Suisse Romande
Sion: 34 postes de travail passent à la trappe après une faillite

L’entreprise Constantin Isolations SA a été déclarée en faillite par le Tribunal de district de Sion, mercredi dernier pour cause de surendettement. Trente-quatre emplois passent à la trappe.
Parmi les plus importantes entreprises valaisannes du secteur, Constantin Isolations SA avait été vendu en novembre 2024, selon une information du Nouvelliste.
Le propriétaire historique, fils du fondateur de la société il y a environ 60 ans, avait trouvé deux associés à qui céder ses parts, tout en restant lui-même directeur-administrateur. Depuis lors, des litiges sont apparus entre l'ancien et les nouveaux propriétaires, précipitant la faillite de la société.
"Depuis le mois de février, confrontés à des retards de salaires, les employés nous ont sollicités afin d'obtenir des informations et pour défendre leurs droits", précisent les Syndicats chrétiens du Valais (SCIV) dans un communiqué mardi. "Plusieurs séances ont alors eu lieu entre les collaborateurs et l'administrateur dans l'attente d'une demande de sursis concordataire, finalement refusé par le Tribunal de Sion."
"Dès la faillite prononcée, nous avons entrepris les démarches nécessaires afin de garantir aux collaborateurs l'accès aux indemnités prévues", concluent les SCIV.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne et région: qualité de l'eau "irréprochable" en 2024
L'eau distribuée à Lausanne et dans les 20 communes que la Ville alimente a maintenu en 2024 une "qualité irréprochable", conforme aux normes sanitaires les plus strictes. Le Service de l'eau l'annonce dans un tout ménage distribué ces jours à la population.
Sur les 3928 échantillons d'eau potable prélevés, dont 2732 à la sortie des usines de traitement, des réservoirs et dans le réseau de distribution, 61'100 paramètres ont été analysés, a communiqué la Ville mercredi.
Cent pour cent des résultats sont conformes en ce qui concerne la chimie majeure et les micropolluants. Seules neuf non-conformités microbiologiques mineures ont été détectées, sans risque pour la santé publique.
Le volume distribué d'environ 29 milliards de litres est inférieur de 6% à la moyenne des cinq dernières années. Cette diminution est due à la pluviométrie importante du printemps et du début d'été qui a limité la consommation d'eau.
Solutions durables
L'eau du robinet offre de nombreux avantages. Elle est contrôlée tout au long de son parcours, de la ressource jusqu'au robinet, garantissant une qualité irréprochable. De plus, elle est économique et coûte moins de 0,5 centime par litre. Elle est écologique, contribuant à la réduction des déchets plastiques et de l'empreinte carbone, rappelle la Ville.
Interrogé par Keystone-ATS, Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de l'eau, confirme que "face au réchauffement climatique, à la pression sur les ressources et au vieillissement des équipements, agir est essentiel". "La Ville de Lausanne et son Service de l'eau modernisent ces installations en y intégrant des solutions durables. Garantir une eau potable irréprochable est la priorité", dit-il.
Taux inférieurs aux normes
Quant aux risques sanitaires dus aux composés alkylés per- et polyfluorés (PFAS), "à ce jour, il n'y a pas de craintes pour l'eau potable", explique le municipal. Alors que l'eau de la Ville vient majoritairement du lac, ces pollutions sont surtout liées à des industries, à des décharges ou à des lieux utilisés par les pompiers, à l'instar du Centre de formation de la Rama. "Il n'y a aucun impact sur des captages d’eau potable lausannois".
"Les charbons utilisés ont un effet positif sur les PFAS. L'eau des deux usines de traitement de l'eau potable de Lutry et St-Sulpice affiche des taux largement inférieurs aux normes", poursuit M. Hildbrand.
A la suite de l'Union européenne, la Suisse est également en train de définir de nouvelles valeurs maximales pour les PFAS dans l'eau potable.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Edmond de Rothschild: nouveau record des actifs sous gestion
Le groupe bancaire genevois Edmond de Rothschild a atteint un niveau record d'actifs sous gestion en 2024, à 184 milliards de francs, soit une hausse de 12% sur un an. En dépit de l'appréciation du franc, la collecte nette a été soutenue sur toutes les régions.
La collecte nette est affichée en croissance de 3,8% par rapport à l'exercice précédent, à 6,3 milliards, a indiqué Edemond de Rothschild mercredi. Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a baissé de 243 millions à 207 millions. La banque le justifie par l'environnement de baisse des taux et par des investissements alloués durant l'année dans les infrastructures et dans le personnel.
Dans le détail des effectifs, le groupe a compté 100 recrutements dans toute la Suisse et tout métiers confondus. Le nombre de banquiers privés a augmenté de 10%. Par ailleurs, la maison bancaire s'est installée dans son nouveau siège au sein de l'écoquartier de l'Etang, à Vernier, où sont rassemblés ses 700 collaborateurs.
"Croissance organique"
Edmond de Rothschild affiche un ratio de fonds propres durs (Tier 1) de 19,7%, contre 21,2% en 2023. Son ratio de liquidités (LCR) s'élève à 193%, après 220%.
"Nos priorités pour 2025 sont la croissance organique du groupe et la poursuite des affaires en particulier en Suisse", explique François Pradervand, responsable du marché suisse, à l'agence AWP, "avec un renforcement à Lausanne notamment". En juin, sept nouveaux collaborateurs ont renforcé la présence du groupe dans l'Arc lémanique.
A l'international, M. Pradervand souligne le renforcement des bases géographiques porteuses, notamment au Moyen-Orient. En juin, la banque a lancé un projet de fonds de dette d'infrastructure avec la première société de gestion d'Arabie Saoudite, SNB Capital. Au Vietnam, la collaboration avec la Bank for Investment and Development of Vietnam, en vue de fonder la première banque privée du pays, se poursuit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Culture
Le mudac accueille la deuxième édition de la Biennale solaire
Du 21 mars au 21 septembre, Plateforme 10 se place sous le signe du soleil. Après une première édition aux Pays-Bas en 2022, le mudac à Lausanne accueille la 2e Biennale solaire. L'exposition "Soleil.s - Solar Biennale 2" se veut une réflexion sur l'énergie solaire.
Tout un symbole, elle prend place au quartier des arts mais aussi à l'EPFL entre l'équinoxe de printemps et l'équinoxe d'automne. Une quarantaine d'artistes et auteurs de projets sont exposés sur les deux sites, explorant les multiples facettes de l'astre universel et source de vie, indique mercredi le Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (mudac).
L'exposition collective au mudac rassemble des installations, des objets, des films, des jeux, des images, des matériaux innovants, des personnages, des espaces immersifs ou encore des dispositifs participatifs. "Elle invite le public à arpenter les domaines du possible dans un parcours volontairement décloisonné et joyeux", écrivent les organisateurs. De nombreuses créations d'artistes et de designers sont inédites, souligne le musée.
Initiée en 2022 aux Pays-Bas par les designers Pauline van Dongen et Marjan van Aubel, la Solar Biennale est conçue comme une plateforme de réflexion autour des enjeux de l'énergie solaire. La première édition s'était déroulée dans deux villes du pays, Rotterdam et Eindhoven, à l'automne de la même année.
Activistes et chercheurs
Pour cette 2e édition, le mudac ouvre la thématique en réunissant designers, curateurs, activistes et chercheurs afin "d'explorer des perspectives élargies pour approcher la transition écologique". "Loin de se limiter à une vision unique et socialement construite, 'Soleil·s' aborde les dimensions symboliques, politiques, pratiques et esthétiques liées à cet astre", explique l'institution.
"Nous avons voulu mettre en évidence la façon dont le design solaire va au-delà de l'innovation énergétique, en nous incitant à repenser notre relation avec la santé, la politique, l'urbanisme et l'inclusivité", commentent Rafaël Santianez et Scott Longfellow, commissaires de l'exposition. "Cette collaboration souligne la capacité du design à faire évoluer les mentalités et à inspirer des voies collectives pour des avenirs écologiques", ajoutent-ils.
A Archizoom et EPFL Pavilions
Reconnaissant le caractère pluriel du soleil, le mudac collabore avec plusieurs entités de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) pour favoriser une approche interdisciplinaire. Deux programmations ont ainsi lieu sur le campus: l'exposition "Sun Shines on Architecture" à Archizoom et l'exposition de deux projets issus du programme "Enter the Hyper Scientific" à EPFL Pavilions.
La première analyse comment cette source d'énergie, qu'elle soit exploitée de manière passive ou active, s'intègre aujourd'hui comme élément architectural essentiel dans tout projet de rénovation ou de nouvelle construction. A voir du 21 mars au 21 juin.
Les deux expos au Pavilion A - "From Solar to Nocturnal" et "Halos" - explorent, elles, les technologies de construction de mondes, l'IA et la traduction sensorielle interespèces. Quatre créations inédites viennent "tisser un récit du solaire au nocturne, reliant scénarios réels et visions alternatives sur notre rapport à l'environnement". A découvrir respectivement du 20 mars au 27 avril et du 6 juin au 6 juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Clivaz: "Elles commencent à nous habituer à l'exceptionnel"
Florian Clivaz est un coach et manager comblé. Ses protégées Ditaji et Mujinga Kambundji ont fait le plein de confiance lors des Européens en salle.
Les deux soeurs rêvent désormais de podium à Nanjing, théâtre de vendredi à dimanche prochain des championnats du monde en salle.
"Elles commencent à nous habituer à l'exceptionnel", lâche Florian Clivaz lorsqu'on lui demande si les performances de Ditaji (1re du 60 m haies en 7''67, nouveau record d'Europe et meilleure performance mondiale 2025) et de Mujinga Kambundji (2e du 60 m en 7''02) aux Championnats d'Europe d'Apeldoorn ont pu l'étonner.
"Elles ne sont visiblement pas faites comme nous! Elles brillent toujours quand il le faut. Avec elles, on ne se demande bientôt plus si elles vont performer, mais plutôt à quel point elles le feront", poursuit l'ancien sprinter, qui s'est confié par téléphone à Keystone-ATS la semaine dernière.
"En compétition, avec l'adrénaline, c'est là qu'elles s'expriment le mieux", souligne le Valaisan, tout de même surpris par ce qu'a montré la cadette à Apeldoorn: "Elle a progressé dans tous les domaines depuis septembre. Mais c'est une chose de le montrer à l'entraînement, et une autre de le prouver en compétition."
Ditaji Kambundji (22 ans) a même fait son entrée dans la cour des très grandes à Apeldoorn en signant le 2e meilleur temps de l'histoire sur 60 m haies, derrière le record du monde de la Bahaméenne Devynne Charlton (7''65, réalisé l'an dernier). "Ce chrono est énorme", se réjouit Florian Clivaz.
"Mécanique de précision"
Pour Mujinga Kambundji (32 ans), l'euphorie n'est évidemment pas aussi grande. La Bernoise a déjà couru plus vite: elle co-détient le 4e chrono de l'histoire (6''96, à 0''04 du record du monde) depuis son sacre mondial en salle à Belgrade en 2022.
"Mujinga (red: qui a été battue pour 0''01 par l'Italienne Zaynab Dosso à Apeldoorn) n'a logiquement pas fait une course aussi exceptionnelle que Ditaji", concède Florian Clivaz, conscient qu'il y a bien mieux à faire notamment dans la mise en train. Alors qu'elle détient le deuxième temps de l'année.
S'il s'agit de savourer ces nouvelles médailles internationales, pas question toutefois de se reposer sur ses lauriers. "Il n'y a pas eu de champagne ni de fiesta", se marre Florian Clivaz. "On a en revanche pris un moment avec toute l'équipe pour se dire qu'on avait réalisé quelque chose de bien", précise-t-il.
"Avec si peu de temps entre les Européens et les Mondiaux, on doit vite passer à autre chose malgré toutes les émotions vécues", rappelle-t-il. "A Nanjing, elles vont monter en intensité à l'entraînement, en se concentrant sur les détails. C'est de la mécanique de précision", compare-t-il.
La récupération, physiquement comme mentalement, est bien sûr primordiale. Mais "ne rien faire n'aide pas à récupérer plus rapidement", explique Clivaz. "Un entraînement spécifique à la récupération est nécessaire."
"Ditaji doit viser haut"
En Chine, en l'absence de plusieurs cadors américaines ou jamaïcaines, le premier objectif sera de se hisser en finale. "On espère deux médailles, mais on ne peut pas compenser la moindre erreur sur une si courte distance. Et si elles sont en finale, elles voudront le titre", déclare Florian Clivaz.
"Avec un chrono comme celui d'Apeldoorn et en tant que deuxième performeuse de l'histoire, Ditaji doit viser haut", enchaîne-t-il. Personne n'a il est vrai couru aussi vite en 2025 parmi les engagées. Pas même la recordwoman du monde Devynne Charlton, qui n'a pour l'heure pas fait mieux que 7''83 cette saison.
"Mais Ditaji doit digérer son exploit. Une telle performance laisse des traces", tempère-t-il. C'est là que la synergie et l'harmonie entre les soeurs peuvent faire la différence: "Ditaji amène sa fraîcheur et une motivation nouvelle. Mujinga apporte elle toute son expérience", qui doit profiter tant à l'aînée, qui se sait capable de se sublimer, qu'à la cadette, qui doit désormais confirmer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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