Vaud
Arnaque au faux banquier: deux mineurs interpellés à Vevey
Deux mineurs âgés de 17 ans ont été interpellés la semaine passée par la police après une tentative d'arnaque aux faux banquiers à Vevey (VD). Ils ont essayé de s'en prendre à une senior, mais celle-ci a averti la police entre un téléphone suspect et le moment où les jeunes pensaient pouvoir venir récupérer sa carte bancaire.
L'incident est arrivé jeudi 23 janvier peu après 21h00, a indiqué jeudi la police cantonale dans un communiqué. Une habitante de Vevey a été contactée téléphoniquement par un individu se présentant comme un banquier. Il a indiqué à l'octogénaire que des opérations frauduleuses avaient eu lieu sur son compte et qu'il allait se rendre chez elle pour récupérer sa carte ainsi que le code.
Trouvant ce comportement suspect, la personne âgée a avisé la police. Immédiatement, une patrouille de Police-Riviera s'est rendue sur place. Alors que celle-ci arrivait à proximité du domicile de l'octogénaire, deux individus ont rapidement quitté les lieux sur un scooter à la vue de la police et ont refusé de s'arrêter malgré les injonctions, détaille la police vaudoise.
Quatre patrouilles de Police-Riviera et deux de la gendarmerie vaudoise ont alors été engagées ce qui a permis l'interpellation des deux individus au terme d'une course-poursuite. Il s'agit de deux mineurs âgés de 17 ans. L'un d'eux a reconnu avoir été contacté via les réseaux sociaux pour aller récupérer des cartes bancaires ainsi que leurs codes auprès de personnes âgées, selon la police.
Une enquête a été ouverte. Elle est menée par la police de sûreté vaudoise sous la conduite du Tribunal des mineurs. En 2024, quelque 370 cas de vol à la fausse qualité, dont 230 tentatives, ont été recensés dans le canton de Vaud pour un préjudice de près d'un million de francs, rappelle la police cantonale dans son communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
C1: Real - Atlético, Bayern - Leverkusen et PSG - Liverpool au menu
Deux duels fratricides animeront les 8es de finale de la Ligue des champions: le Real Madrid affrontera l'Atlético Madrid tandis que le Bayern Munich jouera contre Bayer Leverkusen.
Le tirage au sort effectué dans les locaux de l'UEFA à Nyon a donc réservé quelques affiches croustillantes, comme on pouvait s'y attendre. Outre les deux confrontations entre clubs du même pays, la rencontre entre le Paris Saint-Germain et Liverpool constitue l'autre choc tiré au sort par le Brésilien Giovane Elber, ancien du Bayern et aussi notamment de Grasshopper.
Real - Atlético, c'est un classique de la C1. Les deux clubs de la capitale espagnole se sont notamment retrouvés en finale en 2014 et 2016, avec à chaque fois une victoire du Real. Mais l'Atlético espère bien cette fois faire chuter son rival séculaire.
Le Bayern Munich, dont la finale aura lieu dans son stade, devra écarter son contradicteur national, qui a mis fin la saison dernière à sa série de onze titres. Le Bayer de Granit Xhaka constituera à n'en pas douter un adversaire très compliqué pour les Bavarois.
Vainqueur de la phase de Ligue, Liverpool espérait probablement jouer son 8e de finale contre un club plus abordable que le PSG, en nette reprise depuis quelques mois. Surtout que les Reds, impressionnants depuis le début de la saison, ont récemment laissé apparaître quelques signes de fatigue.
Ardon Jashari et le FC Bruges seront opposés à Aston Villa. En cas de succès, leur prochain adversaire sera le vainqueur de PSG - Liverpool. Le Feyenoord Rotterdam de Jordan Lotomba affrontera quant à lui l'Inter Milan de Yann Sommer. Gregor Kobel et Borussia Dortmund devront pour leur part écarter Lille alors que Zeki Amdouni et Benfica Lisbonne se mesureront avec le FC Barcelone.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Une vague de soutien pour un professeur évincé de l'UNIL
Environ 150 personnes se sont rassemblées jeudi après-midi à la Maison du peuple de Lausanne en soutien à Joseph Daher. Le professeur, démis de ses fonctions par l'Université de Lausanne (UNIL), y a donné "un cours symbolique".
C'est notamment à l'initiative du syndicat SSP que le professeur Daher s'est vu offrir cet "asile scientifique". Lors d'un point presse organisé avant le cours, le secrétaire syndical Raphaël Ramuz a rappelé que l'Université de Lausanne avait évincé Joseph Daher. Il lui est reproché d'avoir prêté son badge d'accès à une étudiante, le printemps dernier lors de l'occupation pro-palestinienne.
Les soutiens à Joseph Daher estiment toutefois qu'il s'agit d'un prétexte, "d'une sanction politique à peine déguisée" contre un professeur qui, en mai 2024, a soutenu l'occupation du bâtiment Géopolis par des étudiants en protestation contre la guerre à Gaza. L'UNIL a signifié "ne pas renouveler" le contrat du professeur, alors que celui-ci affirme pourtant qu'il avait déjà signé un contrat pour le semestre suivant. Des incohérences qui relèvent de l'acharnement administratif pour le syndicat.
La direction de l'UNIL a "bafoué tous les droits" de Joseph Daher, son droit de travailler, de se défendre, d'avoir droit à une procédure claire ou d'être protégé par son employeur, a estimé Raphaël Ramuz. Il a parlé d'une volonté de "faire taire" un professeur. Cela crée "un précédent qui ne laissera personne tranquille à l'UNIL", a ajouté le syndicaliste.
Procédure aux prud'hommes
Prenant également la parole, Joseph Daher a affirmé qu'il avait été la victime depuis plusieurs mois "d'une campagne de dénigrement" et que son expertise scientifique avait été "quasiment niée".
Il a toutefois répété qu'il ne s'agissait pas uniquement de son "cas personnel", mais que cette sanction s'inscrivait "dans un contexte plus large d'attaques contre des droits démocratiques fondamentaux".
Le professeur, dont le cours annulé portait sur l'histoire contemporaine du Moyen-Orient, a estimé que la direction de l'UNIL "ne respectait pas sa propre charte", laquelle défend l'enseignement d'un savoir critique, l'autonomie ou encore de l'engagement citoyen.
Sur le plan juridique, Joseph Daher a saisi le tribunal des prud'hommes. Il demande des mesures provisionnelles qui, en attendant une décision sur le fond, suspendraient la décision de l'UNIL et permettraient au professeur de donner son cours.
Depuis le début de la polémique, l'UNIL s'est refusée à tout commentaire, expliquant notamment ne pas se prononcer pas sur des cas individuels.
Yann Rossier avec Keystone ats
Lausanne
Articles controversés: la justice donne raison à Pascal Broulis
Pascal Broulis a obtenu gain de cause face à Tamedia. Le Tribunal civil d'arrondissement de Lausanne a jugé qu'une partie des articles publiés en 2018 par le Tages-Anzeiger ont porté atteinte à la personnalité de l'ex-ministre vaudois, désormais conseiller aux Etats.
Avocat de Pascal Broulis, Alexandre Curchod s'est réjoui jeudi d'une "victoire" pour l'ancien grand argentier vaudois, mais aussi contre "un groupe de presse qui privilégie la rentabilité à la qualité", a-t-il dit, contacté par Keystone-ATS.
Sur les neuf articles incriminés, cinq ont été épinglés pour avoir porté atteinte à la personnalité de Pascal Broulis. Publiés entre février et novembre 2018, ils laissaient notamment entendre que le ministre des finances avait accordé des faveurs fiscales à un proche ainsi qu'à sa collègue de parti Isabelle Moret.
Les articles publiés dans le Tages-Anzeiger, mais aussi dans d'autres titres de Tamedia, évoquaient également les voyages en Russie de Pascal Broulis ou la scolarisation de son fils à Lausanne, pour lequel le journaliste sous-entendait un traitement de faveur.
"Image faussée"
Se référant à un jugement long de quelque 200 pages, Me Curchod a indiqué que ces articles donnaient "une image faussée", qu'ils s'appuyaient sur "des faits erronés" ou encore qu'ils étaient empreints "d'une certaine mauvaise foi." Ces textes ont été publiés "dans une volonté de pointer du doigt et non d'informer le public", a-t-il ajouté.
Outre ces cinq articles, le journaliste - qui ne travaille plus actuellement pour Tamedia - a aussi été condamné pour des propos qu'il a tenus dans l'émission "Infrarouge" de la RTS en septembre 2018, considérés eux aussi comme attentatoires à la personnalité de Pascal Broulis.
Une "demi-victoire" seulement
Dans le camp adverse, l'avocat du journaliste et de Tamedia, Kevin Guillet, a relativisé le jugement, estimant que Pascal Broulis "était loin d'avoir obtenu une victoire". Relevant que quatre articles avaient été jugés "non problématiques" et que les frais judiciaires devaient être partagés, il a estimé qu'il fallait plutôt parler de "demi-victoire", tant pour le politicien que pour le groupe de presse.
Quant aux articles qui ont valu une condamnation à ses clients, Me Guillet a affirmé qu'il s'agissait "d'une grave atteinte à la liberté de la presse". Il a ajouté qu'une décision sur un éventuel recours n'avait pas encore été prise.
Un franc symbolique
Maison mère de Tamedia, TX Group est condamné à publier en première page des quotidiens concernés les considérants du jugement. Le Tribunal a aussi ordonné d'effacer ces articles des archives internet et de les déférencer des moteurs de recherche Google et Yahoo.
Le groupe de presse zurichois et l'auteur des articles doivent également verser un franc symbolique à Pascal Broulis à titre de réparation pour tort moral. Ces mesures correspondent "dans les grandes lignes" à ce que nous avions demandé, a souligné Alexandre Curchod.
Pour mémoire, Pascal Broulis avait intenté une action civile en 2019, s'estimant victime d'une campagne de dénigrement du Tages-Anzeiger. Une longue procédure avait suivi, marquée notamment par de vaines tentatives de conciliation. Devenu inévitable, le procès s'était déroulé en mai dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le torchon brûle à Yverdon
Municipaux à Yverdon-les-Bains (VD), le syndic Pierre Dessemontet et le responsable de la sécurité Christian Weiler bénéficient d'une protection particulière de la police depuis l'automne dernier. En cause: des menaces en ligne proférées à leur encontre.
Révélée par Le Temps, l'information a été confirmée jeudi à Keystone-ATS par les deux élus. Sans divulguer les détails du dispositif mis en place, ils parlent de "mesures de prévention" dans le cadre d'une "protection policière légère".
Les menaces ont démarré en octobre "dans le contexte du deal de rue", explique Pierre Dessemontet, syndic socialiste d'une ville qui a dû composer l'an dernier avec une forte augmentation du trafic de drogue dans l'espace public. La campagne électorale en cours - un poste est à repourvoir à la Municipalité - a encore "intensifié" ces menaces, ajoute le PLR Christian Weiler. Tous deux ont déposé une plainte pénale.
Nouveau rebondissement
Une pétition a été lancée ce jeudi matin. Le texte, intitulé « Yverdon mérite mieux », dénonce les méthodes du candidat du parti “Yverdon pour Tous”, Ruben Ramchurn. Un appel soutenu par les partis de gauche. Pourquoi lancer cette pétition maintenant ? Pascale Fischer, présidente du Parti Socialiste Yverdon.
Ruben Ramchurn dénonce une annonce faite en pleine période électorale.
Il affirme que les propos de cette pétition auront des conséquences pénales
Le texte de la pétition pointe du doigt directement le candidat à la Municipalité. On rappelle qu'ils sont deux à vouloir remplacer le siège laissé vacant suite au décès de Jean-Claude Ruchet : le socialiste Julien Wicki et Ruben Ramchurn. Pascale Fischer, présidente du Parti Socialiste Yverdon
Le climat est donc plus que tendu à Yverdon. Mais pour Ruben Ramchurn, ce n’est pas la faute des réseaux sociaux.
L’élection complémentaire à lieu le 2 mars prochain.
Julie Marti et l'ATS.
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