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Suisse Romande

Valais: retrait de l'initiative "pour une assurance dentaire"

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L'initiative "pour des soins dentaires" a été retirée en Valais suite à l'adoption par le Grand Conseil de mesures visant à soutenir financièrement les soins dentaires de ménages économiquement modestes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En Valais, le comité d'initiative interparti retire l'initiative "pour une assurance dentaire". Cette décision fait suite à l'adoption par le Grand Conseil de modifications législatives permettant plusieurs avancées, dont un soutien financier pour 2500 ménages environ.

Partant du constat que trop souvent une partie de la population renonçait aux soins dentaires pour des raisons financières, un comité interparti s'était constitué, afin de lancer une initiative populaire visant l'introduction d'une assurance dentaire cantonale. Les signatures ont été déposées le 18 mai 2017 à la Chancellerie cantonale.

Récemment, le Conseil d'Etat valaisan a proposé plusieurs avancées en matière de soins dentaires. Le Grand Conseil ayant désormais adopté ces modifications législatives et le délai référendaire étant échu, le comité d'initiative annonce, dans un communiqué publié lundi, le retrait de son texte.

"Grâce à l'initiative déposée, la thématique des soins dentaires a été reconnue comme prioritaire. Le monde politique valaisan a pris les mesures qui s'imposaient pour limiter les effets financiers importants sur les ménages et pour améliorer la prévention", se réjouissent les initiants.

Le comité était emmené par le Parti socialiste et composé de la Jeunesse socialiste, des Vert-e-s, du Centre gauche-PCS, de "La Gauche" et d'Entremont Autrement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le mudac accueille la deuxième édition de la Biennale solaire

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L'exposition collective au mudac à Lausanne rassemble des installations, des objets, des films, des jeux, des images, des matériaux innovants, des personnages, des espaces immersifs ou encore des dispositifs participatifs. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Du 21 mars au 21 septembre, Plateforme 10 se place sous le signe du soleil. Après une première édition aux Pays-Bas en 2022, le mudac à Lausanne accueille la 2e Biennale solaire. L'exposition "Soleil.s - Solar Biennale 2" se veut une réflexion sur l'énergie solaire.

Tout un symbole, elle prend place au quartier des arts mais aussi à l'EPFL entre l'équinoxe de printemps et l'équinoxe d'automne. Une quarantaine d'artistes et auteurs de projets sont exposés sur les deux sites, explorant les multiples facettes de l'astre universel et source de vie, indique mercredi le Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (mudac).

L'exposition collective au mudac rassemble des installations, des objets, des films, des jeux, des images, des matériaux innovants, des personnages, des espaces immersifs ou encore des dispositifs participatifs. "Elle invite le public à arpenter les domaines du possible dans un parcours volontairement décloisonné et joyeux", écrivent les organisateurs. De nombreuses créations d'artistes et de designers sont inédites, souligne le musée.

Initiée en 2022 aux Pays-Bas par les designers Pauline van Dongen et Marjan van Aubel, la Solar Biennale est conçue comme une plateforme de réflexion autour des enjeux de l'énergie solaire. La première édition s'était déroulée dans deux villes du pays, Rotterdam et Eindhoven, à l'automne de la même année.

Activistes et chercheurs

Pour cette 2e édition, le mudac ouvre la thématique en réunissant designers, curateurs, activistes et chercheurs afin "d'explorer des perspectives élargies pour approcher la transition écologique". "Loin de se limiter à une vision unique et socialement construite, 'Soleil·s' aborde les dimensions symboliques, politiques, pratiques et esthétiques liées à cet astre", explique l'institution.

"Nous avons voulu mettre en évidence la façon dont le design solaire va au-delà de l'innovation énergétique, en nous incitant à repenser notre relation avec la santé, la politique, l'urbanisme et l'inclusivité", commentent Rafaël Santianez et Scott Longfellow, commissaires de l'exposition. "Cette collaboration souligne la capacité du design à faire évoluer les mentalités et à inspirer des voies collectives pour des avenirs écologiques", ajoutent-ils.

A Archizoom et EPFL Pavilions

Reconnaissant le caractère pluriel du soleil, le mudac collabore avec plusieurs entités de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) pour favoriser une approche interdisciplinaire. Deux programmations ont ainsi lieu sur le campus: l'exposition "Sun Shines on Architecture" à Archizoom et l'exposition de deux projets issus du programme "Enter the Hyper Scientific" à EPFL Pavilions.

La première analyse comment cette source d'énergie, qu'elle soit exploitée de manière passive ou active, s'intègre aujourd'hui comme élément architectural essentiel dans tout projet de rénovation ou de nouvelle construction. A voir du 21 mars au 21 juin.

Les deux expos au Pavilion A - "From Solar to Nocturnal" et "Halos" - explorent, elles, les technologies de construction de mondes, l'IA et la traduction sensorielle interespèces. Quatre créations inédites viennent "tisser un récit du solaire au nocturne, reliant scénarios réels et visions alternatives sur notre rapport à l'environnement". A découvrir respectivement du 20 mars au 27 avril et du 6 juin au 6 juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Clivaz: "Elles commencent à nous habituer à l'exceptionnel"

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Ditaji Kambundji et sa grande soeur Mujinga feront partie des favorites des prochains Mondiaux en salle en Chine (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Florian Clivaz est un coach et manager comblé. Ses protégées Ditaji et Mujinga Kambundji ont fait le plein de confiance lors des Européens en salle.

Les deux soeurs rêvent désormais de podium à Nanjing, théâtre de vendredi à dimanche prochain des championnats du monde en salle.

"Elles commencent à nous habituer à l'exceptionnel", lâche Florian Clivaz lorsqu'on lui demande si les performances de Ditaji (1re du 60 m haies en 7''67, nouveau record d'Europe et meilleure performance mondiale 2025) et de Mujinga Kambundji (2e du 60 m en 7''02) aux Championnats d'Europe d'Apeldoorn ont pu l'étonner.

"Elles ne sont visiblement pas faites comme nous! Elles brillent toujours quand il le faut. Avec elles, on ne se demande bientôt plus si elles vont performer, mais plutôt à quel point elles le feront", poursuit l'ancien sprinter, qui s'est confié par téléphone à Keystone-ATS la semaine dernière.

"En compétition, avec l'adrénaline, c'est là qu'elles s'expriment le mieux", souligne le Valaisan, tout de même surpris par ce qu'a montré la cadette à Apeldoorn: "Elle a progressé dans tous les domaines depuis septembre. Mais c'est une chose de le montrer à l'entraînement, et une autre de le prouver en compétition."

Ditaji Kambundji (22 ans) a même fait son entrée dans la cour des très grandes à Apeldoorn en signant le 2e meilleur temps de l'histoire sur 60 m haies, derrière le record du monde de la Bahaméenne Devynne Charlton (7''65, réalisé l'an dernier). "Ce chrono est énorme", se réjouit Florian Clivaz.

"Mécanique de précision"

Pour Mujinga Kambundji (32 ans), l'euphorie n'est évidemment pas aussi grande. La Bernoise a déjà couru plus vite: elle co-détient le 4e chrono de l'histoire (6''96, à 0''04 du record du monde) depuis son sacre mondial en salle à Belgrade en 2022.

"Mujinga (red: qui a été battue pour 0''01 par l'Italienne Zaynab Dosso à Apeldoorn) n'a logiquement pas fait une course aussi exceptionnelle que Ditaji", concède Florian Clivaz, conscient qu'il y a bien mieux à faire notamment dans la mise en train. Alors qu'elle détient le deuxième temps de l'année.

S'il s'agit de savourer ces nouvelles médailles internationales, pas question toutefois de se reposer sur ses lauriers. "Il n'y a pas eu de champagne ni de fiesta", se marre Florian Clivaz. "On a en revanche pris un moment avec toute l'équipe pour se dire qu'on avait réalisé quelque chose de bien", précise-t-il.

"Avec si peu de temps entre les Européens et les Mondiaux, on doit vite passer à autre chose malgré toutes les émotions vécues", rappelle-t-il. "A Nanjing, elles vont monter en intensité à l'entraînement, en se concentrant sur les détails. C'est de la mécanique de précision", compare-t-il.

La récupération, physiquement comme mentalement, est bien sûr primordiale. Mais "ne rien faire n'aide pas à récupérer plus rapidement", explique Clivaz. "Un entraînement spécifique à la récupération est nécessaire."

"Ditaji doit viser haut"

En Chine, en l'absence de plusieurs cadors américaines ou jamaïcaines, le premier objectif sera de se hisser en finale. "On espère deux médailles, mais on ne peut pas compenser la moindre erreur sur une si courte distance. Et si elles sont en finale, elles voudront le titre", déclare Florian Clivaz.

"Avec un chrono comme celui d'Apeldoorn et en tant que deuxième performeuse de l'histoire, Ditaji doit viser haut", enchaîne-t-il. Personne n'a il est vrai couru aussi vite en 2025 parmi les engagées. Pas même la recordwoman du monde Devynne Charlton, qui n'a pour l'heure pas fait mieux que 7''83 cette saison.

"Mais Ditaji doit digérer son exploit. Une telle performance laisse des traces", tempère-t-il. C'est là que la synergie et l'harmonie entre les soeurs peuvent faire la différence: "Ditaji amène sa fraîcheur et une motivation nouvelle. Mujinga apporte elle toute son expérience", qui doit profiter tant à l'aînée, qui se sait capable de se sublimer, qu'à la cadette, qui doit désormais confirmer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Soutien aux librairies indépendantes: Payot gagne contre l'Etat

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La chaîne de librairies Payot s'estimait victime d'une inégalité de traitement en Valais à l'époque de la pandémie de Covid-19 (illustration) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La chaîne de librairies Payot a remporté son combat face à l'Etat du Valais dans l'affaire du soutien aux petites librairies. La justice a tranché en faveur du premier.

"La justice a rendu une décision en faveur de Payot", a déclaré mardi à Keystone-ATS la directrice générale déléguée de la chaine de librairies, Bénédicte Kuchcinski. Elle confirmait une information publiée plus tôt par Le Nouvelliste. "Je suis très satisfait", a pour sa part commenté auprès de Keystone-ATS l'ancien patron de Payot, Pascal Vandenberghe, qui avait porté ce combat. Contacté, le Conseil d'Etat valaisan était indisponible.

Pour rappel, à la fin 2022, le canton du Valais avait lancé un plan de soutien à la chaîne du livre, aux cinémas et aux arts visuels, des secteurs qui selon lui peinaient à retrouver leurs chiffres d'avant la pandémie.

Un montant de 500'000 francs, issu des aides Covid cantonales spécifiques, avait été consacré au volet "livre". Celui-ci consistait à offrir un ouvrage d'un auteur valaisan pour tout achat effectué jusqu'au 24 décembre dans une librairie indépendante disposant d'un siège social en Valais ou membre de l'association Livresuisse.

Inégalité dénoncée

Afin d'en faire bénéficier aussi bien la partie francophone que la partie germanophone du canton, la mesure concernait également les trois librairies du Haut-Valais, appartenant au groupe Orell Füssli/Thalia. La chaîne de librairies Payot était en revanche exclue de l'action dans le Valais romand.

Son directeur de l'époque, Pascal Vandenberghe avait alors dénoncé une "inégalité de traitement" entre le Haut et le Bas-Valais. Il avait également fait recours auprès du Conseil d'Etat concernant le Valais romand. L'Etat du Valais avait alors revu sa copie et modifié son action de soutien dans le Haut-Valais.

Selon Le Nouvelliste, la Cour cantonale de droit public a estimé que le soutien aux petites librairies "contrevenait à la liberté économique, garantie par la Constitution" et que Payot avait été exclu "illicitement" de l'action. Elle a en outre condamné l'Etat à verser à la chaîne "une indemnité de 2800 francs pour ses frais de défense".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Affaire Beaulieu: réhabilitation de Marc Porchet demandée

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L'affaire Beaulieu s'est, une nouvelle fois, invitée devant le Grand Conseil vaudois (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les députés vaudois souhaitent que le Conseil d'Etat rétablisse la réputation de Marc Porchet, l'ex-secrétaire général de la Fondation Beaulieu, accusé à tort pendant des années de la débâcle financière du site lausannois. Le Grand Conseil a soutenu mardi une détermination allant dans ce sens.

Déposée par Guy Gaudard, cette détermination demande que le gouvernement vaudois "prenne les mesures pour réhabiliter Marc Porchet dans sa réputation professionnelle."

L'élu PLR a souligné que Marc Porchet avait été victime d'un "abominable lynchage", qu'il avait été "lapidé par la presse, laquelle a cru les fausses accusations portées par le monde politique", incarné alors par le Conseil d'Etat et la Ville de Lausanne. "On a essayé de lui faire porter le chapeau de manière obsessionnelle", a-t-il ajouté.

Poursuivi en justice durant plus de sept ans, l'ancien secrétaire général de la Fondation Beaulieu a été acquitté à trois reprises par la justice. Le "fiasco" de Beaulieu vient du Conseil de Fondation de l'époque et pas de Marc Porchet: "il est temps que le Canton s'excuse", a conclu Guy Gaudard.

La détermination - non contraignante pour le Conseil d'Etat - a été soutenue par 74 députés, tandis qu'ils ont été 41 à s'abstenir et 7 à la refuser.

Double casquette

Pour mémoire, Marc Porchet a été secrétaire général de la Fondation de Beaulieu de 2001 jusqu'à sa débâcle financière en 2017. Egalement patron de la fiduciaire mandatée pour la gestion opérationnelle du site, il avait été soupçonné, à tort, d'avoir profité de cette double casquette pour favoriser ses intérêts et ceux de proches.

Il avait été nommément accusé dans un communiqué de presse du Conseil d'Etat vaudois, malgré la présomption d'innocence, de malversations, surfacturation, opacité dans les comptes et conflits d'intérêts en décembre 2017 à la suite du dépôt d'une plainte pénale. Un montant de 27 millions avait été articulé. Marc Porchet avait été licencié sur-le-champ après seize ans en poste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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