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Suisse Romande

Soins infirmiers: nouveau bachelor à temps partiel en Valais

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Ces nouvelles mesures ont pour objectif de rendre la filière Bachelor HES-SO en Soins infirmiers "plus accessible et attractive" afin de contribuer à l’augmentation du nombre de diplômés amenés à devenir des professionnels actifs dans les différents milieux de soins. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Dès la rentrée 2024, il sera possible de réaliser un bachelor en soins infirmiers à temps partiel à la HES-SO en Valais. Cette nouvelle version de la formation, étalée sur quatre ans et demi, doit permettre d'attirer plus d'étudiantes et d'étudiants dans la branche.

Ce bachelor à temps partiel en français s'adresse d'une part aux jeunes qui "aujourd'hui sont plus attentifs à la flexibilité de leur emploi du temps", mais aussi "aux personnes qui souhaitent se reconvertir ou progresser professionnellement", explique à Keystone-ATS Lara de Preux-Allet, directrice de la Haute Ecole de Santé de la HES-SO Valais-Wallis (HEdS).

Cette formation doit ainsi permettre de faciliter la conciliation entre vie privée, études et vie professionnelle durant la formation, indiquent mardi l'Etat du Valais et la HEdS dans un communiqué commun. Ainsi, un pourcentage de 60% du temps est dédié à la formation, réparti sur trois jours par semaine (un jour de formation en présentiel, un jour de formation à distance, un jour de stage pratique). Les 40% restants permettent d’exercer librement une activité professionnelle ou privée.

Aide à l'accès au bachelor

Pour attirer davantage de personnes dans la filière des soins, l'Etat du Valais et la HEdS ont aussi simplifié la procédure d'admission au bachelor pour celles qui peuvent être admises sur dossier. Cette option concerne les personnes de plus de 25 ans titulaires d'un CFC du domaine de la santé qui ont acquis l'expérience et les compétences correspondent au niveau d’une maturité, exigée normalement pour suivre la formation de bachelor.

"L'admission sur dossier existe depuis toujours, mais jusqu'ici la procédure était longue et très échelonnée", explique Lara de Preux-Allet. Désormais cette procédure, qui compte notamment une évaluation, un bilan de compétences et des jours de coaching, "sera mieux accompagnée et condensée sur le semestre de printemps", permettant d'accéder aux Modules complémentaires Santé ou aux bachelors en Soins infirmiers dès la rentrée d’automne suivante.

Les frais de cette admission sur dossier, possible en français à Sion et en allemand à Viège, seront pris en charge par le département de l’économie et de la formation, note encore le communiqué.

Attirer davantage de personnel

Ces deux nouveautés sont le fruit d’une collaboration étroite entre le département de l’économie et de la formation, le département de la santé, des affaires sociales et de la culture, la HEdS ainsi que le Domaine Santé de la HES-SO. Elles s'inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre de l'initiative populaire fédérale "Pour des soins infirmiers forts", visant à combler la pénurie en personnel.

Leur objectif est d'augmenter le nombre de soignants "compte tenu des besoins de relève en personnel dans le système de santé valaisan et suisse", détaille le texte. Et ce, en rendant notamment la filière Bachelor HES-SO en Soins infirmiers "plus accessible et attractive".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Au musée, le dernier chapitre des loups vaudois

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André Keiser, chef de l'atelier de taxidermie du Naturéum à Lausanne, termine la préparation d'un loup renversé fin décembre par une voiture. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Ici convergent les loups morts, accidentés ou tirés sur sol vaudois. A l'atelier de taxidermie du Naturéum à Lausanne, certains animaux sont destinés à être empaillés, et tous font l'objet d'une récolte de données. Chaque individu vient ainsi enrichir les collections scientifiques de l'institution.

"M236" et ses panneaux explicatifs trônent depuis un peu moins de deux ans dans les allées du Palais de Rumine non loin du tigre de Sibérie et de l'ours polaire. "Il louche, ce loup", remarque en souriant le taxidermiste du musée André Keiser, au moment d'évoquer les grands canidés accueillis entre ces murs. "Mais ça gêne peu de monde, la vitrine a du succès."

Le jeune mâle de 11 mois, issu d'une portée de cinq louveteaux nés au Marchairuz en 2021, a été abattu par un tir de régulation en mars de l'année suivante. Et il fait partie des loups qui ont été naturalisés - ou "empaillés" selon les pratiques d'autrefois - dans la capitale vaudoise durant les trois dernières années.

Dans un coin de l'atelier, qui jouxte l'entrée principale du bâtiment, un loup est couché sur son plateau de bois. Il s'agit de "Gros Pépère", le mâle reproducteur (M95) de la meute du Marchairuz. Ou, autrement dit, du père de M236, qui se trouve dans les salles d'exposition à l'étage. Plus loin, un autre loup: debout, cette fois, dans une position de "silhouette".

Les autres bêtes se dérobent. Plusieurs sont encore dans le congélateur.

Art de la conservation

"Nous n'avons pas le temps de tout taxidermiser", explique l'artisan, dont le métier tend à disparaître en Suisse. Car pour naturaliser l'animal d'une quarantaine de kilos, il faut compter entre deux mois et un an, entre le moment où le corps est réceptionné et celui où il est transformé.

Le résultat est l'affaire de quatre mains. André Keiser et son apprentie Céline Mouillé oeuvrent sur les spécimens qu'ils reçoivent, entre écorchage, tannage, montage et séchage. La partie la plus délicate? Les yeux, assurément, répond le taxidermiste.

Des yeux qui ne sont pas ceux d'origine, mais bien artificiels, comme le sont la plupart des éléments de la maquette finale. La mâchoire est trop fragile, la langue ne se garde pas et le squelette peut être prélevé pour être étudié. Seule la peau est réellement conservée.

Depuis le travail réalisé sur M236 - "le loup avec l'oeil qui part aux fraises" -, les deux naturalistes "sont montés en puissance". Techniques traditionnelles se mêlent aux plus récentes et forgent cet art d'apprêter et de conserver. Un animal taxidermisé aujourd'hui "est fait pour durer", rappelle celui qui travaille pour l'institution muséale depuis plus de 35 ans.

"Une avalanche de loups"

L'accord tacite qui existe avec la Direction générale de l'environnement (DGE) du Canton de Vaud "fait que l'on est prioritaire pour récupérer les carcasses" des animaux accidentés ou régulés sur le territoire, détaille Olivier Glaizot, conservateur en chef du Département de zoologie du Naturéum. Au moment de l'établir il y a près de trois ans, le Muséum cantonal des sciences naturelles recevait entre un et deux "Canis lupus" par année.

Depuis, "l'effet Albert Rösti" se fait sentir, constate le biologiste. L'entrée en vigueur de la loi fédérale sur la chasse révisée en 2023, qui autorise le tir de meutes entières, a provoqué "une avalanche de loups".

Selon un tempo qui est parfois difficile à déterminer, puisque les dépouilles transitent généralement par plusieurs endroits avant de se retrouver au musée. Elles passent par Berne et son Centre de médecine des poissons et des animaux sauvages (FIWI) afin d'être analysées, autopsiées et identifiées, relate le chercheur. Avant d'être, le plus souvent, renvoyées au service cantonal compétent.

Retracer le fil de l'histoire

Une fois à Lausanne, la mission est différente. Chaque vertébré qui passe les portes du musée intègre aussi ses collections scientifiques, fait savoir André Keiser. Prélever du matériel génétique sur l'animal, en l'occurrence un morceau de muscle, est partie intégrante du travail du taxidermiste. Les échantillons récoltés constituent une base de données centralisées, qui est mise à disposition de la recherche.

Il s'agit aussi de garder une trace "de ce qui est mythique dans le canton, à l'image du loup, mais aussi du chat sauvage ou du lynx", complète Olivier Glaizot. A terme, la volonté est de taxidermiser une meute entière, relève le conservateur en chef du Département de zoologie. "Mais on veut prendre le temps, surtout qu'on fait de la récupération, et aucunement des commandes de bêtes", continue-t-il.

Un sujet sensible

Parfois mal compris, le travail réalisé par l'institution se fait à la fois en marge et à travers les immenses débats politiques qui entourent le loup. "L'une des questions est de savoir si les musées devraient prendre position sur le sujet, ou simplement exposer les faits", évalue Olivier Glaizot.

"Ce sont de très belles bêtes. Une fois qu'on a la dépouille sur la table, on travaille de manière respectueuse", assure de son côté André Keiser. Le taxidermiste ne cache d'ailleurs pas la "forme d'émotion" qui se fait sentir à l'idée que Gros Pépère repose sur sa table, plutôt que de gambader dans le Jura vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé

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Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche. Il avait 75 ans (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 75 ans. Le premier écologiste élu au Conseil national et syndic de Lausanne de longue date est mort des suites d'un arrêt cardiaque, annonce sa famille.

"Son décès fait suite à un arrêt cardiaque soudain, alors qu'il était hospitalisé en néphrologie pour un problème rénal", indique son fils Alexandre, dans un e-mail envoyé à Keystone-ATS.

Il ajoute qu'un problème cardiaque avait également été diagnostiqué, mais qu'il avait été considéré comme "secondaire" à ce stade, une intervention étant prévue d'ici mi-janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Plan Grand froid: Lausanne ouvre 50 lits supplémentaires

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La Ville de Lausanne va ouvrir samedi 50 lits supplémentaires d'hébergement d'urgence en raison du froid et de la bise (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Compte tenu des températures annoncées et de la bise, Lausanne va augmenter temporairement sa capacité d’accueil d’urgence. Dès samedi soir, l’abri PC de la Rouvraie ouvrira, offrant 50 lits supplémentaires au dispositif existant.

Le lieu sera ouvert, comme les autres hébergements, de 21h00 à 8h00. Il permettra à chaque personne accueillie d’avoir une collation, de prendre une douche et de dormir dans un lit, a communiqué la Ville vendredi.

Cette mesure est temporaire; elle est mise en place pour une durée d’une semaine et sera réévaluée en fonction de la météo.

La priorité de la Ville est de réduire les risques liés à la grande précarité au moment où des températures négatives nocturnes s’abattent sur notre pays. Pour rappel, l’Equipe mobile d’urgences sociales d'Unisanté (EMUS) peut être appelée au numéro 0848 133 133 (centrale des médecins de garde) pour signaler toute personne sans-abri et dormant dehors.

L'abri de la Rouvraie sera exploité par la protection civile de la région lausannoise, en collaboration avec le service de l’inclusion et des actions sociales de proximité (SISP).

Plusieurs dispositifs d'aide

Le plan Grand froid est financé par le canton et les communes via la participation à la cohésion sociale. Pour rappel, le dispositif d’hébergements d’urgence et d’hébergements d’urgence de transition compte 239 places ouvertes toute l’année. Il s’inscrit dans un dispositif plus large d’aide au logement.

Lausanne gère en outre un dispositif communal d’aide sociale au logement. Ce dernier offre plus de 580 logements avec un accompagnement social aux personnes résidant à Lausanne en situation de précarité, qui ont perdu leur logement ou qui sont sur le point de le perdre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Jamiro Reber signe pour deux ans à Fribourg

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L'international M20 Jamiro Reber (6) rejoindra Fribourg l'été prochain (© KEYSTONE/EPA TT NEWS AGENCY/ADAM IHSE)

Fribourg-Gottéron s'est attaché les services d'un autre espoir helvétique. Les Dragons ont annoncé vendredi l'arrivée de Jamiro Reber (19 ans), qui débarquera durant l'été 2026.

L'attaquant bernois de 19 ans, qui représente la Suisse lors du Mondial M20, a signé un contrat de deux ans avec Fribourg. Il évolue actuellement au HV71, club de 1re division suédoise pour lequel il a inscrit 3 buts depuis le début de la saison.

L'arrivée de Jamiro Reber confirme le rajeunissement d'une équipe qui perdra au terme de la saison son emblématique capitaine Julien Sprunger. Il retrouvera d'autres grands espoirs du hockey suisse comme Ludvig Johnson, qui joue déjà à Gottéron, ou Jonas Taibel qui rejoindra aussi les bords de la Sarine l'été prochain.

Le défenseur Simon Seiler (29 ans) restera quant à lui fidèle au club de St-Léonard, a également annoncé Gottéron vendredi. Il a prolongé son bail d'une année soit jusqu'en 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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