Vaud
Chefs de service veveysans démotivés
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La crise à Vevey a affecté les cadres de l'administration communale provoquant démotivation, insatisfaction et problèmes de santé chez nombre de chefs de service. Le constat ressort d'un audit sur la situation à l'automne 2018 commandé par le Conseil d'Etat.
Printemps 2018. Vevey est déjà empêtrée dans la crise. Plusieurs municipaux peinent à s'entendre et des difficultés sont aussi évoquées dans leur relation avec le secrétaire municipal.
A cette même période, le Conseil d'Etat vaudois décide d'ouvrir une procédure de suspension à l'égard du municipal socialiste Lionel Girardin soupçonné de conflit d'intérêts. Il commande, dans la foulée, un audit sur les rapports de travail entre l'exécutif communal et les cadres de l'administration après avoir eu écho de situations problématiques.
Durant les mois qui suivent, les épisodes spectaculaires se succèdent: les municipaux Michel Agnant et Jérôme Christen sont suspendus et un municipal supplémentaire est désigné en remplacement.
Irrespect et mobbing
Les conclusions de l'audit sont publiées vendredi et confirment un climat de travail difficile pour certains. A Vevey, il existe "des situations d'irrespect des personnes et de leur travail, tout comme une situation de conflit avéré", peut-on ainsi lire dans le document. Trois collaborateurs sont exposés de manière importante au mobbing. Les auditeurs ne constatent toutefois pas de harcèlement moral, verbal ou physique d'un ou plusieurs municipaux à l'endroit de collaborateurs.
Pour les spécialistes, les responsabilités sont partagées entre les membres de la Municipalité. Les causes ne résultent pas d'un problème d'organisation, mais "relèvent à la fois d'absence de vision et de culture communes, de problèmes de management, tant au niveau individuel qu'au niveau de la Municipalité dans son ensemble, et de personnalités, qui faute d'avoir donné un sens partagé à la collégialité, se manifestent sans retenue".
Apaisement
L'audit constate par ailleurs une situation d'apaisement depuis la suspension des deux municipaux. Reste que la situation n'est pas réglée et que les problématiques soulevées méritent des réponses, selon les auditeurs.
Et de formuler des recommandations. La Municipalité devrait ainsi élaborer un document commun fixant les grandes lignes de son fonctionnement et ses objectifs prioritaires.
La Ville et la Municipalité devraient être accompagnées en cas de retour des municipaux suspendus Jérôme Christen et Michel Agnant, car cela risque de s'effectuer dans un contexte difficile. Une résolution du conflit devrait être amorcée. Quant au possible retour de Lionel Girardin, son accompagnement devrait aussi être géré de manière proactive par la Municipalité.
A l'échelon de l'Etat, l'audit recommande des moyens pour intervenir plus rapidement dans une logique préventive en clarifiant ou modifiant la loi sur les communes. Une proposition que le Conseil d'Etat dit vouloir examiner.
Regrets veveysans
De son côté, la Municipalité de Vevey a également réagi. Si elle prend acte de l'atteinte à la personnalité des collaborateurs et des municipaux et entend répondre aux recommandations pour y remédier, elle regrette que le rapport "évacue toute analyse des responsabilités individuelles de chaque municipal". Dans ce contexte, elle se refuse à le valider.
Jérôme Christen regrette également le "flou" entretenu sur les protagonistes estimant que cela empêche de comprendre qui est concerné. Quant à Michel Agnant, il considère que le rapport devrait être "plus précis et percutant" lorsqu'il revient sur les origines multifactorielles de la situation. Evoquer un ensemble d'événements et de facteurs personnels est une formulation qu'il juge "assez évasive".
Lausanne
Mouna Skaria, la dermatologue qui soigne le basket lausannois
Dermatologue à Vevey (VD), mais également l'une des premières femmes à présider un club masculin de basket, Mouna Skaria ne ménage pas ses efforts pour professionnaliser les Pully Lausanne Foxes. A leur tête depuis quatre mois, elle plaide pour des infrastructures adaptées à l’élite du basket vaudois.
Rien ne prédestinait cette dermato-chirurgienne d’origine libanaise à s'impliquer dans le basket. Ce sont ses fils, passionnés par Michael Jordan, qui la plongent en 2016 dans l’univers des Pully Lausanne Foxes. Eux lâcheront les paniers, mais elle, au contraire, s'investira toujours davantage jusqu’à être élue présidente en septembre dernier.
Une nomination encore rare dans un milieu largement masculin. Le club, engagé en Swiss Basket League, se félicite d’ailleurs de ce "jalon majeur dans la reconnaissance du leadership féminin", l’un des objectifs affichés par la Confédération en matière de sport.
Des buvettes à la présidence
Dans le "temple lausannois du basket" à la Vallée de la Jeunesse, Mouna Skaria commence modestement: elle gère les buvettes, se démène pour trouver des frigos, organise un baskethon, remplace les maillots jugés "trop moches". Parallèlement, le club fusionne avec celui de Pully, géant des années 80-90, pour devenir les Pully Lausanne Foxes.
En 2020, alors que la structure frôle la faillite, elle rejoint le comité. S’ouvrent alors "trois ans de calvaire. Je n'étais pas prise très au sérieux dans ce milieu masculin", confie-t-elle.
La quinquagénaire - elle est aujourd'hui âgée de 54 ans - met en place une billetterie en ligne, construit une équipe marketing et communication, développe les produits dérivés. Sa détermination et son engagement portent leurs fruits. Le club se stabilise.
En deux ans, les Foxes passent de LNB à la SBL, disputent à deux reprises les play-off et décrochent une troisième place en 2024, malgré l’un des plus petits budgets du championnat. L'équipe pointe actuellement au quatrième rang.
Liste d'attente
Aujourd’hui, le club compte 400 joueurs, 20 entraîneurs et 20 équipes de jeunes, faisant du club l’un des plus importants du canton. Il est aussi le seul labellisé "formateur".
Les objectifs de la présidente sont clairs: décrocher un titre national et développer le mouvement jeunesse. La demande augmente: "L’an dernier, elle a bondi de 30% dans les clubs de basket en Suisse. Pourtant, à Lausanne, une centaine d’enfants restent sur liste d’attente, faute de salles adéquates", explique la présidente.
Malgré le développement important du club, "les installations ne suivent pas. Sollicitée pour une infrastructure adaptée, la ville de Lausanne est aux abonnés absents", déplore-t-elle.
Obsolète et non adaptée
L’équipe de SBL joue ainsi dans une salle omnisports "obsolète et non adaptée: gradins à installer à chaque match, matériel de sponsors à monter, interdiction de mettre au sol des autocollants de sponsoring, joueurs devant traverser les gradins pour rejoindre les vestiaires", énumère-t-elle. Sans compter la concurrence d’autres activités scolaires et sportives pour obtenir des créneaux horaires.
Le budget des Foxes, lui, ne représente qu’un quart de celui de ses concurrents fribourgeois ou genevois. La situation actuelle "insatisfaisante" ne lui permet pas d’augmenter ses moyens, en matière de sponsoring notamment.
Une pionnière
Outre son métier, Mouna Skaria, sportive dans l'âme mais pas basketteuse, consacre aujourd’hui plus de la moitié de son temps au club, entièrement bénévolement. L’entraîneur des Foxes, Randoald Dessarzin, coach historique de Boncourt et Lugano, salue l’engagement et la ténacité d'une présidente, qu’il décrit comme "la meilleure dirigeante qu’il ait jamais connue".
"Je vois l’adversité dans laquelle elle évolue. C’est une pionnière", affirme-t-il, rappelant que Nicoletta Mettel, première femme présidente d’un club de LNA au Tessin dans les années 2000, n’avait laissé qu’un souvenir amer.
Pour lui également, l’obstacle principal reste, encore et toujours, l’absence d’une salle dédiée: "C'est un mauvais calcul. Quand les enfants font du sport, leurs parents savent où ils sont", glisse-t-il.
A bout de bras
L'ancien municipal lausannois des sports Oscar Tosato, qui suit le club depuis longtemps, partage ce constat. "Se battre pour avoir une salle, c’est noble comme idéal", dit-il de la présidente tout en soulignant la concurrence intense des autres sports à Lausanne: handball, waterpolo, courses... Sans oublier le football et le hockey qui concentrent millions et projecteurs.
Malgré les embûches, Mouna Skaria continue de porter le club à bout de bras et multiplie les démarches pour faire grandir les Foxes. Son moteur: le dévouement au club, à ses jeunes et à un sport qui, dans l’ombre du hockey et du football, ne demande qu’à s'épanouir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
La jeune piétonne percutée à Orbe (VD) est décédée
La jeune piétonne ukrainienne qui avait été victime d'un accident mardi à Orbe (VD) est décédée des suites de ses blessures au CHUV, à Lausanne, indique jeudi la police cantonale vaudoise. Elle avait 13 ans.
Après être descendue d'un bus à l'arrêt le Devin sur la route d'Arnex, elle l'avait contourné par l'arrière afin de traverser la route. Pour une raison que l’enquête devra déterminer, elle avait alors été heurtée par un automobiliste circulant en sens inverse. Grièvement blessée, elle avait été héliportée à l'hôpital.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse
Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.
Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.
Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.
Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.
Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.
Modernité de Katharine Hepburn
Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.
Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.
Brando en perfecto
La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.
En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Montreux et environs: Riviera Noël a accueilli 652'000 visiteurs
Riviera Noël, le marché de Noël de Montreux qui associe ses voisines de Vevey et Villeneuve (VD), s'est achevé mercredi sur un bilan très positif. Quelque 652'000 visiteurs ont fréquenté la manifestation en 35 jours, confirmant la solidité de ce modèle régional.
La manifestation s’est parfaitement déroulée, soulignant la fiabilité du dispositif de sécurité et la qualité de la coordination entre les équipes, les partenaires et les autorités locales et cantonales, se réjouissent les organisateurs mercredi dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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