Suisse Romande
Patricia Constantin est la nouvelle Grand Baillif valaisanne
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Patricia Constantin est la nouvelle présidente du Grand Conseil valaisan. La députée socialiste d'Ayent a été élue, lundi, à l'occasion de la séance constitutive du législatif pour la période 2025-2029. Une matinée marquée par l'assermentation de tous les élus.
Conseillère générale dans sa commune durant seize ans, élue comme députée suppléante en 2012, puis comme députée du district d'Hérens depuis 2015, Patricia Constantin, 53 ans, va diriger les débats du Grand Conseil durant un an. La socialiste a obtenu 123 voix (3 bulletins blancs, 4 nuls).
La nouvelle élue a choisi de mettre son année présidentielle sous le signe des traditions: "au sein large, elles sont le foisonnement de nos origines. Elles habillent encore aujourd'hui notre quotidien et forment les valeurs de notre population."
"Je souhaite pour le Valais, une année où la mémoire de nos anciens nous guide sur un chemin où notre regard reste tourné vers l'avenir, afin de relever les défis présents qui attendent notre canton", a conclu la native de Saint-Brais (JU).
Vice-présidence écologiste
Patricia Constantin succède à Muriel Favre-Torelloz (Le Centre du Valais romand). L'ancienne présidente de Vérossaz avait intronisé sa successeure, à sa manière, lors de la session de février, en l'invitant à présider l'assemblée durant une journée.
Céline Dessimoz (Les Vert-e-s, Sion) et Didier Morard (PLR, Ayent) accèdent, eux, à la première et à la deuxième vice-présidence du législatif. La Sédunoise n'a obtenu que 101 votes favorables (17 bulletins blancs, 12 nuls). Le libéral-radical a reçu 124 suffrages (4 bulletins blancs, 1 nul). En 2026, Céline Dessimoz devrait devenir la première écologiste à présider le Grand Conseil valaisan.
Touche féminine au gouvernement
Cette séance constitutive a vécu au rythme des assermentations des 130 députés, de leurs 130 suppléants et des cinq conseillers d'Etat. Ceux-ci avaient préalablement participé à une messe à la cathédrale de Sion, tôt lundi matin.
Doyen de fonction du Parlement... à 42 ans, Aron Pfammatter (Le Centre du Haut-Valais) a notamment assermenté sa collègue de parti Franziska Biner, la nouvelle venue à la tête du département des finances. Son élection met un terme à une période de quatre ans sans représentation féminine au gouvernement. Stéphane Ganzer (PLR) succède, lui, à Frédéric Favre à la tête du département de la sécurité, des institutions et du sport.
La chasse pour Christophe Darbellay
Réélus le 2 mars dernier, Christophe Darbellay (troisième mandat), Mathias Reynard (deuxième) et Franz Ruppen (deuxième) conservent leurs dicastères. En plus du département de la formation et de l'économie, le premier nommé gérera également le service de la chasse jusque-là aux mains de Frédéric Favre. L'élu haut-valaisan poursuit sa mission à la tête du département de la mobilité, du territoire et de l'environnement. Enfin, le socialiste garde le pépartement de la santé, des affaires sociales et de la culture.
La première session du Grand Conseil proprement dite aura lieu du 5 au 9 mai. Les différents partis ont d'ores et déjà choisi leur chef de groupe pour ces quatre prochaines années. Nathan Bender (Le Centre du Valais romand), Sarah Constantin (PS), Grégory Logean (UDC du Valais romand), Emmanuel Revaz (Les Vert-e-s) et Sonia Tauss-Cornut (PLR) sont tous confirmés dans leur fonction. Il en va de même pour Christian Gasser (UDC du Haut-Valais) Martin Kalbermatten (NEO) et Aron Pfammatter (Le Centre du Haut-Valais).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 75 ans. Le premier écologiste élu au Conseil national et syndic de Lausanne de longue date est mort des suites d'un arrêt cardiaque, annonce sa famille.
"Son décès fait suite à un arrêt cardiaque soudain, alors qu'il était hospitalisé en néphrologie pour un problème rénal", indique son fils Alexandre, dans un e-mail envoyé à Keystone-ATS.
Il ajoute qu'un problème cardiaque avait également été diagnostiqué, mais qu'il avait été considéré comme "secondaire" à ce stade, une intervention étant prévue d'ici mi-janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Plan Grand froid: Lausanne ouvre 50 lits supplémentaires
Compte tenu des températures annoncées et de la bise, Lausanne va augmenter temporairement sa capacité d’accueil d’urgence. Dès samedi soir, l’abri PC de la Rouvraie ouvrira, offrant 50 lits supplémentaires au dispositif existant.
Le lieu sera ouvert, comme les autres hébergements, de 21h00 à 8h00. Il permettra à chaque personne accueillie d’avoir une collation, de prendre une douche et de dormir dans un lit, a communiqué la Ville vendredi.
Cette mesure est temporaire; elle est mise en place pour une durée d’une semaine et sera réévaluée en fonction de la météo.
La priorité de la Ville est de réduire les risques liés à la grande précarité au moment où des températures négatives nocturnes s’abattent sur notre pays. Pour rappel, l’Equipe mobile d’urgences sociales d'Unisanté (EMUS) peut être appelée au numéro 0848 133 133 (centrale des médecins de garde) pour signaler toute personne sans-abri et dormant dehors.
L'abri de la Rouvraie sera exploité par la protection civile de la région lausannoise, en collaboration avec le service de l’inclusion et des actions sociales de proximité (SISP).
Plusieurs dispositifs d'aide
Le plan Grand froid est financé par le canton et les communes via la participation à la cohésion sociale. Pour rappel, le dispositif d’hébergements d’urgence et d’hébergements d’urgence de transition compte 239 places ouvertes toute l’année. Il s’inscrit dans un dispositif plus large d’aide au logement.
Lausanne gère en outre un dispositif communal d’aide sociale au logement. Ce dernier offre plus de 580 logements avec un accompagnement social aux personnes résidant à Lausanne en situation de précarité, qui ont perdu leur logement ou qui sont sur le point de le perdre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Jamiro Reber signe pour deux ans à Fribourg
Fribourg-Gottéron s'est attaché les services d'un autre espoir helvétique. Les Dragons ont annoncé vendredi l'arrivée de Jamiro Reber (19 ans), qui débarquera durant l'été 2026.
L'attaquant bernois de 19 ans, qui représente la Suisse lors du Mondial M20, a signé un contrat de deux ans avec Fribourg. Il évolue actuellement au HV71, club de 1re division suédoise pour lequel il a inscrit 3 buts depuis le début de la saison.
L'arrivée de Jamiro Reber confirme le rajeunissement d'une équipe qui perdra au terme de la saison son emblématique capitaine Julien Sprunger. Il retrouvera d'autres grands espoirs du hockey suisse comme Ludvig Johnson, qui joue déjà à Gottéron, ou Jonas Taibel qui rejoindra aussi les bords de la Sarine l'été prochain.
Le défenseur Simon Seiler (29 ans) restera quant à lui fidèle au club de St-Léonard, a également annoncé Gottéron vendredi. Il a prolongé son bail d'une année soit jusqu'en 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Mouna Skaria, la dermatologue qui soigne le basket lausannois
Dermatologue à Vevey (VD), mais également l'une des premières femmes à présider un club masculin de basket, Mouna Skaria ne ménage pas ses efforts pour professionnaliser les Pully Lausanne Foxes. A leur tête depuis quatre mois, elle plaide pour des infrastructures adaptées à l’élite du basket vaudois.
Rien ne prédestinait cette dermato-chirurgienne d’origine libanaise à s'impliquer dans le basket. Ce sont ses fils, passionnés par Michael Jordan, qui la plongent en 2016 dans l’univers des Pully Lausanne Foxes. Eux lâcheront les paniers, mais elle, au contraire, s'investira toujours davantage jusqu’à être élue présidente en septembre dernier.
Une nomination encore rare dans un milieu largement masculin. Le club, engagé en Swiss Basket League, se félicite d’ailleurs de ce "jalon majeur dans la reconnaissance du leadership féminin", l’un des objectifs affichés par la Confédération en matière de sport.
Des buvettes à la présidence
Dans le "temple lausannois du basket" à la Vallée de la Jeunesse, Mouna Skaria commence modestement: elle gère les buvettes, se démène pour trouver des frigos, organise un baskethon, remplace les maillots jugés "trop moches". Parallèlement, le club fusionne avec celui de Pully, géant des années 80-90, pour devenir les Pully Lausanne Foxes.
En 2020, alors que la structure frôle la faillite, elle rejoint le comité. S’ouvrent alors "trois ans de calvaire. Je n'étais pas prise très au sérieux dans ce milieu masculin", confie-t-elle.
La quinquagénaire - elle est aujourd'hui âgée de 54 ans - met en place une billetterie en ligne, construit une équipe marketing et communication, développe les produits dérivés. Sa détermination et son engagement portent leurs fruits. Le club se stabilise.
En deux ans, les Foxes passent de LNB à la SBL, disputent à deux reprises les play-off et décrochent une troisième place en 2024, malgré l’un des plus petits budgets du championnat. L'équipe pointe actuellement au quatrième rang.
Liste d'attente
Aujourd’hui, le club compte 400 joueurs, 20 entraîneurs et 20 équipes de jeunes, faisant du club l’un des plus importants du canton. Il est aussi le seul labellisé "formateur".
Les objectifs de la présidente sont clairs: décrocher un titre national et développer le mouvement jeunesse. La demande augmente: "L’an dernier, elle a bondi de 30% dans les clubs de basket en Suisse. Pourtant, à Lausanne, une centaine d’enfants restent sur liste d’attente, faute de salles adéquates", explique la présidente.
Malgré le développement important du club, "les installations ne suivent pas. Sollicitée pour une infrastructure adaptée, la ville de Lausanne est aux abonnés absents", déplore-t-elle.
Obsolète et non adaptée
L’équipe de SBL joue ainsi dans une salle omnisports "obsolète et non adaptée: gradins à installer à chaque match, matériel de sponsors à monter, interdiction de mettre au sol des autocollants de sponsoring, joueurs devant traverser les gradins pour rejoindre les vestiaires", énumère-t-elle. Sans compter la concurrence d’autres activités scolaires et sportives pour obtenir des créneaux horaires.
Le budget des Foxes, lui, ne représente qu’un quart de celui de ses concurrents fribourgeois ou genevois. La situation actuelle "insatisfaisante" ne lui permet pas d’augmenter ses moyens, en matière de sponsoring notamment.
Une pionnière
Outre son métier, Mouna Skaria, sportive dans l'âme mais pas basketteuse, consacre aujourd’hui plus de la moitié de son temps au club, entièrement bénévolement. L’entraîneur des Foxes, Randoald Dessarzin, coach historique de Boncourt et Lugano, salue l’engagement et la ténacité d'une présidente, qu’il décrit comme "la meilleure dirigeante qu’il ait jamais connue".
"Je vois l’adversité dans laquelle elle évolue. C’est une pionnière", affirme-t-il, rappelant que Nicoletta Mettel, première femme présidente d’un club de LNA au Tessin dans les années 2000, n’avait laissé qu’un souvenir amer.
Pour lui également, l’obstacle principal reste, encore et toujours, l’absence d’une salle dédiée: "C'est un mauvais calcul. Quand les enfants font du sport, leurs parents savent où ils sont", glisse-t-il.
A bout de bras
L'ancien municipal lausannois des sports Oscar Tosato, qui suit le club depuis longtemps, partage ce constat. "Se battre pour avoir une salle, c’est noble comme idéal", dit-il de la présidente tout en soulignant la concurrence intense des autres sports à Lausanne: handball, waterpolo, courses... Sans oublier le football et le hockey qui concentrent millions et projecteurs.
Malgré les embûches, Mouna Skaria continue de porter le club à bout de bras et multiplie les démarches pour faire grandir les Foxes. Son moteur: le dévouement au club, à ses jeunes et à un sport qui, dans l’ombre du hockey et du football, ne demande qu’à s'épanouir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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