Suisse Romande
Retour des cours obligatoires pour les propriétaires de chien
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Les députés fribourgeois ont voté mercredi une modification légale réintroduisant des cours obligatoires pour tous les détenteurs de chien. La révision vise à améliorer la sécurité de la population, à lutter contre les incivilités et à accroître le bien-être animal.
La révision partielle a passé la rampe par 95 voix contre 4 et 1 abstention. La démarche trouve son origine dans une motion des députés centriste Bertrand Morel et libéral-radical Romain Collaud, aujourd’hui conseiller d’Etat chargé de la sécurité, partiellement acceptée en mai 2021 par le Grand Conseil.
Les cours comprendront cinq heures de théorie au minimum, a décrit le président du Conseil d'Etat Didier Castella, en charge des institutions. Ils s’adresseront aux personnes qui n’ont jamais détenu de chien ou qui n’en ont pas détenu depuis plus de dix ans, sachant qu'un chien vit en moyenne entre dix et douze ans.
Conductibilité évaluée
Tout chien nouvellement détenu sera soumis par ailleurs à une évaluation de conductibilité, même s’il ne s’agit pas du premier canidé détenu par le propriétaire. L'examen devra avoir lieu dans un délai de 18 mois dès l’inscription de l'animal.
L’évaluation de conductibilité permettra de déterminer la capacité du détenteur à garder son chien sous contrôle ainsi que d'observer le comportement du chien par l’éducateur afin qu'il ne mette pas en danger des humains ou autres animaux.
"Avec le délai de 18 mois, le détenteur peut suivre des cours pratiques avec son nouveau chien s’il le juge nécessaire", a dit le ministre. En cas d’échec de l'évaluation, il restera la possibilité de la répéter deux fois au maximum, dans un délai de 12 mois.
Mesures additionnelles
En cas d’échec à la troisième évaluation ou si l’évaluation ne devait pas être répétée dans les 12 mois, l’éducateur devra alors en informer le Service de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (SAAV). Celui-ci procédera à une évaluation officielle.
Selon le résultat, des mesures éducatives ou de sécurité pourraient être ordonnées. Elles consisteraient en une obligation de poursuivre les cours, avec un suivi par un vétérinaire comportementaliste. Le port de laisse et de muselière pourrait aussi intervenir.
La commission ad hoc a imposé un amendement introduisant une amende si un propriétaire ne devait ni suivre les cours ni se conformer au test d'évaluation. En 2019, le SAAV a compté 107 cas de morsures de chiens sur des humains dans le canton, dont 22 sur des enfants âgés de 0 à 13 ans.
Deux drames
Pour mémoire, la motion avait été déposée après un drame survenu à Auboranges (FR) en janvier 2020. Mordue à plusieurs reprises par le chien qu’elle détenait avec son mari, propriétaire d’une école d’éducation canine, une quadragénaire avait été retrouvée sans vie par deux policiers.
Face à l’agressivité de l’animal, un berger belge malinois, un des policiers n’avait eu d’autre choix que de lui tirer dessus avec son arme. Avant cela, sa collègue avait été blessée par la bête.
Des cours avaient déjà été introduits sur le plan fédéral en 2008, après le décès d’un garçon de six ans à Oberglatt (ZH), attaqué par des pitbulls sur le chemin de l’école. Décrétée sous le coup de l’émotion, l’obligation avait toutefois été abandonnée huit ans plus tard pour laisser les cantons légiférer à leur guise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne inaugure une nouvelle zone de baignade à Ouchy
Après celle du Vieux-Port, Lausanne a inauguré mercredi une nouvelle zone de baignade à Ouchy. Pérenne et sur une distance d'environ 400 mètres, elle se situe le long du quai d'Ouchy, à la hauteur du Musée olympique. Elle est accessible depuis des escaliers déjà existants, désormais équipés de mains courantes, et offre plus de 40'000 m2 d'espace de baignade.
Il s'agit de la cinquième zone de baignade urbaine au bord du lac Léman. La Ville compte déjà la plage du Bourget, la plage publique de Bellerive et la Jetée de la Compagnie (2019) dans le secteur de Vidy ainsi que le Vieux-Port d'Ouchy (2021) et désormais le quai d'Ouchy.
Son plan d'eau est délimité par des bouées jaunes, y interdisant la navigation, indique la Ville dans un communiqué. Cet aménagement a nécessité toutefois de déplacer plus au large le plan d'eau attribué au Ski Nautique Club Lausanne (SNCL) pour ses activités de slalom. Une douche est aussi en cours d'installation.
La mise en oeuvre de ces aménagements a nécessité une collaboration étroite entre les services de la Ville, les autorités cantonales et les différents usagers. Des accords ont été conclus avec les pêcheurs et le SNCL afin de garantir une cohabitation harmonieuse des différentes activités, précise la Municipalité.
Répondre à la demande
Pilotés par le Service de l'économie de la Ville de Lausanne, ces projets répondent à une demande croissante de la population lausannoise ainsi que des touristes, selon les services de Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de l'économie et de la sécurité. "Ils viennent enrichir l'offre estivale, en complément des buvettes de bord de lac", explique-t-il, cité dans le communiqué.
Ces aménagements s'inscrivent par ailleurs pleinement dans les objectifs du programme de législature. A savoir, valoriser les rives du Léman, favoriser les liens sociaux et continuer à faire rayonner Lausanne comme "la meilleure petite ville du monde", est-il rappelé.
Les rives de Lausanne s'étendent sur 5 km, de la Vuachère (limite avec Pully) à la Chamberonne (frontière avec Saint-Sulpice).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Place d'Armes d'Yverdon: la Municipalité défend son contre-projet
La Municipalité d'Yverdon-les-Bains a lancé mercredi la campagne en vue de la votation "historique" du 18 mai sur le parking de la place d'Armes. A l'initiative populaire demandant 1000 places en souterrain, l'exécutif propose un contre-projet à 800 places, réparties sur l'ensemble du centre-ville et pas forcément en sous-sol.
Dans la première version de son contre-projet, présentée en juin dernier, la Municipalité proposait de construire un parking souterrain à la place d'Armes de 600 places, auxquelles s'ajouteraient 200 autres en surface. Le Conseil communal lui a toutefois demandé en février de revoir sa copie, et d'envisager un nombre restreint de places en sous-sol.
Combien en restera-t-il si le contre-projet est accepté le 18 mai ? La Municipalité a expliqué qu'elle ne le savait pas encore, que des études devraient être menées pour savoir comment répartir, entre surface et sous-sol, le total des 800 places qu'elle souhaite maintenir au centre-ville (il en existe aujourd'hui 1070).
Projet illégal
Une chose est certaine, la Municipalité rejette avec vigueur l'initiative populaire qui demande la construction d'un parking souterrain "de l'ordre de 1000 places" sous la place d'Armes.
Présent in corpore devant les médias, l'exécutif yverdonnois a rappelé qu'un projet semblable avait été préavisé défavorablement en 2021 par le Canton de Vaud. Outre le fait qu'il serait "trop grand" pour une ville comme Yverdon, un parking de 1000 places serait "non conforme" aux législations cantonale et fédérale, en matière notamment de trafic, de bruit et d'impact sur l'environnement.
Les municipaux ont ainsi assuré que si l'initiative était acceptée, elle donnerait lieu à "une cascade" d'oppositions et de recours. Et qu'au final, le Tribunal fédéral s'opposerait au projet. Selon eux, leur variante à 800 places, dont une partie en souterrain, est la seule option qui serait "réalisable" et "acceptable" selon Christian Weiler, municipal chargé de la sécurité publique.
Elle permettrait aussi d'imaginer "une desserte plus fine" du centre-ville, plutôt que d'avoir un seul grand parking à la place d'Armes, comme l’explique Brenda Tuosto municipale chargée de la mobilité, de l’environnement, et des infrastructures.
Consensus municipal
Prenant la parole à tour de rôle, les sept élus ont souligné qu'ils s'exprimaient "d'une seule et même voix", que leur contre-projet était le fruit d'un compromis. L'intérêt de la Ville doit l'emporter sur les intérêts des partis et de leurs "dogmes" en matière de parking, ont-ils répété.
"Les discussions ont été intenses et chacun a dû mettre de l'eau dans son vin. Je dois saluer l'esprit de consensus de mes collègues", a affirmé le syndic Pierre Dessemontet, à la tête d'une Municipalité dominée par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 2 PLR).
Une première
Le 18 mai, le contre-projet de la Municipalité sera opposé à l'initiative du Collectif aménagement et parking de la place d'Armes (CAPPA), lequel tiendra prochainement sa propre conférence de presse pour présenter ses arguments. Fin 2023, le collectif avait facilement récolté plus de 4500 signatures pour son initiative, alors que 3060 étaient nécessaires.
A noter que les deux camps ne s'opposent pas sur le réaménagement en surface de la place d'Armes, où les quelque 350 places actuelles devraient être remplacées par des espaces de détente végétalisés.
Si le contre-projet et l'initiative sont acceptés par le peuple le 18 mai, c'est l'initiative qui l'emportera. En cas de double non, tout serait à refaire.
Quelle que soit l'issue du scrutin, cette votation s'annonce historique. En plus de 60 ans de débats conflictuels et de projets divers, c'est la première fois que la population yverdonnoise se prononcera sur l'avenir de la place d'Armes.
Sophie Vassutine & KEYSTONE ATS
Football
A la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport
Plus de 2600 élèves vaudois ont eu l'occasion mercredi de partir à la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport. L'évènement s'est déroulé dans les coulisses du football professionnel au stade de la Tuilière à Lausanne. Issus de 130 classes et de 19 communes, les enfants de la 9 à la 11P étaient encadrés par plus de 280 enseignants pour la journée.
Les jeunes ont pu explorer une large palette de professions liées au sport. Loin de se limiter au rôle de joueur, cette journée a mis en lumière des carrières variées: journalisme sportif, préparation physique, gestion d'un club, nutrition, arbitrage ou encore coordination sport-études.
"L'évènement va bien au-delà du football. Il s'agit d'inspirer et d'engager les générations futures tout en leur offrant une ouverture vers l'univers professionnel du sport. Nous sommes fiers de pouvoir connecter les élèves à nos valeurs de rigueur, de travail et de plaisir", affirme le président ad intérim du LS, Vincent Steinmann, cité dans un communiqué.
"Un des buts de l'école vaudoise est d'apprendre à vivre ensemble. Cela passe par des activités dans nos murs et en dehors. L'école valorise les actions qui permettent aux jeunes en fin de scolarité de s'immerger dans le monde professionnel et découvrir des métiers". complète Cédric Blanc, directeur de la Direction générale de l'enseignement obligatoire et de la pédagogie spécialisée (DGEO), co-organisatrice de la journée avec le LS.
A l'occasion de cette troisième édition, les élèves de la 9e à la 11e Harmos ont ainsi découvert les coulisses du football professionnel à travers des ateliers interactifs, des interviews de footballeurs et des rencontres avec des spécialistes. Une table ronde a également mis en avant le développement du football féminin et l'Euro 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Série de vols par effraction: plusieurs arrestations en Valais
La police valaisanne a procédé à quatre arrestations dans le cadre d’une série de vols par effraction survenus depuis février dernier sur l’ensemble du canton. Le ministère public a ouvert une instruction.
Depuis plusieurs semaines, de nombreux cambriolages visant des appartements dans plusieurs localités du canton lui ont été signalés, écrit la police valaisanne mercredi dans un communiqué. À la suite de minutieuses investigations menées sur le terrain, quatre ressortissants géorgiens ont été interpellés la semaine dernière.
Agés de 31 à 35 ans, les auteurs présumés ont été placés en détention provisoire pour les besoins de l’enquête. Les investigations se poursuivent sous l’autorité du Ministère public.
La police rappelle que la présomption d’innocence s’applique jusqu’à ce qu’une condamnation définitive soit prononcée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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