demi-heure plus tard, pas de doute: on joue bien un derby, qui plus est un derby de demi-finale de playoffs. L’intensité a été directement de mise avec des pucks qui sont passés très près des buts, notamment celui de Kevin Pasche. Entre les joueurs de champ, les petits accrochages n'ont pas tardé non plus.

Du tac au tac

Les Lausannois ont été un peu chahutés dans ce début de tiers. Sans être non plus totalement dominés, ils ont peiné à garder le puck dans leur zone offensive. Ils ne se sont donc offert que peu d’occasions. Jason Fuchs a tenté de trouver un espace entre le poteau et Reto Berra (8e) et Ken Jäger s'est offert un joli shoot qui a malheureusement fini directement sur le gardien fribourgeois (11e).

L’ouverture du score par les Fribourgeois n'est donc pas tombée de nulle part. Alors que les visiteurs étaient en powerplay, Damien Riat n’a pas réussi à récupérer le puck à la ligne bleue. Linden Vey en a repris la possession et a l’envoyé en direction de la cage. David Sklenicka n’a pas réussi à intercepter la passe et Samuel Walser a profité que les Lions ne soient plus bien en place pour marquer (15e, assists: Vey et Bertschy).

Réaction immédiate des hommes de Geoff Ward. Et que ça a été bien joué de la part de Sklenicka! Le défenseur était tout seul, pile en face de Berra, mais il a préféré faire la passe à Tim Bozon à sa droite. Le n°94 des Lion a profité que Berra ait fini à plat ventre pour envoyer le puck au fond des filets (16e, assists: Sklenicka et Raffl).

"On a perdu 2-3."

Même rythme dans le deuxième tiers. Fribourg, toujours un petit peu au dessus , a repris l’avantage à la mi-match. Pasche à contré une première fois le puck, sans pour autant l’arrêter. Walser a ainsi pu offrir une fenêtre de tir à Julien Sprunger. Malgré le fait qu'il y ait trois lausannois autour du gardien, le Fribourgeois s'est retrouvé au duel avec Pasche et l’a emporté (32e, assist: Walser).

Pendules remises à zéro pratiquement dans la seconde pour Lausanne grâce à Raphael Prassl. L'attaquant voulait-il marquer ou faire une passe au centre pour un coéquipier? Que ce soit l'un ou l'autre scénario, Berra a pris la mauvaise décision en retirant légèrement sa jambe vers l'arrière. Il a ainsi laissé le puck glisser sur sa jambière et n'a pu que le regarder finir sa course dans les filets, à ras de la ligne.

Mais cette fois, les Lausannois n'ont pas réussi à retourner aux vestiaires sur un score nul. C'est Killian Mottet qui a remis Gottéron devant en déviant de la fesse le tir de Dave Sutter (36e, assists: Sutter et Ljunggren). Pasche n'a rien pu faire.

Pas de miracle dans le troisième tiers. Les Dragons ont fermement gardé leur cage et Lausanne n’a pas su trouver la bonne combinaison pour débloquer la situation. Ce n’est pas faute d’avoir redoublé d’effort en toute fin de match. Trop tard.

Lors des interviews avec les joueurs, l’analyse est donc faite rapidement.

Comment le défenseur explique-t-il que les Lausannois ne soient jamais vraiment entrés dans leur troisième tiers?

Les deux équipes ont été très disciplinées pendant ces 60 minutes. On a compté qu'une pénalité par banc. Est-ce que ce manque de situations spéciales a aussi joué son rôle?

L’Acte II se jouera à Fribourg. Ce sera mardi 1er avril à 20h.

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Hockey

"Il viendront sûrement avec une petite attitude revancharde"

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La saison dernière, le LHC s'était imposé 1-4 dans la série face à Gottéron. Les Lions feront-il au moins aussi bien cette année? ©KEYSTONE/Valentin Flauraud

En hockey sur glace, c’est parti pour les demi-finales! Dès samedi soir, le LHC affronte Fribourg-Gottéron. Une série qui s’annonce palpitante.

Dans quelques heures, Lions et Dragons seront enfermés dans la même cage pendant au moins 60 minutes. Lausanne et Fribourg se retrouvent en demi-finale de playoffs. Une sorte de remake de la saison dernière où les deux clubs s’étaient opposés au même stade, avec une victoire lausannoise en cinq Actes. 

À quel point cette expérience joue-t-elle un rôle dans la préparation de cette série?

C’est la troisième fois dans l’histoire du club que le LHC atteint les demi-finales dans l’élite après la saison 18/19 et l’année passée. Une réussite qui reste en quelque sorte historique. Mais pas de quoi ajouter ou alléger la pression pour les Lausannois. 

"Jouer notre jeu"

Le LHC et Gottéron se sont qualifiés dans le dernier carré au terme de leurs séries respectives de quart de finale. Lausanne a peiné à retrouver de sa superbe de la saison régulière et a été poussé vers un Acte VII. “On savait que le premier tour allait être dur et le gagner comme ça en sept matchs, face à une équipe qui s’est accrochée à tous les matchs, qui nous a donné du fil à retordre, c’est une belle preuve de caractère”, commente Aurélien Marti. 

Les hommes de Geoff Ward ont tiré tout le profit de leur avantage de la glace. Avec le public comme 7e homme, ils se sont montrés imprenables. Même s’il y a encore quelques faiblesses à corriger. Le défenseur lausannois n’en dévoile cependant pas trop. 

L’ambiance, après un jour de repos, semble néanmoins studieuse. “On ne va pas prendre des jours de congé en plus parce qu’on a des jours de congé, lâche le n°9 des Lions. On a des choses à travailler et voilà, on s’entraîne.”

Car, si les rôles sont inversés cette saison et que Lausanne est leader, il ne va pas falloir prendre la série à la légère. Fribourg a en effet opéré une impressionnante remontada durant la saison régulière. Après un début d’exercice catastrophique, les Dragons ont connu un nouveau souffle en changeant d’entraîneur fin 2024. Dans la foulée, ils ont remporté la Coupe Spengler et continuent depuis lors leur montée en puissance. 

La série, qui ravira le public romand, promet bien des étincelles. Est-ce que sur la glace aussi, ces derbys sont joués avec plus de passion, plus d’émotions?

Et certains souvenirs de l’année dernière pourraient bien remonter. 

La série entre Lausanne et Fribourg démarrera ce samedi à 20h à la Vaudoise Aréna. L’autre demi-finale opposera au même moment Zurich et Davos.

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Luc Tardif et l'IIHF défendent les intérêts du hockey mondial

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Président de l'IIHF, Luc Tardif a plusieurs dossiers à régler (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Successeur de René Fasel à la tête de l'IIHF depuis septembre 2021, Luc Tardif a plusieurs défis face à lui.

Le Franco-Canadien, qui fêtera ses 72 ans samedi, les a expliqués à l'agence Keystone-ATS lors de son passage à Lausanne sur le plateau de l'émission "Les Puckalistes".

En prenant la tête de la fédération internationale, Luc Tardif savait bien qu'il allait avoir une sacrée pile de dossiers sur son bureau. Celui qui fut trésorier de l'IIHF pendant dix ans a donc repris ce que le Fribourgeois René Fasel appelait son bâton de pèlerin. Calendrier international, envies d'Europe de la NHL, présence des joueurs de la NHL aux JO, absence prolongée de la Russie et de la Biélorussie, Luc Tardif a suffisamment de pain sur la planche. Interview.

-Monsieur le Président, de nombreuses voix se demandent si le Championnat du monde ne devrait pas se tenir tous les deux ans. Mais René Fasel avait expliqué que cette compétition était nécessaire à la fédération pour financer d'autres projets. Où en sommes-nous?

"Nous avons un engagement jusqu'en 2033. Donc si on change les fréquences du Mondial, on doit revoir ce contrat qui a été signé avant le covid et la guerre en Ukraine, dans des bonnes conditions pour nous. L'idée serait de changer les séquences, mais on ne peut pas faire ça tout d'un coup. On doit envisager un calendrier général et avant tout régionaliser les compétitions. D'avoir la Nouvelle-Zélande qui se déplace à Mexico pour un tournoi, par les temps qui courent, ce n'est pas raisonnable."

-On sait que la NHL veut relancer la Coupe du monde et qu'elle a récemment organisé un tournoi en février avec le Canada, les Etats-Unis, la Finlande et la Suède. Comment voyez-vous cela?

"Avec la NHL qui veut venir en Europe, on va devoir changer les fréquences et le calendrier à moyen terme. Vous savez, c'est avant tout une opération commerciale. Il y a une tendance. La NBA veut créer une ligue en Europe, les clubs de foot avaient parlé de la Super Ligue, on voit que les organismes privés sont en train de prendre le pas sur les fédérations ou les organisations comme la nôtre. Mais si l'IIHF ne finance plus en totalité les opérations qui ne sont pas rentables, ce sera difficile de les maintenir. On a fait beaucoup de progrès sur le sport féminin, mais on ne peut pas capitaliser là-dessus aujourd'hui."

-L'IIHF doit donc se battre pour son sport?

"Nous comptons 84 pays membres et quatre divisions. Personne à part l'IIHF ne va financer ces manifestations. En tous les cas pas des ligues privées avec des actionnaires à contenter. Ce sont les enjeux d'aujourd'hui. Mais on n'est pas les seuls. Je parlais récemment avec le président de la fédération de triathlon qui doit lutter contre des entreprises privées qui mettent sur pied des compétitions avec des prize money intéressants. On est à la croisée des chemins."

-Cela ne doit pas être simple de négocier avec la NHL?

"On essaie de faire de la pédagogie, mais ce ne sont pas des gens qui comprennent trop la pédagogie. On a un peu le sentiment d'être comme le Groenland, mais on va défendre au mieux nos intérêts. On le voit avec les velléités d'expansion de la NBA et de la NFL avec des matches dans le monde entier. Alors lorsque l'on discute avec la NHL et la NHLPA (réd: l'association des joueurs), on doit expliquer que quand on arrive en février, des ligues comme la National League ou la DEL allemande savent que les play-off approchent et qu'un gros tournoi est difficile à mettre sur pied. Les budgets TV ne sont pas extensibles et ils vont en prendre une partie."

-Pourtant l'Europe fournit de plus en plus de joueurs à la NHL!

"Absolument, mais la NHL ne s'intéresse pas au développement des jeunes comme les clubs en Europe. En 1976, j'ai fait le camp de développement des Toronto Maple Leafs et il n'y avait que deux Européens. Aujourd'hui, 33% des joueurs en NHL viennent d'ailleurs que d'Amérique du Nord et ça va aller en grandissant."

-Qu'en est-il de la présence des joueurs de NHL aux JO? C'est tout bon pour l'année prochaine à Milan?

"On devrait y arriver. J'attends de signer avec la NHL. C'est l'IIHF qui décide si les conditions sont remplies pour la présence des joueurs de la NHL, parce qu'il y a des assurances de plusieurs millions à signer. La signature doit se faire entre nous, le CIO, le comité d'organisation de Milan-Cortina, la NHL et la NHLPA. L'idée est de signer pour deux JO, mais on est sur la réserve pour 2030. Et on discute aussi de la Coupe du monde en 2028. On a un comité qui réunit les clubs, les ligues, les fédérations et l'IIHF et on a répondu à la NHL qu'on n'était pas contre un tournoi en février 2028, mais pas en Europe, en Amérique du Nord. Ou si c'est en Europe, alors en septembre."

-Dernier point chaud pour vous, le cas de la Russie et de la Biélorussie toujours exclus à la suite de l'invasion russe en Ukraine. Où en est-on?

"On ne peut pas être à la tête d'une fédération et ne pas s'inquiéter de ça. Même s'il faut rester loin de la politique, tout est politique. En ce qui concerne l'exclusion de la Russie, c'est avant tout pour des questions de sécurité et de protection de nos compétitions. Chaque année on a essayé de revoir l'histoire. On espère retrouver le plus vite possible le Championnat du monde tel qu'il était avant, parce que cela signifierait que la guerre est terminée et que ça va mieux. On a pris une décision en février, parce que ce n'est pas simple de réintégrer la Russie et la Biélorussie, étant donné que cela impacte les promotions et relégations de quatre divisions. Il faut avoir plusieurs mois d'avance. Et si on prend le cas de la Suisse en 2026, l'organisateur a besoin de savoir dès la fin du précédent Mondial qui joue dans quelle poule pour organiser la vente des billets. On essaie d'attendre le plus longtemps possible. En février 2026, on prendra la décision concernant 2027."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Festin pour Moser et le Lightning, record pour Crosby

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Une belle soirée pour Tampa Bay. (© KEYSTONE/AP/Ian Maule)

C’est la fête pour le Tampa Bay de Janis Moser. Sur sa glace, le Lightning s’est imposé 8-0 devant Utah pour signer un succès qui ne peut que marquer les esprits.

Passeur sur le 2-0, Janis Moser s’est invité à la table de ce festin avec son 13e point de la saison. Mais l’homme du match fut bien Nikita Kucherov avec 1 but et 3 assists. Auteur de 25 arrêts, Andrei Vasilevskiy a, pour sa part, réussi son 6e blanchissage de la saison, le 40e de sa carrière.

La soirée fut moins rose pour Kevin Fiala et Los Angeles. Après quatre victoires de rang, les Kings se sont inclinés 4-0 à Denver face à Colorado. Le Saint-Gallois a toutefois été crédité d’un bilan neutre.

Crosby devance Gretzky

Sous la menace d’Alex Ovechkin pour le titre du meilleur buteur de tous les temps, Wayne Gretzky a perdu un premier record cette année: celui des saisons avec une moyenne d’au moins un point par match. Il a été battu par l'exceptionnel Sidney Crosby. Buteur à Buffalo, l'attaquant des Pittsburgh Penguins va boucler une 20e saison de rang avec cette moyenne fabuleuse. Le Canadien de 37 ans a inscrit jeudi son 80e point de l’exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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