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Suisse Romande

Une mère et deux enfants découverts morts au Creux-du-Van

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La police et le Ministère public neuchâtelois privilégient l'acte délibéré pour expliquer la mort d'une femme et de deux enfants dont les corps ont été retrouvés au bas de la falaise du Creux-du-Van (Photo prétexte © KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

Un drame familial s'est déroulé dimanche au Creux-du-Van (NE). D'après les premiers éléments de l'enquête, une mère de famille de 37 ans s'est jetée délibérément dans le vide du haut de la falaise emportant ses deux jeunes garçons dans sa chute.

C'est une randonneuse qui a informé dimanche vers 09h40 la centrale neuchâteloise d'urgence qu'une personne était probablement tombée de la falaise du Creux-du-Van. Des recherches ont immédiatement été lancées avec un hélicoptère de la Rega.

Très rapidement, trois corps ont été localisés dans le pierrier au bas des falaises du cirque rocheux. Il s'agit d'une femme de 37 ans et de deux enfants, des garçons âgés de 2 et 4 ans, ont indiqué lundi la police neuchâteloise et le Ministère public.

Piste du suicide

"Plusieurs témoins étaient sur place et ont vu comment la chute s'est déroulée. Il s'agit vraisemblablement d'un acte délibéré", a indiqué la police à Keystone-ATS. L'enquête étant en cours, aucun autre élément ne sera donné sur cette affaire. La police n'a donc pas souhaité préciser si une lettre avait été retrouvée sur place.

Quatre patrouilles de la police, appuyées par l'hélicoptère de la Rega et son personnel médical, ont été engagés lors de cette opération. A certains endroits, la paroi de cette réserve naturelle qui est très prisée des touristes fait jusqu'à 160 mètres de haut.

Déjà un drame

Un drame similaire s'était déjà joué à cet endroit emblématique du canton de Neuchâtel, il y a presque sept ans. Le corps d'un homme et de ses deux enfants âgés de deux et trois ans avaient été retrouvés au pied de la falaise.

Des écrits avaient été retrouvés dans la voiture du père, stationnée près des lieux du drame. Il y faisait allusion, de manière désespérée, à la garde des deux enfants.

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Lausanne

Helvetia Nostra marque un point sur l'aménagement de Montreux

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Le Tribunal fédéral reconnaît la qualité pour recourir à Helvetia Nostra contre le plan de zones réservées de la commune de Montreux. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La fondation Helvetia Nostra est habilitée à recourir contre le plan de zones réservées adopté par Montreux. Dans la mesure où ce plan vise à empêcher toute construction au sein des périmètres touchés dans l'attente de la réduction de la zone à bâtir, la commune exécute une tâche fédérale soumise au contrôle des associations environnementales.

Après l'annulation de son nouveau plan général d'affectation par le Tribunal fédéral en 2020, Montreux a adopté un plan de zones réservées. Son but est de geler les constructions jusqu'à ce qu'un nouveau plan d'affectation soit défini. Estimant qu'un arrêt limité à certains périmètres n'était pas suffisant, Helvetia Nostra a contesté ce document.

La fondation a été déboutée tant par la commune que par le canton qui ont estimé qu'elle n'avait pas la qualité pour agir. En effet, l'aménagement du territoire est une tâche cantonale. En outre, la création d'une zone réservée ne constitue pas un classement et ne porte pas sur des mesures de protection de la nature, des biotopes,, du paysage ou des sites construits.

Zone à bâtir surdimensionnée

Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral s'écarte de cette opinion. Si l'aménagement du territoire incombe en premier lieu aux cantons, cela n'exclut pas que la Confédération puisse légiférer sur des questions particulièrement importantes à l'échelle nationale.

Il en va ainsi du classement en zone à bâtir et en particulier de la réduction des zones à bâtir imposée par la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT), précise la 1ère Cour de droit public. La création de zones réservées, lorsqu'elles gèlent les constructions pour une durée limitée jusqu'à l'adoption d'une nouvelle planification, s'inscrit dans ce cadre.

Les juges de Mon Repos constatent que la zone à bâtir de Montreux est largement surdimensionnée. Une zone réservée limitée à certains secteurs risque d'entraver la marge de manoeuvre de la commune lors de l'élaboration du plan d'affectation puisque les constructions resteront possibles ailleurs. L'existence d'une tâche fédérale doit être admise dans un tel cas: Une organisation comme Helvetia Nostra peut donc exercer le contrôle qui lui est accordé par la LAT. (arrêt 1C_58/2024 du 5 mars 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Place d'Armes d'Yverdon: la Municipalité défend son contre-projet

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La Municipalité yverdonnoise au complet s'est présentée mercredi devant la presse pour défendre son contre-projet pour la place d'Armes. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Municipalité d'Yverdon-les-Bains a lancé mercredi la campagne en vue de la votation "historique" du 18 mai sur le parking de la place d'Armes. A l'initiative populaire demandant 1000 places en souterrain, l'exécutif propose un contre-projet à 800 places, réparties sur l'ensemble du centre-ville et pas forcément en sous-sol.

Dans la première version de son contre-projet, présentée en juin dernier, la Municipalité proposait de construire un parking souterrain à la place d'Armes de 600 places, auxquelles s'ajouteraient 200 autres en surface. Le Conseil communal lui a toutefois demandé en février de revoir sa copie, et d'envisager un nombre restreint de places en sous-sol.

Combien en restera-t-il si le contre-projet est accepté le 18 mai ? La Municipalité a expliqué qu'elle ne le savait pas encore, que des études devraient être menées pour savoir comment répartir, entre surface et sous-sol, le total des 800 places qu'elle souhaite maintenir au centre-ville (il en existe aujourd'hui 1070).

Projet illégal

Une chose est certaine, la Municipalité rejette avec vigueur l'initiative populaire qui demande la construction d'un parking souterrain "de l'ordre de 1000 places" sous la place d'Armes.

Présent in corpore devant les médias, l'exécutif yverdonnois a rappelé qu'un projet semblable avait été préavisé défavorablement en 2021 par le Canton de Vaud. Outre le fait qu'il serait "trop grand" pour une ville comme Yverdon, un parking de 1000 places serait "non conforme" aux législations cantonale et fédérale, en matière notamment de trafic, de bruit et d'impact sur l'environnement.

Les municipaux ont ainsi assuré que si l'initiative était acceptée, elle donnerait lieu à "une cascade" d'oppositions et de recours. Et qu'au final, le Tribunal fédéral s'opposerait au projet. Selon eux, leur variante à 800 places, dont une partie en souterrain, est la seule option qui serait "réalisable" et "acceptable".

Elle permettrait aussi d'imaginer "une desserte plus fine" du centre-ville, plutôt que d'avoir un seul grand parking à la place d'Armes.

Consensus municipal

Prenant la parole à tour de rôle, les sept élus ont souligné qu'ils s'exprimaient "d'une seule et même voix", que leur contre-projet était le fruit d'un compromis. L'intérêt de la Ville doit l'emporter sur les intérêts des partis et de leurs "dogmes" en matière de parking, ont-ils répété.

"Les discussions ont été intenses et chacun a dû mettre de l'eau dans son vin. Je dois saluer l'esprit de consensus de mes collègues", a affirmé le syndic Pierre Dessemontet, à la tête d'une Municipalité dominée par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 2 PLR).

Une première

Le 18 mai, le contre-projet de la Municipalité sera opposé à l'initiative du Collectif aménagement et parking de la place d'Armes (CAPPA), lequel tiendra prochainement sa propre conférence de presse pour présenter ses arguments. Fin 2023, le collectif avait facilement récolté plus de 4500 signatures pour son initiative, alors que 3060 étaient nécessaires.

A noter que les deux camps ne s'opposent pas sur le réaménagement en surface de la place d'Armes, où les quelque 350 places actuelles devraient être remplacées par des espaces de détente végétalisés.

Si le contre-projet et l'initiative sont acceptés par le peuple le 18 mai, c'est l'initiative qui l'emportera. En cas de double non, tout serait à refaire.

Quelle que soit l'issue du scrutin, cette votation s'annonce historique. En plus de 60 ans de débats conflictuels et de projets divers, c'est la première fois que la population yverdonnoise se prononcera sur l'avenir de la place d'Armes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le Conseil fédéral tient sa séance hebdomadaire à Neuchâtel

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La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a été accueillie au Château de Neuchâtel par la présidente du Conseil d'Etat neuchâtelois Florence Nater, à gauche. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Conseil fédéral tient ce mercredi matin sa séance hebdomadaire à Neuchâtel, une ville où la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a étudié. C'est la 20e fois que le gouvernement organise une réunion extra-muros, la première dans le canton de Neuchâtel.

Le choix de Karin Keller-Sutter n'est pas fruit du hasard. Adolescente, la St-Gallois a étudié à l'Ecole supérieure de commerce de Neuchâtel, aujourd'hui Lycée Jean-Piaget. "J'ai un lien particulier avec le canton et la ville", a-t-elle noté lors d'un point presse dans la cour du Château de Neuchâtel.

La présidente de la Confédération ne s'est pas exprimée sur l'actualité. A propos du conflit commercial avec les Etats-Unis, elle a juste répété qu'il fallait garder la "tête froide" et chercher une solution, avec une "pensée pour l'industrie horlogère", dont Neuchâtel est le premier acteur en Suisse.

Au-delà, le Conseil fédéral doit aussi échanger avec le Conseil d'Etat neuchâtelois. Après sa séance hebdomadaire, les Sept Sages discuteront avec la population place des Halles dès 12h30.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Patients comme des lions en chasse, les Lausannois s'imposent

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Les supporters lausannois ont eu leur rôle dans cette victoire. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Le LHC est toujours dans la course! Les Lausannois ont décroché la victoire 2-1 dans l’Acte V face à Fribourg-Gottéron dans les demi-finales de playoffs et reviennent à 2-3 dans la série. Un match qui s’est joué entre la 41e et la 44e minute.

La victoire ou les vacances. Le Lausanne Hockey Club n’avait plus le choix ce mardi dans cet Acte V de la demi-finale. Et c’est peut-être dans cette situation, dos au mur, que l’équipe est la plus efficace.

On a senti dès le coup d'envoi que les Lions avaient besoin de gagner ce match. Ils sont entrés dans la partie sur le même rythme que la (très bonne) première prolongation de samedi à Fribourg. Combatifs, laissant peu de place à leurs adversaires. Mais voilà, ils ont été confrontés à un vieux démon: un manque de réussite dans le dernier geste. Lauri Pajuniemi nous a gratifié d'un joli shoot sur une bonne passe de Dominik Kahun, mais Reto Berra a fait valser le puck au-dessus de la cage (2e). Après une passe ratée de Dave Sutter, Kahun a trouvé le puck tout seul devant la cage, mais son tir a fini dans la mitaine du gardien fribourgeois (5e). Antti Suomela s'est par deux fois trouvé en excellente position, sans succès (11e et 18e). Et Damien Riat a heurté l'extérieur du poteau (13e).

Pendant ce temps-là, Gottéron a fait son petit bonhomme de chemin. Jakob Lilja, après s'être joué de Nathan Vouardoux, a pu aller au duel avec Kevin Pasche (4e). Sandro Schmid a essayé de tromper le portier lausannois, sur ses appuis droits, en allant chercher l'espace de l’autre côté de la cage, mais il a manqué (8e). Et puis c'était l'ouverture du score. Après un accrochage au centre de la glace, les Dragons ont récupéré le puck. Jan Dorthe a pu entrer en zone et tirer une première fois. Pasche a repoussé et Samuel Walser a profité du rebond (14e, assist: Dorthe).

Les Lausannois n'ont pas été déconcentrés pour autant. Mais ils ne se sont pas mis dans les meilleures dispositions pour commencer le deuxième tiers puisqu'Andrea Glauser s'est vu pénalisé de 2 minutes à quelques secondes de la fin de la première période. Lausanne est donc revenu des vestiaires à 4 contre 5, sans conséquence pour cette fois.

Coup de mou

Dans le deuxième tiers, Lausanne a semblé peu à peu s'éteindre. Théo Rochette confirme.

Le jeu était plutôt équilibré mais Fribourg a fait le job pour protéger sa cage et son score. Et puis il y a deux deux minutes de folie juste avant la sirène. Les Lions se sont attaqués encore et encore sur Berra, sans relâche. Mais sans réussir à pénétrer sa forteresse. Résultat: toujours un but de retard à la pause.

Et la patinoire s’enflamme

Mais l’on n'abat pas un lion si facilement. Au coup d'envoi du troisième tiers, ce sont les Lausannois qui étaient en supériorité numérique. Et ils en ont pleinement tiré profit. Alors qu'ils avaient presque perdu le puck, les hommes de Geoff Ward se sont vite réorganisés et Ken Jäger a redonné l’espoir à toute la Vaudoise Aréna avec son puissant tir (41e, assists: Riat et Bayreuther).


Un but qui a eu l'effet d'une barre chocolatée dont on taira le nom sur les Lions puisque 2 minutes et 33 secondes plus tard, il y avait 2-1. Suomela se battait à la bande derrière la cage de Berra pour récupérer la rondelle. Puck qui est parti vers l’avant, en plein sur le pied d’Ahti Oksanen qui a simplement ajusté la trajectoire avec sa canne pour inscrire ce deuxième but et permettre aux Lausannois de reprendre les devants (44e, assist: Suomela). Et de redonner aussi confiance car l'attaquant, généralement posté juste devant la cage, était en cruel manque de réussite.

C'est là que le match est vraiment devenu tendu. D'autant plus lorsque Fribourg a eu droit à deux minutes en powerplay. Mais les Lions ont pu compter sur leur bonne défense, sur un très bon Kevin Pasche et sur un public qui a mis en œuvre tout ce qui lui était possible pour déstabiliser les Dragons.

Gottéron a décidé de tenter le tout pour le tout à un peu plus de 2 minutes de la fin de la rencontre en sortant son gardien. Un homme de plus donc face à Kevin Pasche. Mais 9’600 face aux Fribourgeois. Les supporters, debout, ont donné de la voix comme si leur vie en dépendait. Théo Rochette donne d’ailleurs du crédit à ce public.

Et Lausanne a tenu bon. Score final, 2-1 au bout de 60 minutes durant lesquelles les hommes de Geoff Ward ont semblé passer par toutes les émotions.

Les Lausannois ont su profiter du momentum ce mardi. Même s' ils ne font pas encore usage de tout son potentiel.

Geoff Ward de son côté estime que c’était le meilleur match de cette série pour ses joueurs. “Notre constance devient meilleure”, commente le coach du LHC.

Il va falloir continuer de bâtir là-dessus et garder cet état d’esprit dans le vestiaire lausannois. Car même s’ils reviennent à 2-3, les Lions n’ont toujours pas le droit à l’erreur. L’Acte VII se jouera jeudi à Fribourg. Qui l’emportera, l’équipe qui retrouve des couleurs et sera boostée à bloc? Ou celle qui a laissé passé une chance, mais qui est toujours à 60 minutes de la finale?

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